Le fluor gazeux, un nouveau gaz pour le secteur photovoltaïque

Avec une demande en gaz de nettoyage des équipements de production du secteur de l’électronique qui a fortement augmenté pour les sites de grande taille de fabrication d’écrans TFT-LCD et de panneaux photovoltaïques à couches minces en silicium, Air Liquide a annoncé un élargissement de son offre.

Ainsi, en plus des gaz vecteurs et spéciaux, et des précurseurs avancés utilisés dans le processus de fabrication, le Groupe Air Liquide va proposer une nouvelle solution de nettoyage : "le fluor gazeux."

À compter de 2012, les sites de fabrication d’écrans TFT-LCD et de panneaux photovoltaïques à couches minces en silicium pourront se procurer ce gaz plus "respectueux de l’environnement", comme alternative à l’azote tri-fluoré (NF3), aujourd’hui utilisé pour ces applications. Directement produit sur le site des utilisateurs, ce gaz constitue selon l’industriel français "une solution de nettoyage compétitive et fiable qui permettra aux clients d’améliorer leur productivité."

Air Liquide s’est associé au groupe Solvay pour former une co-entreprise d’envergure mondiale qui "investira", "construira" et "exploitera la prochaine génération d’unités de production de fluor sur site."

« Cette nouvelle étape permettra à Air Liquide d’étendre son offre destinée à ce secteur de l’électronique en pleine croissance. Solvay apporte sa technologie de production éprouvée et son expertise en gaz fluorés. En développant pour ses clients cette solution de nettoyage alternative sans émissions de gaz à effet de serre, Air Liquide réaffirme son engagement en faveur de la protection de l’environnement. Les Hautes Technologies et l’Environnement sont deux des relais de croissance du groupe Air Liquide » a déclaré François Darchis, membre du Comité Exécutif d’Air Liquide.

** Les gaz fluorés sont utilisés pour le nettoyage des chambres lors des étapes clés de la fabrication dans le secteur de l’électronique. Le fluor (F2) est le seul gaz fluoré à potentiel de réchauffement global nul.

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indianagrenoble

Bonjour, Cet article me laisse perplexe lorsqu’on sait que le fluor est un produit plus que dangereux à l’utilisation… A des doses infinitésimales (1450 ppm – partie par million – bien noté sur les dentifrices) ça peut renforcer la protection de vos dents faces aux caries, par contre à des doses légèrement supérieures il provoque une décalcification des os et des dents… Dans les vallées alpines où la sidérurgie de l’aluminium a bien prospéré dans les années 70-80, il y avait là-bas la fameuse “prime à la vache”, une prime versée aux agriculteurs et éleveurs de bovins-ovins qui voyaient leurs bêtes dépérir et mourir à cause d’une contamination sournoise des pâturages de ces vallées par du fluor. Fluor utilisé massivement dans l’élaboration de l’aluminium… J’avais un ami qui bossait pour Pechinay, dans la vallée de L’Argentière-la-Bessée dans les Hautes-Alpes, qui distribuer cette fameuse prime à la vache au paysans du coin… On n’a jamais fait d’étude épidémiologique de l’effet de ces doses hallucinantes de fluor sur la santé humaine, on voyait juste les effets sur les animaux… Je me demande si ces usines dont parle cet article, vont être classées SEVESO ?! Tiens faudrait vérifier, car une fuite où une canalisation qui pête et bim, un petit rejet de fluor dans la vallée, ni vue ni connue…

