Cerveaux, araignées, loups(-garous) et globes oculaires gluants, une collection de sujets de recherche macabres qui auraient ravi le Dr Frankenstein ! Mais contrairement aux travaux du savant fou, les recherches détaillées ci-dessous dans les revues de l’ACS visent à améliorer la vie humaine en développant une alternative aux tests sur animaux, des soins cicatriciels à la demande, un revêtement protecteur comestible pour légumes, et en éclairant les futures études sur la santé rétinienne.
1. De minuscules cerveaux cultivés en laboratoire.
Les chercheurs rapportent qu’ils ont cultivé un organoïde cérébral dans une boîte de Petri pour faire progresser l’étude des réseaux neuronaux sans animaux de laboratoire. Après 2 ans, les cellules nerveuses humaines cultivées de l’équipe se sont divisées et auto-organisées en un 3D “mini-cerveau” avec une activité électrophysiologique. Le développement ultérieur de cette technologie pourrait conduire à un modèle cérébral permettant de rechercher l’organisation et les modèles de communication du tissu cérébral humain, ou peut-être à une option de déjeuner cultivée en laboratoire pour les zombies.
2. Un gant de fronde.
En attachant des dispositifs de filière en forme d’araignée à un gant, les chercheurs ont créé un système “pratique” pour déployer de fines fibres polymères dans l’air. Les fibres pouvaient filer des pansements à la volée (jeu de mots voulu) dans les hôpitaux, les arènes sportives et les opérations militaires sur le terrain. Les expériences avec le gant n’incluent pas les morsures d’araignées radioactives.
3. Enrobages de pomme loup.
Selon un article, un enrobage alimentaire à base de pommes-loup pourrait être un matériau comestible et rentable pour prolonger la durée de conservation des produits. Les chercheurs ont extrait l’amidon du copieux fruit brésilien, un aliment de base du régime alimentaire du loup à crinière, puis l’ont appliqué sur des carottes pour bébés. Les légumes enrobés ont conservé leur couleur orange vif et pouvaient être consommés sans danger après une pleine lune… ou 15 jours de stockage à température ambiante.
4. Microplastiques dans les globes oculaires.
Un autre article rapporte une étude fondamentale caractérisant les microplastiques dans les rétines humaines. Les chercheurs ont examiné 12 rétines humaines post mortem (pas d’œil de triton ici) et ont trouvé des particules de plastique de différents types et niveaux dans chacune d’elles. Selon l’équipe, ces résultats constituent une base cruciale pour de futures études sur les risques et les impacts potentiels des microplastiques sur la santé oculaire.
Source : ACS
 
			 
			


 
		







