La société Ocean Power Technologies (OPT) a signé un accord exclusif avec un consortium de trois entreprises japonaises** pour développer un démonstrateur qui récupére l’énergie de la houle.
En cas de succès du démonstrateur, la société américaine basée dans le New-Jersey espère pouvoir commercialiser son flotteur générateur d’énergie au Japon.
Le projet implique l’installation de trois "PowerBuoys", des modules en grande partie submergés utilisant le mouvement cinétique des vagues de l’océan capable d’entraîner un système mécanique générateur d’électricité.
OPT va dans un premier temps étudier et identifier les zones où la production d’énergie sera optimale, avant de fournir l’équipement de démonstration au consortium. Par la suite, si les tests s’avèrent concluants, le consortium fabriquera et maintiendra lui-même les "PowerBuoy" en contrepartie d’un accord de licence octroyé par OPT.
OPT espère ainsi générer au Japon jusqu’à 10 MW de puissance à une échelle commerciale.
Yukio Hatoyama, le Premier ministre récemment élu, a renouvelé l’engagement de son pays à réduire d’ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre de 25 % par rapport à l’année 1990. Le Japon envisage le développement des énergies renouvelables à hauteur de 10% de son bouquet énergétique d’ici 2020.
"Étant l’une des plus grandes économies du monde, avec une population urbaine dense et une côte presque aussi longue que celle du Canada, le Japon joue un rôle régional important dans la promotion de l’innovation technique et des énergies propres", a déclaré W. Taylor, le PDG d’Ocean Power Technologies.
La société OPT déclare par ailleurs posséder des projets de production d’énergie à partir des vagues situés dans plusieurs pays dont Hawaii, l’Ecosse, le sud-ouest de l’Angleterre et l’Australie. La société indique avoir démarré l’installation d’une centrale (1,38 MW) au large des côtes, dans le nord de l’Espagne.
** Idemitsu Kosan, Mitsui Engineering & Shipbuilding Company et le Japon Wind Development Company
comme projet ! il vaudrait mieux été préférable de le tester dans les quarantième rugissants
Si on les met des les 40ieme on ramener l’energie comment?
dans cet article ,interessant par ailleur , il manque des notions essentielles de taille , de poids , de puissance unitaire des dispositifs , de la technologie retenue pour la transformation de l’énergie cinétique en électricité ( mise en route de pompes à huile activant des turbines , activation directe de moteurs electriques , compression de l’eau turbinée ensuite sur la côte….) enfin il faudrait avoir une “vague” idée du prix de revient du kw ainsi produit. M.C
On peut trouver un ordre de grandeur dans Enerzine du 9/3/09 sur le même sujet: 25 M€ pour 10 MW crête, soit 2,5 €/Watt installé (enSuède). C’est un peu moins cher que le nucléaire et le solaire. Apparemment, le potentiel est de 25 MW par km2 de surface maritime. Cela fait un beau gisement d’énergie le long de nos côtes.
Bon voila au moins un projet qui se rapproche de la realité, et qui aura des fruits.