La réglementation européenne sur les émissions de méthane évolue, imposant de nouvelles exigences aux industries énergétiques. Les caméras d’imagerie optique des gaz (OGI) se positionnent comme des outils essentiels pour répondre à ces obligations légales.
L’Union européenne a récemment adopté une législation novatrice visant à réduire les émissions de méthane dans le secteur énergétique. Le règlement (UE) n°2019/942 impose désormais aux industries du gaz, du pétrole et du charbon de mesurer, surveiller, déclarer et vérifier leurs émissions de méthane, ainsi que de prendre des mesures concrètes pour les diminuer.
Cette initiative législative s’appuie sur des données alarmantes. Le rapport d’inventaire des gaz à effet de serre de l’UE révèle que plus de 50% des émissions directes de méthane du secteur énergétique européen proviennent de rejets non intentionnels dans l’atmosphère. Les autorités européennes anticipent un impact significatif de cette réglementation sur la réduction des émissions, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs climatiques fixés.
Un champ d’application étendu
La nouvelle réglementation couvre un large spectre d’activités énergétiques. Elle concerne notamment :
- L’exploration et la production pétrolières en amont, incluant tous les types de puits
- La collecte, le traitement, le transport, la distribution et le stockage souterrain de gaz fossile, y compris les terminaux de gaz naturel liquéfié
- Les mines de charbon souterraines et à ciel ouvert, qu’elles soient en activité, fermées ou abandonnées
Les acteurs de ces secteurs sont tenus de mettre en place des capacités de détection des fuites de méthane, conformément aux nouvelles exigences légales.
Un calendrier précis pour la mise en conformité
La réglementation établit un programme détaillé de détection et de réparation des fuites (LDAR). Des échéances spécifiques ont été définies pour différents types de contrôles d’étanchéité :
- Pour les stations de compression, les installations de stockage souterrain, les terminaux GNL et les stations de régulation et de comptage : un contrôle LDAR de type 1 tous les quatre mois et un contrôle de type 2 tous les huit mois
- Pour les stations de vannes : un contrôle LDAR de type 1 tous les neuf mois et un contrôle de type 2 tous les 18 mois
Des fréquences différentes s’appliquent aux réseaux de transport et de distribution, en fonction de la pression des installations.
Les caméras OGI de Teledyne FLIR : une solution certifiée
Face à ces nouvelles exigences, les caméras d’imagerie optique des gaz (OGI) de Teledyne FLIR s’imposent comme des outils performants et conformes pour la détection des émissions fugitives de gaz. Ces dispositifs permettent non seulement de repérer les fuites, mais également de mesurer quantitativement leur importance.
Le National Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni a procédé à des tests indépendants, confirmant que les caméras OGI séries FLIR G et GF répondent aux critères définis par le règlement (UE) n°2019/942. Ces appareils sont capables de détecter et de quantifier des fuites de type 1, avec une limite de détection minimale et un seuil de fuite minimal de 17 g/h.
Teledyne FLIR propose également la solution automatisée FLIR ADGiLE™, conçue pour une surveillance continue des fuites de méthane, particulièrement adaptée aux applications en amont à forte concentration et intermédiaire.
L’entreprise souligne son engagement de longue date auprès de l’UE pour accompagner le secteur énergétique dans l’adoption des technologies les plus avancées en matière de détection et de quantification des émissions de méthane.
Source Teledyne FLIR