Areva va (aussi) fabriquer ses éoliennes offshores 5MW en Ecosse

Le groupe Areva a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec la Scottish Enterprise, un organisme public du gouvernement écossais, qui vise à développer un site industriel pour la fabrication d’éoliennes dans l’Est de l’Écosse.

La création de cette usine en Écosse permettra de produire des turbines de 5 MWe pour les projets offshore du Royaume-Uni, complétant ainsi les installations d’Areva au Havre qui approvisionneront la France, la Belgique, ainsi que les projets britanniques au Sud du pays.

En effet, la stratégie du géant du nucléaire est de créer une implantation industrielle qui couvrira le marché européen de l’offshore à partir de trois principaux pôles industriels basés en Allemagne (Bremerhaven), en France (Le Havre) et au Royaume-Uni (Est de l’Écosse).

Areva a indiqué également faire le choix d’implanter sa future usine en Ecosse dans le but d’optimiser les coûts logistiques pour les projets britanniques et de bénéficier de l’important tissu industriel local dans la chaîne d’approvisionnement offshore, le Groupe participant par ailleurs à des appels d’offres dans l’éolien offshore britannique. La construction de cette usine pourrait créer à terme quelque 750 emplois directs dans la fabrication des éoliennes et des pales.

"Cet accord illustre l’engagement du groupe dans le développement d’une industrie éolienne offshore ambitieuse au Royaume-Uni. Le site écossais complètera notre programme industriel pour approvisionner les projets éoliens offshore européens et nous positionnera idéalement pour saisir les opportunités du marché britannique" a déclaré Luc Oursel, président du directoire d’Areva.

La base installée pour l’éolien offshore en Europe devrait dépasser 40.000 MWe à l’horizon 2030. Avec sa technologie M5000, Areva entend bien se positionner pour saisir des opportunités de développement au Royaume-Uni qui abrite aujourd’hui le plus vaste marché de l’éolien offshore au monde.

            

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Lambda

Bah-voyons ! Les éoliens nous assurent que leur industrie va créer des emplois en France… Encore un de leurs nombreux mensonges. Nous serons toujours les dindons de cette énorme farce : l’€nergie €olienne.

Ambiel

Possible de développer un peu plus votre prose? Les éoliennes off shore construites en France ne vont pas créer d’emplois? En tout cas pour Areva les données économiques sont les suivantes en Europe : le marché du nucléaire c’est sur les 20 prochaines années au mieux une dizaine de réacteurs soit environ 60/70milliards de CA Le seul éolien off shore c’est 120 milliards de CA sur la même période. Si Areva fait partie des 3 premiers constructeurs off shore, ils peuvent esperer rafler 20 à 25% du marché soit dans les 25/30milliards. Dans le nucléaire ils peuvent esperer faire dans les 5/6EPR soit 35/40milliards. Du coup le seul off shore représenterai presque autant que leur activité nucléaire en europe dans 20ans. Une petite révolution est en marche dans notre filière énergie française. Et dans peu de temps la part des employés Areva qui travailleront dans les ENR sera très significative. Cela aurait pu être le cas depuis 10ans si les politiques et l’élité énergie de ce pays n’avaient pas tout fait pour ralentir le processus irréversible.

Papoumontchat

Heureusement que j’ai lu l’article car j’avais compris qu’AREVA allait fabriquer (TOUTES) ses 5 MW en Ecosse… En bon français,soit on dit SES éoliennes “du marché britannique”en Ecosse, soit on dit “DES” éoliennes, pour montrer que ce n’en est qu’une partie. Quant au fond, en bon industriel, AREVA va produire bien évidemment au plus près du marché, favorisant en plus la signature carbone de ses machines. Peut-on lui reprocher?

moise44

Oui, Ambiel, on a compris que cela représente bcp d’argent, mais apour quelle production ??? Parce que avec le peu de réacteur que AREVA a des chances de Vendre (et encore, c’est pas sur avec les anglo-saxons qui font du protectionnsime chez eux..), la production d’électrons sera largement supérieure a celle des 1220 milliards d’éolien Offshore ! D’autre part, je vous rapelle que EDF et AREVA ont accepté des prises de participations CGNPC dans leur captal respectifs. Croyez vous que c’est pour rien ? Le gros du dévellopement sera en asie Dixit l’AIEA, donc AREVA a encore de beau jour devant elle dans le nucléaire. Donc comme Lambda essayait ironiquement de vous faire remarquer en remplaçanbt les E par des €, l’éolien est avant tout un placement financier plus qu’une affaire énergétique. Un peu comme le solaire PV d’ailleurs…

