Eric Besson confirme l’avantage économique du parc nucléaire

Eric Besson, le ministre chargé de l’industrie et de l’énergie n’a pas tardé à réagir, hier, suite à la publication du rapport de la Cour des comptes sur les coûts de la filière électronucléaire et confirme l’avantage compétitif de l’électricité nucléaire.

« La première conclusion de ce rapport est que le mythe du coût caché du nucléaire s’effondre. La deuxième c’est qu’il y a certes des incertitudes sur les coûts du démantèlement et des déchets, que nous nous efforçons d’ailleurs de réduire, mais surtout que ces incertitudes ne font évoluer que marginalement le coût du nucléaire. L’avantage économique de notre parc nucléaire est donc confirmé. La fermeture anticipée de nos réacteurs, dès lors qu’elle ne serait pas demandée par l’Autorité de sûreté nucléaire, serait un gâchis économique important qui s’accompagnerait d’une hausse inutile des prix de l’électricité », a expliqué le ministre dans un communiqué.

Ainsi, selon Eric Besson, le coût de l’électricité d’origine nucléaire reste "nettement inférieur à celui des autres sources de production dans toutes les hypothèses et quelle que soit la méthode calcul." Il argumente en reprenant les chiffres de la Cour des comptes :

– de 32,3 €/MWh en utilisant la méthode du coût comptable tenant compte de l’amortissement du parc mais pas de la rémunération du capital ;
– de 33,1 €/MWh en utilisant la méthode de la Commission Champsaur tenant compte de l’amortissement du par cet de la rémunération du capital non amorti ;
– de 39,9 €/MWh en utilisant la méthode du coût comptable complet de production tenant compte de l’amortissement, de la rémunération du capital non amorti, et de l’augmentation du coût du parce de remplacement ;
– de 49,5 €/MWh en utilisant la méthode du coût courant économique, ne tenant pas compte de l’amortissement du parc mais rémunérant le capital investi à l’origine en tenant compte de l’inflation.

Le Ministre rappelle dans le communiqué que ces coûts sont "largement inférieurs à ceux de toutes les autres sources de production d’électricité en dehors de l’énergie hydroélectrique." Et de conclure "la faiblesse de ces coûts explique pourquoi les Français bénéficient d’une électricité 40 % moins chère que dans la moyenne des autres pays européens."

Pour Greenpeace, "il n’y a pas de pilote dans l’avion", et de reprendre également des arguments de la Cour des comptes :

"Elle est très explicite : à travers l’absence de décision d’investissement, une décision implicite a été prise qui engage déjà la France : soit à faire durer ses centrales au-delà de 40 ans, soit à faire évoluer (…) rapidement le mix énergétique". Elle juge "souhaitable que les choix d’investissements futurs ne soient pas effectués de façon implicite mais qu’une stratégie énergétique soit formulée… ".

"Une chose est cependant claire : les différentes incertitudes relevées par la Cour des comptes vont toutes dans le sens d’un renchérissement du prix de l’électricité nucléaire", a noté Sophia Majnoni, en charge de la campagne Nucléaire chez Greenpeace France. "Par ailleurs, le verdict de la Cour des comptes est sans appel concernant l’EPR et confirme ce que dit Greenpeace depuis des années : le mégawattheure produit par Flamanville coûtera entre 70 et 90 euros, soit aussi cher que l’éolien terrestre. De quoi sérieusement compromettre l’avenir de ce type de réacteurs."

Concernant le renforcement de la sûreté post Fukushima, la Cour fonde son calcul sur l’estimation avancée par EDF de 10 milliards d’euros, que l’ASN elle-même a jugée « optimiste ». Ce chiffre ne pourra être précisé qu’en juin, quand l’ASN aura publié l’ensemble de ses prescriptions. Un exemple : un confinement des piscines situées autour des réacteurs coûterait à lui seul plusieurs milliards d’euros.

Autres données très incertaines : les charges de démantèlement. La Cour les estime très sous-évaluées et envisage une augmentation de 50 à 100 %.

