Copernicus : le nouveau système européen d’observation de la terre

Copernicus, le nouveau système européen d’observation de la terre, a été adopté par la commission de l’industrie le 28 novembre dernier afin de remplacer le Système de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité (GMES).

Disposant d’un budget de 3,79 milliards d’euros pour la période 2014-2020, les données du système serviront divers objectifs, comme la surveillance du changement climatique et la protection de la sécurité publique.

L’objectif premier de Copernicus était de "servir les citoyens dans divers domaines, en particulier l’environnement et le changement climatique" a affirmé Vittorio Prodi, auteur du texte. "La surveillance environnementale de l’air, de l’eau et des sols contribuera par exemple à améliorer la santé. D’autres applications pourront améliorer de manière significative les activités agricoles, grâce à un contrôle plus efficace de nos ressources agricoles et halieutiques", a-t-il ajouté.

"Copernicus génèrera un avantage financier de quelque 30 milliards d’euros et un minimum de 50.000 nouveaux emplois pour la période 2015-2030. Les études montrent que ces bénéfices pourraient être multipliés par un facteur compris entre 5 et 10 en présence de certaines conditions" a t-il également précisé.

Copernicus doit garantir un accès à des informations complètes, utilisables et gratuites dans les domaines de la surveillance des terres, du milieu marin, du changement climatique, de la gestion des urgences et la sécurité, a affirmé la commission parlementaire. Ces données seraient collectées à partir de divers satellites d’observation de la terre et d’une multitude de capteurs sur terre, en mer ou dans les airs.

Les données de Copernicus sur la qualité de l’eau aideront par exemple les autorités publiques à promouvoir la protection des eaux de baignade, à détecter les populations de méduses et à prédire la prolifération d’algues.

Les députés ont par ailleurs voulu une répartition limpide du budget et encourager une approche à plus long terme en termes de services (au-delà du budget européen septennal).

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