Le soutien de l’Etat français à la production d’électricité générée à partir d’éoliennes terrestres n’enfreint pas les règles de l’Union Européenne en matière d’aides, telle est la conclusion de la Commission européenne.
La France aide le secteur de l’éolien terrestre en imposant des tarifs supérieurs au prix du marché aux distributeurs qui achètent l’électricité produite dans ces installations (tarifs de rachat). Le montant de l’aide annuelle est estimé à 500 millions d’euros.
Les tarifs de rachat permettent aux producteurs d’électricité renouvelable de couvrir les coûts de production additionnels qu’ils supportent par rapport aux producteurs utilisant des méthodes traditionnelles de production d’électricité. L’enquête de la Commission Européenne a montré que les tarifs de rachat compensaient "uniquement ces coûts additionnels et permettent un taux de rendement raisonnable conforme aux lignes directrices de 2008 sur les aides en faveur de l’environnement."
En validant le tarif d’achat éolien français, la Commission européenne a donc renforcé à court terme le développement du secteur s’est réjouit l’association France Énergie Éolienne (FEE). De nombreux projets en effet sont en attente en l’absence de garantie sur le tarif d’achat.
"La France est en pleine transition énergétique. Pour se développer, la filière éolienne française a besoin de s’appuyer sur un tarif d’achat solide qui puisse rassurer les investisseurs en leur donnant de la visibilité. Et puis en décembre 2015, la France accueille la conférence mondiale sur le climat, la COP 21. L’éolien français y aura toute sa place. Cette décision européenne nous permet de nous engager pleinement dans cette direction" a déclaré Frédéric Lanoë, Président de France Energie Eolienne.
L’imbroglio commence en 2008 quand l’Etat français omet de notifier clairement à Bruxelles le motif et le montant du tarif d’achat éolien français. Saisi sur ce point précis par une association anti-éolienne, le Conseil d’Etat se tourne vers la Cour de justice européenne. En décembre 2013, la Cour conclut sans surprise que le tarif d’achat français est apparenté à une aide d’état illégale puisque non notifié auprès de Bruxelles comme l’exige le règlement communautaire. Le Conseil d’Etat – puisqu’il a été saisi – pourrait assez logiquement se prononcer suite à la Cour de Justice européenne sur l’illégalité de l’arrêté tarifaire (qui régit le mécanisme du tarif d’achat) et l’annuler. La filière se retrouverait alors sans tarif d’achat, ce qui serait catastrophique.
Entre-temps, le gouvernement français a effectué une procédure de notification du tarif en bonne et due forme auprès de la Commission et c’est ce mécanisme-là qui est aujourd’hui validé par Bruxelles. Afin de se prémunir contre l’effet d’une éventuelle annulation du tarif d’achat par le Conseil d’Etat, le gouvernement doit donc rapidement promulguer un nouvel arrêté tarifaire.
L’essentiel pour la filière éolienne française est de ne pas se retrouver sans tarif d’achat.
"Attention, ce n’est pas le tarif d’achat éolien qui était ici remis en cause, mais sa notification auprès de la Commission européenne. La notification à Bruxelles étant faite, on s’engage maintenant sur des procédures nationales. Il faut que le gouvernement agisse sans même attendre la décision du Conseil d’Etat. Pour nous, il importe désormais de renforcer et sécuriser le tarif d’achat actuellement en vigueur – en l’optimisant dans un second temps. Toutes les données, toutes les études montrent que c’est un mécanisme qui permet de produire une électricité à bas coût, et de faire émerger une filière industrielle qui a déjà généré 11 000 emplois. Intéressant, en temps de crise" a analysé Frédéric Lanoë.
D’autres pays européens se trouvent dans la même situation et devront sans doute la régulariser pour ne pas impacter leurs filières éoliennes.
La décision de la Commission européenne est un signal encourageant pour la filière éolienne française qui redémarre (2.000 MW de contrats éoliens ont été signés en un an pour des parcs qui commenceront à produire entre 2014 et 2015).
Pour autant le contexte général est incertain. Dans quelques jours, Bruxelles doit rendre ses grandes orientations en matière de mécanismes de soutien aux énergies renouvelables. La Commission préconise une suppression progressive du tarif d’achat pour les EnR les plus matures, dont l’éolien.
La "CSPE" sous surveillance
En parallèle, la Commission européenne a ouvert une enquête approfondie afin d’examiner si 3 types de réductions sur les surtaxes sur les énergies renouvelables (la ‘CSPE’ ou contribution au service public de l’électricité), accordées en France aux grands consommateurs d’énergie, étaient conformes aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. L’ouverture d’une enquête approfondie a permis aux tiers intéressés de présenter leurs observations sur les mesures soumises à examen.
