Dans le dernier bilan électrique 2015 publié par le RTE (Réseau de Transport d’Electricité), il apparait que la consommation française, corrigée des aléas climatiques, progresse de 0,5% en un an, portée par des industries telles que l’automobile et la métallurgie (+5% de consommation).
Avec un parc solaire et éolien ayant produit 25% d’énergie verte supplémentaire, et la fermeture d’un tiers des centrales de production fonctionnant au charbon, la transition énergétique poursuit son développement.
Pour répondre à cet enjeu et intégrer une part croissante d’énergies renouvelables, RTE a investi en 2015, 1,4 milliard d’euros dans l’adaptation, le renforcement et l’entretien du réseau.
La consommation d’électricité brute en 2015 (+2,2%) a connu de fortes variations, avec une hausse de 2% en juillet par rapport à juillet 2014, en raison d’un épisode caniculaire, et une baisse de 10% en décembre (par rapport à décembre 2014), en raison de températures de 3°C audessus des normales de saisons. Corrigée des aléas climatiques, la consommation de la France métropolitaine progresse de 0,5%, soutenue par la consommation de l’industrie (+0,2%) et la consommation des PMI/PME, Particuliers et Professionnels, qui retrouve son niveau de 2013 (+0,6%).
Les énergies renouvelables poursuivent leur développement et ont couvert, le 9 mai 2015, 34% de la consommation électrique de la France. La production d’énergie éolienne a augmenté de 23% (21,1 TWh) grâce à un parc qui atteint désormais 10 312 MW (+999 MW). La production solaire augmente quant à elle de 25% (7,4 TWh), avec un parc de 6 191 MW (+895 MW).
Pour respecter les nouvelles normes environnementales entrées en vigueur le 1er janvier 2015, 6 centrales de 250 MW de production fonctionnant au charbon ont été fermées, diminuant ainsi les capacités de production françaises au charbon de 33% (-1500 MW).
La mise en service d’une nouvelle interconnexion avec l’Espagne, l’optimisation des capacités d’échanges aux frontières, et la baisse des prix de marché de l’électricité en France, ont permis aux importations et exportations d’électricité d’atteindre un nouveau record, à 120,9 TWh (+1%).
Avec un solde d’exportation de 61,7 TWh, la France demeure le 1er pays exportateur d’électricité en Europe. En 2015, les transactions sur le marché européen de l’électricité EPEX Spot ont atteint un volume historique de 106,9 TWh, soit l’équivalent de 20% de la consommation française.
Les fortes variations de la consommation et une production intermittente de plus en plus développée mettent en exergue la singularité du rôle de RTE dans l’équilibre consommation production et la sécurité d’approvisionnement. Pour réussir à accomplir durablement ces missions et contribuer à la réussite de la transition énergétique, RTE a investi 1,402 milliard d’euros en 2015, soit 28 millions d’euros de plus que l’année précédente.
>> Télécharger le dossier complet : ici (.pdf)
>> Télécharge la synthèse : ici (.pdf)
( Src – CP – RTE )
Pas un mot sur le nucléaire qui a pourtant fourni plus de 76% de la production ! Visiblement l’effet Brottes est à l’oeuvre…
Tout à fait d’accord, de même quand on donne des statistiques, on ne se contente pas de donner le maxi (9 mai 2015, 34% de la consommation électrique de la France!) mais aussi le mini (pas eu le temps de chercher sur RTEeco2mix) et la moyenne, au moins… En plus donner le % de production d’EnR par rapport à la consommation totale et pas la production totale d’un jour où on a massivement exporté… suppose soit qu’on n’exporte que du nucléaire et du fossile soit effectivement une synthèse très orientée…
par l’augmentation de production vent et soleil, bien supérieure à l’augmentation des capacités installées ??? (on devrait logiquement être dans les rendements décroissants, d’autant plus que les melleurs “spots” sont, à priori déjà équipés, réflexion sépcialement valable pour l’éolien, pour le solaire peut être un effet nouveaux panneaux à meilleur rendement, mais quand même…) Bien d’accord avec gag42 sur le “record”, alors que sur l’année, malgré une augmentation affichée de la production de +23% pour éolien, la part erait en moyenne inférieure à 4% du total, chiffres devenant +25% prod solaire, et part dans total de 1,4%. Le record éolien en Espagne avait atteint, de mémoire, plus de 80% de la production électrique… une nuit de je ne sais plus quel mois, la belle affaire ! Et tant qu’à faire, quelle est la part de l’hydro, et de la biomasse ?
