Greenpeace a commandé un rapport critique sur les “stress-tests”

Greenpeace a commandité un rapport critique sur les évaluations complémentaires de sûreté, communément appelées “stress-tests”, des installations nucléaires françaises, demandées par le gouvernement à EDF et Areva et analysées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Cette contre-analyse menée par des experts indépendants démontre qu’en cas d’accident entraînant une fusion du cœur du réacteur aucun des 58 réacteurs nucléaires français en fonctionnement ne résisterait pas mieux que ceux de Fukushima : "les risques de ruptures de confinement et de rejets radioactifs importants sont tout aussi réels qu’au Japon."

Sur la méthode d’analyse employée par les exploitants, les experts indépendants sont dubitatifs : "les évaluations complémentaires de sûreté ont été faites de manière totalement théorique. Les rapports d’EDF ou d’Areva se basent uniquement sur la conception initiale des installations, c’est-à-dire que le vieillissement et l’usure des bâtiments et pièces ne sont pas pris en compte dans les analyses."

Autre point mis en avant par les scientifiques : "l’absence de prise en compte des risques liés à certains facteurs extérieurs, notamment le facteur humain."

Enfin, et c’est sans doute le plus inquiétant, dans les documents fournis par EDF et Areva, "il n’est jamais question de pistes pour essayer d’améliorer la sûreté des réacteurs nucléaires et ainsi de diminuer la probabilité d’un accident."

Greenpeace indique que contrairement aux industriels du nucléaire, "les experts indépendants proposent dans leur rapport des recommandations."

EXTRAIT – Principales conclusions

Notre analyse des évaluations complémentaires de sûreté confirme, au-delà des conclusions tirées dansleurs rapports par les exploitants, qu’à la lumière de Fukushima plusieurs scénarios d’accident majeurdoivent être considérés comme plausibles :

• pour les 58 réacteurs en exploitation d’EDF, quelque soit le palier considéré :

– un accident de fusion du cœur peut conduire à une rupture brutale de l’enceinte (fuite atmosphérique majeure) et/ou un percement du radier (contamination des eaux),
– un accident de vidange de piscine d’entreposage peut conduire à un feu du combustible et à desrejets très importants faute d’enceinte de confinement de ce bâtiment ;

• pour le projet de réacteur EPR, les mêmes risques ne peuvent pas être totalement écartés ;• pour les usines de retraitement de La Hague, un accident majeur peut se produire sur une piscine decombustible ou sur un stockage de déchets liquides hautement radioactifs.Les rapports ECS constituent un bon point de départ pour envisager le renforcement de la sûreté desinstallations vis-à-vis de ces scénarios, mais ils présentent en l’état trop de limites et de lacunes pourfonder des décisions définitives

À l’examen, le cahier des charges très limité et son interprétation par les exploitants ont en effet conduit à des faiblesses importantes dans les ECS :

1. Une réserve générale doit être posée sur les conclusions apportées par les exploitants, du fait d’une part des limites dans l’analyse de l’état réel des installations, et d’autre part que les démonstrations présentées n’ont dans l’ensemble pas pu s’appuyer sur de nouvelles études. De nombreuses conclusions reposent ainsi sur la justification par les « jugements d’experts » et la confiance des ingénieurs dans la qualité de la conception et de la construction des installations ;

2. Le tableau des déclencheurs et aggravations possibles de situations accidentelles n’est pas complet et les situations étudiées dans les ECS ne sont donc pas « enveloppe » des scénarios d’accident. Les éléments suivants manquent ou ne sont pas suffisamment développés dans les ECS :a) les scénarios découlant de défaillances matérielles sur les équipements des installations, d’erreurs humaines et d’actes de malveillance,b) les défaillances et agressions secondaires pouvant résulter d’un séisme et/ou une inondation et d’une perte d’alimentation électrique et/ou de refroidissement, notamment : (i) ruptures dans les circuits primaire et secondaire de refroidissement des réacteurs, (ii) chutes de charge (y compris d’un assemblage de combustible usé lors de son transfert ou d’un château de transport du combustible), (iii) incendies et (iv) explosions, y compris les explosions d’hydrogène dans les réacteurs et les explosions chimiques de « red oil » à La Hague.

3. Des facteurs susceptibles de rendre plus difficiles la gestion d’un accident, notamment la contamination sur le site due à la défaillance d’installations secondaires non-classées ne sont pas pris en compte. La contamination du site s’est révélée être un facteur important dans les difficultés auxquelles les autorités et le personnel se sont heurtés pour gérer l’accident de Fukushima. Celui-ci a aussi démontré que la contamination hors site peut compliquer la mobilisation des secours extérieurs et détourner les ressources, comme le personnel de protection. À ce titre, la réflexion menée dans le cadre des ECS doit conduire à une réévaluation des scénarios pour la planification de la gestion des conséquences immédiates de l’accident hors site et la gestion post-accidentelle à plus long terme.

