L’information a fait mercredi l’effet d’une bombe ! l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a relevé ces derniers mois plusieurs malfaçons dans le gros oeuvre du futur réacteur EPR de Flamanville.
Ainsi, selon le Candard Enchainé "4 lettres au vitriol" adressé à EDF, entre octobre 2010 et août 2011, par le gendarme du nucléaire "mettent en cause la qualité de plusieurs constructions vitales pour la sécurité du futur réacteur EPR", dont la construction est prise en charge par le Groupe Bouygues.
L’ouvrage supposé être le réacteur le plus sûr au monde recèlerait des fissures dans la dalle de béton sous le réacteur, un défaut qualifié d’"anomalie significative de sûreté" par l’ASN. Des photos ont été prises et montrent "des piliers de béton percés comme du gruyère ou grêlés de nombreux ‘nids de cailloux‘".
Selon l’hebdomadaire satirique, des "erreurs de ferraillage" ainsi que "l’absence de nettoyage des fonds de coffrage, encombrés d’un mas de ligatures et autres objets non identifiés" ont été signalés. "Tous ces défauts ont été découverts dans les parois des piscines destinées à recevoir le combustible nucléaire irradié", ajoute le Canard enchaîné.
Enfin, "si les réparations s’avéraient insuffisantes ou impossibles à réaliser, l’Autorité pourrait aller jusqu’à ordonner la destruction et la reconstruction d’une partie des bâtiments", a indiqué dans ses colonnes le Canard enchaîné.
Bouygues sur la sellette
Tentant de se défendre, Martin Bouygues, le PDG du groupe de BTP chargé de la construction a déclaré devant la presse que les critiques sur la qualité du gros oeuvre du futur réacteur nucléaire sont "une manipulation honteuse et scandaleuse". "C’est vrai qu’il y a des malfaçons, car c’est un prototype et il y a des difficultés techniques, mais elles sont reprises", a-t-il expliqué aux journalistes.
Une gabegie injustifiée pour les verts
Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie s’insurge contre cette révélation : "cela confirme la faillite industrielle de l’EPR et la nécessité de réorienter nos investissements énergétiques." Et d’ajouter, "le gouvernement et l’industrie nucléaire sont empêtrés dans une faillite industrielle annoncée qui nous coûte toujours plus cher. Cet énième défaut de construction remet en cause la pérennité du chantier en tant que tel."
Pour le député, il devient évident que l’ASN devrait demander la destruction de la dalle de béton. "Les défauts de construction s’ajoutent aux défauts d’architecture et de sûreté déjà révélés par les autorités françaises, britanniques et finlandaises de sûreté nucléaire. Les délais et les corrections se paient en milliards d’euros. Le gouvernement doit stopper cette gabegie, acter l’arrêt du chantier de Flamanville et investir sur les économies d’énergie et dans l’industrie des énergies renouvelables à l’instar de nos voisins."
Pour Michèle Rivasi, également députée européen : "Ces révélations arrivent 2 jours après que le Premier ministre F. Fillon nous annonce à Bugey que la France conservait une avance technologique dans le domaine nucléaire. Les failles dans la construction de l’EPR ne sont pas nouvelles, et EDF comme Areva mettent des bâtons dans les roues de l’ASN en permanence, allant jusqu’à refuser de transmettre des documents nécessaires à l’exercice de la mission de contrôle et de surveillance de l’ASN. Comment ne pas s’indigner de telles provocations alors que les Français attendent un renforcement des normes de sûreté? Comment juger crédible des acteurs dont on dévoile chaque jour les pratiques scandaleuses, grappillant des euros pour le bonheur d’actionnaires avides de rentabilité, et ce au détriment de la sûreté? Ces pratiques sont scandaleuses et doivent être lourdement sanctionnées."
EDF avait avoué fin juillet que la mise en service de l’EPR était attendue en 2016, avec quatre ans de retard sur le calendrier initial. Le chantier de la Manche qui a déjà coûté plus de 6 milliards d’euros prendra certainement encore du retard !
Il est rassurant de constater que des opposants au nucléaire comme Jadot ou Rivasi reconnaissent enfin les mérites de l’ASN alors qu’ils les assimilent le plus souvent au lobby nucléaire irresponsable et incompétent. Des défauts de bétonnage existent certes dans toute construction mais ils sont ignorés lorsqu’il s’agit d’un immeuble d’habitation et gonflés dans le cas de l’EPR. Il reste qu’après avoir été capable de construire simultanément plus de 10 réacteurs dans les années 70 – 80, il est inquiétant de constater qu’on n’est plus capable d’en construire un seul dans les délais aujourd’hui.
C’est plus compliqué que ça, malheureusement : les constructeurs expérimentés d’hier sont à la retraite, ou sur leurs dernières années, et nous avons ici affaire à un réacteur de type nouveau. Je ne connais pas le montant exact de la construction de cet EPR, mais c’est vrai que ces retards dans la construction m’agacent. J’ignorais que c’était à ce point difficile de couler du béton. Toutefois, un point sur lequel je suis d’accord avec Yannick Jadot (et c’est le seul point sur lequel je suis d’accord avec lui, sur le nucléaire) : tout cet argent gaspillé pour incompétence aurait mille fois mieux été investi dans la réduction des consommations énergétiques.
Dans les années 60, pour construire une simple maison il fallait compter entre 8 et 12 mois Les temps de séchages et la saison étaient pris en compte. Aujourdh’ui le temps est divisé au moins par 2 et on fait les enduits au mois d’aout avec 42 ° au soleil. Ne soyez pas étonné que cet EPR soit à moitié pourri….
