Ethanol cellulosique : première aide pour Deinove

Deinove, le spécialiste des bactéries déinocoques appliquées aux biocarburants et à la chimie verte, annonce le versement de la première tranche de l’aide Oseo, d’un montant de 1,401 millions d’euros sur un total de 6 millions d’euros accordés au projet DEINOL dans le cadre du Programme ISI (Innovation Stratégique Industrielle**).

« Le projet DEINOL, lancé le 28 février 2010, avance selon le calendrier prévu », commente Jacques Biton, Directeur Général de Deinove. « Au cours des six derniers mois, cinq souches de déinocoques thermophiles candidates on été sélectionnées. L’une d’entre elles est destinée à devenir le futur « chassis », un Déinocoque robuste et thermophile porteur de la capacité à digérer la biomasse et à la fermenter en éthanol, qui sera amélioré puis envoyé en pilote de laboratoire ».

Le projet DEINOL a pour objectif d’ouvrir la voie, d’ici à 2014, à la production d’éthanol cellulosique (éthanol de 2ème génération) dans les installations industrielles existantes et sans investissements majeurs.

Ce projet est soutenu par OSEO dans le cadre de son Programme Innovation Stratégique Industrielle, à hauteur de 8,9 millions d’euros sur un total de 21,4 millions d’investissements.

En tant que chef de file, Deinove recevra 6 millions pour ce projet, auquel participent Tereos, industriel leader de la production d’éthanol en Europe et ses filiales BENP Lillebonne et Syral (sucrier français No 1 européen, leader international du bioéthanol), ainsi que deux partenaires académiques, le CPBS (CNRS-Université de Montpellier 1) et le LISBP (INSA Toulouse/CNRS/INRA).

**  Le programme « Innovation Stratégique Industrielle » d’OSEO

Le programme « Innovation Stratégique Industrielle » (ISI) favorise l’émergence de champions européens. Il soutient des projets ambitieux d’innovation collaborative à finalité industrielle, portés par des entreprises de taille intermédiaire et des PME, toutes innovantes. Ces projets sont très prometteurs en cas de succès : ils visent à commercialiser les produits de ruptures technologiques et ne pourraient se réaliser sans incitation publique.

L’aide est d’un montant de 3 à 10 millions d’euros, sous la forme de subventions et d’avances remboursables.

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