UFC-Que Choisir a trouvé une offre de gaz vraiment moins chère : -15,5%

Plus de 140.000 consommateurs se sont inscrits à la campagne lancée le mois dernier par l’UFC-Que Choisir et qui consistait à trouver une offre de gaz auprès d’un fournisseur d’énergie répondant à un cahier des charges bien précis.

L’association de défense des consommateurs a dévoilé hier le fournisseur lauréat, aboutissant sur un an, à une économie moyenne de 190 euros par rapport au tarif réglementé et, surtout, plus de 20 millions d’euros potentiels de pouvoir d’achat pour les inscrits.

Selon l’UFC, le paysage géographique des inscriptions répond parfaitement à la répartition des résidences principales chauffées au gaz. Ainsi, les 3 premières régions, représentant près du tiers des inscrits, restent l’Ile-de-France (plus de 20.000), la Région Rhône-Alpes (12.000), le Nord-Pas de Calais (9.000). De même, 74% des 130.000 inscrits sont au tarif régulé et ont une consommation moyenne de plus de 16.000 kWh, conforme à la moyenne nationale, 17.000 kWh.

UFC-Que Choisir a trouvé une offre de gaz vraiment moins chère : -15,5%

Par l’effet nombre, l’offre finale du fournisseur lauréat – le belge Lampiris – se révèle être la meilleure sur le marché du gaz : 15,5% d’économies par rapport au tarif réglementé (H.T) du kWh de Novembre (3,5 points de plus que la meilleure offre du marché) et une remise individuelle de 35 euros sur la facture*.

Le prix de cette offre finale reste fixe pendant 1 an à la différence du tarif réglementé de vente qui évolue, lui, tous les mois. Concrètement, pour un abonné au gaz ayant une consommation annuelle moyenne de 17.000 kWh, l’économie sur un an par rapport au tarif réglementé est de 185 € (TTC) à Lille ou Lyon, 187 € à Paris, et pas moins de 195 € à Millau ou Cassis.

Loin de bénéficier aux seuls inscrits, cette campagne a permis surtout, selon l’UFC, de "dynamiser les offres des fournisseurs alternatifs qui proposent aujourd’hui des offres plus attractives que par le passé."

La très grande majorité des français hésitent encore à s’affranchir des fournisseurs historiques que sont EDF et GDF Suez, 2 compagnies bien distinctes. La libéralisation du marché de l’énergie existe depuis plus de 6 ans et permet justement de faire jouer la concurrence.

Ainsi, sur les 11 millions d’abonnés au gaz, seuls 1,6 million ont opté pour cette solution à fin juin 2013. Plus de la moitié des français ignorent qu’ils peuvent le faire… Et d’autant plus, qu’ils peuvent revenir dans le giron des opérateurs historiques si les tarifs réglementés sont plus attractifs !

* A valoir sur la deuxième facture en cas de facturation bimestrielle, et au bout de 6 mois en cas de facturation annuelle.


 

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jmdesp

les foyers chauffés au gaz dépense en moyenne presque autant que ceux chauffés électrique, bien que le prix du MWh soit deux fois inférieur. Conclusion, le faible prix du gaz ne pousse absolument pas à améliorer l’isolation et à optimiser la consommation. Et ça ne sera pas mieux à la suite d’un effort de ce type où il serait beaucoup plus intéressant de se focaliser sur l’amélioration des consommations, vu les faibles performances moyenne, il y a de la marge pour des progrès faciles, plutôt que de chercher des baisses de prix sans avenir.

Hilva

c’est surtout parce que les chauffages gaz sont installés dans des logmeents plus grands en moyenne et que les régions “chaudes” (PACA notamment) présentent des taux de pénétration particulièrement élevés du chauffage électrique (ce qui est normal puisque le convecteur électrique correpsond au coût effectivement le plus faible : son choix est d’autant plus probable que la consommaiton de chaleur du logement est limitée)

Pierre25

“baisses de prix sans avenir” ça me laisse pantois de voir écrit cela…. Résussir à gagner 15 % sur le tarif réglementé c’est énorme et très profitable pour beaucoup de foyers qui ont des fins de mois difficiles…mais ça ça n’empêche nullement d’améliorer son logement si cela est possible financièrement. Les aides de l’état sont indispensables, car en plus c’est du travail non délocalisable, donc tout bénef pour le pays. Autre point le gaz n’est pas d’un faible prix, allez voir aux USA !

Pbl1

bravo à l’UFC et aux téméraires abonnés qui savent sortir du giron des opérateurs historiques…. quid des prisonniers des opérateurs locaux qui fonctionnent en régie et imposent de telles conditions aux fournisseurs alternatifs que les consommateurs n’ont pas d’autre choix que de choisir entre l’ex edf et des clones rebaptisés. A Strasbourg, on a le choix entre l’électricienn et le gazier historique…pas plus… Donc en France il ne suffit pas de vouloir, il faudrait encore pouvoir!

Sicetaitsimple

C’est quoi, les “telles conditions” qui font qu’il n’y a pas d’offre alternative possible?

jmdesp

Bon, oui, ça fait du bien aux consommateurs concernés, surtout s’ils ont un petit budget, toutefois c’est souvent ceux qui ont le moins de budget qui sont aussi le moins bien renseignés et habiles pour choisir les meilleures offres. La question c’est que faire jouer la concurrence, là effectivement ça a permis de gagner 15% ce qui est sensible, mais sur le principe pour un produit comme le gaz, la concurrence ne peut rien sur l’essentiel de ce qui forme le prix. Le produit il faut l’acheter au prix du marché, et ensuite simplement on le distribue, et là en plus c’est juste entre les mains de GrDF. On manque de concurrence aujourd’hui, mais avec plus de concurrence, on gagne ces 15%, et après on ne fera pas mieux. A long terme, le seul moyen de payer moins pour le gas, c’est de consommer moins. Peut-être que le gas n’est pas cher aux US, mais au Japon et dans toutes l’asie, il est au contraire encore plus cher qu’en Europe. Dans les deux cas c’est essentiellement une question d’offre et demande, la demande n’a pas suivie l’augmentation de l’offre aux US due au gaz de chiste, donc les prix se sont écroulé. Le Japon lui est devenu un énorme consommateur après Fukushima, faisant exploser les prix pour toute l’Asie, le gaz qui part aujourd’hui au Japon est celui que les pays asiatiques plus pauvres ne peuvent plus se payer. Donc quand un vendeur s’autorise une marge confortable, on peut réduire le prix en éliminant cette marge, mais à plus long terme c’est seulement réduire la consommation qui permet de baisser le prix. Ou augmenter l’offre, mais ça ce n’est pas entre les mains des consommateurs.

Nicias

La question c’est que faire jouer la concurrence, là effectivement ça a permis de gagner 15% ce qui est sensible, mais sur le principe pour un produit comme le gaz, la concurrence ne peut rien sur l’essentiel de ce qui forme le prix. C’est même pire que ça. Il vaut mieux constituer un monopôle qui aura un fort pouvoir de marché et négociera les prix les plus bas au près des fournisseurs de gaz. C’est d’autant plus necessaire que les Russes n’hésitent pas à négocier avec le Qatar ou l’algérie pour former un cartel du gaz.