Sous traitance à l’extrême, exploitation des salariés, morts sur le chantier, accidents du travail maquillés ou non déclarés, béton pourri… Le nucléaire dans sa splendeur et avec le soutien implicite de la CGT-Nucléaire Et qui va allonger les milliards supplémentaires? Quel délai additionnel? De pire en pire…
Les discours de Teredral et umwelt (qui porte mal son pseudo) sont simplement hallucinant. Comparer un chantier critique comme l’EPR a la construction d’immeuble confine au mepris voire au cretinisme. Faut-il preciser qu’un immeuble presentant des malfacons peut entrainer un accident par son ecroulement, catastrophe tragique mais ponctuelle, tandis qu’un reacteur dont la malfacon entraine la fusion et le percement de la cuve entraine des milliers de morts ainsi que la mutation de la vie pour des milliers d’annees ? Je n’en reviens pas de devoir recadrer les choses a ce point. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voire …. et dire que dans 5 ans, il n’y aura plus de debats : le nuke sera devenu definitivement obsolete car le PV, eolien, hydro seront competitifs. La France a TOUJOURS une guerre de retard
Les discours de Teredral et umwelt (qui porte mal son pseudo) sont simplement hallucinant. Comparer un chantier critique comme l’EPR a la construction d’immeuble confine au mepris voire au cretinisme. Faut-il preciser qu’un immeuble presentant des malfacons peut entrainer un accident par son ecroulement, catastrophe tragique mais ponctuelle, tandis qu’un reacteur dont la malfacon entraine la fusion et le percement de la cuve entraine des milliers de morts ainsi que la mutation de la vie pour des milliers d’annees ? Je n’en reviens pas de devoir recadrer les choses a ce point. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voire …. et dire que dans 5 ans, il n’y aura plus de debats : le nuke sera devenu definitivement obsolete car le PV, eolien, hydro seront competitifs. La France a TOUJOURS une guerre de retard
Les grosses pièces acier de l’EPR seront probablement construite ailleurs; ces trous dans le béton me paraissent très graves, ils ne permetraient ni le confinement ni la résistance à la pression.EDF avec ses privilégiés sous-traite les tâches pénibles et fait le contrôleur, etc… Tout cela est très cher, les résultats seront inférieurs aux prévisions, et des problèmes beaucoup plus importants que les prévisions. Investir les mêmes sommes dans les énergies renouvelables serait plus sérieux; des hydroliennes au bout du Cotentin, c’est l’endroit révé avec les courants de marée!
d’ailleurs fukushima et tchernobyl n’ont pas eu lieu! Et il n’y aura jamais d’autres accidents! Et il n’y a pas de déchets, il n’y a jamais eu d’accidents en France et les mines au Niger ça n’existe pas
Pour traonvouez : « Investir les mêmes sommes dans les énergies renouvelables serait plus sérieux; des hydroliennes au bout du Cotentin, c’est l’endroit révé avec les courants de marée! » Comment trouvez vous 400 TWh/an au large du cotentin ? L’énergie est une affaire d’ordre de grandeur. Si la France avait pu fonctionner avec 40 TWh, nous n’aurions jamais eu de nucléaire électrogène. Si l’Allemagne avait pu se développer avec 50 TWh/an nous n’entendrions plus parler des grosses centrales à charbon-lignite et les mines énormes à côté + le nucléaire. Donc EDF investit dans le nucléaire et dans les EnR. Les Allemands investissent dans le gaz, le charbon… et les EnR.
pour fred13 ;quand tu dis que l’epr est a moitie pourri ,el en va de meme pour les ecolos car ils ne racontent que des conneries
Que contient cet article ? Cet article répète des informations publiées dans le Canard Enchainé : L’ASN aurait envoyé à EDF « 4 lettres au vitriol » (jugement subjectif fondé?) au sujet de : – fissures dans la dalle sous le réacteur. Ces fissures étaient-elles dans le puit de cuve ? Dans le core catcher? Dans le radier ? Quelle taille de fissure ? Pour rappel toute pièce ou ouvrage de quelque matériau que ce soit comporte des fissures (sauf pour des pièces monocristalines). C’est la taille et le nombre de fissure qui compte. – « des piliers de béton percés comme du gruyère ou grêlés de nombreux ‘nids de cailloux' », des « erreurs de ferraillage » Des chiffres, des précisions, l’ASN émettaient-elle alors à ce sujet des demandes d’informations, des recommandations ou bien des mises en demeure ? S’agit-il de défauts détectés par l’ASN, ou bien de défauts déjà détectés par Bouygues pour lesquels l’ASN pose des questions, ou montre qu’elle suit le dossier ? Les informations contenues dans cet article ne permettent absolument pas du juger de la gravité de ces défauts. Cela n’empêche évidemment pas les écologistes de faire leur beurre là dessus et d’émettre des accusations… – « l’absence de nettoyage des fonds de coffrage, encombrés d’un mas de ligatures et autres objets non identifiés » : les ouvriers de Bouygues étaient-ils sur le point de les nettoyer avant de couler le béton, ou bien allaient-ils couler par dessus comme des sagouins ? Bref ces infos incomplètes peuvent être la représentation dans la presse d’aussi bien une malfaçon majeure nécessitant de tout refaire que de défauts de fabrication bénins que Bouygues avait repéré et était sur le point de corriger. Lorsqu’il s’agit du nucléaire, la presse et les associations anti-nucléaires nous ont prouvé à d’innombrables reprises qu’elles étaient capables de raconter et de répéter n’importe quoi, aussi j’attend de voir les lettres de réponse d’EDF à l’ASN pour faire mon avis. Nous l’avons déjà dit plusieurs fois sur Enerzine, mais certains font évidemment mine de ne pas l’avoir compris : des accidents et des malfaçons sont inévitables (même s’ils peuvent être malheureusement tragiques) sur des chantiers de cette taille. Ce chantier est juste un des plus gros de l’histoire de l’humanité ! La question n’est pas « Oooouuuuh y a des défauts ! ». Toute production, qu’elle soit à la chaine ou à l’unité, entraine une part de préférence marginale de