Et oui. “Greenwashing”, ou lavage de cerveau … … des ex de min , il y en a plein, comme le 13/12 à 19h, un magnifique 1% avec 700 MW d’éolien … Et surtout au même momoent en Allemagne 5 GW d’éolien ( et 50 GW de charbon ). Bref, ce qu’ils oublient aussi de dire, c’est que les régime de vent (ou de soleil) sont positivement corrélés en France et en Allemagne. En gros, s’il y a du vent en France, il y en a en Allemagne et surtout: si ça ne souffle pas en France, ça ne souffle pas en Allemagne. Bref, toutes les sorgnettes de “foisonnement” des écolos ne tiennent pas les faits. Bref, tant qu’il y aura de la subvention sur l’énergie et pas sur la puissance garantie ( avec stockage ), le matraquage va continuer … …
@pastille l’augmentation de la production éolienne et solaire est en effet lié à un meilleur taux de charge des installations ; éolien 24,3% contre 22,6% en 2014, 15% contre 14% pour le solaire. Ce taux est lui-même dépendant des conditions météos et il s’améliore du fait des évolutions sur les générateurs. Par exemple pour l’éolien une augmentation du rapport diamètre du rotor/puissance installée, amélioration de l’aérodynamique des pales etc.
Et encore, ce graphique de l’ADEME ne tient pas compte des 10 millions de TEP de pétrole utiliées dans un but non énergétique.
La consommation finale d’énergie est un indicateur intéressant de l’énergie facturée au consommateur final. Si vous vous intéressez à l’impact “pour la France” de notre modèle énergétique il faut regarder les consommations primaires, c’est à dire avant transformation et distribution. Très différent notamment pour la partie électricité (facteur 2,58)
Dans une publication ce qui reste intéressant ce n’est pas de savoir ce que tout le monde sait mais plutôt de savoir comment et pourquoi on doit faire autrement.
Développons des usages qui évitent le pétrole. A commencer par ce que l’on sait produire: des voitures electriques. Et malgré un marché des ventes de voitures neuves en hausse 62,1% par rapport à 2014 (17.240 unités) en France, on est encore à un taux de pénétration faible. Sur les 2 voitures du foyer, achetons en une electrique, pour éviter de filer du pognon à des pays qui financent (directement ou indirectement) le terrorisme. Bon, on a quand même déja 50.000 VE en circulation en Franc, ce n’est pas si mal, nous sommes 2emes en Europe derrière la Norvège. chiffres ici:
A Reivilo. “Si vous vous intéressez à l’impact “pour la France” de notre modèle énergétique il faut regarder les consommations primaires, c’est à dire avant transformation et distribution.” Le concept conventionnel d’énergie primaire est à manier avec précaution car il a des effets “pervers”. La raisonnement “primaire” fait bondir le taux d’indépendance énergétique de la France, ce qui fait naturellement bondir les antinucléaires !
Pourquoi les anti-nucléaires devraient-ils bondir lorsqu’on parle d’indépendance énergétique ?….Si cette énergie est renouvelable ?…Et produite au pays ?
à edc 10, il suffit de regarder la carte météo du jour pour démontrer que ce que vous dites est faux. et pouquoi s’arrêter à France allemagne? l’europe c’est aussi la norvège, l’espagne, la slovaquie, … (entre nord sud est ouest il y a des écarts importa)nts! oui le foisonnement existe si on change de lunette et qu’on ne regarde pas que le plus proche voisin et oui il faut encore améliorer le grid pour en profiter au mieux, comme avec la liaison france espagne qui a été rajoutée. sans oublier le stockage qui fait partie de l’équation d’optimisation. et oui aussi les rendements de ENR s’ améliorent régulièrement et les prix baissent alors que pour d’autres énergies les prix auraient tendance à déraper!
production éolienne 2015 – 21,& TW/h vs solde exportateur – 61,7 TW/h A quoi bon dénaturer nos paysages ?