"Là aussi, il y a toutes les chances que l’aléa soit bien supérieur, note Sophia Majnoni. Aujourd’hui, le coût du démantèlement provisionné s’élève à 18 milliards d’euros, soit 320 millions en moyenne par réacteur. Or rien que pour Superphénix, dont le démantèlement est loin d’être achevé, la facture s’élève déjà à plus de 2 milliards ! »

Sur la partie coût d’un accident et assurance, il subsiste également de grandes inconnues :

"La Cour estime que les évaluations financières réalisées pour les différents scénarios d’accident en France sont tout à fait insuffisantes. L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire table sur 70 milliards d’euros pour un accident modéré sur un réacteur, et oscille entre 600 et 1 000 milliards pour des catastrophes comme Tchernobyl ou Fukushima. Or aujourd’hui, les exploitants nucléaires français assurent leurs installations pour 91 millions d’euros seulement (au-delà, il est prévu que l’État se substitue à l’exploitant dans une limite de 1,5 milliard d’euros)."

Pour les Jeunes-ecologistes, "la France prend cher avec le nucléaire !"

La publication du rapport de la Cour des Comptes sur les coûts de la filière électronucléaire révèle enfin au grand public le véritable coût d’une énergie dont "le prix a été maintenu artificiellement bas". Ce qui fait dire aux Jeunes Écologistes que « la France prend cher avec le nucléaire » puisque la prise en compte réelle des coûts et des risques renchérissent fortement "une industrie dangereuse dont il est largement temps de sortir."

"Le rapport avance les chiffres pharaoniques de 30 à 60 milliards d’euros pour le démantèlement des 58 réacteurs et de 28,4 milliards d’euros rien que pour la gestion des déchets sur le long terme. Le tout sans compter les coûts de prolongation et de sécurisation des réacteurs qu’EDF va forcément devoir engager suite à l’incident de Fukushima" s’indigne le groupe.

Et d’ajouter, "le rapport confirme également que l’essentiel des dépenses de recherche depuis 1957 ont été financées par des crédits publics, et donc indirectement par les contribuables. Ainsi, c’est le mythe du nucléaire pas cher qui s’effondre puisque les prix facturés aux particuliers et entreprises ne prennent pas intégralement en compte les risques inhérents à cette technologie et les investissements passés et futurs."

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renewable

On croirait entendre la réthorique de celui qui a la palme du plus pro-nucléaire de ce forum… 🙂 Et vas-y que je t’oublie le charbon et l’hydraulique, que je te compare du nucléaire amorti avec la situation d’aujourd’hui, et que je t’oublie qu’on ne sait toujours pas quels seront les couts futurs du démantèlement et de la gestion des déchets… Je trouve ça assez plaisant que le meilleur traître-transfuge-rénégat (au choix) de la politique contemporaine soit le porte-parole en chef de l’industrie nucléaire 🙂 Et en filigrane derrière lui il y a Marine, Nicolas, Claude Allègre, Fillon, Nihous, etc… Que du beau monde plein d’avenir!

Rice

Passons sur Judas qui n’est plus à une traitrise ou un parjure pres mais considérons plutot que la Cour des Comptes, autrement plus recommandable, fait le constat (très) sensiblement différent sur l’impact financier du coût historique et futur du nucléaire. Voila qui devrait ramener un peu plus de transparence dans le débat et permettre aux français de juger si OUI ou NON le nucléaire apporte un avantage à la France ou pas. L’Allemagne et la majorité des pays européens semble penser le contraire…. Mais rien n’empêchera le GGP de continuer à déverser ses soporifiques et oiseuses explications….