Pour financer le soutien aux parcs éoliens à terre, chaque consommateur d’électricité en France doit acquitter une redevance uniforme par kWh consommé – la contribution au service public de l’électricité (CSPE). Cependant, la loi prévoit trois exceptions :
– la CSPE n’est pas due sur la consommation individuelle inférieure à 240 GWh par an;
– la CSPE n’est pas due lorsque le montant annuel par site de consommation excède 550.000 euros (indexé);
– pour les sociétés industrielles qui consomment au moins 7 GWh par an, la CSPE est plafonnée à 0,5 % de leur valeur ajoutée annuelle.
Ces trois réductions semblent donner aux grands consommateurs d’électricité un avantage sélectif qui pourrait fausser la concurrence au sein du marché unique. La possibilité d’octroyer de telles réductions n’est pas prévue dans les lignes directrices de 2008, actuellement en vigueur, sur les aides en faveur de l’environnement. La Commission européenne a donc des doutes sur la compatibilité de ces aides avec les règles de l’UE en matière d’aides d’État. Parallèlement, elle est en train de réviser ses lignes directrices et envisage actuellement d’y inclure des dispositions permettant l’octroi de réductions pour les grands utilisateurs d’énergie, sous certaines conditions, afin de préserver la compétitivité.
L’enquête approfondie permettra aux tiers intéressés de fournir à la Commission des informations susceptibles d’aider à mieux comprendre les effets de la surtaxe quant au risque de délocalisation des activités ainsi que l’impact des réductions de cette surtaxe sur la concurrence dans le marché unique.
Vent de Colère a dépensé des fortunes en avocats pour des prunes. Un joli coup de batte aux hystériques radicaux. L’heure n’est pas à mettre des éoliennes n’importe où mais on peut célébrer la bonne nouvelle quelques minutes. C’est ma tournée
Un bel exemple de la puissance politique d’un lobby. On va pouvoir mettre des éoliennes partout ,pour le plus grand bénéfice d’une industrie et de ses soutiens. La beauté n’a pas de place dans les démarches poltiques. C’est un membre d’une commission des sites qui le déplore.
Ca se discute difficilement. Est ce qu’une centrale nucléaire avec ses hautes cheminées de refroidissement embellit le paysage ? Est ce que la distribution électrique aérienne embellit nos paysages ? Les éoliennes, à la différence de tout autre acte technique discutable ethétiquement, a la particularité d’être en mouvement, ce qui forcément attire le regard et accentue sa visibilité. C’est pourquoi aussi je préfère le photovoltaïque bien adapté au sud, s’il peut s’intéger à l’urbain et rester discret au milieu de la nature.
je note au passage que ce sont surtout les particuliers qui supportent la contribution au service public de l’électricité ; il suffit d’ailleurs de comparer son évolution sur les factures d’une année à l’autre pour s’en rendre compte. Cette contribution sert également à compenser l’achat exorbitant de l’électricité photovoltaïque pour les premières installations de particuliers avec des contrants indexés sur 20 ans – 60,482 cts€/kWh en 2013 alors que le cout de vente au particulier est environ 0,10 € le kWh (non compris tarif heure creuse)
Si j’étais aussi de mauvaise foi , je dirais : Une eolienne de 2.3GW en France permet à l’Allemagne de ne pas bruler 575 kg de lignite par heure OU 250kg d’antracite en France comme en Allemagne. Cela pendant une vingtaine d’années. bon , je suis un adepte de la précision , même quand cela déssert mes convictions , il faut donc appliquer un ratio sur le taux de couverture de la consommation. Taux qui va baisser à l’avenir à cause des autos électriques qui vont lisser la consommation pour le plus grand bénéfice du nucléaire et des renouvelables. Alors voilà : les beaux paysages d’autoroute avec des champs à perte de vue, il faut les payer en particules atmosphériques et en installations nucléaires situées loin de nos augustes yeux. Là où personne ne va jamais voir. Maintenant quand on fait 1000km d’autoroute, les champs à perte de vue , on les regarde plus. Il doit y avoir une position moins radicale qui dit qu’on met quelques éoliennes sur nos paysages d’autoroute là où personne n’habite (qui veut une jolie fermette à deux pas d’une 6 voies?) quand on fait Paris-Dijon par l’A6 , je ne vois pas une seule éolienne, idem pour un Dijon-Strasbourg. Pas une seule ! on est loin de l’invasion quand même
Entièrement d’accord avec Lionel: la vallée du Rhône, c’est du vent, 1 autoroute, 3 lignes SNCF dont une TGV et un chapelet de centrales nucléaires et autres industries, c’est donc là qu’il faut mettre le paquet, le paysage ne risque plus rien, c’est bien venté et à proximité des ligne HT. Et pas par exemple sur le plateau du Mezenc (cf mon logo: le mont Gerbier de Jonc sacrifié…)
D’ailleurs c’est curieux, il y en a trés peu dans cette Vallée. En plus des lignes THT, il y a aussi beaucoup de complexes hydrauliques pas, loin, c’est vraiment un endroit interessant. J’y passe de temps en temps au sud de Lyon. On en voit quelques unes placés dans des zones industrielles dans le coin de Tricatin (j’ai d’ailleurs quelques doute sur la sécurité, placées si prés des entreprises), Quelques autres qui décorent les crêtes un peu plus au nord, mais on est loin des 10 à 20000 machines qu’il faudrait implanter autour de Valence.
