Le 14 septembre dernier, lors de la Conférence environnementale, François Hollande a confirmé sa promesse de campagne de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim en 2016.
Cette centrale, mis en service en 1977, est la plus vieille en activité en France. Cependant, le député UMP Hervé Mariton vient de publier un rapport sur les finances et l’écologie qui conclut que la fermeture de cette centrale avant 2022 n’est pas justifiée.
Dans cet annexe sur le projet de loi des finances pour 2013, intitulé « Écologie, développement et aménagement durables, prévention des risques, conduites et pilotage des politiques de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer », Hervé Mariton consacre tout un volet à la fermeture de la centrale de Fessenheim.
Selon le rapport, le critère de l’âge de la centrale n’est pas pertinent puisque cet argument entraînerait la fermeture automatique d’autres centrales : « 23 réacteurs nucléaires ont été mis en service dans les 5 ans après la centrale de Fessenheim et 46 dans les 10 ans. Si ce critère est appliqué – et les contempteurs de l’énergie nucléaire nationaux ou internationaux ne manqueront pas de s’engouffrer dans la brèche si elle est ouverte –, ce ne sera pas moins de 40% de nos réacteurs qui seront fermés d’ici 2022 et 80% d’ici 2027 ».
Concernant la sûreté de la centrale, le rapport souligne que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de donné un avis positif concernant la poursuite d’exploitation de l’unité de production numéro un pour encore dix ans. Ainsi, il n’y aurait « aucune raison de sûreté qui justifierait la fermeture de la centrale de Fessenheim plutôt qu’une autre ».
La fermeture de Fessenheim aurait enfin pour conséquence de freiner l’effort contre les émissions de CO2 : « la centrale de Fessenheim produit, sans effet de serre, 70 % de la consommation électrique d’Alsace. Force est de constater que si elle doit être fermée comme un symbole permettant d’impulser la transition énergétique, cette décision se soldera par un recours accru aux énergies fossiles ».
Les conséquences de la fermeture de Fessenheim
Hervé Mariton conclut sur les effets économiques, diplomatiques, sociaux et juridiques de la fermeture de Fessenheim. En effet, « un arrêt anticipé en 2016 au lieu des 2022 (date d’expiration de l’autorisation d’exploitation de l’ASN) fera donc perdre à EDF 2,4 milliards d’euros », fragilisant « la santé financière d’EDF au moment où on lui demande de préparer la transition énergétique ».
Diplomatiquement, des sociétés allemandes et suisses (détenant 35% de la centrale) devront être compensées sur leur manque à gagner pour une somme minimum de 840 millions d’euros. Socialement, cette fermeture engendrerait une perte d’emploi pour 770 salariés d’EDF et 200 salariés d’entreprises extérieures, sans compter « les emplois indirects à Fessenheim et dans la région ».
23 centrales du même age, ça veut dire qu’on ferme jamais les centrales en question car serait pas supportable par rseau?
« …70 % de la consommation électrique d’Alsace… », comme si l’Alsace vivait en circuit fermé autour de sa centrale et la remplaçait par du charbon! M Mariton oublie: – Que des dangers spécifiques à cette centrale ont été révélés – Que de nouvelles sources de production arrivent (EnR, EPR Flamanville prochainement (?), nouvelle usine G Besse II qui libère une bonne partie de Tricastin…) – Qu’on entre dans une ère d’économies d’énergies, bon là je rêve un peu…
Pourquoi forcément fermer les centrales alors que l’on pourrait très bien alimenter les turbines avec une vapeur ENR via H2, HHO, biomasse etc… Bien sûr que le nucléaire n’a plus que peu d’avenir, mais on n’est quand même pas obligé de tout jeter … Seuls les réacteurs peuvent être interchangés avec des productions ENR … .
Le démantèlement devrait au contraire créer des emplois.
Déjà que en ne fermant que Fessenheim pendant son quinquennat, la déclaration de Hollande de passer de 75% à 50% de nucléaire dans le mix électrique français d’ici 2025 revient à dire « les suivants se taperont tout le boulot », si maitenant on ne ferme Fessenheim qu’en 2022, cela revient à dire qu’en 2025 on passera de 75% à .. 77% ! (et oui, Flamanville sera bien plus puissante que Fessenheim). Quand aux emplois, il me semble qu’à énergie produite égale, les EnR en engendrent plus sur le territoire que le nucléaire.