indianagrenoble

Le fluor :Le fluor apparut dans les années 50 comme un progrès dans le combat contre les caries et la plaque dentaire. Il fut introduit dans la composition des pâtes dentifrices et le réseau de distribution d’eau courante sous forme d’antiseptique (acide hexafluorosilicique). Mais seules des doses réduites permettent une action positive du fluor. L’accumulation à long terme de cette substance engendre des effets néfastes en matière de santé, tel que la destruction de l’émail des dents, le développement de maladie telle que l’ostéoporose, de troubles cardiaques et psychiques, et même de dégâts génétiques. Les effets toxiques du fluor à haute dose ne sont plus remis en doute quand on sait qu’il entre dans la composition des insecticides et des bactéricides.Les effets psychiques, quant à eux, ont été démontrés par les savants Allemands à la solde d’Hitler. Le 3ème Reich donna l’ordre aux usines chimiques I.G. Farben, basées à Francfort, de produire du fluor en quantité. Celui-ci devait être mélangé à l’eau potable destinée aux prisonniers des stalags. Cette distribution avait pour but de maintenir la discipline dans les camps, grâce aux effets sédatifs du fluor. Le Tribunal de Nuremberg mit en évidence la culpabilité 24 responsables I.G. Farben pour divers crimes commis durant les années de guerre, et scinda la société en trois entités distinctes : BASF, BAYER et HOECHST. Les responsables d’I.G. Farben de l’époque furent libérés par le Ministre des Affaires Etrangères des USA et partenaire commercial, Nelson Rockefeller, et leurs homologues, anciens membres du parti Nazi, financèrent à partir de 1959 le jeune Helmut Kohl.De nos jours…On compte sur le marché plus de soixante tranquillisants, plus ou moins puissants selon la proportion de fluor qu’ils contiennent. La concentration maximale autorisée dans l’eau distribuée dans nos robinets est de 1500 microgramme par litre, mais elle est régulièrement dépassée. Un nouveau matériau d’obturation de la carie dentaire, la Définite (mis au point par la société Degussa en Allemagne), arrive sur le marché. Ce matériau, de par sa composition, rejette des ions de fluor dans la bouche, et est capable de se recharger en fluor par l’alimentation ou la pâte dentifrice.Les puissances financières colossales que constituent les industries chimiques et pharmaceutiques, et leur mainmise sur de multiples secteurs de l’activité économique de nombreux pays, assurent désormais leur suprématie sur l’ensemble des individus et des états, par une désinformation permanente du grand public, par le financement de leurs propres laboratoires de recherche et contrôle, et en “arrosant” certaines personnes dans les hautes sphères du pouvoir.Premier exemple :BAYER (Allemagne), 14éme groupe pharmaceutique mondial en 1997 possède 6 secteurs d’activité : produits agricoles, produits organiques, produits pharmaceutiques, produits industriels, polymères, techniques de l’information.Deuxième exemple :SANOFI (France), 18éme groupe pharmaceutique mondial en 1997, est sous le contrôle de L’Oréal (19,4%) et du groupe ELF (35,1%)… un groupe qui a des relations “intimes” avec la gent étatique.L’aluminium :On a pu voir, l’année dernière, dans l’actualité, des avertissements quant à des contenances d’aluminium à des doses dépassant de 30 fois la norme dans l’eau de nos robinets. Ces avertissements étaient le fruit d’une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). L’INSERM avait déjà communiqué les premiers résultats de ses recherches en 1994 et en 1996.Toutes ces mises en garde sont restées lettre morte. Pourtant l’aluminium est un neurotoxique qui peut être à l’origine de démences dégénératives, de fragilisations osseuses ou d’accidents cardiaques, car il s’accumule dans le cerveau, les os et les muscles. Le nombre de malades d’Alzheimer est proportionnel à la quantité d’aluminium dans l’eau potable.La présence d’aluminium dans l’eau du robinet est le résultat de l’utilisation de sulfate d’alumine, dans les stations d’épuration, au moment de l’opération dite de “floculation” qui vise à purifier l’eau de certaines impuretés, des particules argileuses notamment. D’autres produits aussi efficaces, et inoffensifs, pourraient être utilisés, mais leur coût serait supérieur. De plus, la présence d’aluminium ne se cantonne pas seulement dans l’eau de nos robinets, mais se retrouve aussi dans les canettes de bière et de sodas, dans les rouleaux d’emballage, dans les casseroles, dans les tubes de sauces et de pâtes dentifrices, les ustensiles de cuisines.L’impact économique et sanitaire d’une confirmation de l’étude citée plus haut serait catastrophique. La pression des lobbys des industriels, tel que Pechiney, l’un des principaux producteurs français d’aluminium, et de la Lyonnaise des Eaux ou encore de Vivendi (ex-Générale des Eaux) explique la minimisation de l’étude par les différents ministères concernés. Pechiney est une entreprise dont la majeure partie du capital est détenue par des actionnaires institutionnels français (21,9%) et étrangers (48%), ainsi que Suez-Lyonnaise des Eaux (30%; 30%), et Vivendi (24,5%; 45,6%). La panique boursière qu’engendrerait une annonce négative confirmée sur les effets alarmants de l’aluminium sur la santé publique signerait probablement la mise à mort de ces grands groupes, de par la fuite des capitaux qu’elle provoquerait. Mais Suez-Lyonnaise des Eaux est actionnaire à 34,5% de la chaîne de télévision M6 et à 25% de TPS. Vivendi possède 52,6% de Télé Monte Carlo et 34% de Canal +, qui possède lui-même 70% de Canal Satellite. Voilà démontrée la dangerosité que représente la prise de pouvoir médiatique par les grands groupes industriels.Le lien entre le fluor et l’aluminium :Le fluor est un des principaux dérivés de la fabrication de l’aluminium. Il a fallu rechercher des débouchés lucratifs à ces déchets fluorés. Le lobby industriel et financier a alors financé des études attestant l’innocuité des produits fluorés ainsi que leurs effets bénéfiques à faible dose qui ont été mis en valeur. Il en a été de même de l’aluminium.L’Express (n° 2482, février 1999), se veut rassurant quand il affirme sous la plume de Vincent Olivier :” Il faut être clair : on ne risque pas de mourir en buvant de l’eau du robinet “. Mais quel crédit accorder à un magazine sous la propriété de Havas, absorbée elle-même par la Compagnie Générale des Eaux (devenue Vivendi le 15 mai 1998).Comment ne pas s’interroger sur la possibilité que la fluorisation généralisée ne soit qu’une forme de contrôle social, de par l’effet sédatif qu’elle engendre.Les intérêts en jeu dans cette affaire sont énormes, les effets sanitaires et psychiques ne le sont pas moins. Le fait que l’utilisation du fluor et de l’aluminium ne cesse de se développer depuis les années 50, et cela dans l’indifférence générale malgré les nombreux avertissements lancés par des personnes qualifiées en la matière, prouve bien l’efficacité de l’effet annihilant du fluor sur l’esprit critique de tout à chacun. Le maintient du statu quo grâce à la désinformation sur des sujets aussi importants alimente l’apathie de la masse somnolente, ce qui ne fait que servir les intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir, qu’il soit économique ou politique.Source :