Catalan

Ou alors il sait trop bien mentir ! ou alors et je le déplore, il ne sait pas lire ou ne comprends pas ce qu’il lit . le rapport de la cours des compte indique le prix du kWh à 52€ alors qu’il est vendu aux opérateurs concurents de EDF à 42€/kwh (loi NOME). les 25 % qui vont etre concédés sont un manque à gagner pour l’Etat d’ou la volonté de nous augmenter les tarifs de 30%, avant même d’avoir rénové nos vieilles chaudières NUC. le CA de EDF est de 65 milliards par an, ou sont passé les réserves, pour l’entretien du parc ?

fulupik

où sont passé les réserves, pour l’entretien du parc ? Bonne question, il y a 10, 11 ans les réserves d’EDF faisaient beaucoup d’envieux et ceci explique peut être cela. Je pense que les gouvernements ont pioché dedans et maintenant il faut nous faire croire qu’il n’y a plus d’argent. Un véritable scandale parmi d’autres.

Bachoubouzouc

Le chiffre de 50€/MWh est un chiffre moyen sur toute la durée de vie du parc. Le prix courant varie d’une année sur l’autre, entre autres en fonction des investissements en cours. Ainsi sur le graphique suivant du prix de l’électricité en euros constants, on constate que le prix de l’électricité n’a fait que baisser depuis les années 60, à l’exception des années 80. Durant ces années, l’augmentation doit s’expliquer par la crise économique, et par la construction du gros du parc nucléaire français. Durant la dernière décénie, le prix de l’électricité a pas mal baissé, et il va réaugmenter dans la décénie à venir avec (entre autres) les investissements de prolongation de vie du parc.

Wilfried

. Dans son rapport de janvier 2012 sur ” Les coûts de la filière électronucléaire” la Cour des comptes indique un coût de l’électricité de 70 à 90 euros/MWh, soit 7 à 9 centimes / kWh, pour le réacteur EPR. ” Compte tenu de l’allongement des délais, qui laisse prévoir un montant élevé d’intérêts intercalaires, et de l’augmentation du coût de la construction depuis cette date, on peut estimer le coût de production futur de Flamanville entre 70 et 90 euros/MWh, avec une durée de fonctionnement de 60 ans. ” (page 226) C’est le coût dont nous avons déjà parlé et dont voici la source : ” Le coût serait de 81 euros par MWh pour l’EPR de Flamanville construit pour EDF. Ce réacteur nucléaire devait coûter 3,3 milliards d’euros à construire et produire de l’électricité pour 46 euros le MWh … Avec un coût de construction de six milliards annoncé en juillet 2011 (au lieu de 4 Mds d’euros), pour une mise en service en 2016, le coût du capital devient 63 euros dans le coût du MWh, soit un coût total de 81 (63+18) euros/MWh, ou de 8,1 cts/kWh. ” C’est l’ordre de grandeur (en plus cher) des coûts calculés (construction et MWh) par la grande banque d’investissement UBS en avril 2011. Oui, prototype bla bla bla, commencé plus de deux ans après celui de Finlande, on connaît la musique. Le retour d’expérience n’est pas rapide dans le nucléaire !

sand

Ce qui est bien avec Besson, c’est qu’on a encore et tres bientot la possibilité de s’exprimer pour s’en débarasser. La vrai démocratie se serait de pouvoir faire pareil avec les CEO et consorts.

einstein30

en fait ,il vaut mieux utiliser les centrales nucleaires deja en service le plus longtemps possible car les deconstruire maintenant couterait tres cher et il faudrait ,pour les remplacer ,construire des centrales au charbon / fuel ou gaz ,ce qui couterait egalement tres cher ; pour info ,dans une centrale nucleaire tout est remplacable ,même la cuve ; quant a l’epr de flamanville ,il est considere comme un prototype auquel s’ajoute de nouvelles regles de surete qui n’etaient pas prevues au depart ;

Zenattitude

Voila que tout le mode raisonne en terme de cout …comme les banques ! Il y a les risques environnementaux …le CO2 ….et les emplois ….et la balance des paiement , ( encore des sous ) … la régularité de production ou preqsque … ça devient compliquer de comparer les risques avec la balance des paiement ou le CO2 … et les panneaux solaires …. Mais au moins voila des données …pour une fois !

