Suite à la mise en place, en avril dernier, d’un nouveau bonus écologique atteignant 10.000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique, les ventes ont atteint un record avec des immatriculations qui ont plus que doublé par rapport au mois d’avril de l’année dernière, soit 1.726 nouvelles immatriculations.
Au premier trimestre de l’année 2015, on constatait déjà une progression de 89% en un an des ventes de véhicules électriques : 2.903 voitures particulières électriques ont été immatriculées au premier trimestre, contre 1.537 sur le premier trimestre de l’année précédente.
Cette tendance s’est encore amplifiée en avril, avec l’entrée en vigueur du nouveau bonus qui permet, moyennant la mise au rebut d’un véhicule diesel immatriculé avant le 1er janvier 2001, de bénéficier d’une aide totale de 10 000 € à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique (6.300 euros de bonus + 3.700 euros de nouveau bonus).
Cette progression devrait se poursuivre dans les prochains mois. Selon les constructeurs, les commandes de véhicules électriques sont en très forte hausse en avril, avec des volumes 4 à 8 fois supérieurs à ceux constatés en avril 2014. Environ 80 % des véhicules commandés donneraient droit au versement du nouveau bonus, preuve de son effet incitatif.
Par ailleurs, si jusqu’à maintenant les véhicules électriques étaient acquis majoritairement par des sociétés, la tendance s’est inversée en avril puisque les deux tiers des véhicules immatriculés ont été acquis par des particuliers. Le nouveau bonus est donc un vecteur de diffusion et d’appropriation du véhicule électrique auprès de nos concitoyens.
Nouveau bonus (rappel)
Le nouveau bonus permet aux particuliers, aux entreprises et aux administrations de bénéficier d’une aide totale de 10 000 € pour l’achat ou la location d’un véhicule électrique en cas de mise au rebut d’un véhicule diesel immatriculé avant le 1er janvier 2001.
Il a été mis en place sous l’impulsion de la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Il s’agit d’une des actions de la Feuille de route de la conférence environnementale 2015 adoptée en Conseil des ministres le 4 février dernier.
ne vous disent pas merci… sauf si ils peuvent bénéficier de ce super bonus. Dans ce cas, moults concitoyens vont « récupérer » une ou plusieurs années d’impôt sur le revenu. et en plus ils sauvent la Planète… Bingo !
les contribuables qui utilisaient encore un diesel immatriculé en 2001 sont des gens soigneux ;o) (et ça ne doit pas courir les rues! ne pas oublier qu’il ya déjà eu des offres de bonus (pas électrique) pour des véhicules de plus de 8 ans) 14 ans à 20 000 km de moyenne ça fait 280 000 km ! c’était du costaud les diesel de l’époque! en plus sans accident destructeur, ni a priori perte de permis (puisqu’ils rachètent un véhicule!) ces concitoyens méritent donc la prime qu’on leur offre :o))
Tout ce qui permet de réduire la facture de pétrole est une bonne nouvelle pour la civilisation et une mauvaise pour la barbarie. L’incroyable dépendance au pétrole a façonné le monde depuis la WW2. Dépendance qui a trouvé un pic en juillet 2008 , juste avant l’effondrement des subprimes, pour la première fois de l’histoire, la consommation mondiale a baissé à cause du prix (+145$). Depuis lors, les investissements se sont multipliés dans les solutions de rechange, l’auto electrique est l’aboutissement de l’une de ces reherches. Outre qu’elle allège la dépendance, elle pollue moins son voisinage. Mais la pollution ou le CO2 ne permettent pas encore de justifier l’octroi de subventions, le déficit commercial extérieur, si ! Car il coûte très cher aux états en PIB, en emploi .. Pour le client final , la différence semble nulle mais sans le savoir , il paye son pétrole en précarité économique, en dépréciation de l’activité et par voie de conséquence, de son niveau de vie (prix de l’immobilier, prestations sociales, ..) Les 60milliards de facture pétrolière annuelle de la France sont une calamité silencieuse qu’on ne voit qu’au mement où l’insee publie les statistiques eco décourageantes. Cet argent est non seulement perdu à jamais, mais il finance les guerres qui finiront par détruire la civilisation Il faut sortir des fossiles maintenant , les autos électriques sont un début, l’hydrogène prendra la suite
Remplacer les diesels d’avant 2001, c’est bien, à condition que ce soit ceux qui roulent ! Les conditions ici font que l’on va typiquement par effet d’aubaine aller rechercher un diesel qui traine depuis des années au fond d’un garage quasiment sans jamais sortir, afin de le remplacer. Les gens qui s’accrochent à un vieux diesel et roulent beaucoup avec n’ont pas d’argent à investir dans un véhicule électrique à autonomie limitée. Bref à partir d’une idée plutôt bonne, on a un très mauvais ciblage.
