Un projet de règlement européen sur les réseaux transeuropéens d’énergie (RTE-E) ainsi que les critères auxquels ils doivent répondre pour bénéficier d’une autorisation rapide a été adopté par la commission de l’énergie, le 18 décembre 2012.
Le projet de règlement sur les réseaux transeuropéens d’énergie vise à accélérer l’approbation des projets prioritaires d’intérêt commun, tels que les gazoducs et les réseaux électriques, en vue d’unifier les infrastructures énergétiques européennes et de répondre aux objectifs dans le domaine de l’énergie. Un financement public européen serait ainsi disponible pour un nombre limité de projets dans le cadre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe, un projet également approuvé le même jour par les commissions de l’énergie et des transports.
"Ce règlement présente une approche tout à fait nouvelle pour les projets d’infrastructure transeuropéens liés à l’énergie. Il est indispensable de créer un marché de l’énergie unique en Europe et d’atteindre les objectifs 20-20-20 d’ici 2020, qui favoriseront la durabilité environnementale, seront avantageux pour les citoyens européens, et créeront de l’emploi et de la croissance pour les entreprises et les citoyens", a déclaré le rapporteur António Correia de Campos (S&D, PT).
Le règlement définit 12 corridors et domaines prioritaires européens qui doivent être développés de manière urgente. Des "projets d’intérêt commun", qui se basent sur ces corridors, seront sélectionnés et bénéficieront d’un traitement règlementaire spécial, notamment des autorisations rapides. Tout projet sélectionné devra s’avérer nécessaire pour, au minium, un corridor ou un domaine prioritaire repris dans le règlement, et devra répondre aux critères d’intégration sur le marché, de durabilité et de sécurité d’approvisionnement.
Les demandes pour obtenir le statut de projet d’intérêt commun devront être soumises par les opérateurs de projets. Elles seront évaluées par les 12 groupes d’experts régionaux, composés des États membres, de la Commission européenne, des gestionnaires de réseau de transport (GRT) et des promoteurs de projets. Toutefois, les décisions concernant le statut de projet d’intérêt commun devraient être prises par les États membres et la Commission européenne.
Une liste régionale des projets d’intérêt commun sera dressée par chaque groupe régional et, lors de la dernière étape de la procédure, la Commission européenne sera chargée de publier une "liste de l’Union" pour tous les projets sélectionnés.
Tous les projets d’intérêt commun repris sur la liste finale de l’UE devraient remplir les conditions requises par les procédures d’autorisation rationalisées dans les États membres où ils sont développés. Le délai général obligatoire pour approuver un projet sera fixé à 3 ans et 6 mois, et pourra être prolongé de 9 mois supplémentaires (la moyenne actuelle est de 10 ans).
Le vote en session plénière, au Parlement européen, est prévu début 2013.
d’abord l’obligation légale de prendre le courant aléatoire des PV+Eolien, ensuite à un prix du double au sextuple du prix courant de l’électricité et maintenant une nouvelle loi pour obliger les paysages à se sur-saturer de lignes THT pour esayer de dispatcher cette énergie jamais là où on en a besoin. Le PV dort dès 15h et oublie la pointe du soir, l’éolien jamais (c’est démontré) là durant les vagues de froid. A cause de celà, les lignes THT-EnR, utilisées en gros 4jours par mois (statistiques RTE) vont devoir être dimensionnées pour 8 fois l’énergie moyenne transportée, d’où mon qualificatif ci-dessus de « sur-saturé »
fatigant de vous entendre toujors déblatérer les mêmes arguments éculés! vous oubliez à chaque fois le stockage et donc ces arguments ne tiennent plus! et la construction de 2 fois plus de centrales nucléaires pour pouvoir assurer le pic de conso hivernal? vous pouvez me dire un prix (sans parler du démantèlement)? et vous êtes bien content de récupérer l’énergie des barrages qui sont biens loins des lieux de consommation! cela vous gêne que l’énergie ne soit plus « binaire », (le nuke et le reste) oui c’est plus compliqué de réguler ces échanges mais ce n’est pas la complexité qui est un problème, c’est malheureusement bien souvent l’inertie anti-« changement ou évolution ». en ce début d’année, essayez de sortir de vos anciens schémas et plutôt d’inventer un nouveau futur. tous les modes de productions sont à développer et de nouveau modes de (non)consommation sont encore à inventer.