4
. Plusieurs questions génériques importantes ne sont pas examinées, dont :a) les limites imposées par les choix non ou difficilement réversibles de conception, telles que le dimensionnement des enceintes des réacteurs ou celui des piscines d’entreposage du combustible sur les sites des centrales et à La Hague ;b) le rôle que le vieillissement joue dans l’aggravation des conséquences des accidents. Les ECS sont basées sur un état théorique des installations mi-2011 et ne prennent pas en compte le vieillissement, qui augmente le risque de défaillance des dispositifs de sûreté et celui de rupture d’éléments matériels, y compris non remplaçables (cuve et enceinte des réacteurs).

5. En général, les propositions développées autour de l’idée de « noyau dur » pour l’alimentation électrique et le refroidissement, et du renforcement des moyens de gestion de crise répondent par l’aval sans réduire en amont le potentiel de danger. Il manque par exemple dans les ECS :a) une réflexion sur des facteurs de risques tels que l’utilisation de gaines de combustible en zirconium. Le zirconium joue un rôle central dans les accidents de fusion et dans la production d’hydrogène lors de ces types d’accidents, comme cela s’est produit à Three Mile Island et à Fukushima, mais la possibilité de recourir à des matériaux alternatifs n’est pas abordée ;b) une évaluation du facteur aggravant que constitue l’utilisation du combustible MOX ou du risque que génère l’entreposage concentré de grandes quantités de combustible, dont une part importante de MOX, à La Hague.

Lire la suite du rapport à cette adresse >>>> ICI

Qui sont les experts indépendants internationaux qui ont effectué cette analyse :

– Arjun Makhijani est président de l’Institut de l’énergie et de la recherche environnementale à Takoma Park, Maryland (États-Unis). Il a obtenu son doctorat en génie électrique et sciences informatiques en 1972 à l’université de Berkley, en Californie.

– Yves Marignac est directeur de l’Agence indépendante d’information, d’étude et de conseil sur le nucléaire et les politiques énergétiques, WISE-Paris. Il est aussi membre de l’International Panel on Fissile Materials (IPFM) et coordinateur du Groupe d’expertise pluraliste (GEP) sur les mines d’uranium du Limousin.

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Teredral

Ce rapport est au final rassurant : – du fait que les experts soit disant indépendants internationaux qui ont effectué cette analyse sont connus pour leur dépndance internationale au lobby antinucléaire, – du fait que tous les soit disant manques signalés dans la démarche “officielle” de sûreté (celle de l’exploitant, de l’ASN, de l’IRSN) sont en réalité parfaitement pris en compte. Il n’est qu’à consulter les sites de l’ASN ou de l’IRSN pour s’en convaincre.

sancho

Comme “Peacevert” (traduction aproximative sans doute?) je suis totalement oposé à l’utilisation de l’énergie issue de l’atome! Je propose de fonder un grand mouvement pour promouvoir la réabilitation des moulins à vent plus acceptables dans le paysage que les grands ventilateurs, ainsi que la remise en état des roues à aubes sur toutes les rivières de France; Subventionner la production nationnale de machines à vapeur double effet me semble aussi être une bonne idée pour sauver notre industrie métalurgique tous ces projets devraient garantir des millions d’emplois dans les régions et éviter de creuser les déficits en important des éoliennes ou des centrales à gaz qui continuent de polluer et coûtent cher à l’exploitation. Que ceux qui m’aiment me suivent ! Merci

Bachoubouzouc

Ce rapport d’experts “indépendants” (à savoir Yves MARIGNAC, de Wise-Paris, à qui Greenpeace confie systématiquement la rédaction de ses rapports “indépendants”, et un américain que je ne connais pas) se contente de : – émettre des doutes (généralement non étayés) – compiler des souhaits au père Noël : ainsi par exemple ils reprochent aux ECS de ne pas avoir étudié le remplacement des gaines combustible par un autre alliage, comme si c’était le but de ces rapports de concevoir de nouvelles technologies ! – souligner bien facilement les limites de ces ECS. Quelle surprise, un rapport a des limites ! A l’avenir et pour faire taire les critiques, EDF n’aura plus qu’à rédiger des rapports illimités ! Ils reprochent à EDF des rapports “théoriques” (menés en quelques mois) dans un rapport qui ne contient quasiment aucun chiffre et aucun élément factuel, bref, un comble. @ Enerzine : “Cette contre-analyse menée par des experts indépendants démontre qu’en cas d’accident entraînant une fusion du cœur du réacteur aucun des 58 réacteurs nucléaires français en fonctionnement ne résisterait pas mieux que ceux de Fukushima” “démontre” : ce rapport ne démontre rien du tout et je ne me souviens pas y avoir lu que les réacteurs français s’en sortiraient aussi mal que les japonais. Un risque “tout aussi réel” n’est pas un risque égal. Je sais bien que vous devez être polémiques pour faire de l’audience, mais là ce n’est pas ce que dit ce rapport (au ton relativement mesuré, d’ailleurs). @ Greenpeace : “Enfin, et c’est sans doute le plus inquiétant, dans les documents fournis par EDF et Areva, “il n’est jamais question de pistes pour essayer d’améliorer la sûreté des réacteurs nucléaires et ainsi de diminuer la probabilité d’un accident.”” Ceci est un mensonge pur et simple : Dans ses documents, EDF propose entres autres la création de la Force d’Action Rapide Nucléaire, la construction de groupes électrogènes supplémentaires, de réserves d’eau supplémentaires, etc. M’enfin, un mensonge parmi tant d’autres.

