Un parc éolien en mer au large de Saint-Brieuc en 2014

Un projet de parc éolien offshore initié depuis dix-huit mois par la société lorientaise Nass&Wind et situé à 11 km des côtes d’Erquy (Saint-Brieuc – 22) à environ 3 miles dans le nord-est du Grand Léjon, avance progressivement, étape après étape.

L’objectif pour ce projet d’un coût estimé à 850 millions d’euros est de produire de l’électricité à partir de l’énergie du vent, plus soutenue et plus régulière en mer qu’à terre.

Le parc comptera une quarantaine d’éoliennes d’une capacité unitaire de 6 MW s’élevant à 90 mètres au-dessus du niveau de la mer, soit une puissance totale de 240 MW, l’équivalent de la puissance du barrage de la Rance.

Fixées par 39 mètres de fond, ces éoliennes seront posées sur des fondations de type gravitaire ou sur un quadripode métallique. Le choix définitif de la technologie retenue dépendra du résultat des études technico-économiques lancées par Nass&Wind Offshore. Les machines seront reliées à un transformateur qui sera lui-même relié au réseau de transport d’électricité.

Concernant l’environnement, des études réalisées par des experts régionaux, doivent permettre d’analyser les interactions entre le parc et le milieu naturel dans lequel il devra s’insérer.

Une demande de concession sera déposée auprès de la Préfecture départementale en mars 2010, après que Nass&Wind Offshore aura exploité les résultats de l’ensemble des études d’impact lancées sur zone. Avec l’instruction du dossier qui durera dix-huit mois, la construction du parc ne devrait pas débuter avant 2012, pour une mise en service programmée en 2014.

Outre celui de Saint-Brieuc, Nass&Wind Offshore développe aujourd’hui d’autres projets de parcs éoliens fixés en mer, notamment au large de Lorient (20 éoliennes de 5 MW, puissance installée : 100 MW),  sur le  banc de  Guérande  (60 à 80 éoliennes  de 5 MW, puissance installée : 300 à 400 MW) et au sud du plateau des Minquiers, à une vingtaine de kilomètres au large de Saint-Malo (33 éoliennes de 6 MW, puissance installée : 200 MW).

Au total, Nass&Wind Offshore développe des projets de parcs éoliens offshore d’une puissance potentielle équivalente à plus de 1.000 MW, soit près de 15 % de l’objectif fixé par le gouvernement français pour 2020.

La région Bretagne s’est fixée comme objectif d’accueillir au large de ses côtes 500 MW d’éolien offshore d’ici 2015 et 1.000 MW d’ici 2020, pour une production de 3,5 TWh représentant 14 % de la consommation électrique bretonne (19,8 TWh en 2007).

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boris d

En Bretagne le vent est de bonne qualté spécialement en hiver quand on à besoin d’énergie. L’exploitation en mer permettra sans doute une production plus régulière avec un facteur de charge plus important qu’ailleurs. Les projets évoqués par la société semble réaliste avec 1000 MW implantés sur la région parce que c’est ce qu’il faudrait, mais il faut encore passer l’épreuve des études d’impacts. Quant au financement des projets en off-shore,  ça doit aussi être un sérieux obstacle.

bmd

Bonne nouvelle, en 2020, si ces projets se réalisnet, la Bretagne produira 22% de son électricité. Elle n’aura plus que 78 % à trouver pour être autonome et ne plus devoir constamment compter sur les copains. A propos, qui paiera le coût de cette électricité éolienne, très élevé, les bretons ou les copains?

Agr

Evidemment ce sont les copains qui paieront la majeure partie du surcout à travers la CSPE (contribution au service social de l’électricité). Au fait quand il fera bien froid en hiver et si le vent est nul, qui donc fournira de l’électricité aux Bretons puisque personne ne veut de la centrale CCG de Ploufragan. Il suffit de se reporter à un aricle du Télégramme de l’hiver dernier.

maxxxx

Moi j’en veux bien ! Je veux même bien y travailler 😀 Mais en attendant je vais postuler chez Nass&Wind

Dan1

CSPE veut dire : Contribution aux charges de Service Public de l’Electricité et non contribution au service social. Pour se convaincre du bien fondé de la signification de l’acronyme, il suffit de se rappeler que le volet social de la CSPE est loin (très loin) d’égaler la charge induite par les contrats d’achat.