J’ai toute confiance dans l’avenir du véhicule electrique, même si il reste limité à certains segments d’utilisateurs, mais là on y va quand même un peu fort en termes de prime à la casse… J’avais d’ailleurs posé la question lors d’une news précédente sur le même sujet de l’obligation d’une certaine antériorité dans la propriété de l' »épave », mais je ne me souviens pas avoir reçu de réponse. Donc réjouissons nous très temporairement, en espérant que ce ne soit pas juste un feu de paille lié à l’effet d’aubaine. A partir de quel volume annuel les prix des VE peuvent réellement diminuer, that’s the question. La prime à la casse, cercle vertueux ou cercle vicieux?
Est-ce la bonne voie ? Pas si sûr Il faut bien fabriquer l’électricité quelque part. Merci pour les banlieues ! Le bilan pollution n’est pas évident sauf cas particuliers. De plus cela nécessite des investissements très lourds, des tarifs préférentiels, des privilèges aussi payés par le contribuable. Les 10 000 € n’est que la partie immergée de l’iceberg. Cela nous coûte très cher. Bien entendu l’hydrogène est tentante, mais ses difficultés sont peu publiées : dangerosité et faible pouvoir énergétique massique même à forte pression. (Ce qui conduit à des réservoirs lourds et volumineux). Les biocarburants de seconde génération à cycle CO2 quasi nul paraissent beaucoup plus accessibles à moyen terme, d’autant qu’ils permettent de mieux suivre les règles de bases pour un rendement optimum.
Un conseiller en marketing demanda un jour au patron de Nutella quel était son plus cher désir. « C’est d’augmenter significativement les ventes de Nutella » lui répondit celui-ci. Le conseiller lui conseilla alors de mettre un diamant de 1/4 carat dans chaque pot de Nutella afin de doper les ventes. Les ventes, effectivement furent dopées… jusqu’au jour où Nutella ferma sa boutique pour cause de faillite… Eh bien, la prime de 10 000 €, c’est un peu la même chose. L’Etat, en la personne d’un de ses Ministres veut obstinément faire décoller les ventes de voitures électriques, et etc… Vous me direz que l’Etat, lui ne peut pas faire faillite. Ce qui revient à dire que l’Etat peut faire toutes les bêtises que ses ministres peuvent imaginer de faire…
« Les biocarburants de seconde génération à cycle CO2 quasi nul paraissent beaucoup plus accessibles à moyen terme, d’autant qu’ils permettent de mieux suivre les règles de bases pour un rendement optimum. » C’est une affirmation qui mériterait d’être argumentée….D’autant que dans la plupart des procédés de fabrication de biocarburants de seconde génération, il y a à ma connaissance souvent injection d ‘hydrogène, donc de l’électricité. Et que, je le dis souvent, de la biomasse il n’y en aura pas pour tous les usages, il faudra choisir ( entre nourriture pour humains et animaux, chaleur directe, electricité même si c’est une connerie, méthanisation, biocarburants, retour à la terre, bases chimiques, j’en oublie….). Bref à mon avis pour remplacer le pétrole dans le transport il n’y a pas de raison d’opposer aujourd’hui une voie à une autre, ça se décantera dans le futur et peut-être voire surement il y aura de la place pour tout le monde. Mais concernant les biocarburants leur usage le plus naturel semble quand même être l’aviation où il est quand même peu probable que les liquides soient de sitôt supplantés. Maintenant si vous avez des arguments percutants sur les biocarburants de deuxième génération, on vous écoute.