renewable

A en juger par les nombreuses réactions quasi instantanées des pro-nucléaires pour fustiger ce rapport c’est que ça leur pose un problème… Comme d’habitude la culture du doute et l’auto-critique sont des données absentes et impensables chez les partisants du nucléaire. Par exemple Fessenheim ne connaîtra JAMAIS de séisme et d’inondation (rupture de la digue du canal située 8mètres au dessus du réacteur. Ou encore AUCUN réacteur nucléaire ne connaîtra jamais de chutte d’avion de ligne, au passage sans la réaction des passagers d’un des vols détournés le 11 septembre cela aurait pu se produire…

microbetao

@ bonnes accusations d’intégrisme, répondre par l’intégrisme ou le sarcasme ? Attention à ne pas se faire diagnostiquer un état névrosé de frustration au complexe de Don quijote monsieur Sancho Je comprendrais mieux le commentaire s’il avancait une intention plus sérieuse ou ne s’apparenterait par à ce qu’on appellerait un troll en se rendant coupable d’user de la méthode elle-même critiquée : intégrisme, ce qui peut même mener au troll diffamatoire rien que ça. Merci donc de donner un peu plus de motivation à cette remarque ou de la retirer si elle est vraiment vaine, ou de clairement indiquer “je plaisante ,passer mon message si vous voulez économiser les cyniques commentaires peu fournis de sens”, comprenais svp que je n’aimerais pas voir apparaître une nouvelle joute entre joueurs sarcastiques qui s’écoutent difficilement ou s’amusent trop aux interférences de communications. Pour moi c’est decrédibilisant à tout participant à une discussion. Le travail de modérateur est chronophage je suppose mais plutôt que d’avoir des appels de membres, donc une sollicitation orientée par la subjectivité du membre assez présent, merci de repréciser des règles de convenance voire d’éfficacité (énergétique) de discussion Désolé mais c’est le post de trop, bien entendu il n’est en aucun cas responsable d’une telle réaction fatiguée des commentaires bien plus accusateurs qu’argumenteurs, gabegie quand tu nous tiens !! – en fait le mot de trop c’est intégrisme je pense dans ce post, et il arrive si tôt sans être argumenté, comment proner l’amour avec autant de préjugés ou de maladresse –

dede29

Un rapport de plus de Greenpeace ! Mais tout le monde s’en fiche …

enerZ

A tous. Merci de modérer vos propos et de justifier vos commentaires par rapport aux arguments avancés par Greenpeace. Le modérateur

Bachoubouzouc

“A en juger par les nombreuses réactions quasi instantanées des pro-nucléaires pour fustiger ce rapport c’est que ça leur pose un problème…” Nouvelle technique de manipulation : Etape 1 : publier un rapport bidon Etape 2 : répondre “ça touche juste” à tous ceux que ça s’indigne. “Par exemple Fessenheim ne connaîtra JAMAIS de séisme et d’inondation (rupture de la digue du canal située 8mètres au dessus du réacteur.” Personne n’a jamais dit ça. Ce qui a été dit, en revanche, c’est “les risques de séisme et d’inondation ont été pris en compte, des parades ont été mises en place”. Pas la même chose. “Il n’y aura jamais de fusion de coeur de réacteur en France (bon y’en a eu 2 qui ont débuté mais c’était au XXème siècle alors vous savez ma bonne dame…)” Pareil, personne n’a dit que ça n’arrivera jamais. Ce qui a été dit en revanche, c’est qu’avec les parades mises en place, le risque que lors d’un tel accident il y ait fuite radioactive dans l’environnement est suffisamment faible pour être acceptable. Et que par une démarche d’amélioration continue ce risque décroit avec le temps et notre vigilance reste maintenue.

sancho

Non bien sûr Greenpeace n’est un mouvement intégriste! juste un peu térroriste sur les bords. Quand à ma proposition de rénover les moulins à vent elle est sérieuse bien sûr !!!!

