Les sénateurs Pierre Laffitte et Claude Saunier ont présenté, le 27 juin, un rapport à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur le thème « Changement climatique et transition énergétique : dépasser la crise ».
Étudiant les perspectives du modèle énergétique planétaire en 2030, les sénateurs Laffitte et Saunier avancent les conclusions suivantes : Il existe à cet horizon un risque réel d’emballement climatique dont les effets physiques et les conséquences financières sont très sous-estimés. De 1 % du PIB mondial actuellement, le coût du changement climatique pourrait être porté à 2,5-3 %.
La confrontation d’une offre de pétrole insuffisante et d’une demande en forte progression, sous la poussée des croissances américaine, chinoise et indienne, nous promet dès 2020 un choc pétrolier d’une très forte ampleur qui portera le pétrole à 150 $ le baril et au-delà. Ce qui correspondra à une ponction supplémentaire de 2 % sur le PIB des pays consommateurs. Il faut donc, dès maintenant, préparer une transition énergétique qui nous sera, en tout état de cause, imposée par les événements. Les progrès de la science et de la technologie nous permettent d’assurer cette transition car les filières de substitution à une consommation excessive et irraisonnée d’énergie fossile existent ou sont proches de la maturité de marché. La transition énergétique est une obligation mais c’est aussi une chance à saisir. Nous y préparer créera des centaines de milliers d’emploi demain. D’où une série de propositions :
A cet effet, il est notamment proposé :
Le rapport sera prochainement mis en ligne sur le site internet du SENAT. |
qui reprendra le bâton de pélerin pour défendre le protocole de kyoto auprès de 160 pays qui ne l’ont pas signé?
Bonjour. Serait-il possible de connaître votre opinion sur ce véhicule hybride à propulsion électrique se rechargeant par l’énergie solaire indirecte? Cordialement. DB
Incompatible!Pour le démontrer il suffit de se référer à un document extrèmement précieux élaboré par le Conseil Scientifique pour le Gestion Gouvernementale néerlandaise et ses recommandations au Premier Ministre (2006. Klimaatstrategie tussen ambitie en realisme. Wetenschappelijke Raad voor het Regeringsbeleid, Amsterdam University Press) et qui contient la conclusion suivante : « En 2006, l’énergie éolienne peut difficilement être considérée comme une option de substitution valable pour les 30-40 ans à venir. Tenant compte du phénomène de l’intermittence du vent et des exigences de la société moderne quant à la fiabilité de l’approvisionnement électrique, le potentiel mondial maximal est relativement réduit.… Lire plus »