Prattwhitney

Groupe électrogène à turbine à gaz Pratt Whitney Power Systems 60 MW .La petite centrale électrique” Swiftpac” offre 60 MW de puissance et est conçue pour une installation facile et rapide .Utilisable en moins de 3 semaines après arrivée sur emplacement .Et si malgré tout les assocs anti-tout réussissent à la chasser ,on peut la réinstaller ailleurs .Donc si les éoliennes ne suffisaient pas en Bretagne ,ils pourront toujours compléter avec quelques dizaines(au besoin) de ces minis centrales déplaçables à leurs frais,puisqu’ils ne veulent pas de celles du type CCG de Ploufragan de 200 MW inamovibles.(oui ,c’est cher bien sur,mais être anti-tout est un luxe d’écolos bretons hargneux,c’est leur fric aprés tout).On peut les alimenter aussi(les “Swiftpac”qui offrent 60 MW de puissance chacune)  au BIOGAZ ,si on s’en donne les moyens.Eolien+Gaz nat ou alors Biogaz,bonnes combis toujours possibles,il suffira juste d’y mettre le prix.Si ça vous dit,les bretons…Après tout la Bretagne est assez riche pour ça !

Reivilo

Et les contrats d’achats pour l’éolien sont loin (très loin) d’égaler la charge induite par la péréquation tarifaire… Pour 2009 Contrats d’achats enr :  138 M€ (solaire + biomasse + éolien ) baisse de plus de 50% en 2 ans du fait de l’augmentation du prix de marché de l’élec Péréquation tarifaire : 1 092 augmentation de 42% du fait de …. Cogénération : 521 (-32%) Dispositions sociales : 76 (+73% du fait de l’élec classée bien de 1ère nécessité) Au final l’éolien représente 5% du total de la CSPE et le social 4%

Dan1

La CSPE est complexe et son analyse mérite quelques explications : Télécharger l’annexe 1 prévision 2009. En fait, tout compris (zone interconnectée et non interconnectée) les contrats d’achat représenteront un montant prévisionnel de 3,46 milliards d’Euros que déboursera EDF dont 657 millions d’Euros pour l’éolien. Tout cela fera presque 34 TWh, ce qui veut dire qu’en moyenne EDF aura achetés ces MWh au prix de 102 Euros, là où il produit à un coût inférieur à 40 Euros. Seulement, on considérera que cela lui a évité de produire des MWh au prix du marché et la CRE calcule donc un coût évité pour EDF de 2,56 milliards d’euros. Il reste donc 900 millions d’Euros de surcoût pour EDF et ils seront pris en charge par la CSPE payée par le consommateur dans sa facture. Pour le social, le montant total est de 74,2 millions d’Euros ! Donc le social représente 2 % du montant total des contrats d’achat et 8,2 % du montant des contrats imputés à la CSPE. Conclusion : dans la CSPE le social c’est “peanuts” mais pour la com c’est bien de dire qu’il y a du social !

Guydegif(91)

Espérons que ces projets éoliens offshore auront un meilleur succès et une installation plus rapide que les 105 MW de Veulettes – Côte d’Albâtre tj en souffrance qq part sur une pile admin. ou autre, promis à l’époque par François Loos qd il était ministre il y a belle lurette….Comme quoi on est vraiment les champions du faire trainer…..pas tj pour de justes raisons d’ailleurs! A ce rythme ce n’est pas demain que la France sera championne des EnR marines ou autres d’ailleurs…. Good Luck donc à Nass & Wind et les clients-éoliens concernés avec des 6 MW ou des 5 MW, de belles bêtes à hauteurs toutefois raisonnables ! Faites-nous des belles implantations en arc de cercle pour soigner le visuel aussi, tant qu’à faire….pourquoi pas en faire une attraction touristique se sories en mer en plus d’un havre de paix et prolifération de la gente poissonnière et faune et flore  marines….?  Voilà des zones où les chaluts ne casseront pas tout les fonds ! Pour les Swiftpack ou autre CCG on pourra tj utiliser le biogas issu de la valorisation-méthanisation des algues vertes bretonnes du côté de St Michel-en-Grève ou par là-bas… A+ Salutations Guydegif(91)

phigoudi

Ben dis donc, les lecteurs d’Enerzine n’aiment pas vraiment la Bretagne ! Qu’est-ce qu’on prend, à longueur d’articles. Il y a des râleurs en Bretagne, mais pas plus qu’ailleurs. Evidemment, certains qui postent ici, ne pouvaient rater l’occasion…

trimtab

“Il y a des râleurs en Bretagne, mais pas plus qu’ailleurs”   D’ailleur selon: On a 71 parcs 343 machines  447 MV installé pour 983 Gwh de production estimé par an pour 11,7% de notre consommation. Sans parler de , selon: 199 installations PV chez des particuliers (et ça c’est seulement ceux inscrit sur ce site) Sans parler de notre potentiel hydolien divers. Peut être auront nous bientôt du ‘jus’ a ‘revendre’ au ‘copains’, dans les regions ou il a plus de ‘raleurs’ que de chez nous !!!!!! trimtab anglo-franco-breton, donc un peu ‘têtu’ comme de bretons, un peu pragmatique comme des ‘rosbifs’, et un peu ‘raleur’ comme des ‘grenouilles’.) Alors un peu de ‘schisophrenie culturelle’ les gars, et peut être on avancera le ‘schilmblig’ !

