Le Groupe Alstom a annoncé lundi la signature d’un accord prévoyant la construction à Canoas dans l’état de Rio Grande do Sul, au sud du Brésil, de la première usine dédiée à la fabrication de mâts d’éoliennes en Amérique du Sud.
Le site aura une capacité de production de 120 mâts par an, représentant environ 350 MW. L’investissement initial est de 12 millions d’euros. L’usine devrait entrer en activité au cours du premier semestre 2013. Avec 11.000 m² couverts, elle emploiera 90 personnes, dont 80% seront recrutés localement, 250 emplois indirects pourraient être également créés.
"Cette nouvelle usine bénéficie d’ores et déjà de contrats pour le marché brésilien", a déclaré Marcos Costa, Président d’Alstom Brésil. "C’est le cas par exemple des mâts qui seront nécessaires pour mener à bien notre accord avec Odebrecht Energia pour l’équipement du complexe éolien du Corredor do Senandes, signé cette année. Cette usine, tirant parti de son excellente position géographique, sera également capable de servir les marchés d’exportation."
"L’installation de cette usine à Canoas crée de nombreuses synergies entre les acteurs de l’industrie de la génération d’électricité au Rio Grande do Sul," a souligné Fernando Chein, Directeur de la Production de Odebrecht Energia. "Elle va faire la différence, sur un plan logistique, dans la réalisation de la première ferme éolienne de Odebrecht Energia, le complexe du Corredor do Senandes, qui aura une capacité installée de 108 MW."
La nouvelle usine de Canoas sera la seconde unité industrielle d’équipements de génération d’électricité d’origine éolienne d’Alstom en Amérique Latine. L’entreprise a en effet ouvert en novembre 2011 sa première usine d’éoliennes à Camaçari, dans l’état de Bahia, avec une capacité de production annuelle de machines représentant 600 MW.
Alstom a remporté à ce jour 5 contrats éoliens au Brésil, représentant un cumul de plus de 900 millions d’euros, pour fournir les turbines éoliennes de Desenvix, Brasventos, Oderbrecht Energia, Casa dos Ventos, et plus récemment le complexe de fermes éoliennes de Queiros Galvão.
sûr qu’avec la baisse du nombre d’installation d’eolienne, et le stop and go règlementaire (en ce moment c’est « stiop »), ça encourage pas à investir en France.
Décidement nos grands groupes n’ont pas envie de chercher à créer une filière industrielle éolienne terrestre en France. Areva a laissé ou fait creuver jeumont, puis la droite l’a empechée de racheter Repower et aujourd’hui Alstom ne veut pas s’implanter en France. Et après on critique le peu de filière industrielle en France dans les ENR !