C’est vrai que les bords de Loire avec les 4 magnifiques centrales nucléaires qui les bordent et les jolies lignes HT qui en émanent en tous sens seraient vite “dénaturés” si on appercevait une éolienne à proximité. C’est quoi au fait un paysage “naturel” ?
Pour ne pas dénaturer il faudrait stocker. En stockant, on pourrait calculer le nombre de machines utiles . Ce qui permettrait sans doute de mieux les répartir pour ne construire que le nécessaire . Des économies sont sans doute possibles partout pourvu qu’on veuille s’y intéresser ?
C’est vraiment n’importe quoi… Verdarié n’a toujours pas compris (il n’est pas le seul) que le stockage ne produit pas d’électricité, mais même qu’il en consomme…. Mais c’est vrai que son système de stockage secret est particulièrement invisible…..
Certes, vous avez raison, il y a 4 centrales nucléaires sur la Loire, toutes avec tours aérofrigérantes ce qui est le seul truc qui les rend vraiment visibles de loin, et avec des lignes d’évacuation d’énergie pas particulièrement agréables dans le paysage. Bon, et si on doit remplacer la production de ces centrales ( environ 11GW à 12GW en base, disons 80 à 90TWh/an) par de l’éolien, ça fait combien d’éolien installé, quel sera l’impact sur le paysage par rapport aux environ 10GW d’éolien installé aujourd’hui, et est-ce que ça diminuera vraiment les lignes HT?
Je rajouterais que la Loire se situe au centre de la France, et que la quasi totalité des lignes HT présentes dans cette région servent à interconnecter l’ensemble du pays et non à évacuer la puissance des tranches nucléaires. Les remplacer par de l’éolien n’améliorerait donc pas vraiment la situation.
A Reivilo Il est vrai que nos voisins n’ont pas hésité à défigurer un paysage industriel historique en installant des éoliennes qui encerclent désormais la centrale :
Le paysage est effectivement plus pur sans éoliennes :
L’uranium ne produit de l’énergie qu’après avoir été transformé. Toutes les étapes qui permettront la transformation et l’utilisation de l’uranium, extraction, transport,purification, encapsulage,etc..demande des ressource et des étapes de stockage qui viennent en déduction des performances économiques du minerai. Si ces étapes n’altèrent pas les performences du produit, elles ne comptent pas pour rien dans le prix final de l’énergie et dans le calcul du réchauffement climatique.On peut donc assimiler ces étapes comme du stockage. Et encore il faut lui rajouter maintenant, le stockage à postériori ?..25 milliards en première estimation, une paille !…….. Pour ce qui concerne le photovoltaïque ou l’éolien il n’est possible d’adapter consommation/production qu’en utilisant le réseau qui est un facteur de perte énormes puisque que l’on parle de deux watts fournit pour un watt consommé. Rajouter des batteries ou produire du gaz, c’est aussi du stockage. Mais c’est vrai que son système de stockage est particulièrement invisible ? Il ne tient qu’à vous et à ceux qui pourraient être intéressés de faire changer les choses ! Comme je l’ai déjà proposé, je crois que l’INPI organise des rencontres payantes porteur de projet/ industriel. Comme ce sont des spécialistes de ces problèmes il est sans doute possible de trouver des accords qui permettraient à chacun d’y trouver son compte ? Des besoins existent, vous n’allez quand même pas me reprocher de faire des propositions ? Surtout que si j’en crois certains commentaires ,ils sont mondiaux ?
“Pour ce qui concerne le photovoltaïque ou l’éolien il n’est possible d’adapter consommation/production qu’en utilisant le réseau qui est un facteur de perte énormes puisque que l’on parle de deux watts fournit pour un watt consommé.” Cette donnée m’était complètement inconnue et remet bien entendu en cause la quasi totalité des commentaires que j’ai pu faire à propos de l’électricité depuis 2008 sur Enerzine. Mea culpa. PS: Euh, le “on” de “l’on parle”, c’est qui?