défauts de fabrication. La question pertinente est plutôt « est-ce que les problèmes sont repérés et corrigés avant la mise en exploitation de la centrale ? ». Et le simple fait que ces défauts-ci trouvent un écho dans la presse en est la preuve ! Sinon au sujet des réactions des politiciens « écologistes » : « défauts d’architecture et de sûreté déjà révélés par les autorités françaises, britanniques et finlandaises de sûreté nucléaire » Ouuuuh la vilaine exagération (mensonge)… « et EDF comme Areva mettent des bâtons dans les roues de l’ASN en permanence, allant jusqu’à refuser de transmettre des documents nécessaires à l’exercice de la mission de contrôle et de surveillance de l’ASN » Pour avoir eu l’occasion de pratiquer l’ASN un petit peu, c’est juste pas possible : ils viennent sur n’importe quel site ou chantier, annoncés ou à l’improviste, de jour comme de nuit. Leur refuser la consultation d’un document n’est pas admis. Je rappelle que l’ASN a le pouvoir de faire arrêter n’importe quel réacteur à n’importe quel moment. Cela leur apporte donc certains moyens de pression… L’accusation n’est comme d’habitude étayée par rien du tout. @ steph : « et dire que dans 5 ans, il n’y aura plus de debats : le nuke sera devenu definitivement obsolete car le PV, eolien, hydro seront competitifs » Je rappelle que notre question Comment sortir du nucléaire sans augmenter les émissions de CO2 attend toujours une réponse. Et c’est pas en 5 ans que cela va changer… « Faut-il preciser qu’un immeuble presentant des malfacons peut entrainer un accident par son ecroulement, catastrophe tragique mais ponctuelle, tandis qu’un reacteur dont la malfacon entraine la fusion et le percement de la cuve entraine des milliers de morts ainsi que la mutation de la vie pour des milliers d’annees ? » Faut-il préciser que ce chantier est encore en cours, qu’il n’y a donc pour l’instant aucun risque radiologique et que ces défauts seront forcément corrigés (si ces réparations n’étaient pas déjà en cours au moment de l’inspection) ? Conclusion : des infos creuses sur lesquels se gargarisent anti-nucléaires et politiciens, alors qu’ils feraient mieux de consacrer leur précieux temps à nous expliquer comment se passer du nucléaire sans augmentation des émissions de CO2 est possible. Ou bien nous expliquer dans quelle mesure sortir du nucléaire est si écologique (éco-systèmes affectés par des miliers d’éoliennes, hydroliennes, hectares de PV ou barrages face à l’énergie concentrée qu’est le nucléaire…).
Le fait que nous ayons une organisation serieuse comme l’ASN est un important facteur de securité pour le nucléaire francais
Le fait que nous ayons une organisation serieuse comme l’ASN est un important facteur de securité pour le nucléaire francais
Les médias ont pu interviewer Simon Huffeteau, directeur de l’Autorité de Sûreté Nucléaire à Caen. Voici ses propos sur France Info hier matin : Journaliste Le coup de fil de l’actu ce matin sur France Info sur les nouveaux ennuis du futur EPR de Flamanville. La construction de ce super réacteur nucléaire est émaillée d’incidents, le dernier en date cet été. Les inspecteurs de l’Autorité de Sûreté Nucléaire ont découvert durant l’été de multiples malfaçons dans le gros oeuvre. Nous sommes en ligne avec Simon Huffeteau qui dirige la division de l’Autorité de Sûreté Nucléaire de Caen. Bonjour. Simon Huffeteau Bonjour Journaliste Alors dites-nous d’abord tout simplement ce que l’Autorité de Sûreté Nucléaire a constaté sur place. Simon Huffeteau Il s’agit de défauts de deux types. Premièrement, ce sont des défauts qui sont localisés sur la surface du béton pour les piscines et deuxièmement, de défauts qui concernent plutôt le remplissage ponctuel de certaines structures. Journaliste Les piscines qui à terme doivent accueillir… Simon Huffeteau Du combustible. Journaliste Du combustible. Donc c’est tout de même inquiétant. Simon Huffeteau On parle de défauts localisés qui concernent les activités de bétonnage complexe et bien sûr, on parle de défauts qui font l’objet de réparations. Journaliste C’est-à-dire que c’est réversible, mais les faits sont suffisamment graves pour que l’ASN estime que ces malfaçons portent préjudice à la qualité des structures, elles pourraient même être répertoriées comme un véritable accident nucléaire. Simon Huffeteau Alors le niveau d’exigence de l’ASN est très élevé et ce type de défaut, quelque chose qui est commun dans le génie civil, ne ferait probablement pas l’actualité pour d’autres ouvrages d’art. En l’occurrence, on est bien dans le travail de l’ASN qui est de veiller par ses inspections à ce que la qualité de réalisation reste bonne dans l’ensemble sur le chantier. Journaliste Bonne voire irréprochable. Évidemment, on a tous en mémoire Fukushima. L’EPR est présenté par l’État comme le plus sûr au monde. J’imagine qu’on ne peut pas se permettre la moindre défaillance. Simon Huffeteau Exactement. On est bien là dans le rôle de l’ASN qui effectue 24 inspections par an sur le chantier de Flamanville 3, et ce qui importe c’est que pour ce type de défaut, qu’il soit détecté – en l’occurrence, c’est le cas – et qu’il fasse l’objet de réparations – et c’est le cas également. Journaliste 24 inspections par an : comment se passe la collaboration avec EDF ? Simon Huffeteau Il ne s’agit pas de collaboration : il s’agit effectivement d’une relation de contrôleur à contrôlé. Globalement, les opérations de contrôle s’effectuent de manière satisfaisante et EDF fait preuve d’une bonne transparence dans les informations qui nous sont communiquées et c’est normal. Journaliste Alors là, que doit faire – que peut faire BOUYGUES puisque c’est l’entreprise chargé du gros oeuvre. Quel est son cahier des charges ? Simon Huffeteau Alors l’ASN a demandé à EDF bien sûr de réparer les défauts qui ont été constatés, de faire des contrôles complémentaires et l’ASN a également demandé à EDF de mettre en place une organisation et les moyens associés pour que les