Pour la première fois, de minuscules « ventouses » ont été conçues dans des prothèses dentaires imprimées en 3D, afin de les aider à rester en place. Cette recherche pourrait aider les 11 % de la population britannique qui utilisent une prothèse dentaire et les 350 millions de personnes dans le monde qui n’ont plus de dents naturelles.
Les prothèses dentaires restent le traitement le plus courant pour les personnes qui perdent leurs dents, en particulier avec l’âge. Les implants dentaires sont une autre option, mais ils sont coûteux et ne sont pas toujours disponibles.
De nombreux porteurs de prothèses dentaires savent qu’il est difficile de les faire tenir en place, ce que l’on appelle la « rétention ». Les gens ont souvent recours à l’adhésif pour prothèses dentaires vendu en supermarché, utilisé pour coller les prothèses en place, mais cette option n’est pas hygiénique et n’est pas appréciée par les utilisateurs.
Pour améliorer la situation, une équipe interdisciplinaire de scientifiques du King’s College de Londres a cherché à reproduire en dentisterie le même processus que celui qui permet aux pieuvres d’adhérer aux surfaces glissantes. Les pieuvres ont des « ventouses » dans leurs tentacules qui créent une pression négative et un vide, créant ainsi une forte succion qui les fixe aux rochers.
L’équipe a émis l’hypothèse que des ventouses similaires pourraient être ajoutées aux prothèses dentaires, ce qui leur permettrait de se fixer à la muqueuse molle de la bouche. Ils ont conçu des modèles imprimés en 3D à l’aide de la conception assistée par ordinateur (CAO) de prothèses dentaires supérieures et inférieures.
Lorsque les modèles ont été analysés, ils ont montré une plus grande rétention que les prothèses dentaires standard – mais, heureusement, pas au point que les utilisateurs ne puissent pas les retirer complètement de leur bouche. Les modèles présentaient une rétention deux fois plus importante que les prothèses dentaires normales.
Les scientifiques de la Faculté des sciences dentaires, orales et craniofaciales de l’université King’s ont ensuite étudié comment les modifications chimiques pouvaient être utilisées pour aider à fixer les prothèses en place. Avec des prothèses en plastique, ils ont montré comment le fait de les recouvrir d’une fine couche de kératine – la même protéine que celle que l’on trouve dans la peau et les cheveux – forme une liaison chimique avec la kératine de la peau de la bouche (muqueuse). Cette liaison favorise la rétention et est invisible à l’œil nu, ce qui n’affecte pas l’aspect de la prothèse.
Pour la première fois, de minuscules « ventouses » ont été conçues dans des prothèses dentaires imprimées en 3D, ce qui leur permet de rester en place. La recherche pourrait aider les 11 % de la population britannique qui utilisent un dentier et les 350 millions de personnes dans le monde qui n’ont pas de dents naturelles.
Les prothèses dentaires restent le traitement le plus courant pour les personnes qui perdent leurs dents, en particulier avec l’âge. Les implants dentaires sont une autre option, mais ils sont coûteux et ne sont pas toujours disponibles.
De nombreux porteurs de prothèses dentaires savent qu’il est difficile de les faire tenir en place, ce que l’on appelle la « rétention ». Les gens ont souvent recours à l’adhésif pour prothèses dentaires vendu en supermarché, utilisé pour coller les prothèses en place, mais cette option n’est pas hygiénique et n’est pas appréciée par les utilisateurs.
Pour améliorer la situation, une équipe interdisciplinaire de scientifiques du King’s College de Londres a cherché à reproduire en dentisterie le même processus que celui qui permet aux pieuvres d’adhérer aux surfaces glissantes. Les pieuvres ont des « ventouses » dans leurs tentacules qui créent une pression négative et un vide, créant ainsi une forte succion qui les fixe aux rochers.
L’équipe a émis l’hypothèse que des ventouses similaires pourraient être ajoutées aux prothèses dentaires, ce qui leur permettrait de se fixer à la muqueuse molle de la bouche. Ils ont conçu des modèles imprimés en 3D à l’aide de la conception assistée par ordinateur (CAO) de prothèses dentaires supérieures et inférieures.
Lorsque les modèles ont été analysés, ils ont montré une plus grande rétention que les prothèses dentaires standard – mais, heureusement, pas au point que les utilisateurs ne puissent pas les retirer complètement de leur bouche. Les modèles présentaient une rétention deux fois plus importante que les prothèses dentaires normales.
Les scientifiques de la Faculté des sciences dentaires, orales et craniofaciales de l’université King’s ont ensuite étudié comment les modifications chimiques pouvaient être utilisées pour aider à fixer les prothèses en place. Avec des prothèses en plastique, ils ont montré comment le fait de les recouvrir d’une fine couche de kératine – la même protéine que celle que l’on trouve dans la peau et les cheveux – forme une liaison chimique avec la kératine de la peau de la bouche (muqueuse). Cela favorise la rétention et est également invisible à l’œil, n’affectant pas l’apparence de la prothèse.
« Ce travail illustre le pouvoir du « biomimétisme » dans la résolution de problèmes médicaux concrets. Il est inspirant de voir comment les idées tirées de la nature, combinées à des techniques de fabrication de pointe, peuvent conduire à des innovations qui améliorent à la fois la fonctionnalité et la satisfaction des patients. Contribuer à ce projet a été une occasion incroyable de repousser les limites de la science des matériaux dentaires », déclare le Dr Eda Dzinovic, chercheur en matériaux dentaires au King’s College de Londres.
Source : King’s College London – Traduction – Enerzine.com
Légende illustration : Denture avec des ventouses en forme de pieuvre sur le dessus. Crédit : KCL