EDF acquiert SPE au britannique Centrica

La semaine dernière, la Commission Européenne a autorisé EDF à prendre possession à 100% de la participation de Centrica dans Segebel, qui détient à son tour 51 % de SPE.

Cette autorisation intervient en contrepartie d’engagements d’EDF de céder un des deux projets de cycles combinés à gaz qu’elle développe en Belgique. EDF s’est en outre engagée à céder son autre projet de cycle combiné à gaz en Belgique à une date ultérieure, uniquement dans l’hypothèse où elle n’envisagerait pas de développer ce projet.

SPE est le deuxième opérateur électrique en Belgique. Il détient 10% de la capacité de production d’électricité du pays soit 1 650 MW. Il dispose d’un portefeuille de plus de 1 million de clients en électricité et 450 000 clients en gaz.

En janvier 2009 et dans le cadre de la fusion entre Gaz de France et Suez, GDF-Suez avait cédé ses parts dans Segebel (50%) à Centrica.

Le projet d’acquisition de SPE par EDF devrait être finalisé fin novembre 2009.

Par ailleurs, cette décision constitue la dernière étape avant la réalisation définitive de l’acquisition par Centrica de 20 % dans Lake Acquisitions, la holding d’acquisition de British Energy, ainsi que la participation à 20 %, dans la société de projet d’EDF créée pour la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni.

         

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dede29

Y-a-t’il quelqu’un qui comprenne la logique cachée de tous ces transactions ?

michel123

Tous ces investissements internationaux pénalisent l’investissement énergétique dans l’hexagone ce qui va se traduire par des importation de courant cet hiver alors que nous exportions notre électricité dans toute l’europe. toutes les techniques évitant les relargages de co2(  la menace majeure qui pèse à court terme sur notre planète) passent par la production d’électricité : chauffage par pompe géothermique , electrification de transports …. Il faut dire qu’investir en france avec tous les lobbies anti nucléaires et anti eoliens n’est pas une sinécure et que l’entreprise préfère investir dans des pays plus acceuillants , où la contestation systématique n’est pas le sport national.

Gogau

L’idée est de montrer à la commission européenne qu’il existe une vraie concurrence en Europe dans le domaine de l’énergie, en perdant des parts de marché sur son marché historique. Pour ne pas dégrader le CA ni les bénéfices, il faut gagner des parts sur d’autres marchés. Donc, depuis un moment et pour encore un petit bout de temps, on assiste à des échanges réguliers de capacités de production / droits de tirage / parts dans des sociétés énergétiques. Rassurez-vous : au final, EDF – E.ON – GDF pour ne citer qu’eux continueront à dominer le marché et à faire monter les prix grâce à la dérégulation voulue par Bruxelles.(*) (*)ce n’est que mon ressenti personnel, bien sûr…