Exxon : éliminer le dioxyde de carbone du gaz naturel

ExxonMobil a annoncé aujourd’hui avoir l’intention de dépenser plus de 100 millions de dollars pour assurer le développement et l’expérimentation d’une technologie améliorée de traitement du gaz naturel qui pourrait rendre plus abordable la séquestration et l’emmagasinage du gaz naturel et réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre.

ExxonMobil prévoit de construire une usine pilote à objectif commercial à proximité de LaBarge, dans l’État du Wyoming, où elle se servira de sa technologie CFZTM (Controlled Freeze ZoneTM). CFZTM est un processus direct de séparation cryogénique qui isole et dissipe le dioxyde de carbone et permet d’éliminer d’autres composants comme le sulfure d’hydrogène, que l’on trouve dans le fameux gaz corrosif. En cas de succès, le processus permettra de réduire les coûts d’élimination du dioxyde de carbone du gaz naturel produit.

« Cette technologie aidera au développement de ressources gazières supplémentaires, afin de répondre à l’augmentation de la demande mondiale en matière d’énergie et de faciliter l’application des technologies de séquestration et d’emmagasinage du carbone, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre », a déclaré Mark Albers, vice-président principal d’Exxon Mobil Corporation.

Avec le processus CFZ™, le dioxyde de carbone et d’autres composants sont envoyés sous la forme d’un filet liquide à haute pression dans un lieu de stockage souterrain à des fins d’injection, ou sont utilisés dans la gestion des réservoirs afin d’améliorer la récupération des hydrocarbures. En plus de réduire le coût de l’isolation, du transport et de la réinjection, le processus CFZ™ peut permettre de ne plus faire appel aux solvants, aux usines de sulfure et à l’éventage du dioxyde de carbone dans le traitement du gaz naturel.

La nouvelle usine pilote, qui sera basée au niveau du site Shute Creek Treating Facility d’ExxonMobil, permettra de faire évoluer la technologie CFZ™ pour la rendre applicable commercialement. Elle traitera environ 400 000 m³ de gaz par jour pour injection et testera une grande variété de compositions de gaz dans le but d’évaluer leur applicabilité aux ressources gazières sous-développées du monde.

La construction commencera cet été, et le démarrage opérationnel est prévu pour la fin 2009. La période d’essai s’échelonnera entre un et deux ans. C’est URS Washington Division qui prendra en charge les questions d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction.

            

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Guydegif(91)

Très intéressant cette piste du CFZtm découverte par le 1er pétrolier mondial….Il a des ressources ! voilà des sous pour R & D bien utilisés! Keep going ! A rapprocher des travaux décrits par ailleurs dans Enerzine, au titre du CNRS, IFP et autres….QQ Synergies seraient les bienvenus pour optimiser le chemin jusqu’au but commun de réduction des GES et du mieux-vivre ! A bon(s) entendeur(s).. A+ Salutations Guydegif(91)

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