Y’a quoi à la télé ce soir ?

La question mérite d’être posée pour essentiellement trois raisons :

L’énergie consommée pour le produire et l’acheminer est loin d’être négligeable l’information qu’il contient a une durée de vie très limitée Il est très facile d’accéder à la même information par d’autres biais et souvent gratuitement.

Sur le premier point il est assez facile de voir que pour produire un magazine, il faut des arbres, les couper, les transformer en pâte à papier par un processus assez énergivore et polluant, confectionner des encres, acheminer le papier et les encres dans les imprimeries, imprimer le magazine, l’acheminer jusque dans les points de vente ou directement par correspondance. Puis une fois jeté, reconsommer de l’énergie et polluer à nouveau pour pouvoir recycler le papier. Le bilan global est assez lourd…

Sur le deuxième point, il faut reconnaître qu’une fois la date passée, l’information contenue dans un programme télé n’a plus de valeur… sauf si l’on veut savoir ce qu’on a raté.

Lorsqu’on fait le bilan de l’énergie consommée et de la pollution engendrée par rapport au service rendu, le troisième point prend tout son sens.

Il suffit de taper dans n’importe quel moteur de recherche internet les mots “programme télé” pour accéder à une multitude de sites donnant l’information gratuitement. Mieux encore, certains de ces sites permettent d’être prévenu à l’avance d’un programme correspondant à nos centres d’intérêt si on a pris la peine de les renseigner à l’avance.

Viennent ensuite deux remarques:

Tout le monde n’a pas internet…
C’est vrai, mais si on ne prends que la population qui en dispose, ça en fait déjà un bon paquet…

Ca va supprimer des emplois…
C’est vrai aussi. Mais là ce n’est qu’une question de temps. Car beaucoup de constructeurs d’appareils électroniques planchent sur les livres et magazines électroniques. Et les prototypes sont de plus en plus aboutis. Le modèle recherché étant évidement un appareil qu’on connecte à internet et qui se charge avec tous les journaux, magazines livres etc pour lesquels on se serait abonné. Les distributeurs de contenu en rêves car cela supprimerait tout leur frais d’impression et de distribution. Les métiers de l’impression sont donc condamné à plus ou moins long terme. anticipé est la meilleure solution.

Bien sûr nous pourrions avoir le même raisonnement pour beaucoup de magazines, mais je pense que le monde n’est pas prêt à se passer de la presse pipeule par exemple. Aujourd’hui encore, il est vital de gaspiller nos ressources pour savoir avec qui couche untel et que l’actrice la plus glamour du siècle a un bouton sur le nez. La vie est une question de priorité…

Modifier nos habitudes pour accéder à la grille des programmes peut donc devenir un geste véritablement écologique, simple à réaliser et qui ne nous prive même pas d’un des progrès les plus importants de ce siècle: Savoir ce qu’il y aura à la télé ce soir…

Quand je regarde la télé, je m’ennuie, mais quand je l’allume, c’est pire…

[ Archive ] – Cet article a été écrit par Genfi

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