Ambiel

Le premier parc avec des Areva M5000, le parc Alpha Ventus a un facteur de charge de 51%, il produit à pleine puissance 4450heures par an. Avant construction il avait été dimensionné pour un facteur de charge de moins de 40%. Si on reste sur cette valeur basse de 40%, avec 40GW d’éolien off shore sur les 20 prochaines années on aura 140TWh produits. Avec la dizaine de réacteurs nucléaires pour environ 10GW prévus sur la même période avec le nucléaire en Europe on aura 70TWh soit la moitié. Quand au fait qu’EDF et Areva acceptent de vendre les secrets de fabrication, comme la très justement dénoncé Anne Lauvergeon dans son dernier livre, c’est tout sauf une stratégie durable. Sans même parler de l’indécence qu’il y a à vendre une technologie au potentiel de danger aussi fort à une dictature ou la notion même de transparence n’est pas au dictionnaire. Et au lieu de monter tout de suite sur vos grands cheveaux, relisez mon post, je parle de l’EUROPE ! Et revenez me vois le jour ou on fait de l’énergie sans argent. Vous faites un procès aux ENR qui n’a pas lieu d’être sans même regarder la poutre que vous avez dans votre oeil nucléaire. Vos arguments sont quand même assez bof 🙂

b api

Fabriquer proche de ses consommateurs. Belle idée, s’il y avait vraiment un bilan carbone à la clé. Je crois plutôt qu’Areva adore le whisky. Les Egyptiens vont installer quelques milliers de MW éoliens sur la Mer Rouge. Je suggère d’mplanter rapidement une usine à Hurghada. Et pourquoi pas sur la Lune, pour profiter du vent cosmique ?

Papoumontchat

Merci, maintenant c’est plus clair!

Catalan

continuer à faire ce qu’il sait faire au lieu de s’inventer un nouveau métier. Je pense par exemple à Alsthom qui lui aurait eu bien besoin de se lancer sur ce créneau pour sauver des emplois Français ! et en France ! l’Etat dans Areva = 10% mais le CEA lui detient 73%, alors l’Etat se moque de qui ?

Papoumontchat

Pour Catalan D’abord, mettez-vous à jour car il s’agit d’ALSTOM et non plus d’ALSTHOM, nom originel changé depuis des lustres. Ensuite vous semblez ignorer qu’ALSTOM est sur l’éolien depuis au moins 20 ans et a aujourd’hui une gamme complète d’éoliennes dont une 6 MW offshore parmi les plus puissantes du marché A moins que je n’ai mal compris votre charabia: vous regrettez qu’ALSTOM ne se soit pas lancé dans le nucléaire en tant que concepteur et fabriquant de centrales? Soyez clair! Enfin, pourquoi AREVA ne mettrait-il pas tout son savoir-faire dans un autre métier finalement pas si éloigné (grosse chaudronnerie, électronique de puissance, mécanique des fluides, contrôle commande, transformation d’énergie en électricité…) pour consolider sa pérennité ? Il vaut mieux 2 jambes pour marcher, ce qui permet de s’appuyer tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre…

Bachoubouzouc

Vous, Catalan, anti-nucléaire forcené, vous regrettez qu’Areva bosse dans l’éolien et ne reste pas que sur du nucléaire ? A en croire certains, dans un sens ou dans un autre les grands groupes français auront toujours tort ! Par ailleurs, la santé plutôt bonne de nos grosses entreprises énergétiques prouve que leur stratégie d’occuper tous les créneaux du marché (nucléaire, toutes les ENR, fossiles) est la bonne. Et que celle des allemands d’abandonner telle ou telle énergie est la mauvaise.

jmdesp

La zone en question en mer baltique est probablement une des meilleures au monde, les parcs danois qui produisent le plus, ceux qui dépassent les 40% de façon constante comme Horns Rev, ne sont pas très loin. Et le parc a seulement 12 éolienne, il reste à voir ce que cela donne avec ds exploitations plus importantes. Surtout quand on voit des gags comme ce qui est indiqué sur l’entrée wikipédia : “La plupart des techniciens ont été formés à la descente en rappel à partir d’un hélicoptère, au cas où des réparations seraient nécessaires par mer trop forte.”, cela signifie que les frais de maintenance explosent dans telles conditions et nuisent à la rentabilité bien au delà de l’augmentation des taux de charge.