Steph

Non les amis anti-nuke, EDF va investir ‘massivement dans la securite, jugez plutot : une dalle beton de 1.50 m a fessenheim pour recevoir le corium alors que celle de Fukushima (7 m) a deja ete attaquee sur 0.7m (cf enerzine), et on nous promet une epaisseur supplementaire de 0.5m sur 80 m2 pour ‘etaler’ le Corium sur une plus grande surface …. Vous je ne sais pas mais moi ca me laisse sans voix cette irresponsabilite : Ils savent leurs centrale vetuste, ils savent qu’elle est critiquee pour cela mais plutot que d’investir massivement pour sapper les arguments de leurs contradicteurs, les pontes d’EDF continuent de faire des economies sur la securite nuke. Et en plus, ils ont pas peur d’etre ridicules avec leurs 2m de dalle au total, quand celle de 7m de Fukushima suscite deja des craintes. Quant aux derniers sceptiques, souffrez de lire ceci :

climax1891

L’Europe comsomme 3 358 TWh d’électrcité par an. Le nucléaire représente 990 TWh Le charbon représente 962 TWh Le gas naturel représente 676 TWh Avec 1/4 d’économie d’énergie, on peut économiser 840 TWh. Et en améliorant le rendement des centrales, leurs productions peuvent augmenter de 400 TWh avec la même quantité de gas et de charbon. Donc, c’est possible. Maintenant, c’est un choix politique.

Bachoubouzouc

“pour les 58 réacteurs en exploitation d’EDF, quelque soit le palier considéré : – un accident de fusion du cœur peut conduire à une rupture brutale de l’enceinte (fuiteatmosphérique majeure) et/ou un percement du radier (contamination des eaux), – un accident de vidange de piscine d’entreposage peut conduire à un feu du combustible et à desrejets très importants faute d’enceinte de confinement de ce bâtiment” – rouler en direction d’un platane sans chercher à l’éviter peut conduire à un accident de voiture. – ouvrir la trappe de son réservoir, démonter le clapet de protection et y foutre le feu peut conduite à une destruction du véhicule – confier la rédaction d’un rapport sur le nucléaire à des gens dont c’est pas le métier peut conduire à des enfonçages de portes ouvertes. Mais évidemment que ça “peut conduire à” ! A la limite tout est possible et on peut très bien écrire “Le démontage de l’ampoule de la salle de bain peut conduire à la création d’un festival de danse bretonne au Pérou” ! Ce rapport est complètement débile ! “Les documents ECS devraient être révisés selon un cahier des charges plus complet, qui inclut les agressions internes et externes” Ah parce que les risques séisme et inondation, ce sont pas des risques internes et externes ?!? “Le zirconium joue un rôle central dans les accidents de fusion et dans la productiond’hydrogène lors de ces types d’accidents, comme cela s’est produit à Three Mile Island et àFukushima, mais la possibilité de recourir à des matériaux alternatifs n’est pas abordée” Dans le rapport complet, l’auteur américain écrit tout un paragraphe sur le volume d’H2 dégagé par l’oxydation du zirconium, précise que des études ont été faites, que les gaines en acier inoxydable présentent des caractéristiques de résistance au vieillissement thermique et neutronique bien moins bonnes que l’alliage de zirconium, mais conclue tout de même par un truc du genre Quand même, ils auraient pu se fendrent d’une étude! “L’entreposage à sec présente globalement une meilleure sûreté que l’entreposage en piscine.” You don’t saaay ! Et tu crois pas qu’ils l’auraient fait s’ils avaient pu ???? Tu crois pas qu’ils auraient arrêté de se faire chier à gérer une eau aux conditions chimiques bien particulières, à garantir sa circulation et son refroidissement s’ils avaient pu tout simplement les stocker à sec !!!! Mais merde je sais bien que tous, vous avez horreur du discours “laissez faire les pros”, mais à un moment donné, oui, il faut arrêter de raconter des conneries ! Perso je cesse de poser des questions à mon chirurgien à partir du moment où je sais que son travail est surveillé par des gens compétents ! Oui ça arrive qu’il y ait des morts sur le billard, oui ça arrive qu’il y ait des accidents, mais ça ne remet pas en cause la médecine tout entière, et ce genre de conneries ne fait que perdre du temps et embrouiller le peu de connaissances du public sur le sujet avec des élucubrations pseudo-scientifiques ! Bref, ce rapport ne sert vraiment à rien (et n’apprend rien).

Bachoubouzouc

“Non les amis anti-nuke, EDF va investir ‘massivement dans la securite, jugez plutot : une dalle beton de 1.50 m a fessenheim pour recevoir le corium alors que celle de Fukushima (7 m) a deja ete attaquee sur 0.7m (cf enerzine)” D’une part je n’ai trouvé nul part sur Enerzine les chiffres que vous annoncez (merci de donner un lien), et d’autre part les travaux dont vous parlez doivent évidemment être validés par l’ASN, qui en sait un peu plus que vous sur la valeur de ces travaux, la qualité et la technique du matériau utilisée (pas du béton, contrairement à ce que vous dites) :

Bachoubouzouc

Sortir du nucléaire plutôt que du pétrole, gaz ou charbon. En effet, c’est un choix politique…