Guydegif(91)

Still alive and kicking ! Not so bad chez les Bretons, en effet ! Bien de mettre les point sur les ”i” pour certains qui ne savent que critiquer ou râler…. Keep going ! A+ Salutations Guydegif(91)

Dave

Chers amis Bretons, Je suis triste de voir les cotes Bretonnes se voir se défigurer pour rien. Moi qui suis de l’argouat, je vous le dis, a la rigueur faire des expériences au fond des champs, pourquoi pas. Au moins les comptes pourront être faits un jour. Mais spolier l’Armor (et aussi cyniquement son potentiel touristique), tout cela pour permettre aux investisseurs dans l’éolien d’empocher leur 20 à 40% de taux de rentabilité, c’est gravissime. Il vous faut savoir que au grand maximum, l’éolien ne saura couvrir que maxi 10% de la production nationale, même si toutes les cotes francaises etaient défigurées. Alors, rentable ecologiquement ? Lisez L’imposture de JL Butre, au moins vous aurez un autre son de cloche. Quoique l’on que l’on fasse, il faudra de toute façon développer un système de production de masse d’énergie. pas juste de la bricole. Documentez vous quantitativement, amis citoyens, il n’y a pas de solution miracle. Un Breton expatrié, et aussi expert en énergies du futur.

Sicetaitsimple

Les auto-proclamations en expert de énergies du futur, même expatrié, n’engagent que vous, donc vous proposez quoi, concrètement, sur disons les 5 à 10 ans qui vinnent, pour limiter le futur à un horizon ou des décisions doivent être prises? PS; je suis tout à fait capable, et ça m’arrive, de parler de 2050 ou 2100, mais il m’arrive quand même le plus souvent de raisonner à 1, 3, 5 ou 10ans…Ca permet d’évite de délirer.

Sicetaitsimple

Allez plutôt voir les bilans de RTE que “thewindpower”, dont la base de données n’est pas toujours très fiable.. Bon, 11,7% n’est pas très loin de la valeur RTE. Mais ce n’est quand même pas énorme…Le solaire ou l’hydrolien ne vont pas faire monter énormément ce poucentage, même en étant très optimiste sur leurs capacités de développement. Donc du jus à revendre, je ne pense pas que ce soit pour tout de suite, ni pour bientôt, ni pour demain, ni pous après demain… Désolé d’être toujours si pessimiste, même si un quart de mon sang est breton pur jus… Cordialement.

Dave

a sicétaisimple, Vous avez raison, c’est toujours très délicat de se prétendre expert. Disons seulement après 20 ans de recherches sur le domaine, on peut avoir un avis autorisé, ET objectif. – Première solution évidente : maitriser la dépense énergétique, vous gagnez potentiellement plus de 20%, c’est le plus gros gisement de ressources ! – Seconde solution : effectivement pour développez raisonnablement l’ensemble des ressources renouvelables (et évitant si possible les dégradations du paysage par contre, comme déjà mentionné). Vous allez viser 10-20% supplémentaire. – troisième point, vous ne pouvez pas vous passer d’un mode de production d’énergie de masse (sauf peut être à vaporiser instantanément la moitié de la population, et on est d’accord que ce n’est pas ce que l’on veut). Désolé, mais à part le nucléaire je ne vois pas, et à échéance de 10 ans comme vous dites vous serez condamnés à prendre des filières existantes, qu’on ferait mieux de faire le plus proprement possible plutôt que de dénigrer par principe. Evidemment sur le très long terme, on reverait d’une énergie parfaitement propre, mais il y a encore du travail, et c’est du long terme. Tout est discutable, je suis d’accord, mais ce qui est essentiel c’est d’inclure l’aspect quantitatif en tête, et d’éviter le dogmatisme. Une seule tranche supplémentaire, installable sur un site existant en France éviterait de défigurer l’ensemble de vos cotes, sachant que la France est pour l’heure la premiere destination touristique au monde, et que son industrie n’est pas en pleine forme… A Méditer. A la fin,