Ambiel

Pas du tout. Les meilleurs zones en Europe sont autour de l’écosse, en mer d’Irlande, dans la Manche et au nord de la mer du nord. Et JUSTEMENT le parc à 12 éoliennes, ça renforce l’exploit car les pannes ont d’autant plus d’impact que le parc est petit. Plus il est grand, plus l’effet est lissé. Quand à l’hélico il est indispensable quoi qu’il arrive pour un certain nombre d’opérations et un certains nombre de jours par an. Et ça pèse dans le cout du MWh mais c’est intégré (le bateau aussi coute très cher car les temps de déplacement sont très long, et quand on se déplace on ne bosse pas). Du coup dans le LCOE de l’off shore le Operating and Maintenance représente jusqu’à 25% soit entre 30 et 50€ du MWh suivant les parcs. Contre la moitié, 15 à 25€ pour le terrestre. je sais que vous détestez tout ce qui a une pale et qui tourne avec du vent mais essayez de vous intéresser un minimum, c’est passionnant, les évolutions en cours sont énormes, le potentiel est gigantesque? Si vous êtes ingénieur ça devrait vous passionner. Plutot que de dire : fais chi.. c’est complexe, pas très fiable, cher, alors qu’on a de belles centrales qui marchent bien, dans un système éprouvé, vous pourriez chercher à voir comment techniquement et économiquement on peut essayer de trouver un modèle alternatif 🙂 On peut rêver?

jmdesp

La stratégie d’entreprise d’Areva est de se concentrer sur les énergies décarbonée quel que soit leur type, y compris le stockage avec des technos hydrogène dont quasiment personne ne parle. Par contre Alstom mange vraiment à tous les rateliers, y compris le charbon, sans aucun complexe. C’est bien pour cela que les accusation de lobby du nucléaire sont profondément incohérentes, au contraire c’est même plutôt le très faible nombre d’acteurs purement nucléaire qui explique le manque d’efficacité pour défendre la filière. Même Areva préfére de loin continuer à faire du profit en vendant des éoliennes que lutter absolument contre le courant pour défendre le nucléaire. De mon point de vue de citoyen consommateurs, tous ces groupes sont dans la logique qu’ils continueront de gagner de l’argent sans nucléaire, et peut-être même plus d’argent vu que c’est plus cher. Je serais consommateur le seul couillon à n’être que perdant dans l’histoire. Le climat aussi vu l’inefficacité des alternatives à réellement réduire le CO2. Finalement EDF trouve cela extrêmement bien le solaire et les éolienne quand elle peut plus que doubler son chiffre d’affaire par MW vendu avec en plus une garantie de risque zéro et optimiser les coûts par rapport à tous les autres acteurs en faisant cela à plus grand échelle. C’est du coup vive les Enr, et tant pis pour les consommateurs qui vont payer la note, en quoi c’est le problème d’EDF, puisqu’ils n’ont aucune autre porte où sonner pour payer moins cher ? Et il suffit de voir le nombre de CCGT lancées pour comprendre que Proglio aime cela beaucoup aussi (il a peut-être un peu tort pour le coup, mais on verra bien. Si les EnR montent aussi fort que certains le souhaitent effectivement les gros bénéf des CCGT presque garantis. Presque, car les Allemands innovent pour le charbon avec des techno en silot et des améliorations des cuves qui leur permettent de faire mal au gaz en continuant à produire au moment où on pensait qu’ils s’arréterait). Revenons sur l’histoire de se concentrer là où on est fort, je pense au contraire que cela fait sens par contre, Alstom mine de rien fait essentiellement des turbines (un peu de cuves et de systèmes électriques haute tension) et est presque partout *parcequ*’il y a des turbines presque partout, même une éolienne reste mécaniquement, principalement une turbine (les anglophones parlent de “wind turbines”). Areva a tenté un pari dans les EnR, mais basé sur le fait de choisir des techno où il faut beaucoup d’innovation (des turbines aussi proches de celles qu’elle fabrique pour les centrales), et où la culture de haute technicité qu’elle a déjà est un avantage. Siemens s’est lancé trop tard dans le solaire, et au bout de quelques années, a réalisé que c’était réellement trop tard et qu’il n’arriveraient pas à déloger les acteurs en place.

jmdesp

ses process est de l’efficacité gagnée et va être rentable sur le long terme. Et donc ces gains sont complètement centraux. De l’innovation j’en vends tous les jours, mais parceque cette innovation on démontre pas à pas comment elle est gagnante, en regardant l’impact global. Or pour l’éolien, pour y croire un petit peu, il faut en plus des coûts directs surtout ne pas regarder l’impact sur le réseau de transmission, et la manière dont l’électricité produite peut (ne peut pas en fait) s’intégrer dans la production globale, et dans l’équilibre de celui-ci, seconde par seconde. Et il y a une ligne dans ce que tu as écris qui me fait écarquiller les yeux, c’est que 25 à 50% de O&M qui représente 25% du LCOE, ça veut dire que celui-ci est au total entre 120 et 200€/MWh. Donc l’éolien à 228€/MWh en France, c’est confirmé que c’est bien plutôt représentatif des coûts de la filière. Techniquement et économiquement, j’ai déjà passé un paquet de temps à regarder les éoliennes, et la conclusion est toujours à s’arracher les cheveux (encore plus que pour le solaire, qui finalement s’harmonise à peu près avec la demande, les prix continuent à descendre, l’O&M est réellement inférieur, peut-être qu’on peut y arriver même si en europe de l’ouest la variation saisonnière de production à l’opposé de la demande est un gros problème) Par ailleurs sur le rendement en fonction de la zone, non, sur http://www.lorc.dk, Horns Rev est presque l’un des seuls à être à un tel rendement, et ceux anglais ne sont pas aussi haut. Bon, le problème UK est que le nombre de parcs réellement terminé et réellement en fonctionnement depuis suffisament de temps pour avoir assez de recul sur la production réelle est assez limité. Il n’empèche que Thanet par exemple était juste à 31% en 2011, alors que la moyenne des parcs a bien produit, donc il est peu probable que c’était une année exceptionnellement basse, au contraire.