Zenattitude

edf indique que 2 élements sont économiquement pas remplacables : la cuve et le dome en béton …. Maintenant qu’elles sont la …le cout de déconstruction sera le meme ( en euros constants ) qu’on les utilise ou qu’on les arrête ….c’est un faux probleme pour l’existant … Donc utilisons les , tant qu’on n’a pas autre chose ….de mieux .

Dan1

Je confirme ce que dit pamina et que j’ai déjà évoqué hier soir : avant de disserter, lisez le rapport et notamment les remarques de la CRE pages 407 à 420 : Mais vous auriez avantage à lire également les pages 278 à 280 du rapport qui montre un comparatif des différents types de coûts. Encore une fois, 49,5 Euros/MWh n’est pas le coût du système actuellement en service, mais le coût qui permet le renouvellement du parc à production égale. Ce coût devrait donc être transformé en prix à faire payer au consommateur et devrait faire croître le prix de l’ARENH… d’où les réserves de la CRE. EDF peut donc être content et les antinucléaires ne devraient pas s’en réjouir !

Dan1

Je veux bien qu’un EPR ait un coût de production de 90 Euros le MWh sur 60 ans. Bon mais, si on vend la production d’un EPR pendant 60 ans à 90 Euros, on vend 700 000 000 de MWh à 90 Euros et ça fait quand même 63 milliards d’Euros de recette. Si je retranche 6 milliards pour la construction et que j’intègre un doublement du coût d’investissement dû au coût de l’emprunt (donc – 12 milliards d’Euros), il me reste quand 63 – 12 = 51 milliards pour le faire fonctionner pendant 60 ans. C’est pas trop ?

Breihz

Il est tout à fait urgent de produire des déchets nucléaire pour quelques milliers d’année, et, de créer de nouvelles centrales alors que l’on ne sait pas décontaminer et démanteler les anciennes voir Brennilis. Qui plus est, les grosses centrales demandent la mise en place de réseaux de distribution à créer ou renforcer dans certains cas. Il me semblerait urgent de décentraliser la production et pour un coût inférieur installer des panneaux partout ou cela serait possible, mais on a déjà préféré casser la filiére photovoltaîque récemment en diminuant les aides. Areva a encore de beaux jours devant elle Je pense que les générations à venir pourront remercier les différents gouvernements pour le cadeau empoisonné !!! A remarquer lors de la conférence de Mr Sarkozi l’éclairage somptueux du salon. Combien la note d’électricité au Palais ????

Steph

Je trouve simplement ahurissant, assourdissant le post de einstein. Nous avons de vieilles petoires nucleaire, rafistolees a la rustine, avec des radiers de seulement 1.50m comme a Fessenheim et cette personne se croit maline de preconiser la prolongation de bombes a retardement !? Mais c’est vrai que nous avons les meilleurs ingenieurs du monde….

Uk

Au lieu de raconter n’importe quoi sur l’état des centrales francaises, je vous conseille des renseigner… en consultant par exemple le site de l’ASN (le parc francais a en moyenne 10ans de moins que le parc américain). De plus comparer une centrale nucléaire a une bombe est une erreur très grossière (une arme nucléaire moderne utilise la fusion d’isotope d’Hydrogéne et non la fusion).

Uk

J’ai répondu trop vite, il faut lire “fission” a la fin de mon texte.

Lionel_fr

Le gazouillis gouvernemental n’est pas plus fiable aujourd’hui qu’autrefois. Il se comporte comme un industriel, il fait sa pub en pays conquis. Peu m’importe qu’on présente le nucléaire de façon agressivement favorable. Le vrai problème vient des esprits simples qui lisent cette prose et en déduisent que le nuke est bon et que le reste est nul. C’est à cet effet pervers qu’on doit les monstrueuses défaillances de management de l’appareil energético-industriel, blocage du rachat de Repower en tête. Les français se fichent pas mal que leurs politiques se prosternent devant une technologie qu’ils ne comprennent pas : quel politicien possède un commencement de qualification technique ? NKM sans doute , et comme par hasard , elle n’assène pas de coup de massue à l’éolien… Cher ou pas, le nucléaire français ne disparaitra pas de notre vivant mais si les autres filières se défendent avec la même ferveur notamment dans “l’habillage comptable” , la compétition sera loyale et le management sera en mesure de prendre des décisions moins absurdes. La loyauté , c’est tout ce que je demande. Les évaluations se suivront , le spread entre les vieilles technos et les nouvelles tournera naturellement à l’avantage des dernières et la transition vers un décisionnel plus pragmatique sera possible. Dans le cas contraire , on restera dans le fantasme qui nous gouverne depuis les années 70’s et le déclin industriel continuera