La question n’est pas pertinente. Notre niveau de consommation actuel d’électricité n’est compatible avec aucune solution viable et sûre, économiquement durable et écologiquement neutre. Je pense qu’on commence à s’en rendre compte quand on parle de “transition”. (en non pas de remplacement) Le 100% énergies renouvelables n’a de sens que dans une démarche globale de réduction forte des consommations par l’efficacité et la sobriété énergétiques et par un usage bien choisi et optimum de tous les moyens de production locaux ; vent, soleil, eau, biomasse… Notre modèle actuel est unique (en irresponsabilité) au monde car basé sur une production de notre jus reposant aux 2/3 sur une seule filière, que nous sommes soumis à une thermosensibilité bien trop forte (chauffage électrique) et à des gaspillages à tous les étages, le tout “géré” par une entreprise quasi-monopolistique et sclérosée dont l’objectif principal est de changer le moins possible cette situation de rente. Conserver ce modèle en postulant qu’il est le meilleur et qu’il suffit de changer la façon de produire serait totalement hors sujet. 80% du défi porte sur la consommation et non sur la production ! (cf négaWatt) et ça commence par la reprise en main de la question par les collectivités locales et les consommateurs. De la même façon que le modèle informatique “gros systèmes centralisés” qui était le seul système “sérieux” il y a trente ans a été balayé par la réappropriation des utilisateurs ; micro informatique, production individuelle et réseau Internet, la production d’électricité centralisée et monolithique est appelée à s’effacer au profit d’une production locale, voire individuelle, durable et diversifiée. Dans ce modèle faire une règle de trois entre éoliennes et zone de concentration de réacteurs nucléaires n’a pas de sens.
“La question n’est pas pertinente. Notre niveau de consommation actuel d’électricité n’est compatible avec aucune solution viable et sûre, économiquement durable et écologiquement neutre.” Je ne suis pas d’accord, au contraire c’est bien la question pertinente. Il ne s’agit pas de se battre sur “les économies d’énergie”, que vous pouvez appeler “sobriété”, que vous pouvez décrire dans un scénario Négawatt (que je connais bien). OK tout ça c’est bien mais ça progresse forcément très lentement, au rythme principalement du renouvellement des parc automobile et immobilier. Mais si à un moment vous voulez vraiment taper dans le dur ( pétrole et gaz, le charbon étant quasiment de l’histoire ancienne en France), il n’y a que le développement des usages de l’électricité qui permette de le faire. Quelqu’un a posté ci-dessus un slide particulièrement frappant de ce point de vue.
A Verdarie “Pour ce qui concerne le photovoltaïque ou l’éolien il n’est possible d’adapter consommation/production qu’en utilisant le réseau qui est un facteur de perte énormes puisque que l’on parle de deux watts fournit pour un watt consommé.” Comme 6ctsimple, je m’interroge sur les sources de votre assertion sur les pertes réseau. Sachez que ce n’est pas la première fois que nous en parlons et en résumé, les pertes du réseau de transport RTE (225 et 400 kV) c’est entre 2 et 3% et les pertes du réseau de distribution ERDF c’est entre 3 et 6%, pour un total livré à domicile d’environ 6% sur l’année : Mais attention, si on enlève les pertes commerciales (énergie effectivement livrée mais non facturée) on est dans la fourchette basse. Donc les pertes techniques du transport de l’électricité restent faibles et en tous cas largement inférieure aux autres filières énergétiques (bilan de la production à la consommation). L’électricité est un vecteur d’énergie très performant. Le hic avec les conventions est que l’énergie primaire consommée pour le fioul ou le gaz est l’énergie livrée à la maison (donc sans les pertes amont de la filière) à comparer avec l’électricité où l’énergie primaire est l’énergie dépensée à la production dans la centrale avant la transformation et le transport.
A Verdarie Vous avez raison, on ne parle pas assez du potentiel de stockage d’énergie de l’uranium. Mais on peut corriger cela car la France est précisément très bien placée dans ce domaine : Donc capacité effective de stockage : 3,6 exawattheure d’électricité ou 10 millions de milliards de kWh de chaleur
Pour rappel le sujet de ce post est le bilan électrique 2015 Concernant la “progression très lente” attention aux impressions et aux références officielles. Les initiatives sont innombrables et font rapidement tache d’huile. Pour vous faire une idée de ce qui s’invente chez “les gens”, et comment on peut restreindre sa consommation et augmenter son bien vivre, allez voir le film “demain”, pour savoir si l’investissement citoyen dans les renouvelables avance doucement, rendez-vous sur les sites de Lendosphère ou d’Energie Partagée. Ca bouillonne “grave” partout dans nos campagnes et nos villes, si vous ne le voyez pas venir et préférez la résignation et le sur-place, le changement se fera sans vous ! Ce qui serait dommage 🙂
Le vent souffle (10% de l’électricité qui aliment votre ordinateur en ce moment), il faut savoir le prendre !