« vous oubliez à chaque fois le stockage et donc ces arguments ne tiennent plus! » Comme d’habitude, vous parlez de quelque chose (stockage massif d’électricité, de l’ordre de la centaine de TWh) qui n’existe pas. C’est un fait, vous avancez comme argument un truc qui n’existe pas, et dont on a pas le moindre début de technologie pour répondre au problème. Et je ne parle même pas de l’équation économique autour du stockage, dont évidemment tout le monde se garde bien de parler. « et la construction de 2 fois plus de centrales nucléaires pour pouvoir assurer le pic de conso hivernal? » Il n’y a pas besoin de construire plus de centrales nucléaires puisqu’avec la programmation des arrêts de tranche on réussit à suivre à peu près les variations saisonnières. Ainsi, par exemple, en ce moment où l’hiver est très doux et où la quasi totalité des tranches sont disponibles, on exporte au maximum et on est obligé d’en arrêter durant les week-end. Bref, Tech, c’est « fatigant de vous entendre toujors déblatérer les mêmes arguments éculés ».
Comment ça, personne ne parle de l’économie du stockage? Ben il y en a au moins un, c’est moi! Je disais ça il y a une vingtaine de jours: Ce que je voulais dire, c’est que pour faire du stockage d’électricité (independamment des problèmes de technologies), il faut un business case. Il faut d’abord un (des) producteur(s) qui produit et vend son électricité à des clients divers et variés. – il faut ensuite un opérateur de stockage, qui va construire puis exploiter un système de stockage. Ca va peut être le même qu’avant, mais il est plus simple pour l’exercice de considérer que c’est pas le même.Celui-ci va devoir dans tous les cas admettre une perte physique entre ce qu’il achète et ce qu’il revend ( rendement de stockage). – Enfin, il faut un client pour l’électricité une fois qu’on la déstocke, sachant que ce client a le choix avec de l’electricité produit par le premier. Et il faut que tout le monde y trouve son compte , sinon on reste dans le marginal. Bref, l’opérateur de stockage doit bien vivre, alors que son outil est très cher à l’investissement. Pas évident de trouver aujourd’hui une économie à des nouveaux moyens de stockage, c’est tout ce que je voulais dire. Passer par un autre média ( H2 par exemple) qui conserve la « noblesse » du produit n’est pas beaucoup plus simple ni moins couteux. Les moyens low -cost (eau chaude) ne sont pas réellement du stockage, mais de l’opportunité d’achat. Et je signalais un post plus bas « Pour compléter, le paradoxe est qu’au moins en Europe, le PV est le pire ennemi ( aujourd’hui) du stockage de masse style STEP, car son développement notamment en Allemagne rabote pendant plusieurs mois de l’année le différentiel de prix jour/nuit, qui est le moteur principal de l’économie du stockage. » Non mais! PS: au passage, mes meilleurs voeux.
En effet, je reformule donc : « Et je ne parle même pas de l’équation économique autour du stockage, dont évidemment tout ceux qui nous chantent « le stockage le stockage » sur tous les tons se gardent bien de parler. » Très bonne année à vous aussi.
Votre commentaire sur la question était d’ailleurs particulièrement clair.
même pas peur de se contredire! « on est obligé d’en arrêter durant les week-end » ces centrales ont donc été construite pour être à l’arrêt ! le nuke à l’arrêt ce n’est donc pas mieux qu’une éolienne! et alors pourquoi râler qu’on les ferme si elles sont déjà arrétées! à sicétaitsimple. le stockage à part les steps, n’à encore jamais été considéré à son juste niveau, car il n’entrait pas dans le schéma de fonctionnement nuke hydro thermique. vous voulez raisonner en stockage Mega ou Giga bien sur qu’aujourd’hui cela n’existe pas et cela ne serait pas rentable à l’heure actuelle, mais il existe un tas d’autres stockage locaux , ne serait-ce que les batteries d’un onduleur de secours pour votre PC par exemple, vous parlez de l’eau chaude et bien oui la chaleur c’est stockable, idem pour le froid, etc, les véhicules rechargeables arrivent ! et oui je pense aussi qu’une industrie de l’hydrogène permettrait tout à la fois de garantir stockage et mobilité. cela coute certainement bien plus cher de ne pas utiliser une centrale nucléaire et de la laisser à l’arrêt que de lui faire faire de l’hydrogène (ou autre chose!) (ne serait-ce que pour le réinjecter dans le réseau de gaz, comme déjà discuté sur ce forum)! si comme je l’ai indiqué de multiple fois on oblige à prévoir du stockage pour CHAQUE nouveau moyen de production , quel qu’il soit, la réduction des coûts liée à l’effet de masse sera notable. les nouvelles législation sur les batiments à énergie positive devront intégrer du stockage! mais il y a encore du travail pour connecter smartgrid et domotique pour que cela fonctionne !