Velsam

Bref,encore un minable rapport d’intégristes antinucléaires des gens de Greenpeace,qui sont coutumiers du fait.Aucun intérêt.

microbetao

En tout cas surement bien moins que votre commentaire qui en exprime bien plus certainement les qualficatifs avancés regardez donc en comparaison les paroles de Bachoubouzouc, elles ont un rapport critique, bien qu’il en arrive à une conclusion similaire à mon tour de jouer, ne pas trop entrer dans la dépendance à la production énergétique charbon, gaz, pétrole, nucléaire, éolien… est un choix politique et citoyen… en sortir quand on entre un peu trop dedans en regard des générations futures et de notre généreuse donatrice qui se fait piller, enfin si on travaillait plus à cette mesure qu’à celle de son quota de laitlaitctron, on pourrait envisager un constat de souveraineté energétique et ensuite un choix en conséquence, si la politique s’intéresse au sujet, allons savoir ! il faudrait un sujet pour dialoguer sur le terrorisme, violence, virulence, car finalement à en voir certains commentaires, je ne suis pas convaincu que ces qualificatifs à l’égard de greenpeace soient hônnete puisque contrairement aux gens visés par certgains propos, ils sont même pas la pour répondre. On peut penser qu’ils ne savent répondre, mais dans le bénéfice du doute, la critique est facile sur un écrit. Je préfère éviter le hors-sujet mais comme souvent il faut bien en parler avant que soit rabachée ce genre de mots qui élude la discussion volontairement pour certains OU involontairement. En tout cas réhabiliter ce qui existe encore pour un gain d’autonomie locale c’est prometteur. MAis en y regardant tout autant les conséquences d’une roue à aube à tel endroit que celles d’un prolongement d’une fessenheim. Ce qui m’embète c’est ce niveau de complexité entre la roue et la fiscion et tout ce qu’il y a autour. Plus c’est complexe, plus il y a des facteurs croisés difficilement appréhendable. Mais trouvera-t-on un juste milieu entre – laisser les autorités et “experts” désignés par les autorités nationales, choisies par une machinerie en relation avec un gouvernement composé par un premier ministre posé par un président élu par une masse d’electeurs qui semble avoir du mal à anticiper la qualité et l’objectivité des compétents sachants tenter d’expliquer leurs décisions et leur maîtrise des risques et – permettre à tout un chacun d’alerter et d’ouvrir le débat sur les risques depuis le consommateur, voisin de l’usine, sans limite d’accessibilité à la reflexion

Inivite

En tout cas surement bien moins que votre commentaire qui en exprime bien plus certainement les qualficatifs avancés regardez donc en comparaison les paroles de Bachoubouzouc, elles ont un rapport critique, bien qu’il en arrive à une conclusion similaire à mon tour de jouer, ne pas trop entrer dans la dépendance à la production énergétique charbon, gaz, pétrole, nucléaire, éolien… est un choix politique et citoyen… en sortir quand on entre un peu trop dedans en regard des générations futures et de notre généreuse donatrice qui se fait piller, enfin si on travaillait plus à cette mesure qu’à celle de son quota de laitlaitctron, on pourrait envisager un constat de souveraineté energétique et ensuite un choix en conséquence, si la politique s’intéresse au sujet, allons savoir ! il faudrait un sujet pour dialoguer sur le terrorisme, violence, virulence, car finalement à en voir certains commentaires, je ne suis pas convaincu que ces qualificatifs à l’égard de greenpeace soient hônnete puisque contrairement aux gens visés par certgains propos, ils sont même pas la pour répondre. On peut penser qu’ils ne savent répondre, mais dans le bénéfice du doute, la critique est facile sur un écrit. Je préfère éviter le hors-sujet mais comme souvent il faut bien en parler avant que soit rabachée ce genre de mots qui élude la discussion volontairement pour certains OU involontairement. En tout cas réhabiliter ce qui existe encore pour un gain d’autonomie locale c’est prometteur. MAis en y regardant tout autant les conséquences d’une roue à aube à tel endroit que celles d’un prolongement d’une fessenheim. Ce qui m’embète c’est ce niveau de complexité entre la roue et la fiscion et tout ce qu’il y a autour. Plus c’est complexe, plus il y a des facteurs croisés difficilement appréhendable. Mais trouvera-t-on un juste milieu entre – laisser les autorités et “experts” désignés par les autorités nationales, choisies par une machinerie en relation avec un gouvernement composé par un premier ministre posé par un président élu par une masse d’electeurs qui semble avoir du mal à anticiper la qualité et l’objectivité des compétents sachants tenter d’expliquer leurs décisions et leur maîtrise des risques et – permettre à tout un chacun d’alerter et d’ouvrir le débat sur les risques depuis le consommateur, voisin de l’usine, sans limite d’accessibilité à la reflexion

Pastilleverte

Titre : “Greenpeace a commandé un rapport critique” Ah bon ? ils connaissaient déjà les résultats (négatifs, bien sur) ? C’est comme le GIEC qui a été fondé pour “démontrer” que l’Homme influence négativement le climat. Et devinez quelles ont été les conclusions, au moins à partir du deuxième rapport ?