prochains bétonnages complexes qui pourront avoir lieu dans les prochains mois se déroulent dans de bonnes conditions et que l’ouvrage soit réalisé du premier coup. Journaliste Il va y avoir réparations, de nouveaux contrôles. Est-ce qu’on imagine aller à l’extrême, que ce ne soit pas réparable et qu’on doive tout recommencer depuis le début, carrément raser ce qui a été construit ? Simon Huffeteau C’est bien l’objet des contrôles qui sont effectués au quotidien bien sûr par l’exploitant, mais aussi des inspections qui sont effectuées par l’ASN. Les inspections de l’ASN et la fréquence des inspections permet bien sûr à ce que nos demandes soient réalistes et réalisables. Autrement dit, lorsqu’on demande à ce qu’une réparation soit faite, elle peut être faite sans revenir en arrière sur plusieurs mois. Journaliste Surtout que ce n’est pas le premier incident évidemment depuis le début de la construction. En 2008, il y avait déjà eu de gros problèmes sur la dalle et le chantier avait été suspendu durant plusieurs mois. Simon Huffeteau Effectivement, l’ASN lorsqu’elle l’estime nécessaire peut demander à EDF de suspendre un certain nombre d’activités. En l’occurrence, pour les défauts qui font l’objet de notre conversation, ce n’est pas le cas. Journaliste Il y a depuis, effectivement, de nombreux retards, également aussi un surcoût puisque déjà la facture s’élève à plus de 6 milliards d’euros, donc de nouveaux délais et de nouveaux surcoûts sont à prévoir. Simon Huffeteau La question du coût et des retards n’entre pas dans le processus de décision de l’ASN. Journaliste Vous c’est uniquement le côté sécurité qui vous intéresse. Simon Huffeteau L’ASN focalise ses exigences sur effectivement la qualité de la construction. Journaliste Alors je le disais, c’est présenté par l’État comme le réacteur le plus sûr du monde. Est-ce qu’on est en droit de se reposer aujourd’hui la question ? Simon Huffeteau Aujourd’hui ce qu’on peut estimer, c’est qu’effectivement l’ASN a approuvé par un décret d’autorisation de création le réacteur EPR et l’ASN contrôle au quotidien la réalisation de cet ouvrage afin, effectivement, qu’il représente un niveau de sûreté élevé et plus élevé que les réacteurs en fonctionnement qui ont déjà un niveau de sûreté satisfaisant. Journaliste L’ASN donc reste particulièrement vigilante pour la construction de cet EPR à Flamanville. Merci beaucoup Simon Huffeteau d’avoir été en direct ce matin sur France Info. Je rappelle que vous dirigez la division de l’ASN à Caen.
vous devriez lire le cannard pour savoir de quoi il s’agit avant de reprendre pour argent comptant la com de la boite qui vous emploie. votre argumentation finit par n’avoir aucune valeur tant elle apparait comme celle d’un type qui défend son bifteck, qui essaie de justifier les années qu’il a passé à travailler dans un secteur sale, dangereux, non transparent et non démocratique 🙂 vous êtes allé trop loin dans l’identification et surtout les critiques trop virulentes à votre encontre (comme la mienne) vous ont définitivement braqué! S’il y a demain un accident en france, vous serez le premier à reprendre mot pour mot la premiere déclaration de votre lobby qui sera forcement : « tout est sous contrôle, ya pas problème ». En 1999, lors de l’accident sur la centrale de Blaye, le lobby nucléaire a mis 9heures pour prévenir le 1er minsitre (Jospin) afin de pouvoir dire « la situation est sous contrôle » alors que seulement 3heures avant ce ,’était pas le cas, et si cela avait dégénéré, le pays aurait pu dire merci aux gens de votre espèce qui auraient retardé la prise d’iode et les évacuations. depuis cet épisode, beaucoup de responsables politiques de cette époque ne font aucune confiance au lobby nucléaire et cela commence à se traduire aujourd’hui dans les lignes de certains partis politiques. soyez un peu objectifs, admettez que cette technologie est sale et dangereuseet qu’il faut passer à autre chose (y compris du nucléaire s’il est possible d’en faire du sûr, propre et renouvelable)!
« vous devriez lire le cannard pour savoir de quoi il s’agit avant de reprendre pour argent comptant la com de la boite qui vous emploie. » Je n’ai honnêtement pas la moindre idée de ce que ma boite dit à ce sujet. Et vu que je n’exprime ici que mon opinion personnelle je m’en fous passablement. Pour le reste, est-ce que ce que je dis est faux ? Oui ou non ? Plutôt que de m’attaquer sur mon emploi (un peu difficile sur un site où la moitié des commentateurs sont des professionnels, d’un camp comme de l’autre), vous feriez mieux de chercher des arguments (des vrais) pour contester mes dires. « qui essaie de justifier les années qu’il a passé à travailler dans un secteur sale, dangereux, non transparent et non démocratique 🙂 » Vous pouvez justifier qu’il est sale, dangereux, non transparent et non démocratique ? Les fois précédentes vous en avez été totalement incapable alors je redemande, au hasard… « En 1999, lors de l’accident sur la centrale de Blaye, le lobby nucléaire a mis 9heures pour prévenir le 1er minsitre (Jospin) afin de pouvoir dire « la situation est sous contrôle » alors que seulement 3heures avant ce ,’était pas le cas, et si cela avait dégénéré, le pays aurait pu dire merci aux gens de votre espèce qui auraient retardé la prise d’iode et les évacuations. » 9h c’est trop ? 