Il semble relativement prévisible que les pôles de production et de consommation évoluent. On ne peut concentrer l’économie de la France autour de centrales nucléaires. C’est un pari trop risqué de tout miser sur une source de production qui va nous coûter de plus en plus cher. D’ici 4/5 ans les énergies renouvelables seront compétitives et vont être implantées en masse. C’est un combat d’arrière garde.
Ceux qui croient que le démantèlement d’une centrale peut maintenir autant d’emploi que de laisser la centrale en fonctionnement se trompe lourdement : « La déconstruction est une activité d’ingénierie et de travaux – et non d’exploitation. L’exploitation impose un fonctionnement en continu, en trois-huit, les effectifs sont extrêmement importants. En phase de déconstruction on travaille uniquement de jour. L’effectif nécessaire pour déconstruire une installation est de cinq à dix fois plus faible que pour l’exploiter. » Pour ce qui concerne les emplois promis par les EnR, je reste très dubitatif. Si je prends du PV produits en Chine mais installé par des ouvriers français, le travail est alors concentrés sur la phase d’installation. Si les panneaux sont robustes et durent 25 ans, que font les ouvriers une fois le parc installé ? Ils regardent les panneaux ?
A Velka. « D’ici 4/5 ans les énergies renouvelables seront compétitives et vont être implantées en masse. » Vous y croyez à votre rêve ? D’abord le mix énergétique français ne repose pas majoritairement sur le nucléaire mais sur le FOSSILE comme dans tous les grands pays industrialisés. Les EnR en France comme en Allemagne ne représente qu’environ 10% du mix énergétique. Je rappelle que l’Allemagne n’affiche qu’un objectif de 18% d’EnR en 2020 dans son mix énergétique. Le débat franco-français électrocentré pour raisons idéologiques fait perdre le contact avec la dure réalité. D’autre part, le nucléaire historique (le parc des 58 réacteurs 2G) est très compétitif et le restera dans les années à venir. il pourrait encore produire plus de 10 000 milliards de kWh, soit l’équivalent de ce qu’il a déjà produit en 30 ans. La transition énergétique sera lente et devrait en priorité se concentrer sur la réduction de l’addiction aux FOSSILES.
C’est sur ce ne sont pas les mêmes intervenants. Mais on est déjà habitué à la sous-traitance dans le nucléaire, surtout pour les tâches ingrates, diraient les mauvaises langues. Les centrales ENR demandent autant de gestion, sinon plus, que des centrales nucléaires. Ne serais qu’en raison de la répartition des sources de production. Une forme de décentralisation. On est plutôt sur un refus d’adaptation à l’évolution technologique, ou économique. Cela s’est passé dans d’autres secteurs, tels l’informatique et les entreprises se sont adaptées ou ont disparu. Dans l’amiante aussi il y avait des emplois. En France on peut encore espérer imposer le nucléaire à la population, mais ce n’est pas obligatoirement un choix sensé et il faut admetre un fort risque d’erreur. Les panneaux photovoltaïques sont fabriques en Chine, parce que le nucléaire a tué toutes les autres filières en France. Et parce que c’est moins cher, comme pour la climatisation, les ordinateurs, les téléviseurs, les outils, … et bientôt les centrales nucléaires, les avions, les voitures. Mieux vaut créer 20000 emplois d’installateurs photovoltaïques, que quelques centaines dans le nucléaire.
C’est sur ce ne sont pas les mêmes intervenants. Mais on est déjà habitué à la sous-traitance dans le nucléaire, surtout pour les tâches ingrates, diraient les mauvaises langues. Les centrales ENR demandent autant de gestion, sinon plus que des centrales nucléaires. Ne serais qu’en raison de la répartition des sources de production. Une forme de décentralisation. On est plutôt sur un refus d’adaptation à l’évolution technologique, ou économique. Cela s’est passé dans d’autres secteurs, tels l’informatique et les entreprises se sont adaptées ou ont disparu. Dans l’Amiante aussi il y avait des emplois. En France on peut encore espérer imposer le nucléaire à la population, mais ce n’est pas obligatoirement un choix sensé. Risqué, ou pretentieux, de tout miser sur une seule technologie. Les panneaux photovoltaïques sont fabriques en Chine, parce que le nucléaire a tué toutes les autres filières. Et parce que c’est moins cher, comme pour la climatisation, les ordinateurs, les téléviseurs, les outils, … et bientôt les centrales nucléaires, les avions, les voitures. Mieux vaut avoir 20000 emplois d’installateurs photovoltaïques que 300 dans le nucléaire.
