Enrichissement : Montée en puissance de l’usine Georges Besse II

Selon Areva, la nouvelle usine d’enrichissement Georges Besse II vient de franchir une nouvelle étape en dépassant les 2,5 millions d’unités de travail de séparation (UTS) par an de capacité de production installée, "conformément au planning prévu".

Déployée sur deux unités distinctes sur le site Areva du Tricastin (Drôme et Vaucluse), unité Nord et unité Sud, Georges Besse II a produit sa première UTS commerciale en 2011 avec la technologie de centrifugation. Cette dernière offre les meilleures garanties en termes de fiabilité technique, d’économie d’énergie et d’impact environnemental.

Toujours d’après le géant du nucléaire, la montée en puissance de l’unité Sud de Georges Besse II se poursuit conformément au planning prévu avec en moyenne 2 cascades supplémentaires mises en service chaque mois : "A la fin de l’année 2012, environ 70 % de l’unité Sud était opérationnelle."

Concernant l’unité Nord, les travaux de génie civil de l’atelier d’assemblage des centrifugeuses sont finalisés ainsi que les essais préalables à la mise en actif. L’unité Nord devrait ainsi entrer en production au premier trimestre 2013.

De part la modularité du processus de production, plusieurs cascades peuvent être mises en service chaque mois afin d’atteindre la pleine capacité de production de 7,5 millions d’UTS en 2016.

"L’étape qui a été franchie montre l’engagement permanent d’Areva pour garantir à ses clients leur sécurité d’approvisionnement. Elle est le résultat d’une implication totale des équipes du groupe pour mener à bien ses projets dans les délais et les budgets impartis" a déclaré Guillaume Dureau, Directeur du Business Group Amont du groupe Areva.

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Luis

¤ L’usine GB1 d’Eurodif consommait la production de trois des quatres réacteurs de Tricastin, de 915 MW chacun. L’arrêt définitif de GB1 en juin 2012 a donc libéré la production de ces trois réacteurs, mise à disposition du réseau depuis. Cela permet donc sans problème de fermer les deux réacteurs de Fessenheim (880 MW chacun). Pour les importations hivernales d’électricité, cela ne changera guère le bilan complet sur l’année. GB1 (diffusion gazeuse, technologie française) consommait 50 fois plus d’électricité que GB2 (technologie germano-hollando-britannique). De la même façon que l’industrie nucléaire française avait acheté la technologie Westinghouse pour construire ses réacteurs nucléaires, la filière graphite-gaz française étant dépassée, il a fallu acheter la technologie Urenco pour avoir de meilleures performances.

Sicetaitsimple

on en a déjà parlé 10 fois… Les 4 à 5 années avant son arrêt, GB1 ne consommait qu’environ 8 à 9TWh/an, soit un peu plus que la production d’une tranche de Tricastin. Donc il n’y a pas l’équivalent de 3 tranches, mais l’équivalent d’un peu plus d’une, 1,5 au grand maximum en prenant en compte une disponibilité moyenne de 80%.

Dan1

Pour GB1, les consommations sont là : Le document financier d’EDF (premier trimestre 2012) décrit clairement le déclin de la consommation électrique sur plusieurs années. De toute façon, GB1 ne fonctionnait pas de manière régulière tout au long de l’année et ne représentait pas la production de 3 réacteurs nucléaires. A priori, pour 2012, la consommation devrait être un peu supérieure à 2 TWh. Enfin il est amusant de voir Luis en défenseur de GB2 pour justifier la fermeture de Fessenheim.