7h ou 2h auraient été mieux ? Ridicule… D’autant plus que 9h pour faire circuler en pleine nuit une information de l’opérateur en salle de commande jusqu’à la tête de l’état, c’est plutôt pas mal ! Qui réussit à faire mieux mis à par l’armée ??? Plutôt que d’émettre ce genre d’ineptie de café du commerce, sachez que le temps de prévention du premier ministre pour ce genre d’incident n’est pas fonction d’une quelconque prise de décision par un lobby/complot international, mais du temps nécessaire pour appliquer des procédures. Ces procédures sont nécessaires pour éviter de faire n’importe quoi, ont été conçus de manière particulièrement intelligente, et précisent comment traiter étape par étape le problème. Et tourner des boutons, lire des indicateurs et passer des coups de fil cela prend un certain temps. Dans ces procédures figure une ligne « prévenir telle personne ». Cette personne a elle-même dans sa procédure une ligne « prévenir telle autre personne », etc etc. Ainsi s’il a fallu 9h et non pas 8 ou 10 pour prévenir le premier ministre, c’est que c’était très probablement la meilleure méthode ainsi. De plus, si vous aviez su quoi que ce quoi au sujet, vous sauriez que ce n’est pas le premier ministre qui décide de la prise d’iode ou de quoi que ce soit. En effet ces décisions sont prises par une organisation de crise (impliquant notamment la préfecture) elle aussi régie par des procédures. A ma connaissance il n’y a pas grand chose que vous puissiez reprocher à la manière dont a été géré cet incident, alors à la votre j’imagine que cela doit se limiter à quelques fantasmes… Mais bon les critiques intelligentes et constructives ne sont pas vraiment votre tasse de thé n’est-ce pas ? « depuis cet épisode, beaucoup de responsables politiques de cette époque ne font aucune confiance au lobby nucléaire et cela commence à se traduire aujourd’hui dans les lignes de certains partis politiques » Pfff si seulement c’était que ça qui les poussait à dire autant d’idioties…
Qu’est-ce que ça peut être énervant de lire à longueur de journée des commentaires débiles et toujours plus bornés de gens qui n’y connaissent rien et qui manifestement ne font pas l’effort d’en apprendre plus!! (oui c’est pour vous Renewable, entre autres) Il vous suffit de lire l’interview de l’inspecteur de l’ASN pour comprendre avec un peu de bon sens qu’on parle là d’un nom évènement! C’est normal d’avoir des défauts dans les bétonages, n’importe quel ingénieur en génie civil pourra vous le dire, ça a toujours été le cas sur les chantiers, ça le sera toujours! L’important c’est que l’on puisse les réparer ces défauts, et c’est effectivement le cas. L’important c’est aussi que l’ASN les détecte, c’est son rôle, et en fasse part à EDF, qui ne vous inquiétez pas trop, les aura repérer également, parce que ne vous en déplaise, EDF cherche tout de même à s’assurer de la qualité des installations qu’elle exploitera pendant 60 ans, ne serait-ce que sur le plan financier, c’est toujours mieux un bâtiment qui tient debout. Et non, les quelques 20 000 ingénieurs (à la louche) qui bossent pour EDF ne sont pas tous corrompus jusqu’à la moile et assoifés d’argent au point de construire un réacteur nucléaire tout fissuré parce que ça coûte moins cher si on répare pas les fissures! Ensuite vous citez l’incident (et non accident, mais on là on chipote) du Blayais, qui au passage n’a absolument rien à voir avec le cas qui nous intéresse présentement ais passons. Sachez que lors de cet incident, ce qu’il s’est vraiment passé c’est que 2 pompes SEC ont été perdues (des pompes qui en gros servent au refroidissement de systèmes auxiliaires du réacteur) ce qui est certes graves en soit en termes de fonctionnement normal d’une centrale, mais heureusement les méchants irresponsables ingénieur d’EDF avaient prévus 4 pompes, une seule pouvant assurer 100% des fonctions requises. Alors oui, c’est un incident grave, mais de là à sortir de votre blabla qui nous ferait presque croire qu’on a frôlé la fin du monde… Quant à ce que vous dites sur la gestion de crise et le premier ministre prévenu 9h, c’est également débile, qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse le premier ministre, il n’y connait absolument rien (tout comme vous). L’important c’est que l’équivalent de l’ASN d’aujourd’hui (l’IPSN) ai été prévenu, et ça a été le cas. Eux ils y connaissent quelque chose et il peuvent réagir (lire le rapport de l’IRSN à ce sujet, google est votre ami pour ça). Bref, c’est n’importe quoi, et ça devient vraiment chiant. Que l’on ne soit pas d’accord sur le nucléaire, je le conçois, et je respecte votre avis, que vous racontiez n’importe quoi, c’est autre chose. Et puisque le sujet du nucléaire semble vous intéresser, la moindre des hônnetteté intellectuelle serait que vous vous renseigniez sur le sujet, histoire de ne pas sortir des saucisses plus grosses les unes que les autres! Merci pour ma tranquilité d’esprit (et pour la votre, ça vous évitera peut être de vous insurger à tout bout de champs pour n’importe quoi)!
Si vous mettiez autant d’énergie à chercher des solutions durables à la crise énergétique, qu’à essayer par tous les moyens de détruire ce qui fonctionne, je pense qu’on pourrait bientôt se passer du nucléaire (sale de dangereux…). En attendant, vous gaspillez votre énergie et vous-même savez à quel point l’énergie est précieuse.
« L’information a fait mercredi l’effet d’une bombe ! l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a relevé ces derniers mois plusieurs malfaçons dans le gros oeuvre du futur réacteur EPR de Flamanville. » Quel titre ronflant, on va apprendre des choses cachées. Seulement, une bonne partie des malfaçons sont déjà connues et ont déjà fait l’objet de commentaires sur Enerzine. Prenons l’exemple du béton du radier. C’est déjà sur Wikipédia car cela date de 2008 : La bombe est peut être un poil en retard ?
Pour ceux que les nids intéressent, une lettre de l’ASN :
C’est toujours assez amusant de constater le gouffre entre ce que dit un anti-nucléaire et la réalité. Merci Dan1 pour ce lien.
… Allez, juste pour vous énerver un peu plus…. (gaffe quand même, votre cerveau pourrait sortir de son enceinte de confinement et polluer tout votre entourage…. :)). Avec de telles divergences d’appréciation, comment voulez vous que le contribuable lambda (nucléophile ou nucléophobe, cela n’a ici aucun intérêt), ne soit pas interpelé, voire franchement inquiet. Est-ce la vérité ? ou pas ? Est-ce grave ? ou pas ? La problème avec le nucléaire c’est que depuis 40 ans c’est Pierre et le Loup… A quand un Flamanbyl ou un Marcoushima ?