Anonymous

Les chiffres sont beaux… Mais c’est loin d’être un choix politique mais vraiment loin! C’est entiérement économique, j’explicite. Calcul le coût en démantellement des centrales nucléaires, le coût d’implantation des futurs centrales qui serviront de bases, l’inflation sur le prix du charbon et du gaz du fait que tu en consommeras plus. Et rajoute à tout ça ton coût à la tonne de CO2. La réponse est NON, l’Europe ne peut pas sortir du nucléaire et ne veut pas en sortir. Compréhensible je pense

Moreaud

Votre expression écrite,dans l’ensemble de vos commentaires et quelqu’en soit le sujet,sur ce site, est si confuse,lourde,touffue et embrouillée,qu’elle en est très pénible à lire.Essayez de faire des efforts de rédaction et d’expression car vous travaillez contre vous même sans vous en rendre compte.On a l’impression,en vous lisant que vous faites usage de substances cannabiques et assimilées.Si c’est le cas,il serait temps d’arreter.

einstein30

de quoi je me mêles ; en fait ,greenpeace s’incruste comme des crabes ; tout leurs est bon pour raconter n’importe quoi sur le nuk ; dans ce qu’ils racontent ,rien ne tient la route ,Fukusima n’est pas une reference d’accident nucleaire comme tchernobyl ni TMI ni SL”A” ; chaque accident sont d’origine differentes ;faut pas melanger ; maintenant ,la chute d’un avion sur une centrale !!! ;pourquoi garder sous silence les installations type “sevezo” ,souvenez-vous :AZF , et tous les sites en France classes ” SEVEZO” , greenpeace en parle pas ,il s’en fout des morts et des handicapes a vie de ces industries .

Germain

Vous avez raison.Il n’y a rien de valable à attendre d’une organisation intégriste antinucléaire comme greenpeace.Ils seront toujours,de toute façon,de très mauvaise foi sur la question du nucléaire.Attendre d’eux un rapport objectif est totalement irréaliste et déraisonnable.Cet article montre sans ambiguité,le militantisme agressif de greenpeace et toute l’horreur de son intégrisme antinucléaire,rendant cette ong définitivement infréquentable.

sancho

Ceux qui pratiques des actes terroristes, et Greenpeace est coutumier du fait, sont des terroristes, ils n’ont pas besoin de droit de réponse puisque l’acte en lui même n’est pas justifiable. Profiter de la mollesse de réaction d’un pays démocratique pour imposer par la force ses opinions n’a rien de glorieux.

enerZ

Vos posts sont considérés comme répétitifs. Merci d’arrêter. Le modérateur

Reard38

experts indépendants.On se moque du monde ,ces “experts indépendants”choisis par greenpeace ne sont absolument pas indépendants de greenpeace.C’est là tous le scandale.

Dan1

Pour Steph “Fonte corium Non les amis anti-nuke, EDF va investir ‘massivement dans la securite, jugez plutot : une dalle beton de 1.50 m a fessenheim pour recevoir le corium alors que celle de Fukushima (7 m) a deja ete attaquee sur 0.7m (cf enerzine), et on nous promet une epaisseur supplementaire de 0.5m sur 80 m2 pour ‘etaler’ le Corium sur une plus grande surface ….” Vous êtes très mal informé sur la configuration des réacteurs de Fukushima. C’est dommage, c’est publié et vous avez les éléments disponibles sur Enerzine. Non le radier n’a pas été attaqué selon les informations disponibles. C’est le béton sacrificiel coulé dans l’enceinte de confinement métallique qui a été attaqué et il était précisément fait pour ça : rouget, à son habitude, nous a montré directement le schéma figurant dans les documents japonais. On peut appeler cela “des informations” et notez bien l’espace que j’ai mis entre les deux mots ! Fukushima et Fessenheim ne sont donc pas directement comparable et force est de constaté que la conception américaine du réacteur accidenté avait un point fort : le béton sacrificiel en fond de cuve en cas de fonte de coeur.

Dan1

Je me permets de reprendre l’excellent commentaire de rouget : D’après les informations, le corium aurait entamé 70 cm du béton et donc n’aurait pas atteint le radier même s’il n’y a qu’une séparation par l’enceinte métallique (je doute que le corium s’en préoccupe) Coupe du réacteur 1, d’après estimations

Dan1

Greenpeace, WISE et IEER collabore avec l’ASN : Le lien vers le rapport de 176 pages en PDF : En première approche, le rapport ne me paraît pas hyper subversif.

climax1891

Visiblement, je me suis mal exprimé. Il n’est pas question d’augmenter la consommation de charbon et de gaz mais d’utiliser des centrales beaucoup plus performantes. La plupart des centrales en Europe ont un rendement d’environ 38%. Le charbon représente 962 TWh Le gas naturel représente 676 TWh Avec des centrales à cycle combiné, on arrive à un rendement de 60% pour les centrales au gas et 49% pour les centrales au charbon. Soit 30% d’électricité en plus avec la même quantité de charbon et 58% d’électricité en plus avec la même quantité de gas.

