GEG construit 2 bâtiments à faible consommation

Dans le cadre du réaménagement de son site technique, Gaz Electricité de Grenoble a réalisé deux bâtiments économes en énergie.

Le premier, un bâtiment à énergie positive, abritera des ateliers sur 700m². Le second, un bâtiment tertiaire à basse consommation énergétique, accueillera sur une surface de 900m² le pôle médical de GEG, le Comité d’entreprise, les syndicats, le restaurant d’entreprise ainsi que les bureaux pour les services de l’éclairage public et de la qualité.

Le bâtiment a largement recours aux énergies solaires photovoltaïque et thermique. 1150 m² de panneaux solaires photovoltaïques ont ainsi été installés en toiture sur les deux bâtiments.

Jean-Paul Giraud, Président-Directeur Général de Gaz Electricité de Grenoble explique dans un communiqué :

"Nous devions donner l’exemple. Nous avons donc exigé que les deux nouveaux bâtiments soient construits avec une haute efficacité énergétique."

"Trois conditions devaient être remplies :

  • une conception architecturale bioclimatique,
  • des installations techniques économes en énergie
  • la mise en place de moyens de production décentralisés."

"Nous installons des panneaux solaires photovoltaïques sur les deux bâtiments, comme toiture et comme auvent. Les ateliers seront ainsi à énergie positive. Le bilan énergétique est estimé à + 1900 kWh par an."

"Quant aux bureaux, ils consommeront 50kWh par m² et par an, ajoute-t-il, alors que la moyenne du parc existant de bureau en France, selon l’ADEME, se situe à 283 kWh par m² et par an."

Les bâtiments sont conçus sous forme de « boîtes » compactes et sur-isolées, alternant pleins et vides avec un minimum de décrochés en façade.

La structure du bâtiment tertiaire est positionnée à l’extérieur, afin d’éviter les ponts thermiques énergivores.

Parmi les solutions employées pour le projet :

  • Le confort d’été recourt essentiellement à des solutions passives naturelles : sur-toitures ventilées, végétalisation des terrasses, protections solaires adaptées à l’orientation des locaux. Pour les bureaux, le rafraîchissement est obtenu par utilisation des frigories de la nappe phréatique.
  • Pour le chauffage, il est fait appel à des chaudières gaz à haut rendement 65kW de puissance) ainsi qu’à une petite centrale de cogénération gaz permettant, comme le photovoltaïque, une production d’électricité injectée sur le réseau de distribution.
  • L’actuel restaurant d’entreprise est intégré au projet, tant sur le plan architectural (le bâtiment de bureaux « enjambe » le restaurant) qu’au niveau énergétique. Il fait l’objet lui aussi d’intervention en matière d’économies d’énergie :
    • isolations en façades et toiture,
    • raccordement aux installations thermiques des bureaux dimensionnées en conséquence,
    • panneaux solaires pour l’eau chaude sur la terrasse.

    L’ensemble de ces dispositions devrait ainsi faire économiser au restaurant d’entreprise 200 000 kWh d’énergie par an.

  • Grâce à un total de 1145 m2 de capteurs photovoltaïques sur les deux bâtiments, la production annuelle d’électricité depuis ces bâtiments est estimée à 110 000 kWh.
 
 (src : CP – GEG)

         

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Pour un coût de 5% de plus on passe au passif avec moins de 15 kwh/m2 par an et on supprime les chaudières (économie de 5% sans doute du prix de l’ensemble) et on économise le combustible. C’est un projet batard qui ne va pas au bout du concept économique, surtout que c’est facile pour les grands volumes. Allons directement au passif pour un coût très semblable au basse énergie !!!!