Si vous ne savez pas qui croire, alors la réponse appropriée serait de prendre d’abord le temps pour récupérer des informations, ensuite de se forger son opinion et enfin d’emettre éventuellement des critiques. Vous, vous contentez d’insulter d’abord et sans fondements, puis ensuite de vous écraser ou de détourner la conversation lorsqu’il s’avère que vous racontiez n’importe quoi. En ce qui concerne votre article, il est facile de savoir qui croire : vous avez le choix entre le directeur local de l’ASN, qui a émis ces lettres que les médias et les anti-nucléaires ont manipulé pour un lynchage en règle, et un obscur inconnu membre d’une « agence sur le nucléaire » elle aussi totalement inconnue et dont on ne connait pas le métier. S’agit il d’un cabinet d’expert conseil ? Cela me surprendrait car le nucléaire est une industrie ultra spécialisée, et l’expertise n’y est maitrisé que par une poignée de grands groupes (et par les AS). Un cabinet d’expert conseil ne servirait donc probablement à rien et aurait difficilement une expertise à apporter (difficile, quand on a jamais mis les pieds dans une centrale…). Je parie donc sur un de ces « experts » du nucléaire utilisés par les écologistes pour appuyer des assertions ridicules par des infos glanées dans des journaux qui n’y connaissent rien non.
Je n’ai rien contre les centrales nuc et je suis favorable au developpement mais il faut ce mefier comme de la peste de ces experts qui savent tout et surtout qui savent ce qui est bon pour nous.( La crise banquaire en est un exemple) Les francais ont toujours peur que le ciel leur tombe sur la tete et c’est pas nouveau. » le Titanic a ete fait par des pros et l’arche de Noe par un amateur «
… Sans vouloir être offensant, je préférerais l’avis d’un professionnel (Dan, si vous me lisez…) ; pas d’une groupie du nucléaire.
Désolé, mais comme je l’ai dit maintes et maintes fois, je ne suis pas professionnel du nucléaire… et pas plus du béton. Dommage, demandez à quelqu’un d’autre. De plus, dans une démocratie dont les citoyens sont matures, je pense qu’au lieu de parler dans le vide il est utile de se fonder sur des faits établis et de n’entamer la palabre qu’après. C’est pourquoi, j’ai mis en lien la lettre de l’ASN… ça fait un poil plus sérieux, même si on s’invective.
… Je n’opposerai certainement pas les matures aux… « immatures » dont je fais donc partie ainsi que grande majorité des français (tiens drôle de coïncidence, cette même grande majorité souhaite un retrait du nucléaire… Bizarre, vous avez dit bizarre ?). Quant à « se fonder sur des faits établis », nous ne demandons que cela ! Mais, avec la meilleure volont du monde, où trouver l’information ? Nous sommes preneurs de toutes les bonnes adresses. Par ailleurs, sans vouloir dénigrer l’ASN, pensez vous vraiment qu’il s’agisse d’une instance indépendante ? Totalement indépendante ? Dont les 5 commissaires sont nommés par le Président de la République (pour 3 membres), le président du sénat (1) et le président de l’assemblée nationale (1) tous trois UMP bon teint de 2006 et figure emblématique de la défense du nucléaire… Comment imaginer qu’ils puissent nommer des commissaires « neutres » ? Il y a donc « suspicion légitime » que j’aurais aimé pourvoir infirmer (ou confirmer…) avec une source contradictoire « fiable »….
Vous dites que l’ASN est dirigé par un collège de 5 commissaires, trois nommés par le président de la république, un par le président du sénat et un par celui de l’assemblé nationale. Vous avez du récupérer cette info ici : Mais naturellement, vous « oubliez » de préciser que une fois nommé ces commissaires sont astreint à un devoir d’impartialité, et surtout sont irrévocables ! Cela change tout ! Pourquoi déformez vous toujours la réalité ? Elle ne vous convient pas telle qu’elle est ?… De plus il faut bien que ces personnes soient nommés par quelqu’un non ? Et le fait qu’ils soient nommés par des élus (à vous entendre on croirait qu’il n’y a jamais eu une majorité de français pour voter pour le président de la république, du sénat et de l’AN… votre vision de la démocratie sans doute) ne semble pas choquant à partir du moment où une fois nommés on leur donne les moyens de faire leur travail indépendamment. Ce qui semble être le cas ici. Donc, oui l’indépendance de l’ASN et de l’IRSN semble être bonne (à ma connaissance personne n’a jamais eu d’éléments factuels pour mettre en doutes cette indépendance, et les accusations permanentes et mensongères des anti-nucléaires n’y changent rien). Et oui, vous pourrez trouver sur les sites internet de ces deux organisations une information sur le nucléaire en grande quantité et d’excellente qualité. C’est en tout cas sur ces sites que les pros du nucléaire se renseignent régulièrement (par exemple au sujet de Fukushima). Enfin il est en effet dommage qu’il n’existe pas de « source contradictoire « fiable » », qui par ses contrôles et par sa pression médiatique force le nucléaire à encore progresser. Mais malheureusement les tentatives de type CRIIRAD et autres semblent aujourd’hui avoir été polluées par des éléments anti-nucléaires qui leur font dire tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi) à partir du moment où ça écorgne le nucléaire. Ces organisations semble travailler de manière absolument pas scientifique et être totalement partiales. De même, les « observatoires du nucléaire » ne sont en fait que des organisations anti-nucléaires déguisées sous des allures pseudo scientifiques. Sortir du nucléaire a au moins le mérite d’annoncer la couleur !
Et quand Bouygues dit : »C’est vrai qu’il y a des malfaçons, car c’est un prototype et il y a des difficultés techniques, mais elles sont reprises ». Et l’EPR toujours en construction en Finlande avec des mois de retard et un coût déjà, passé de 3 à 6 milliards d’€, les écolos disent encore des conneries ?????