Dan1

Pour ceux qui seraient dubitatifs :

Sicetaisimple

“Avec des centrales à cycle combiné, on arrive à un rendement de 60% pour les centrales au gaz et 49% pour les centrales à charbon” Ce qui est embétant, c’est que – l’immense majorité des centrales gaz (on parle de l’Europe) sont déjà des cycles combinés avec des rendements qui dépendent de leur age, mais qui sont supérieurs à 55%. – les cycles combinés au charbon (avec gazéification) , ça existe très peu, ça coute très cher et ça ne marche pas bien. autrement on en compterai un peu plus que les quelques prototypes existants dans le monde.

Dan1

Enerzine écrit : “Cette contre-analyse menée par des experts indépendants démontre qu’en cas d’accident entraînant une fusion du cœur du réacteur aucun des 58 réacteurs nucléaires français en fonctionnement ne résisterait pas mieux que ceux de Fukushima : “les risques de ruptures de confinement et de rejets radioactifs importants sont tout aussi réels qu’au Japon.” Or, je ne vois nulle part dans le rapport cette phrase exacte citée entre guillemets. Au contraire, je vois des propos somme toute mesurés, dont la conclusion concernant les réacteurs en service est une illustration éclairante. Je cite le passage issu des pages 116 et 117 du rapport : 6. Conclusions sur les réacteurs existants L’étude des rapports ECS produits par EDF pour trois centrales représentatives des différents paliers du parc de réacteurs français et de leurs différentes situations confirme en premier lieu le caractère générique de la démarche d’EDF, qui n’a pas cherché à valoriser les différences entre les centrales. Par exemple, la question de l’évolution de la conception des réacteurs du point de vue d’éléments aussi importants pour leur robustesse que leur enceinte de confinement n’est pas traitée à travers les rapports. L’analyse croisée des ECS de Gravelines, Flamanville et Civaux avec les informations disponibles sur les centrales, à travers notamment les notifications d’incidents et les lettres de suite d’inspection publiées par l’ASN, confirme de façon concrète le caractère incomplet des scénarios ECS tels que nous l’avons précédemment identifié dans la discussion générique de la démarche d’EDF. Par exemple : • le rapport ECS pour Gravelines, dont cinq des six réacteurs utilisent le combustible MOX, ne prend pas en compte la présence de ce combustible dans le coeur des réacteurs et les piscines, et sa contribution éventuelle à la cinétique des accidents considérés ; • les incidents et lettres de suite d’inspection montrent sur chacune des centrales des non conformités insuffisamment voire non prises en compte dans les rapports ECS et qui portent pourtant sur des équipements importants dans les scénarios d’accident envisagés, telles que l’intégrité de la cuve ou de l’enceinte ou encore la disponibilité des moyens de secours en alimentation électrique ou en refroidissement ; • ces éléments mettent également en évidence le fait que les risques d’incendie, d’explosion, d’inondation interne ou de chute de charge ne sont pas aussi maîtrisés qu’EDF le suppose pour écarter l’éventualité de telles agressions comme conséquences induites par les agressions externes. Des événements secondaires de ce type doivent donc être pris en compte ; • des réserves ponctuelles mais significatives sur le dimensionnement des installations apparaissent. Ces réserves concernent d’une part des insuffisances sur les niveaux d’aléas naturels pris en compte (séisme, inondation, mais aussi grand vent, foudre…) et des incertitudes sur leurs conséquences possibles sur les installations compte tenu de marges estimées par les ingénieurs. Elles portent d’autre part sur des problèmes de dimensionnement des équipements, visant notamment différents équipement insuffisamment protégés à la conception qui deviennent importants comme éléments de gestion ou support aux éléments de gestion des accidents dans les nouveaux scénarios étudiés par les ECS ; • enfin, certains incidents ou vulnérabilités qui peuvent être identifiés sur les différentes centrales montrent l’importance d’étudier les phénomènes redoutés et scénarios d’accident les plus pénalisants, qui sont pourtant écartés par EDF dans ses rapports ECS : c’est par exemple le risque de chute d’un château de combustible sur la piscine dans les réacteurs où celui-ci est manutentionné par le haut comme à Gravelines, la possible vulnérabilité à l’explosion d’hydrogène des doubles enceintes comme à Flamanville, où le risque de rupture du circuit primaire comme il s’en est déjà produite une à froid à Civaux. Recommandations Les études ECS menées par EDF sur ses sites doivent être complétées pour mieux tenir compte des particularités de conception et de dimensionnement de chaque palier, d’une analyse approfondie des problèmes de non conformité et des phénomènes de vieillissement et pour tenter de combler les incertitudes sur les niveaux d’aléas naturels et sur les marges de robustesse des installations. Compte tenu des différents éléments non pris en compte dans les études en l’état actuel, les conclusions relatives à la gravité des accidents envisagés sur les réacteurs et sur les piscines de refroidissement doivent être revues pour reconnaître la possibilité d’un accident majeur sur chacune de ces parties des installations. En particulier, les scénarios doivent être revus dans le sens suivant : 1. Les études ECS d’EDF devraient être complétées pour analyser de façon déterministe différents scénarios écartés dans les rapports actuels. Ceci comprend notamment la possibilité d’autres initiateurs liés à des défaillances matérielles internes ou à une origine humaine, ainsi que le rôle potentiel d’incendies, explosions ou chutes de charge induits par les chaînes d’événements supposées dans les scénarios considérés. 2. Les rapports ECS devraient être complétés par l’analyse des conséquences potentielles des phénomènes d’explosion d’hydrogène ou de vapeur et de traversée du radier envisageables en cas de fusion du coeur et actuellement écartés par EDF. 3. EDF devrait dans le cadre des ECS mener des études spécifiques aux sites sur les accidents et leurs conséquences pour les piscines de combustible usé. En particulier, le faible niveau de protection contre une vidange de piscine et ses conséquences devrait être pris en compte.” Je n’ai lu aucun élément qui me permet d’affirmer qu’il est écrit que les centrales françaises ont des risques de rejets aussi important qu’au Japon et c’est l’inverse qui est écrit…. mais là je vous laisse chercher. Le rapport demande des compléments d’études sur les ECS réalisées. J’ai connu plus incisif comme rapport à charge. Le risque que j’ai immédiatement identifié avec ce rapport, est que EDF parvienne à prendre en compte progressivement les différents éléments d’amélioration développés dans le rapport comme le changement d’alliage des gaines pour diminer le risque hydrogène. On parviendrait alors à un parc nucléaire encore plus sécurisé dont on aurait encore moins de raisons de hâter la fermeture. Effectivement, ce rapport présente un risque nucléaire ! En conclusion, j’ai une seule question essentielle qui me vient à l’esprit : Qui a réellement lu ce rapport de 176 pages avant de commencer à commenter à charge ou à décharge ? Cela vaut évidemment pour tous les journalistes qui vont colporter la bonne parole urbi et orbi !