@fredo : ou alors on lance autant de contructions de moyens de production qu’il y a de fermetures à prévoir. @oeildecain : remplacer le coeur par une chaudière bois !? genre une chaudière bois de presque 2 ou 3 GW thermiques ? ça a le mérite d’être une idée originale… mais je vois aussi un paquet d’inconvénients : – prix d’une chaudière bois de 3 GW (je suis à peu près sûr que ça ne se fait pas de série ^^) – encombrement de la chaudière… je doute que ça passe à l’emplacement du coeur nucléaire – prix et faisabilité logistique de l’approvisionnement (à la louche : PCI de 4 kWh/kg => 500 tonnes de bois brûlé par heure !) – pollution liée au transport (routier ?) du bois par rapport à la solution de plusieurs petites unitées réparties sur le territoire – perte considérable de rendement par rapport à un fonctionnement à haute température (les centrales nucléaires françaises fonctionnent à faible température (~ 200°C) pour que le circuit primaire puisse être à l’état liquide, ça n’est pas nécessaire pour une centrale à flamme)
A velka « Mieux vaut avoir 20000 emplois d’inst0allateurs photovoltaïques que 300 dans le nucléaire. » Dans le nucléaire c’est plus de 125 000 emplois directs (probablement autour de 400 000 avec les indirects et induits) que nous avons déjà et qu’il faudrait essayer de ne pas détruire : Et ces 20 000 emplois d’installateurs PV, vous les garantissez pendant combien d’années ? Que font les installateurs PV quand tout le parc est installé ? Je vous rappelle également une alternative intéressante à propos des emplois : Globalement, une énergie pas chère ne sera pas génératrice de beaucoup d’emplois et inversement. Car ce qui coûte cher dans l’énergie c’est son extraction et son exploitation… pas son existence potentielle. Or, l’extraction et l’exploitation c’est de l’humain que l’on rémunère. Si le PV s’avère très peu cher sur la durée d’exploitation des parcs, c’est alors qu’il a très peu recours à la main d’oeuvre.
A maxxxx. Vous faites bien de vous interroger sur la pertinence d’une reconversion de Fessenheim à la biomasse, car ce n’est pas simple : En 2008, il existait un projet d’ampleur à Port Talbot au Pays de Galles : Malheureusement depuis la société Prenergy Power a été vendue et le lien ne répond plus:
Peut-être que la proposition de prolonger l’exploitation de la centrale de Fessenheim pourrait être compensée par la production d’une énergie renouvelable équivalente ? kWh nucléaire pour kWh ENR ! Ainsi quand on fermera la centrale dans 10 ans, au aura remplacé sa production par des ENR. C’est facile à calculer économiquement. Chaque kWh marginalement produit par cette centrale représente disons 4 €cent. Le prix moyen du kWh vendu en Métropole sur les 10 prochaines années est disons de 11 €cent. Ca ferait 7 €cent de contribution aux ENR par kWh produit. VOilà une manière positive me semple-t-il de concilier réchauffement climatique (CO2) et financement des ENR.
Je vois qu’oeil de Cain n’a pas été convaincu par nos précédentes conversations sur le sujet… Pour Maxxxx, c’est ici, 9/10 à 21h14 et la suite… J’attends d’ailleurs toujours les excuses d’Oeil de Cain qui m’avait traité de « tricheur » avant que je lui fasse remarquer qu’il avait un petit problème de compréhension du rendement d’une centrale….