… les 5 commissaires « indépendants » (nommés par « qui vous savez ») sont : – un ancien directeur de la Sureté des Installations Nucléaires, – un ancien chercheur du Commissariat à L’Energie Atomique, – un ancien des DIRER et de la Direction Générale de l’Industrie, – un ancien responsable d’études militaires au Commissariat à l’Energie Atomique, – un docteur en physique nucléaire, ancien de Institut de Physique Nucléaire. Ce qui est rassurant, c’est qu’ils semblent (…) tous être de grands professionnels du sujet. Ce qui l’est moins, c’est qu’ils ont fait leur carrière dans le nucléaire (IPN, CEA…). … et comme on ne crache pas dans la soupe, ni ne mord la main qui vous nourrit…. … je préfère continuer à prendre mes informations « contradictoires » à la CRIIARD (qui a des compétences tout aussi remarquables), Sortir du Nucléaire, l’Observatoire du Nucléaire et autres organisations financièrement indépendantes de ce qu’elle doivent expertiser. On ne peut pas être juge et partie.
« … et comme on ne crache pas dans la soupe, ni ne mord la main qui vous nourrit…. » Mais bien sûr qui si c’est possible ! Et même si aucun de ces commissaires n’est probablement opposé au nucléaire par principe comme vous l’êtes, ça ne les empêche pas d’exiger du nucléaire le maximum et de ne passer sur aucune faute !
@riceer le C’est malhonete de présenter les choses ainsi. L’ASN est financée par l’Etat Français qui décide de son budget. Après si ce dernier veux taxer EDF, cela ne change rien à l’indépendance de l’ASN. Les assos que vous citez reçoivent aussi de l’argent de l’Etat, et donc aussi d’EDF.
… 1 – je ne suis pas opposé au nucléaire par principe, mais par conviction. C’est probablement ce qui nous différencie fondamentalement. 2- tout comme je peux lire le Figaro et Libération -ou d’autres-, j’écoute les dires de l’ASN et la CRIIRAD, ou d’autres… histoire de me faire une religion. Quant aux financements : pour l’ASN c’est mes impôts ; pour la CRIIRAD, Sortir du Nucléaire et l’Observatoire du Nucléaire, pour ne citer qu’eux, ils vivent de leur travail (et oui, leurs études s’arrachent à prix d’or !), des adhésions de militants (oh le vilain mot… cela fait tres « rouge », non ?) et de dons.
J’irai pas vérifier pour sortir du nucléaire et encore moins pour l’assos de Lhomme. Au moins la CRIIRAD fait un effort de transparence sur les subventions qu’elle perçoit !
…. J’ai pas compris la relation entre les subventions et le lien que vous proposez. A sa lecture on comprend bien qu’il s’agit de contreparties à des travaux réalisés pour des collectivigés et non des « subventions » comme a un club de foot.
« 1 – je ne suis pas opposé au nucléaire par principe, mais par conviction. C’est probablement ce qui nous différencie fondamentalement. » Vous avez avancé sur ce site plusieurs séries d’arguments contre le nucléaire, nous les avons toutes démontées facilement, nous avons avancé plusieurs séries d’arguments pour le nucléaire, vous vous êtes débattu un petit peu puis vous vous êtes avoué vaincu à chaque fois. Quel argument digne de ce nom vous reste il ? Et malgré cela vous êtes « convaincu » du bien fondé de la sortie du nucléaire tandis que nous, nous ne serions qu’une bande d’illuminé ? Laissez moi rire… « 2- tout comme je peux lire le Figaro et Libération -ou d’autres-, j’écoute les dires de l’ASN et la CRIIRAD, ou d’autres… histoire de me faire une religion. » C’est très bien, mais si nous ou d’autres démontrons à de multiples reprises que la CRIIRAD raconte n’importe quoi, il faudra en tenir compte. « des adhésions de militants (oh le vilain mot… cela fait tres « rouge », non ?) » Vous sous-entendez que je suis anti-communiste. La suite logique de votre pensée est que je suis fasciste non ? 😉 La bonne vieille technique des invectives à défaut d’arguments n’est ce pas ? Ca doit sans doute faire partie de votre philosophie « on attaque les idées, pas les personnes »…
… En dehors de Dan1, dont j’apprécie les contributions généralement étayées, vous Monsieur Bouzouc, brassez surtout de l’air (d’ailleurs, merci pour nos éoliennes). Vos posts sont tellement longs que vous finissez même par croire vos délires (méthode Coué ?) Je préférerais que vous les fassiez les fameuses « démonstrations » dont vous nous rebattez les oreilles… PS : je ne fais pas de politique et vous n’avez pas bien compris mon allusion aux « rouges ». Pas grave. Je suis aussi maladroit que vous êtes mal-comprenant. Quant à votre couleur politique je m’en contre-f… même si j’ai une petite idée la dessus.
@Rice « J’ai pas compris la relation entre les subventions et le lien que vous proposez » C’est pourtant simple, vous allez sur le site de la CRIIRAD, en haut a droite vous cliquez sur « subvention » et tout un tas de collectivités locales (aka Etat) aparaissent. « il s’agit de contreparties à des travaux réalisés » Sophisme à deux balles 🙁 L’ASN ou les footballeurs aussi travaillent pour des « contreparties ».
. @ Nicias : je ne suis pas de « mauvaise fois » comme vous le suggérez, mais j’applique la « méthode GGP » (vous devriez connaître). Aussi, sauf à ce que Vous nous démontriez le contraire, on continuera à considérer que la CRIIRAD est financée par les travaux réalisés pour le compte de collectivités, ainsi que par ses adhésions, les dons et la vente de publications scientifiques. Et puisque que vous n’avez pas eu le courage d’aller au bout de la lecture, vous auriez pu noter sur leur site, que la CRIIRAD : – réalise des analyses de radioactivité, des bilans radioécologiques, des études d’impact, des contre-expertises et des études de dossiers pour le compte de collectivités territoriales, d’associations, d’industriels, de services de l’Etat, de tribunaux et de particuliers. – que l’association est équipé pour le dépistage et l’identification des pollutions radioactives (sols, aliments, eau, air, bioindicateurs) et que son laboratoire est maître d’oeuvre des différentes étapes du diagnostic environnemental : conception du plan d’investigation, intervention sur site, préparation et analyse des échantillons, rédaction et publication du rapport d’étude. L’ensemble de ces prestations lui permet de faire des factures qui ne sont pas « de complaisance ». Il n’y a pas d’emplois ficitifs ici !
