Emissions de CO2 par le secteur résidentiel [FICHE]

Les données d’émissions de CO2 de l’habitat sont issues des comptes d’émissions atmosphériques de type Namea (National Accounting Matrix including Environmental Accounts), établis par le Citepa pour le SOeS.

Ces comptes permettent d’analyser les facteurs d’évolution des pressions exercées par les activités économiques sur l’environnement.

L’étude porte sur la période 1990-2007 et concerne la consommation d’énergie et les émissions de CO2 liées au chauffage, à la production d’eau chaude sanitaire et à la cuisson (y compris bois). Les émissions liées à la production d’électricité ne sont pas comptabilisées ici.

L’énergie consommée dans les logements entraîne l’émission de 83,2 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) en 2007, soit 19 % des émissions nationales. Entre 1990 et 2007, les émissions totales de CO2 du parc de logements ont diminué de 5 %, alors que celui-ci a augmenté de 20 %. Ce progrès est lié à la substitution progressive du fioul par le gaz (à moindre contenu carbone) et l’électricité. Il résulte également de l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements, obtenue par les différentes réglementations thermiques relatives à la construction neuve et les incitations fiscales en faveur de travaux d’isolation ou d’équipements moins énergivores.

Emissions de CO2 par le secteur résidentiel [FICHE]

Toutefois, les économies d’énergie liées au progrès technique ont été en grande partie neutralisées par l’augmentation du nombre de logements, occasionnée par la croissance démographique et la baisse du nombre de personnes par ménage. À cela s’ajoute la recherche d’un plus grand confort se traduisant par une hausse de la surface moyenne occupée par personne et de la température moyenne des pièces.

Emissions de CO2 par le secteur résidentiel [FICHE]

La baisse globale de 5 % des émissions de CO2 dans l’habitat entre 1990 et 2007 résulte de plusieurs facteurs qui ont joué en sens opposé : l’effet à la baisse liée au contenu carbone de l’énergie et à la consommation d’énergie par surface a été partiellement annulé par l’effet à la hausse de la surface moyenne par personne et de la taille de la population.

Note : données non corrigées du climat ; France métropolitaine.
Source : Citepa – SOeS – Insee.

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