climax1891

Selon l’ L’Agence internationale de l’énergie, le rendement moyen mondial des centrales à charbon en Europe est de 38%. Dans les pays de l’est, comme la Roumanie, le rendement tombe jusqu’à 30%. Donc en généralisant en Europe les centrales à vapeur supercritique avec un rendement de 45%, on peut espérer un gain d’énergie de 18%. Soit 170 TWh.

Tonys

Vous n’avez pas d’analyse tehnico-économique plus poussée? Non parce que dans le même genre on pourrait dire: – Pour faire x TWh d’économie, il suffit de remplacer tourtes les bâtiments par des bâtiments passifs… – Pour faire x TWh d’économie, il suffit de remplacer toutes les voitures existantes par des voitures en fibre de carbone… – etc… Décider c’est en grande partie choisir des priorités…

Sicetaitsimple

Déjà, on ne parle plus que de centrales charbon, et en plus leur rendement a baissé de 4 points. Ca devient plus raisonnable…même si la Roumanie et d’autres n’ont peut-être pas les moyens de se payer ce type de centrale.

climax1891

Mitsubishi développe des centrales à charbon avec un rendement de 49%.

Sicetaisimple

Oui, je vous en ai parlé ci-dessus ( gazéification). Enre développer et vendre, il y a une différence.

airsol

Yves_Marignac

Devoirdereserve

Je suis d’accord avec Dan1 : l’avis d’Yves Marignac est largement plus modéré et raisonnable que ce que Greenpeace et la brève ne le disent. Wise-Paris fait partie des associations qui jouent le jeu, par exemple en participant à l’élaboration du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs, ou en faisant partie du Groupe de Travail de l’ASN sur le risque leucémie, dont on a déjà parlé ici. Oui, M. Marignac a une bonne connaissance du domaine. Non, il n’est pas “scientifique” au sens dur. Mais il fait suffisamment preuve de logique pour comprendre quand il y a un trou ou un manquement dans une procédure, une analyse, un raisonnement, ou un rapport… et évidemment, il y a toujours à compléter. La transparence du nucléaire a un besoin vital de gens comme lui, non-experts au sens des ingénieurs, mais experts pour la société civile. Ils sont rares ceux qui acceptent de prendre des coups des deux côtés à la fois : quoi qu’il dise, il déplaît ! quoi qu’il dise, il prend le risque qu’on détourne ses propos…