De retour sur Enerzine, quelle n’est pas ma surprise de découvrir votre commentaire, Rice ! Je pensais que pour une fois vous pourriez admettre proprement votre défaite, mais malheureusement le naturel reprend le dessus : retour à la mauvaise foi ! « En dehors de Dan1, dont j’apprécie les contributions généralement étayées, vous Monsieur Bouzouc, brassez surtout de l’air (d’ailleurs, merci pour nos éoliennes). » C’est vous qui le dites ! Je n’ai certes pas la patience et l’expérience de Dan1, mais visiblement je vous met en difficulté assez souvent… « Vos posts sont tellement longs » Pauv’ chéri, c’est vrai c’est dur de lire. « que vous finissez même par croire vos délires (méthode Coué ?) » C’est vrai j’ai besoin de posts longs pour croire en mes délires étayés par des chiffres et des faits. Vos plans de sortie du nucléaire sont eux infiniment plus réalistes… « Je préférerais que vous les fassiez les fameuses « démonstrations » dont vous nous rebattez les oreilles… » Le plus drôle est que sur cette même page je vous ai rabattu votre caquet sur l’indépendance de l’ASN. Mais bon pas grave, vous seriez capable de nier l’existence du soleil s’il le fallait. Si votre mémoire sélective a encore besoin de quelques petits rafraichissement, voici quelques débats passés. Ici sur les assurances dans le nucléaire : Au fait j’en profite pour vous reposer la même question que lors de cet échange : En quoi je « ne connais rien » à l’assurance ? Vous n’avez pas justifié votre accusation, c’est dommage… Là sur la prolongation de vie des centrales : Et ceci n’est que pour « mes » petits combats. Il y a aussi tout ceux de Dan1 et des autres sur le prix du nucléaire, sur les déchets, etc dont ils sont sortis vainqueurs à chaque fois ! Et vous ? Qu’avez vous démontré ? Qu’avez vous fait mis à part des accusations gratuites et non étayées ? Lequel de vos arguments contre le nucléaire tient encore la route ? « je ne fais pas de politique et vous n’avez pas bien compris mon allusion aux « rouges ». Pas grave. Je suis aussi maladroit que vous êtes mal-comprenant. Quant à votre couleur politique je m’en contre-f… même si j’ai une petite idée la dessus. » Une chose et son contraire dans la même phrase. Au passage c’est dommage que vous nous ayez pas expliqué comment il fallait comprendre votre phrase… Parce que là je reste sur la désagréable impression qu’il s’agissait d’une insulte voilée…
… Continuez donc à tapoter sur votre Minitel et à vous protéger derrière la ligne Maginot. Après tout, si vos longues élucubrations que vous prenez pour des « démonstrations » vous rendent heureux, pourquoi pas ? PS : n’oubliez pas les feux de l’amour à 13h30 et l’inspecteur Derrick.
Vous n’avez rien de plus constructif à exposer ? Qu’à cela ne tienne il existe des solutions ! Vous basculez alors dans l’invective AD PERSONAM. Comme vous sembliez apprécier Schopenhauer après que je l’ai évoqué sur Enerzine, je vous rappelle les ressorts de l’ultime stratagème de « l’art d’avoir toujours raison » : « Soyez personnel, insultant, malpoli. Lorsque l’on se rend compte que l’adversaire nous est supérieur et nous ôte toute raison, il faut alors devenir personnel, insultant, malpoli. Cela consiste à passer du sujet de la dispute (que l’on a perdue), au débateur lui-même en attaquant sa personne : on pourrait appeler ça un argumentum ad personam pour le distinguer de l’argumentum ad hominem, ce dernier passant de la discussion objective du sujet à l’attaque de l’adversaire en le confrontant à ses admissions ou à ses paroles par rapport à ce sujet. En devenant personnel, on abandonne le sujet lui-même pour attaquer la personne elle-même : on devient insultant, malveillant, injurieux, vulgaire. C’est un appel des forces de l’intelligence dirigée à celles du corps, ou à l’animalisme. C’est une stratégie très appréciée car tout le monde peut l’appliquer, et elle est donc particulièrement utilisée. On peut maintenant se demander quelle est la contre-attaque, car si on a recours à la même stratégie, on risque une bataille, un duel, voire un procès pour diffamation. » Sinon, que pensez-vous des longues élucubration de Lionel ?
à hauteur de 80% dans edf, notamment, mais suis-je bête, si nous payons nos abonnement mobile de 50 à 100% + cher que nos voisins européens, ce n’est pas non plus une mesure de protectionisme à l’égard de France Telecom et de quelques amis. C’est vrai qu’un organisme, une commission dont les membres et directions sont nommés par décret, reflète une indépendance indiscutable. L’indépendance qui est à l’origine de toutes les affaires politico-judiciaires de dernières années!
. Quant à citer le stratagème 38 de Schopenhauer, vous auriez pu aller au bout du discours et rappeler que « Rien n’égale pour l’homme le fait de satisfaire sa vanité, et aucune blessure n’est plus douloureuse que de la voir blessée ». Probablement que de nombreux membres du Gang des Grille-Pains s’y retrouveront par ces temps de désamour du nucléaire. En continuant la lecture vous auriez également pu citer la parade d’Aristote (« Ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l’on connaît et dont on sait qu’ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule ») que j’apprécie tout particulièrement. Et raison pour laquelle j’aime bien débattre avec Vous et pas avec d’autres. Et à ceux qui utilisent en permanence le stratagème 14, je n’ai d’autre solution que le stratagème 8. En plus c’est amusant, même si je l’avoue, cela ne fait pas avancer le débat… Quant à Vous, Professeur, j’hésite entre le stratagème 36 et le 30. A moins qu’il ne s’agisse du 9… Vous me direz ce que vous en pensez.