« Un kwh renouvelable pour chaque kwh nucléaire ? » Ben YAKA, sauf que c’est déjà un peu grace au nucléaire que l’on finance les nouvelles EnR de façon relativement indolore pour les Français. Je rappelle que l’éolien est déjà subventionné via la CSPE (a priori 409 M€ pour 2011) et encore plus le PV qui dépassera 1,5 milliard par an de subventions dont une partie n’est d’ailleurs pas compensée à EDF. Mais comme le prix de l’électricité n’est pas trop élevé avec le nucléaire historique, cela reste peu pénalisant pour le consommateur. En revanche, si on affaibli la poule aux oeufs d’or (nucléaire + hydraulique), il sera beaucoup plus difficile de financer les nouvelles EnR de façon indolore et ça coincera très vite. Il est préférable de ne pas trop tirer sur le nucléaire si on veut un développement assez rapide des EnR. Il paraît même que Terra Nova se préoccupe du financement des EnR et parle de CSPE.
Pour b api. « Un kwh renouvelable pour chaque kwh nucléaire ? » Ben YAKA, sauf que c’est déjà un peu grace au nucléaire que l’on finance les nouvelles EnR de façon relativement indolore pour les Français. Je rappelle que l’éolien est déjà subventionné via la CSPE (a priori 409 M€ pour 2011) et encore plus le PV qui dépassera 1,5 milliard par an de subventions dont une partie n’est d’ailleurs pas compensée à EDF. Mais comme le prix de l’électricité n’est pas trop élevé avec le nucléaire historique, cela reste peu pénalisant pour le consommateur. En revanche, si on affaibli la poule aux oeufs d’or (nucléaire + hydraulique), il sera beaucoup plus difficile de financer les nouvelles EnR de façon indolore et ça coincera très vite. Il est préférable de ne pas trop tirer sur le nucléaire si on veut un développement assez rapide des EnR. Il paraît d’ailleurs que Terra Nova se préoccupe du financement des EnR via la CSPE.
Vous avez là une vison assez comptable et ciblée de la transition énergétique, avec un calendrier basé sur un kWh renouvelable vs un kWh nucléaire…. Comme si le but de la transition énergétique était d’éradiquer le nucléaire. Alors certes nos voisins allemands se sont politiquement mis dans cette position et d’ici 2022 (fermeture annoncée des dernières centrales) vont courir après la compensation de cette baisse de production electrique annoncée, par des renouvelables mais certainement pas seulement. Au-delà de la connerie manifeste d’un deal electoral relatif à la fermeture de Fesseinheim dont on verra bien ce qu’il en advient, rappelons juste que les « engagements » ( qui n’engagent à rien compte-tenu de la durée du mandat) sont de réduire le nuclaire à 50% de la consommation. Comme personne ne sait ce que sera la consommation en 2025, ça n’engage effectivement à rien. Si, comme je le souhaite, c’est plein de véhicules electriques, plein de pompes à chaleur en remplacement de fuel ou de gaz, plein de chaleur « electrique renouvelable » aux moments ou le renouvelable excède les besoins naturels d’électricité, plein d’hydrogène, etc.(nous sommes en 2025), rien ne dit qu’il faille diminuer la production nucléaire pour arriver au chiffre magique de 50% dans la production d’électricité.
C’est sûr que ça va pas être facile de tenir la promesse n° 41 du candidat Hollande : Personnellement, je ne souhaite pas que l’on nous impose le régime norvégien. Mais on ne parle plus d’Eva Joly, alors EELV ne l’imposera pas ! Je rappelle la promesse du Président : Ce qui est bien c’est que c’est une promesse à géométrie variable, où certains comprennent trop vite que 50% de nucléaire en 2025 (ou 2032) conduit inévitablement à diviser par deux la capacité de production.
@Dan1 : Dans le nucléaire c’est plus de 125 000 emplois directs (probablement autour de 400 000 avec les indirects et induits) que nous avons déjà et qu’il faudrait essayer de ne pas détruire : * Sauf que non… les gens du nucléaire sont tous des vieux donc on ne les mettra pas à la porte puisqu’il suffit quelques années pour qu’ils partent tous à la retraite ! 50% des travailleurs du nucléaire partiront d’ailleurs à la retraite dans les 5 ans qui vient. Et vu que l’emploi dans le nucléaire n’a plus d’avenir vu que la France n’a pas les moyens de se permettre de renouveler son parc nucléaire, autant former les jeunes a des métiers à perspectives d’export et laisser les centrales atomiques mourir de leur belle mort… On a déjà suffisamment payé la reconversion des mineurs de charbon, on va pas recommencer avec le nucléaire ! Profitons de cette chance pour opérer la transition sans cout social.
