Clarification de l’Europe sur la contamination des aliments

La semaine dernière, la Commission européenne a apporté des clarifications concernant les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive des denrées alimentaires dans l’UE après l’accident de Fukushima au Japon.

Le Médiateur européen P. Nikiforos Diamandouros avait en effet demandé ces clarifications à la Commission, suite à plusieurs plaintes de citoyens suggérant l’existence d’un manque d’informations au sujet des modifications apportées aux niveaux maximaux admissibles.

Dans son avis qu’elle a transmis au Médiateur, la Commission explique qu’immédiatement après l’accident nucléaire de Fukushima, les niveaux de radiation maximaux autorisés dans les denrées alimentaires importées du Japon vers l’UE étaient plus élevés que ceux autorisés au Japon même, mais qu’ils ont été ramenés aux niveaux japonais quelques semaines plus tard.

Des plaintes contre le manque d’informations sur les taux de contamination

En mars 2011, un tremblement de terre et un tsunami ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, ce qui a conduit à une augmentation de la contamination radioactive dans les environs de la centrale. Dans les semaines qui ont suivi l’accident, le Médiateur a reçu plusieurs plaintes de citoyens estimant qu’il y avait un manque d’informations concernant les modifications apportées aux niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive des denrées alimentaires importées du Japon vers l’UE.

Le Médiateur a ouvert une enquête afin d’obtenir des informations précises sur les niveaux maximaux admissibles avant et après l’accident de Fukushima. Dans son avis, la Commission a expliqué qu’immédiatement après l’accident, l’UE a activé les mécanismes d’urgence qu’elle avait mis en place après l’accident de Tchernobyl. Ceux-ci concernaient notamment les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive des denrées alimentaires, telles que les aliments pour bébé ou les produits laitiers, ainsi que les aliments pour le bétail. Ces niveaux étaient plus élevés que les niveaux en application au Japon. Par conséquent, en avril 2011, la Commission a diminué les niveaux maximaux autorisés pour les mettre en conformité avec les niveaux japonais.

L’avis de la Commission avec sa décision a été publié. Les deux documents sont disponibles via le lien suivant: >>>>> ICI

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