L’Etat veut utiliser son parc nucléaire pour remplacer l’essence par de l’électricité. Au moins, ils ont une vision ……….. L’idée est aussi de financer la R&D de Renault pour gagner des parts de marché au niveau mondial. On ne nous a pas demandé notre avis? Vous préferez le diesel de Peugeot? Pareil pour le nucléaire…
L’Etat veut utiliser son parc nucléaire pour remplacer l’essence par de l’électricité. Au moins, ils ont une vision ……….. L’idée est aussi de financer la R&D de Renault pour gagner des parts de marché au niveau mondial. On ne nous a pas demandé notre avis? Vous préferez le diesel de Peugeot? Pareil pour le nucléaire…
« L’Etat veut utiliser son parc nucléaire pour remplacer l’essence par de l’électricité. » Ben voyons… Mettons 10millions de véhicules electriques particuliers consommant en moyenne 10kWh/j 365 j/an. Ca fait 36,5TWh/an, soit la production d’environ 4 à 5 tranches nucléaires ( sur 58). Alors maintenant imaginons que cette prime devienne un énorme succès et que 10% des véhicules neufs immatriculés soient electriques. 10%, ça fait environ 200.000 véhicules neufs/an (2Mld€/an) Question: en combien de temps on arrive à 10millions de véhicules circulants? Et question subsidiaire: combien reste-t-il du parc nucléaire existant à cette échéance?
Compte-tenu d’échéances réalistes de déploiement du VE ( et/ou du véhicule hydrogène) , le sujet du nucléaire existant est complètement découplé. La seule chose qu’on peut dire, c’est qu’une augmentation globale de la consommation d’électricité liée à une substitution directe ou indirecte au pétrole dans les transports ne peut aller que dans le sens du nucléaire du futur si nucléaire du futur il y a, mais c’est totalement independant de la situation actuelle.
Bien d’accord sur le fait que 200 000 véhicules électriques /an, c’est l’épaisseur du trait pour les grosses centrales électriques : Surtout si on commence par les petites citadines (peu de puissance et peu de km). Pour 13 millions de voitures et 100 milliards de km/an, il y aurait besoin de 22 TWh. Alors pour 200 000 véhicules, on devrait avoir besoin de 65 fois moins, soit environ 1/3 de TWh ou 338 GWh. C’est grosso modo deux semaines de production d’un réacteur de 1 300 MW.
Oui le déficit du commerce extèrieur est un grave problème. mais ni le photovoltaïque ni le véhicule électrique n’apportent une solution. En effet, les modules photovoltaïques sont achetés en Chine et à l’exeption de Bolloré et de sa blue car, il en est de même pour les véhicules électriques (Chine, japon, Corée)
Les panneaux, les autos ne sont pas des consommables, ce sont des biens d’équipement. Ne confondez pas ces deux notions très différentes. Le consommable, on le brule et il faut en racheter, l’équipement est durable et son taux de pénétration parle plus que son volume de vente. Les produits européens se placent de mieux en mieux dans le marché, l’Europe n’est pas un foudre de guerre en termes de vitesse de développement, remerciez donc les chinois qui ont créé un marché dans lequel les européens peuvent s’engouffrer. Les panneaux Photowatt se vendent très bien en France, ils sont peu chers (69c/Wc) et on peut en prendre livraison au pied de l’usine. Les autos électriques sont en constante évolution , leur existance date de 3 ans ! laissez un peu de temps aux usines por se construire et (hélas) construire leur arsenal législatif compliqué Une auto électrique vendue va soustraire quelques litres de pétrole par semaine à la consommation nationale pendant des années, ce temps n’est pas compressible, il n’est absolument pas comparable à l’achat de carburants fossiles, c’est une question de taux de pénétration.. ça se conquiert par beaucoup de marketing et un peu de R&D ! Le véritable critère de dépendance au pétrole tient à une question : « Que se passerait-il en cas de blackout pétrolier ? » Aujourd’hui, on serait encore extrèmement déstabilisés mais quelques autos rouleraient quand même grâce à la production d’électricité. En tous cas, un peu plus qu’en 2010 .. et un peu moins quen 2020 .. Paris ne s’est pas fait en un jour..
