Deux chercheurs de l’université du Wisconsin-Madison ont classé 226 pays selon leur potentiel de production de biodiesel et son coût.
Leur évaluation montre que la Malaisie, la Thaïlande, la Colombie, l’Uruguay et le Ghana sont placés en tête des pays pouvant séduire les investisseurs, tant pour des facteurs agricoles que politiques.
Les chercheurs ont estimé à 51 milliards de litres la capacité de production de biocarburants chaque année à l’échelle de la planète. Une quantité permettant de répondre à 4 ou 5% de la demande mondiale en carburant fossile.
Les 5 premiers, la Malaisie, l’Indonésie, l’Argentine , les Etats-Unis et le Brésil, représentent 80% du total. D’un pays à l’autre, le prix potentiel de vente varie de 0,29$ par litre à 9$, notamment en raison des conditions d’approvisionnement alimentaire.
"Au contraire, nous regardons dans quels pays les réserves en huile alimentaire risquent d’en pâtir et quel pays est susceptible de développer les carburants végétaux à grande échelle. De cette manière, nous pourront anticiper certains des impacts, plutôt que d’avoir à réagir après-coup." L’étude devrait être publiée d’ici peu dans la revue "Environmental Science and Technology ", sous le titre "A Global Comparison of National Biodiesel Production Potentials." |
(src : Roland Piquepaille) |
Espérons seulement que dans le même tps, la majorité des constructeurs mondiaux auront eu la bonne idée (à défaut d’obligation) d’éradiquer toutes ces m….. de gros Diesel capables d’engloutir jusqu’à 15L du précieux fluide tous les 100km! Les biocar, why not mais commencons déjà par éradiquer les voitures qui ne servent à rien à part flatter l’égaux honteusement égoiste de leurs conducteurs/trices envers les générations futures. Nous connaissons la solution de court terme, nous la maîtrisons (en France en tout cas), elle passe par des véhicules les plus sobres possibles. Donc OUI aux taxes sur tous les véhicules émettant plus… Lire plus »
Oui à une taxe carbone en général (pollueur= payeur) pour inciter les gens, les societés et à terme le monde à migrer vers une consommation d’énergie moindre et une production (plus) propre. Y’a du boulot!