Ben ça c’est vraiment bête qu’EDF ne vous ai pas consulté, parce que là l’entreprise est en train de recruter à plein pour rajeunir les effectifs. C’est le kWh qui va en pâtir car on est en train de se mettre sur le dos des charges futures qu’on aurait pu éviter en sortant du nucléaire en laissant mourir doucement les retraités d’EDF. Mais on pourra toujours proposer aux jeunes ingénieurs d’EDF d’aller installer du PV quand on décidera d’abandonner le nucléaire.
je vois que la desinformation a bien marcher pour Dan1 en cherchant on peut trouver les mems chiffres dans l’autre sens donxc si on en tient à tes raisonnement on ne va pas evoluer …et on reste le seul pays à conserver une idée archaique et depassée et dangereuse .. Si tu te posais la question de l’avenir que tu vas laisser à tes enfants , des dechets pendant des illeirs d’année ..de l’influence du refroidissment des centrales sur la faune et la flore ..quand il ne faut aps appelelr les pompiers car els cours d’eau n’assurent plus la question actuellment c’est de savoir si on va encore payer des milliards pour faire les travaux de conformite ou si on passe vraiment à autre chose d’Avenir avec des energies propres, disponibles, gratuites et non polluantes, dangereuses sans dechets .. Areva àa de superbe projet ..à l’etranger dans les NER ? pourquoi ça marcherait à l’etranger et pas chez nous ?
Bonjour, Ce qui est un peu bizarre avec le nucléaire en France (et même au niveau monde) c’est le nombre de centrale prévu à la construction ( tres tres faible au niveau mondiale) et le niveau des cotations boursières de ces groupes ne va pas pousser les investisseurs à se bousuler au portillon le temps de construction et le cout des centrales qui est en augmentation constante (sauf en corée du sud où opère la magie des constructions en 4 ans) et le fait que meme si nos vielles centrales son encore en état les technologies sont complétement dép’assé (analogie avec la voiture .une voiture des années 70 roule encore mais elle n’a rien a voir avec une voiture actuelle). Bonne journée
A regismu « Si tu te posais la question de l’avenir que tu vas laisser à tes enfants , des dechets pendant des illeirs d’année… » Ce qui est extraordinaire avec les antinucléaires c’est cette capacité d’indignation sélective. Ils ne parlent que de générations futures, de déchets et de milliers d’années, voire millions ou milliards quand ils sont en forme. Et ben si je me préoccupe des générations futures, sauf que je ne regarde pas obstinément que 3 000 à 5 000 m3 (oui pas plus) de déchets HA-VL que nous laissera le parc électronucléaire français après avoir produit 20 000 milliards de kWh. Je regarde aussi les magnifiques centrales thermiques outre Rhin qui rejettent plus de 300 millions de de CO2 dans l’atmosphère chaque année sans que cela ne provoque une demande de fermeture immédiate. En voici un exemple magnifique avec des cheminées plus hautes que la tour Eiffel : ../UserFiles/Media/post_img_8927.jpg Mais ce qui sort des cheminées des centrales à charbon et lignite dépasse très largement le simple CO2 car il y a aussi du mercure, de l’arsenic et aussi des produits radioactifs comme l’uranium et le thorium. Mais de cela, tout le monde se fout car ce ne sont pas des polluants nucléaires. Alors faire parler les générations futures en imaginant que leur problème principal sera de gérer 5 000 m3 de déchets radioactif enfouis à 500 mètres sous terre, c’est de la foutaise. Et encore, il seront peut être retraités un jour. En revanche, des militants acharnés et soucieux du bien être des générations futures pourraient demander la fermeture immédiate de toutes les centrales thermiques à flamme qui se servent quotidiennement de l’atmosphère comme gigantesque poubelle gratuite. Cela ne pénaliserait en rien l’Allemagne puisqu’elle possède déjà les solutions pour une transition énergétique décarbonée et dénucléarisée. « …de l’influence du refroidissment des centrales sur la faune et la flore ..quand il ne faut aps appelelr les pompiers car els cours d’eau n’assurent plus » Il faudrait peut être se rendre compte que l’immense majorité de la production électrique dans le monde est produite à partir de centrale thermique à combustible FOSSILE qui ont tout autant besoin de refroidissement que les centrales nucléaires. l’immense majorité des centrales au charbon-lignite est refroidie directement à l’eau des rivières ou de mer ou indirectement par des tours aéroréfrigérantes (exception en Afrique du Sud avec des aérothermes) et c’est bien la raison pour laquelle il y a plus de tours aéroréfrigérantes en Allemagne (vous avez la photo de SCHOLVEN) qu’en France. Si la problématique du refroidissement des centrales électrique vous gène, il faut tout regarder.