Pour information la faible présence d’éolien dans le couloir rhodanien est en grande partie liéé à la présence de radars météo, militaires et de l’aviation civile.
« Une eolienne de 2.3GW (MW, j’imagine…)en France permet à l’Allemagne de ne pas bruler 575 kg de lignite par heure OU 250kg d’antracite en France comme en Allemagne. Cela pendant une vingtaine d’années. » Ah bon? Vous tenez ça d’où?
Ne me parlez pas de sauvegarde du paysage C’est tellement bien de vouloir garder sa campagne verte et intacte alors qu’on va dynamiter les collines du niger ou du kazakstan pour trouver notre uranium. J’aime bien votre façon de penser à votre petit bonheur personnel Pour ma part, les éoliennes ne me dérangent pas, certains trouvent même qu’elles ont le charme des moulins d’antan
– Il n’est pas ici lieu de se livrer à des analyses sitologiques, qui exigent plus de démonstrations subtiles que quelques mots.Voir les sites qui en traitent. Simplement les moulins à vent ne dépassaient pas 20 m. de haut :la différence entre démesure et harmonie. – Il ne s’agit en aucune manière de bonheur personnel mais de bien collectif :la beauté des sites est à tous, elle n’est pas à vendre . Enfin rien n’autorise une industrie -un lobby- à imposer ses machines à tous. les pylônes exigés par le renforcement des lignes comme les éoliennes. cf les propos de Mme Batho ,tenus devant l’Assemblée nationale,le 10 oct. 2012 « le développement des énergies renouvelables rendra nécessaire la création de plusieurs milliers de Km.de lignes à haute-tension «
@ Peri Enfin un argument valable pour défendre la construction de l’Aéroport à NDL : Si vous acceptez l’aéroport, on ne vous farcira pas d’éoliennes! Sinon plus sérieuselment, si ce que vous dites est vrai, faut de suite abandonner l’éolien comme espoir d’énergie d’avenir. On a 120000 machines a caser, si elles doivent être à 100 bornes de tous les radars, ça va devenir compliqué.
C’est peut-être pas le sujet mais la Belgique a fermé en urgence deux réacteurs nucléaires jugés dangeureux. Cher ingénieurs EDF présents sur le forum. Pourriez-vous nous rassurer?
A écouter :
El Hierro, c’est bien mais c’est petit. La Réunion, c’est déjà plus représentatif d’un grand système isolé : Et dans le document de l’ARER, on parle beaucoup de coûts.
@elezie : cessez vos mensonges ! Le PV est paye actuellement 27 c€/kWh jusqu’a 9 kW de puissance, 13.6 c€ jusqu’a 100 kW et 7 c€ au-dela, d’ailleurs il ne se fait plus aucun centrale au sol nouvelle a ceprix-la, vous pouvez etre satisfait(e). Et le kWh tarif Bleu en journee est de 15.2 c€ TTC, encore un petit effort et l’auto-consommation sera devenu LE moteur et vous aurez definitivement perdu votre combat contre les EnR et pour les dechets nuke.
elezie n’a pas complètement tord car dans le PV comme ailleurs, il y a de l’inertie. Et le consommateur va devoir payer longtemps les contrats passés et le reliquat de CSPE qui n’a a pas été compensé. En clair, dans la CSPE 2013, le PV est globalement payé à hauteur de 458,9 €/MWH : Pour 2014, ce sera : 418,6 €/MWh : Ce sont des faits, le consommateur paye encore (subventionne) le PV à plus de 400 €/MWh. Mais il faut bien bien que cela ne représente pas le coût total puisqu’il s’agit d’une compensation calculée par diférence avec le coût moyen du marché. D’autre part, cette compensation n’est pas entièrement répercutée au consommateur, puisque le montant de la CSPE est plafonné. Une partie est donc laissée à la charge d’EDF (les fameux 5 milliards).