Oui, le sujet est le bilan electrique. Mais justement, même si c’est interessant, c’est le mauvais sujet. Le vrai sujet, c’est le bilan énergétique! Les “références officielles” n’ont certes pas vocation à prédir l’avenir, mais elles restent quand même importantes pour juger des endroits où porter les efforts avec la meilleure efficacité. Regardez une fois de plus le slide posté par un inconnu ci-dessus, c’est édifiant…..
Ah !…Vous avez remarqué que ce n’était pas moi qui le disait !…N’étant pas spécialiste de ces questions, personnellement je me garderais bien d’en dire quoi que ce soit sans regarder les sources: climax 1891 post 15/02-2013 15:44:15, vous y faites également un commentaire. J’en tire juste des hypothèses pour pouvoir comparer l’existant avec ce que je propose. Comme vous le faites sans doute pour essayer de comprendre comment il pourrait être possible de faire fonctionner le système que je propose , qui n’est pas une contre indication à ce que dit Revilo . C’est vrai que le réseau n’entre dans ces estimations qu’à hauteur de 5 à 6 %. Mais vu la nécessité de l’approvisionnement et de ce qu’il coûte nous aurions sans doute intérêt à faire autrement ? Rassurez-vous, je reste d’accord avec ce que vous dites, la plupart du temps,surtout lorsque vous parlez de taper dans le dur !
Oui, cette diapo jancovicienne montre que la production d’énergie d’origine renouvelable en France est faible. Je suis d’accord, il faut l’augmenter.
Comme 6ctsimple, je pense que l’électrocentrage des “débats” énergétiques en France pour raison dogmatique est à côté de la plaque en matière d’urgence. La vraie question est le bilan énergétique et notamment : Dans un pays qui “tourne” à 80 % avec des FOSSILES, comment fait-on pour réduire rapidement l’addiction aux FOSSILES. Cela vaut autant pour la France que pour l’Allemagne. Dans ce cadre, ce n’est sûrement pas la réduction de la consommation d’électricité qui est la priorité… bien au contraire, puisque les principales énergies décarbonées produisent de… l’électricité. Il faut donc privilégier les transferts d’usage vers l’électricité et sortir du dogme Négawatt, car ce ne sont pas les Watts qui posent le plus de problème.
Il me semble que la diapo (slide en vieux français) postée par l’inconnu vient de la conférence de JMJ intitulée “de Daech à la COP21” le 19 novembre 2015 à l’ESCPI : C’est à 55 minutes et 15 secondes.
Si vous voulez directement visualiser les diapos :
Merci, très interessant pour les “slides”, pour la présentation je vais regarder ça plus tard. Il y en a aussi une très bien sur le réchauffement climatique faite à peu près à la même époque devant une assemblée des producteurs de vins de Champagne.
Depuis 2 ans la production totale renouvelable baisse malgré les nouvelles capacités. (102TWh en 2014…. 95Twh en 2015 ! Ce n’est pourtant pas ce qui ressort des analyses ou commentaires. C’est bien le résultat qui compte, il me semble. La baisse de l’hydro, parent pauvre du renouvelable en est la cause et ce n’est pas en boostant, médiatisant, investissant, focalisant, communiquant sur les autres moyens de prod renouvelable qu’on va règler ce problème. Toujours rien sur le renouvellement des concessions et donc pas d’investissement. Rien de neuf sur le tarif de rachat plancher de cette production. Résultat des courses la prod thermique fossile en forte hausse malgré une baisse des capacités pour équilibrer le réseau.