Pour faire des économies durablement et ne pas polluer il faudrait aussi s’intéresser aux véhicules électro-solaires classe « Cruiser » 2/4 places : – très bonne autonomie y compris de nuit, – 10 fois moins de batterie que pour un EV classique (moins de 60 kg pour 830 km d’autonomie homologués pour l’eVe Sunswift par exemple dont 500 km la nuit à plus de 106 km/h constants), – très peu de bornes de recharges à prévoir, – excellente efficacité énergétique donc également excellent bilan par le minimum de matières premières utilisées, – pas d’impact sur le réseau électrique mais au contraire fourniture d’électricité possible (de 6 à 15 m2 de solaire vitrages inclus), – potentiel d’amélioration (rendement solaire, batteries etc) encore important, etc Voir modèle commercial proche Swinburne Solar X, 4 modèles Hanergy Solar (Chine) en collaboration avec Tesla, déjà autorisées sur route Stella Solar (4 places, 730 km charge pleine et 430 la nuit à plus de 100 km/h), transférable eVe Sunswift Solar 2 places : 500 km à plus de 106 km/h (140 km/h en pointe) avec une seule charge et 830 km avec solaire (test officiellement homologué par la FIA, Guiness etc), Suncruiser Solar, Solarword GT (+ d’1 million de km par tous temps), Calgary Solar, Daedalus Solar, SERVe (Solar Electric Road Vehicle = Tata et Manipal Univ. Inde), Tafe Sa, Solar Mobil Malindra, Midnight Sun XI Solar, Navitas Solar Purdue, Stanford Luminos etc. Efficacité sup. d’un facteur 12 comparé à un véhicule actuel (faible poids, tb aérodynamisme, rendement 98% des moteurs dans roues 1,5 KW, récup. d’énergie de plus de 80% au freinage, minimum de batterie = moins de 60 kg, gestion efficiente de l’énergie, excellents Cx/Cd 0,07 au mieux comparé à 0,24 pour Tesla, coef. de roulement, 6 à 15 m2 solaire avec vitrages évent. 30% rendement actuel et + etc). Jonction en cours avec les véhicules électriques encore nettement moins efficients. Plus de 60 universités de pointe concernées dans le monde (Stanford, MIT, Eindhoven, Twente, Bochum, NSW Univ, Caltech, Calgary, Purdue, Malindra etc) + retombées technos. Il y a accessoirement aussi HySolarKit qui est un kit pour convertir un véhicule à moteur classique en un véhicule hybridosolaire. Le système permet de réduire les consommations de 20 à 40% selon les usages de même que les émissions, avec un coût très faible par rapport à l’achat d’un véhicule hybride.
Mon pauvre 6CT Toujours aussi condescendant! L’Etat (nucléaire) veut substituer le plus possible d’essence en électricité. Relisez, je n’ai pas dit qu’il voulait que la totalité de son parc nucléaire soit dédié aux motorisations électriques. L’État cherche à trouver de nouveaux débouchés à sa filière nucléaire, dans une période où les besoins en électricité diminuent et où il s’est engagé à développer ses capacités renouvelables. Autre sujet, autre débouché L’Etat a fait la promotion du chauffe-eau thermodynamique via la RT 2012 (le marché explose selon les données d’Uniclima) alors que cette technologie n’est même pas comptabilisée comme énergie renouvelable du fait de COP réel trop insuffisant. C’est qui est encore plus triste c’est qu’un grand nombre de ces chauffe-eau thermodynamiques (CET) sont mal installés avec des COP à peine supérieur à un pffffffffffffffff (il est de l’ordre d’1,8 si le CET est correctement installé). L’ADEME qui avait fait faire une campagne de mesure sur des logements existants n’a même pas eu le droit de publier les résultats tellement ils étaient mauvais!
L’expression n’était pas bonne, car en fait je suis désolé de constater que même en étant très optimiste les perspectives de croissance du VE ne sont abolument pas compatibles avec les objectifs que vous supputez, alors que ce serait bien entendu une très bonne chose. Donc, acceptez mes excuses, ce n’était pas de la condescendance mais un constat d’impossibilité physique ( sauf très très marginalement) que je regrette.