La filière solaire au Bénin

Rappelons tout d’abord certains faits. Les mix énergétiques africains sont globalement plus verts que ceux des pays européens.

En Afrique, l’énergie solaire produite est consommée directement sur place, alors que la filière solaire française s’est principalement développée par la revente au réseau électrique. L’autonomie électrique ainsi générée offre d’ailleurs un courant plus stable aux utilisateurs que celui des réseaux nationaux africains, fréquemment coupés en raison de la vétusté du système. L’installation solaire tient également compte des besoins propres à l’activité. Dans le cas d’un bâtiment administratif, cela conduit à n’installer que de petites batteries et à réduire fortement le prix de revient.

La jeunesse francophone a un grand défis. Nous devons rêver d’un monde différent. "L’entrepreneur congolais témoigne d’un changement des mentalités. Il y a dix ans, arrivant dans un village et installant l’électricité solaire, il était pris pour un magicien dans le meilleur des cas, pour un sorcier bien souvent."

Aujourd’hui, l’énergie solaire est mieux comprise, accepté et même convoitée si l’on s’en tient aux nombreux actes de vandalisme dont sont victimes les installations. Plus inquiétant cependant, l’absence de contrat de maintenance. Dans un pays où le sable et la poussière sont très présents, cela pose un sérieux problème de durabilité pour les investissements dans le solaire.

Le développement énergétique durable est aujourd’hui une nécessité sur tous les continents. Plus particulièrement au Bénin, puisqu’il engendrera à la fois essor économique, sécurité et indépendance énergétiques.

[ Archive ] – Cet article a été écrit par Ambaliou

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