Si,il l’a été (en France) dans les années 70/80, avec la construction d’environ 5000MW de STEP. Mais c’était une autre époque, celle ou le diplodocus monopolistique pouvait se le permettre sur une vision de long terme, backé par l’état.. Si vous regardez le nouveau Eco2mix qui fait apparaitre le fonctionnement des STEP, vous verrez d’aileurs qu’au moins ces deux dernières semaines, elles ont été très sollicitées. Mais ce temps là est révolu. Et vous n’allez pas « obliger » à prévoir du stockage pour chaque nouveau moyen de production même si vous le répetez de multiples fois, car dans ce cas il n’y aura pas de nouveau moyen de production ( sauf rémunération juteuse bien entendu)! Je crois d’ailleurs que vous avez une question en attente de réponse sur ce thème….c’était le 10/12 à 21h55: Recopie: « c’est vrai que la france est sous équipée en stockage et qu’il faudrait équiper TOUS les moyens de production d’un certain niveau de stockage, qui prend le relais quand une centrale thermique est à l’arrêt? » (c’est vous qui parlez, après c’est moi) Tout d’abord, la France n’est pas vraiment sous équipée en stockage ou alors il faudrait nous le démontrer. Ensuite, vous dites « qu’il faudrait équiper TOUS les moyens de production d’un certain niveau de stockage ». Et comment, dites nous donc? Prenons un truc tout à fait moyen, je ne vais pas vous faire Paluel ou Gravelines, disons un cycle combiné gaz de 400 à 450MW. Alors dans la pratique , on l’équipe de quoi ( puissance et temps de stockage) et une fois ces paramêtres déterminés on fait comment (technologie, coût,encombrement,….).
je dis : » à part les step » et vous me répondez 5000MW de step! mais justement l’énergie doit être évaluée à sa juste valeur et sa disponibilité dépendra du stockage et donc il faut le prévoir quand on prévoit de produire plus! je ne dis bien évidemment pas qu’il faut autant de stockage que de prod! mais par exemple pour de la prod de masse il faut le temps de démarrage et de montée ou d’arrêt de prod. (cela pourrait aussi remplacer la puissance des groupes électrogènes mis en place pour assurer le fonctionement en sécurité de la centrale en cas de panne électrique!) Pour de l’individuel modulable de quelques heures (effacement de pic) à une semaine de conso ( grosse période froide) à affiner selon évolution et moyens!
J’avais lu un peu rapidement pour les STEP… « Pour de l’individuel modulable de quelques heures (effacement de pic) à une semaine de conso ( grosse période froide) à affiner selon évolution et moyens! » Alors, ça donne quoi (en capacité et en coût) pour la semaine de conso d’un particulier moyen (hors chauffage, n’exagérons rien!) avec 9kW de PV sur son toit, entre début Novembre et fin Février? Parce que si on ne parle pas chiffres, on peut toujours réver…. Si vous avez un aute exemple en tête, pourquoi pas, celui que je cite est juste un parmi d’autres. Par ailleurs , rien compris à » par exemple pour de la prod de masse il faut le temps de démarrage et de montée ou d’arrêt de prod. (cela pourrait aussi remplacer la puissance des groupes électrogènes mis en place pour assurer le fonctionement en sécurité de la centrale en cas de panne électrique!) » Vous pouvez developper?
« même pas peur de se contredire! « on est obligé d’en arrêter durant les week-end » ces centrales ont donc été construite pour être à l’arrêt ! le nuke à l’arrêt ce n’est donc pas mieux qu’une éolienne! et alors pourquoi râler qu’on les ferme si elles sont déjà arrétées! » J’avoue ne pas comprendre. Nos centrales nucléaires ont un taux de charge autour de 75%. Cela fait dont 25% du temps où elles sont à l’arrêt. M’enfin évidemment qu’on les arrête une fois de temps en temps !?! Et, d’après vous, parce qu’elles sont à l’arrêt 25% du temps il faudrait les fermer ? Vous vous rendez compte que vous avez là l’argumentation la plus faible et la plus illogique de tous les temps ?