Dans un pays qui tourne à 80% avec des fossiles, comment fait-on pour réduire rapidement l’addiction aux fossiles ? Cela vaut pour la France autant que pour l’Allemangne. Il faut donc privilégier les tranferts d’usage vers l’électricité et sortir du dogme négawatt, car ce ne sont pas les Watts qui posent le problème. Tout à fait d’accord pour soutenir vos propos et dire que la transition devrait se concevoir vers le tout électrique. Mais la solution est à mon avis dans les capacités de stockage des énergies renouvelables qui ne sont pas comme le dit 6ctsimple une dépense mais plutôt une économie. De même que lorsque vous touchez votre salaire, vous ne l’utilisez qu’en fonction de vos besoins, même si le banquier vous fait payer quelques frais. Evidemment ça ne sera pas facile à faire avec ce que proposent actuellement les professionnels de l’énergie ? Car coût et rendement ne sont pas au rendez-vous !
Effectivement, en 2015, la part des EnR par rapport à la consommation d’électricité a décrue. C’est visible dans le bilan RTE à la page 13. En 2014, cela faisait l’objet d’une diapo dans la présentation de RTE : Mais cela a disparu dans la présentation 2015. On peut penser que le fait de passer de 19,6% à 18,7% a pu influencer la présentation. D’autre part, on compare la production à la consommation. Mais si on compare la production EnR (88,3 TWh) à la production nette (546 TWh), on trouver une part renouvelable de 16,2%. Nota : les 88,3 TWh sont ceux qui sont labellisés renouvelables dans le bilan RTE, c’est donc moins que les 95,1 TWh issus de l’addition des filières.
Si le regarde le bilan énergétique de l’Europe, on constate que le pétrole et le gaz naturel sont les 2 énergies les plus utilisées et les plus importées. Dans le détail, nous avons 72% du charbon, 26% du gaz naturel et 2% du pétrole qui sont utilisés dans les centrales électriques.
Evidemment que c’est la priorité. L’énergie renouvelable et son cortège de technologies sont la priorité pour reprendre la main. En plus , elles n’induisent pas de situations conflictuelles, constituent des objectifs militaires négligeables, ont un fort potentiel d’exportation, réduisent les pollutions et l’effet de serre.. La liste est longue. Sans parler du fait que vous n’avez rien d’autre à proposer. Votre tableau est pas mal, mais votre conclusion est vraiment bizarre , surtout que vous ne l’expliquez pas. C’est quoi selon vous le truc pour réduire les imports d’énergie fauteuses de guerres ? De la bonne parole pure et dure ? Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais les EnR font déjà prècher pas mal de monde. Sauf qu’il y a des actes plus ou moins corrélés avec le discours Les fossiles vont reculer lentement et leur prix va tomber au raz des pâquerettes mais les EnR ne s’arrèteront pas pour autant 320 milliards pour un marché qui n’existait pas il y a 20 ans , c’est vraiment plus parlant que les petites phrases vide de sens
“Mais la solution est à mon avis dans les capacités de stockage des énergies renouvelables qui ne sont pas comme le dit 6ctsimple une dépense mais plutôt une économie.” Dites plutôt: “Mais la solution est à mon avis dans les capacités de stockage des énergies renouvelables qui ne sont pas , contrairement à ce qu’affirme 6ctsimple, une dépense mais plutôt une économie.” Ca n’empèchera votre solution de rester fausse ( car le stockage d’électricité est forcément un coût et de toutes façons est inutile aujourd’hui dans un contexte Europe continentale) mais ce sera plus clair!
Comme le montre l’Agence Les centaines de milliards d’euros dépensées par l’Europe dans le solaire et l’éolien depuis 2004 n’ont eu aucun effet sur la facture énergétique de l’Europe comme le montrent les chiffres d’Eurostat. Celle-ci s’est élevée à plus de 1200 milliards d’euros entre 2011 et 2013.
s’il y a du vent, si il pleut ( cf. le fût du canon de F. Reynaud). 2013 avait été une année exceptionellle ( meilleure depuis plus de 10 ans) en hydraulique avec 75,5TWh, 2014 une année moyenne avec 68TWh, 2015 une année très faible avec 58,7TWh. Rien à voir avec les arguments développés par jp lad, c’est juste un problème de précipitations.