Dan1

Depuis une semaine, l’éolien allemand ne pose pas vraiment de problème d’intégration dans le réseau : D’ailleurs le 15 octobre à 15h00, un record de production a encore été battu. Comme à cette saison, le PV ne pose pas non plus de gros problèmes, on peut dire qu’en automne les 58 GW installés de nouvelles ENR allemandes sont intégrés sans difficultés.

Bachoubouzouc

“Finalement EDF trouve cela extrêmement bien le solaire et les éolienne quand elle peut plus que doubler son chiffre d’affaire par MW vendu avec en plus une garantie de risque zéro et optimiser les coûts par rapport à tous les autres acteurs en faisant cela à plus grand échelle.” Le problème est que maintenant les grands producteurs d’électricité ne peuvent plus résonner en rentabilité de tel ou tel moyen de production puisque chacun génère des effets positifs et négatifs sur les autres. Ainsi, dernièrement, lors de l’inauguration du CCG de Martigues, Henri PROGLIO a admis à demi mots qu’on savait déjà que ce cycle, pris individuellement, ne serait jamais rentable. Il a ajouté que son utilité ne se justifiait que dans le cadre d’un mix, d’un outil de production global. Le marché de capacités se fait clairement attendre…

Ambiel

Je parlais d’éolien off shore pour les couts que vous citez de 120 à 200€ du MWh. Pour les parcs anglais le problème c’est qu’il faut attendre qu’ils aient fini de les construire et que les éoliennes soient toutes installées depuis un an pour avoir leur Fc. Alpha Ventus en 2010 c’est moins de 30% de Fc par exemple (démontage puis remontage des 6 AREVA 5M pour cause de défaut de fabrication). Parfois il faut aussi attendre quelques mois que le raccordement soit effectif, puis il y a une préiode de rodage, et il y a souvent pas mal d’incidents techniques la première année. Mais il y a un truc qui donne de bonnes bases bien conservatrices, les études de vent. Et là les P90 sont tous à plus de 3500H. Pour exemple, celui d’alpha ventus était au stade étude estimé à 3700H et finalement on trouver presque 4500H en “réel”. @Dan1 : Un record a été battu par le parc nucléaire japonnais en 2011 pendant plus de 6 mois, je vous laisse chercher lequel, et l’année 2012 s’annonce pas triste 😉 @bachoubouzouk : D’accord sur le constat, surement moins sur les solutions mais on verra… Dites moi ce que vous pensez de cette tribune très “libérale” sur le marché de capacité :

Bachoubouzouc

Je m’interroge sur les dernières lignes de votre article : “Il faut disposer, non pas de capacité installée, mais de moyens de production capables de monter en puissance rapidement lorsque le vent arrête de souffler ou le soleil de briller.” Capacité, réserve, ne parlent-on pas de la même chose ? Je ne connais pas dans le détail ce que le gouvernement compte mettre derrière les mots “marché de capacité”, mais le besoin est clair : Obliger les producteurs d’avoir à disposition tant de MW de moyens pilotables pour secourir tant de MW de moyens intermittents. L’auteur semble se fourvoyer en comparant deux situations très différentes : – la situation en Europe, où on a besoin de surcapacités fossiles électrogènes pour secourir au jour le jour les ENRi. – La situation des USA, où le gouvernement subventionnait des surcapacités inutiles.

Ambiel

Je pense aussi que l’auteur est à côté de la plaque. Mais il est assez vrai qu’en Europe on a un paquet de surcapacités inutiles du fait de la stagnation de la demande depuis 5/6ans (crise et transitions énergétiques+économies d’energies et politiques d’efficacité et hausse des prix qui responsabilisent les consommateurs), et qu’en France on on a aussi beaucoup sur 98% de l’année. Notre problème étant les 2% ou on dépasse les 90GW. Et je soupçonne fortement EDF d’être très satisfait de ces explosions de conso qui vont lui permettre de justifier le mécanisme qui va rentabiliser leurs capacités qui tournent au ralenti à cause des ENR…