Eaton et Nissan vont collaborer sur la gestion et le stockage de l’énergie

Eaton, spécialiste en solutions de gestion d’énergie, et le constructeur automobile Nissan ont annoncé la signature d’un protocole d’accord portant sur l’étude de la faisabilité d’une démarche commune de conception, d’industrialisation et de commercialisation de systèmes de gestion et de stockage d’énergie.

Décarboner les économies développées, intégrer les sources d’énergie renouvelable intermittentes aux réseaux de distribution électrique sans mettre en danger leur stabilité, aider les économies moins avancées à se développer et à s’alimenter en énergie sans augmentation spectaculaire de leurs émissions de CO2 sont les composantes du défi auquel nos économies sont actuellement confrontées.

Parmi les mesures à prendre pour limiter le changement climatique figure le développement de solutions de production d’énergie propre adaptées aux différentes régions dans le monde. Pour cela, il faut combiner électronique de puissance et logiciels de commande, mais aussi production d’énergie renouvelable et stockage en un système unique. Celui-ci doit pouvoir prendre place dans les environnements les plus divers.

"Les batteries ont une longévité bien supérieure à la durée de vie utile d’une voiture. Nous produisons depuis de nombreuses années les batteries de nos véhicules électriques, et ce projet va nous permettre de prolonger la durée de vie de nos modèles 24 kWh en les utilisant dans d’autres applications après leur usage dans un véhicule. Cela permettra de réduire les besoins en batteries neuves, et donc l’exploitation de ressources naturelles supplémentaires" a déclaré Robert Lujan, responsable véhicules électriques chez Nissan Global.

Cyrille Brisson, vice-président Marketing du secteur électrique d’Eaton dans la région EMEA, a ajouté : "Ces systèmes vont grandement faciliter l’adoption et le développement des énergies renouvelables, donnant aux gens une plus grande maîtrise de leur approvisionnement et de leur consommation électrique."

"Parmi les nombreux avantages d’un tel appareil figurent la continuité de l’alimentation, une stabilité et une efficacité accrues du réseau électrique, la possibilité d’éviter les pics de consommation aux heures de pointe, ainsi que, dans le cas où le réseau électrique est peu fiable ou absent,  une moindre dépendance envers des solutions onéreuses telles que les générateurs diesel" a indiqué M. Brisson.

"Pour faire la cuisine, s’éclairer et se chauffer, plus de 3 milliards de personnes doivent se contenter de systèmes polluants, peu efficaces, chers et dangereux pour la santé –y compris 1,2 milliard qui n’ont aucun accès à l’électricité. En leur donnant accès à une énergie plus propre et meilleur marché, nous ferons véritablement la différence" a t-il conclu.

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Pastilleverte

et “circonvolutionné” pour dire que, un jour, il faudra bien trouver une solution globale, au sens techlologique, mais adaptable aux réalités socio économiques et géographiques des lieux, pour règler ce fichu problème de l’intemittence des seules enr “labellisées bonnes pour la Planète”, à savoir PV et éolien. Mais alors, quid du prix de la “chose” ? C’est sans doute tout le défi (“challenge” en franglais) Cela dit, pour les métropoles, qui plus est majoritairement en bord ou proche de la mer, où s’entassent mainteant plus de la moitié des habitants des pays “du Sud”, une bonne centrale thermique, soit au charbon, dernière génération, soit au gaz, reste et restera encore longtemps la meilleure solution pour l’accès à l’électricité… … Avec un complèment solaire thermique pour l’ECS, fourneaux biomasse et purificateurs d’eau “efficaces et pas chers” de préférence fabricables localement.

enerc77

Mis à part un accident détruisant le véhicule, mais pas la batterie je ne crois pas trop à ce truc. Pour deux raisons: – les premières batteries à recycler sortiront d’ici 10 à 20 ans (sauf les premières générations de Leaf qui se sont dégradées très vide en sud californie à cause de la chaleur – mais c’est corrigé) – ces batteries seront tellement ridicules dans 10 ans, qu’on les enverra à la décheterie On m’a fait le coup avec la prius: les batteries auront une seconde vie. Oui oui. La voiture roule toujours avec son pack d’origine 8 ans après et le pack fait 1,3kWh et est utlisable sur environ 50% de sa plage. Qui en voudrait aujourd’hui?