Les énergies renouvelables peuvent amener, à condition de pouvoir se stocker facilement et rapidement: La possibilité de produire pour nos propres besoins, toute l’énergie nécessaire au pays sans avoir à subir les contraintes imposées par tous les acteurs de la chaine d’approvisionnement. La possibilité de ne plus produire de déchets, de gaz à effet de serre , de fumées polluantes ou toxiques, qui dégradent notre santé, l’environnement et provoquent les changements climatiques.Avec les conséquences qu’on connait. A un tarif compétitf, de pouvoir déssaler l’eau de mer pour produire de l’eau potable ou d’arrosage. De pouvoir produire de l’acier , du ciment , de l’aluminium à un coût moindre. Tout ça transformé en emplois pour fournir du travail donc de la richessse pour le pays. Si malgré tout, cette liste, forcément imcomplète, ne constitue pas un intérêt stratégique pour les pays, je comprend pourquoi notre tissus industriel est incapable de produire de la richesse et des emplois.
Vous avez sans doute raison d’insister sur la façon de présenter le discours, mais l’important dans l’utilisation des mots ou du langage c’est de pouvoir se comprendre pour parler des mêmes choses sans oublier l’essentiel qui reste les propositions. Mais avec vos préjugés , je comprend qu’il vous soit impossible de pouvoir imaginer des solutions que votre cerveau refuse de voir parce que non conventionnelles. Malgré ça, votre culture des systèmes m’aide beaucoup à y voir plus clair.Et je lis vos messages ainsi que ceux des nombreux auteurs avec beaucoup de délectation. Si je trouve un jour un investisseur curieux, je lui dirais tout ce que je vous dois, ainsi qu’à tous ceux qui précisent, corrigent, polémiquent, critiquent, bref font avancer le débat, pour nous sortir des énergies sales !
Pour complèter le tableau des intérêts liés aux énergies renouvelables, il faut comprendre qu’elles sont chères, parce qu’elles nous obligent à maintenir deux systèmes de production en parallèle. Du fait de leurs capacités de production insuffisantes et de leur intermittence . Ce qui change avec un stockage de masse. Néanmoins elles nous évitent de trop brûler de fossiles ce qui est quand même intéressant du côté écologique mais n’assure en rien leurs pérénité ? En développant le stockage de masse, on réduit le parc de production et on augmente les capacités de stockage. Tout ça à prix constant puisque ce qui ne servira plus aux uns pourra être utilisés par d’autres.
L’ennui, c’est que si vous déssalez de l’eau de mer avec du Kwh éolien ca rammene le m3 a 0.3€ dans le meilleur des cas, c’est pas vraiment économique pour arroser des champs… Non, les ENR ne sont pas chères parcequ’il faut maintenir deux systemes, car elles benificie d’une obligation d’achat. Elles sont chères car difficiles a collecter. Quand on aura le stockage, ce sera encore plus cher… La dimention cout et “qui paye” reste un probleme majeur. Tant qu’il y a peu d’enr, on peut prélever des taxes et donner des subventions. S’il y en a beaucoup, ça reviendra de toute façon à payer plein pot, quelque soit la façon dont on tourne le problème. Sans dimminution importante des prix des ENR et un moyen de stockage hyper economique, les ENR n’ont un avenir que si on augmente énormement le prix de l’énergie, ce qui dans les conditions actuelles reviens à un suicide économique (qu’on pratique déja en partie avec des super résultats: désindustrialisation, hause de chommage, dimminution des revenus: continuons sur cette voie…) .
“Rien à voir avec les arguments développés par jp lad, c’est juste un problème de précipitations.” Je suis d’accord avec vous, car peu d’installations existantes sont abandonnées, cepandant, ce qu’evoque jp lad reste neemoins réel concernant les nouvelles installations: La partie restante du potentiel qui n’est pas la plus facile à développer reste non utilisée car les aides sous forme de tarif d’achat ne compensent pas les diverses tracasseries administrative et cette forme d’enr pietine dans son développement . C’est d’autant plus dommage que le profil de production est trés different des autes ENR (Solaire PV) et est souvent trés adapté au besoin du réseau. Elle devrait être l’ENR la plus priorisée, elle est la plus bridée… Trés honetement, si l’essentiel du parc hydraulique existant n’existait pas déja, il serait impossible de le construire dans l’environnement réglementaire actuel.
@6cts, Hervé La corélation production hydro – précipitations n’est pas du tout évidente. Tableau : production Hydro/ *écart à la moyenne (1981-2010) des précipitations nationales métropole source météo-france. 2012 2013 2014 2015 63,8 75,7 68,2 58,7 TWh Hydro 0% 10% 10% -15% Ecart pluviométrie*