Batteries Li-Ion : mieux récupérer les métaux critiques et stratégiques

SNAM, leader européen dans la collecte et le recyclage de batteries de nouvelle génération, acteur majeur de l’économie circulaire, s’est associé au CEA pour améliorer les procédés de récupération de métaux critiques et stratégiques contenus dans des batteries Nickel-Métal-Hydrure et Lithium-Ion.

Depuis 2006, la réglementation européenne** impose la mise en place d’un système de collecte des batteries en fin de vie afin d’en assurer le recyclage. Dans ce contexte, SNAM a développé au fil des ans plusieurs partenariats avec les producteurs : "fabricants de batteries, incorporateurs et constructeurs automobiles". Le développement du marché des véhicules électriques et hybrides appelle une forte croissance à venir des volumes de batteries Nickel Métal hydrure et Lithium-ion à recycler. La règlementation exige par ailleurs des rendements minimaux de recyclage en poids : 50% aujourd’hui.

En s’appuyant sur l’expertise technologique du CEA, SNAM a décidé d’améliorer l’efficacité recyclage de ses procédés à un coût maîtrisé pour les producteurs. L’objectif est de séparer, de purifier et de récupérer des métaux tels que les terres rares (La, Ce, Nd, Pr), le cobalt, le nickel, le cuivre, l’aluminium, le manganèse. Les procédés envisagés n’émettent pas de substance gazeuse nocive et fournissent des matériaux de haute pureté.

"Afin de répondre aux demandes actuelles et futures des producteurs, ce partenariat permet d’anticiper la diversité des technologies prochainement mises sur le marché et d’installer les équipements nécessaires polyvalents aujourd’hui afin de traiter, recycler et récupérer les métaux contenus dans les batteries de demain. Cette collaboration s’inscrit dans la démarche SNAM basée sur les trois piliers : l’hygiène & sécurité, l’environnement et la productivité" a précisé Eric Nottez, Président de SNAM.

"Au cours de cette collaboration, nous apporterons toutes nos compétences à notre partenaire sur les matériaux, les procédés d’extraction sélective et la récupération d’éléments d’intérêt. Cette collaboration illustre la capacité du CEA à être notamment au plus proche des besoins du tissu industriel de la Région Midi-Pyrénées en développant des activités de recherche spécifiques via notre plateforme régionale de transfert technologique CEA Tech Midi-Pyrénées" a ajouté Florence Lambert, directrice de l’institut Liten au CEA.

** Directive 2006/66/EC

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Tech

encore in argument des anti-batteries qui saute, la récupération, c’est possible!