A regismu « Quand à la CSPE je t’invite à voir a quoi ça correspond ..et à chercher à qui sa profite ..à la fin .. » Bien développez et on verra. Il me semble que j’ai déjà beaucoup écrit sur la CSPE sur Enerzine, je sais parfaitement à quoi cela correspond.
Et pour tous, vous reprendrez bien un peu de mercure : Apparemment c’est aussi pour les générations futures car je ne connais pas la demi-vie du mercure.
Ah ce cher charbon, votre joker éternel… Et le facteur de charge du nucléaire au Japon au fait? 🙂 Une info qui devrait vous intéresser, car vous allez bientôt être rejoint par des centaines d’autres acharnés du nucléaire sur les forums et les associations anti énergies renouvelables, 50% des agents d’EDF du nucléaire vont partir à la retraite sous 5ans….. Pertes massives de compétences, concordance avec la fin de vie initiallement programmée des centrales… ça tombe en plein débat sur l’énergie. l’autre côté du verre : plein de recrutements à venir chez EDF nucléaire, youpi!
Bah oui, Dan1 parle toujours du charbon parce que celui-ci sert a produire plus de 40% de l’électricité (different de énergie) dans le monde … Vous préferez nier cette réalité qui est pourtant un fait. Sauf chez nous. Et heuresement.
« Ce qui est un peu bizarre avec le nucléaire en France (et même au niveau monde) c’est le nombre de centrale prévu à la construction ( tres tres faible au niveau mondiale) et le niveau des cotations boursières de ces groupes ne va pas pousser les investisseurs à se bousuler au portillon le temps de construction et le cout des centrales qui est en augmentation constante (sauf en corée du sud où opère la magie des constructions en 4 ans) » Vous êtes sûr de ce que vous avançer ? Installations de nouvelle capacités Nucléaires (Projections AIEA 09/2012 pour 2030) Ce qui est sûr c’est qu’un certain type de centrales ne va pas aller en diminuant : Bientôt 1 200 nouvelles centrales à charbon dans le monde ? Ce qui donne clairement raison a Dan1. Quand a l’obsolecence de nos réacteurs, il faudrait que vous cionsultiez les demande d’améliorations et de travaux dans nos centrales pour que vous compreniez que contrairement a certains pays (comme le Japon), il existe une autorité de sûreté nucléaire compétente et indépendante en France. Cette ASN fait son travail et demande régulièrement a EDF (entre autre) de revoir les plans de sureté, apuyé par l’IRSN au niveau technique, elle suit le parc nucléaire de bien plus près que dans les pays que vous avez cité. Et d’après Mr Lacoste (qui va bientôt quitter ses fonctions), Même la NRC n’est pas aussi prudente sur les renouvellement de permis d’exploitation. Sans l’ASN, un pays comme la Belgique n’aurait pas vu les milliers de MICRO-fissures (Oui MICRO en majuscules et en gras, car un certain nombre d’antinucléaires, et c’était évident, se sont rapidement empressés d’enlever le MICRO devant fissures). Et cette manière de confisquer le débat, que pourtant ils réclament, n’est pas raisonnable et encore moins démocratique : descartes.over-blog.fr/article-pourquoi-les-antinucleaires-sont-dangereux-109851904.html
on ne change pas une equipe qui gagne ; l’ASN a donne son feu vert pour une poursuite possible de l’exploitation de cette centrale ; pourquoi s’acharner a arreter ce moyen de production d’energie propre et pas chère pour la remplacer par quoi ? le fait d’avoir « recupere » 3 tranches de tricastin ne change rien a la donne puisqu’il faut toujours jongler avec les arrets pour rechargement qui parfois se cumulent en periodes de forte demande ; donc la fermeture de cette centrale serait une ineptie ; le president sans fout ,il ne paie pas de courant , même s’il il y avait en chaudiere au charbon dans son palais ,se n’est pas lui qui irait « au charbon »