Le 17 février 2016, EDF est devenu le premier Groupe français à obtenir la certification environnementale ISO 50001 pour la performance énergétique de tous ses datacenters.
Jean-Bernard Lévy, Président Directeur Général d’EDF a reçu la certification ISO 50001, de la part de Franck Lebeugle, Directeur d’AFNOR Certification lors d’une cérémonie sur le site du datacenter Noé d’EDF, à Val de Reuil, le 17 février.
Cette certification récompense les performances environnementales et la gestion efficace de l’énergie. EDF est ainsi la première entreprise en France à obtenir la certification ISO 50001 pour l’ensemble de ses datacenters.
En 2015, les deux datacenters d’EDF avaient une consommation annuelle de 70 GWh.
D’ici deux ans, EDF a pour objectif de diviser par deux sa consommation par serveur (par rapport à 2011). Ces gains énergétiques permettront une économie de 3 400 tonnes d’émissions de CO2, soit l’équivalent de 1.120 vols Paris-Tokyo.
En effet, grâce à des dispositifs innovants, les datacenters d’EDF sont à la pointe de la performance énergétique, avec par exemple :
♦ l’utilisation de technologies de pointe développées avec des start-up (capteurs sans fils, éclairage LED…) ;
♦ la solution du « cloud computing » pour mutualiser les capacités des serveurs (en regroupant par exemple des applications) ;
♦ la captation de l’air extérieur pour abaisser la température de l’eau du système de refroidissement des serveurs.
Pour EDF, le datacenter Noé, géré par la Direction des Services Partagés d’EDF, constitue un véritable défi technologique. Le site intègre les dernières innovations du secteur (raccordements en fibre optique, hautes capacités d’hébergement pour les applications informatiques d’EDF, très haut débit de communication…).
Ce datacenter offre également un niveau de disponibilité estimé de 99,995%.
Enerzine s’est il apercu de la démission du DAF ? un petit article sur le sujet serait le bienvenu. Merci cordialement
Document interne d’EDF : mauvaise fiabilité des groupes électrogènes de secours des réacteurs nucléaires français. Le diagnostic est alarmant. Le tableau ici :