Lionel_fr

Le bon sens de VGE est très ‘seventies’. Sa position anti-éolienne est très dommageable pour sa carrière. On sait qu’il est à l’origine du programme nuke français à la suite des chocs pétroliers de 73 et 78 ainsi que.. du minitel et sa tarification rocambolesque, on connait la suite. Mais s’il avait eu le bon sens que vous appelez de vos voeux , il aurait passé la main à temps au lieu de ressasser ses souvenirs de guerre (froide) En ce pic de consommation hivernal, RTE comptabilise 3900MW d’éolien sur la france , à égalité avec le charbon à 50% de la demande L’Espagne produit 34% de sa demande à 15:20h soit 13.050 GW ce qui lui permet d’exporter son excedent à Perpignan ! Refaire du Giscard en 2012 n’est pas du bon sens , c’est de la folie

Lionel_fr

eolien et charbon font chacun 5% de la demande électrique française aujourd’hui à 15:15 et non pas 50% bien sûr

tortue

J’ai de la difficulté à comprendre pour les Nuks qu’a part le nucléaire, point de salut, sinon tout va augmenter!!!!!! Et que nous avons, pour seul substitut que d’autres énergies fossiles tout aussi polluantes comme le charbon (le gaz étant moins polluant mais importé donc plus cher). Encore une fois les problèmes de santé sont complètement exclus!!!!!!Tout le monde sait, sauf les Nuks, que le charbon est très nocif pour la santé. Pourquoi ne pas aller de l’avant et y ajouter des ENR comme complément en même temps que nous réduisons le nucléaire. En quoi l’utilisation des ENR n’est pas possible? Tout le monde sait, sauf les Nuks, que si une centrale saute comme Tchernobyl, ce n’est pas uniquement les russes qui vont être irradiés mais plein de pays et de gens avoisinants à cette centrale, à cause des nuages nucléaires qui ont une trajectoire aléatoire, n’en déplaisent à certain. Tchernobyl cela fait plus de 25 ans et toujours le même déni au niveau santé publique, pourtant les autres pays européens ont indemnisés leur population et reconnus les dommages, pourquoi pas la France? Fera-t-elle de même quand une de ses centrales lâchera?

eilage

Surtout que la France, c’est le pays le plus touristique au monde, le pays de la gastronomie, avec une agriculture de térroire réputée et savoureuse, et une industrie agro-alimentaire forte … Imaginez un Fukushima en France ! C’est la paupérisation de tout un peuple … tout une culture !!! On a pas le droit de prendre de tels risques !!!!!!!!!

Veidont

tortue & eilage,décidement vous ne dites que des conneries!!!pitoyable ramassi d’antinukes primaires…

Rice

Veidont, restez poli b… de m…. ! On coroirait lire de Bachoubouzouc !!!!! 🙂 Et ce n’est pas parce que le nucléaire vient de prendre une claque (méritée) par la Cour des Comptes, qu’il faut nous insulter… Après tout, vous n’avez que ce que vous méritez depuis le temps car, jour après jour, on découvre le véritable coût de vos centrales atomiques… et c’est pas joli, joli d’avoir menti aux français comme ça… tss, tss, tss. Pas joli.

Veidont

La CDC,elle dit tout le contraire de ce que tu dit,pauvre troll dérisoire de schleu antinuke foireux de Rice.