maxxxx

Y’en a qui ont trop regardé la télé (bien plus dangereux que le fluor ! xD).

Devoirdereserve

Enfin un point commun entre le PV et le nucléaire : le difluor gazeux, indispensable à l’enrichissement isotopique de l’uranium. Pour Indianagrenoble : un petit cours de sciences vous ferait du bien de temps en temps. Fluor n’est pas fluorure, acide fluorhydrique n’est pas fluorure d’hydrogène etc. Leurs toxicités n’ont donc rien à voir. Par exemple, vous citez les 1450 ppm de fluorure, ion présent dans l’eau et dans le dentifrice comme illustration… alors que la limite mortelle pour 50% des individus, la CL50, est autour de 150 ppm pour les souris avec le difluor (gaz neutre) dans l’air. Heureusement, le seuil de perception par l’odorat est plus bas (vers 0,2 ppm). Donc, non, “si ça pête” ce ne sera pas “ni vu ni connu”. Et oui, manipuler du difluor classe n’importe quel atelier en ICPE Seveso. Même à l’échelle un laboratoire de recherche, c’est pas simple juridiquement d’en mettre en oeuvre, ne serait-ce que quelques grammes (alors que techniquement, c’est bon depuis le XIXe). Bref… vous racontez un peu n’importe quoi, même si les histoires vieillotes de la “Vallée de la mort” sont en vraies (et heureusement, réglées depuis longtemps). Dans le même genre de rengaine absurde, ce matin j’ai appris que Mme Rivasi allait se battre pour interdire un substitut aux actuels fréons des climatiseurs (de voiture), si dommageables pour l’accroissement de l’effet de serre, au motif que quand il brûle, il dégage de fluor, à 600°C ! C’est vraiment n’importe quoi : comme si rien ne brûlait dans une voiture, et comme si les fumées d’incendie n’étaient pas, de toute façon, toxiques ! PS: on écrivait Pechiney.