Le solaire est à moins de 5 c$/kWh aux USA, 6,7c$/kwh en déduisant l’aide fédérale américaine (ITC). Le nucléaire est à 13c$/kWh. Les prix vont continuer à diminuer avec la mondialisation et le changement de paradigme actuellement à l’oeuvre. Les analystes parlent d’un marché mondial de 100 GW de PV dès 2018 et d’un coût de production de 3,9 c€/kWh dès 2018. Les gens vont se jeter sur l’auto-production, qui coûtera deux fois moins cher qu’acheter l’électricité sur le réseau. Le réseau servira uniquement à alimenter la pointe du soir via des systèmes de stockage……. Le modèle actuel des utilities est fini. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le PDG de GDF/ Suez, le PDG de RWE. Renseignez vous! Google peut vous aider. Lisez la presse énergétique mondiale et sortez de la communication française vérouillée par EDF.
Le jaune du camenbert c’est le PV :
« cette compensation n’est pas entièrement répercutée au consommateur, puisque le montant de la CSPE est plafonné. Une partie est donc laissée à la charge d’EDF (les fameux 5 milliards). »nous dit Dan1. Ca a été vrai, mais l’état s’est engagé à rattraper le retard d’ici 2018 et l’aurait écrit, ce qui a permis à EDF de coller cette reconnaissance de dette dans les « actifs dédiés » au démantèlement des centrales nucléaires . Donc, en admettant qu’il n’y ait plus aucun MWh supplémentaire , éolien,PV, biomasse,… éligible à la CSPE produit à partir d’aujourd’hui, de toutes façons c’est 3€/MWh chaque année en plus sur la facture pendant au moins 4 ans pour récupérer le passif.. Comme il y en aura (des MWh supplémentaires), on est parti sur 3€/MWh d’augmentation par an pendant au moins 7 à 10 ans….selon la rêgle actuelle qui plafonne sauf décision contraire l’augmentation annuelle à 3€/MWh. Comme certains parlent de « cesser les mensonges », voilà juste une réalité. On en pense ce qu’on veut, mais on arrête de dire que ça ne coûte rien et de parler de « mensonges ».
A Sunny « Le nucléaire c’est fini… Ce n’est pas moi qui le dit, mais le PDG de GDF/ Suez » Ouarf, elle est bien bonne celle là ! Gérard Mestrallet doit au contraire avoir bien du soucis avec cette affaire de Doel3 et Tihange : Mestrallet le conquérant et le nucléaire… renseignez-vous et lisez la presse.
@Dan, L’Europe (en fait l’Allemagne et l’Italie essentiellement) a financé à crédit la compétitivité du solaire sur 20 ans via les tarifs d’achat ce qui explique que la facture électrique dans ces pays est très élevée et elle le sera pdt au moins 15 ans, et après elle diminuera fortement (la maison sera payée). Le coûts du kWh des nouvelles centrales est aujourd’hui inférieures à ceux du gaz et du nucléaire, et seront de moins en moins cher, tandis que le KWh gaz et nucléaire ne pourra qu’au mieux resté stable. Dans ces conditions qui financera les futures centrales nucléaires?
Et voici la déclaration d’amour : « M. Mestrallet se réjouit encore du récent redémarrage des réacteurs nucléaires de Doel 3 et Tihange 2. «Pour nous, leur mise à l’arrêt a été un choc comme l’annonce de l’arrêt du nucléaire en 2003. Mais c’est un redémarrage avec tous les honneurs: aucun réacteur n’a subi autant de tests. Nous avons répondu aux référentiels de tests américains mais aussi d’autres régulateurs, dont les Français. C’est un beau succès qui montre que le nucléaire belge est le plus exigeant en matière de sécurité». » Comme on le voit pour Gérard Mestrallet, le nucléaire c’est fini !
Et n’oubliez pas que Gérard mestrallet est à la fois polytechnicien et énarque. Comment pouvez-vous accorder du crédit à ses paroles ?
Le président de Gdf/Suez, Gerard Mestrallet, dans le cadre de la Global Conférence 2013 organisée par les ateliers de la terre a également déclaré le 3 juin 2013 : « L’émergence de systèmes décentralisés, avec des entités de plus petite taille, au plus près des territoires, avec le développement de l’autoproduction. C’est une véritable révolution puisqu’un certain nombre de consommateurs vont devenir des auto-producteurs !” “C’est notre conviction. Le modèle énergétique se transformera plus profondément encore, avec une production d’énergie de plus en plus décentralisée. Pour nos entreprises, c’est clair : le temps des monopoles est terminé. Nous ne reviendrons plus au modèle de utilities d’avant. C’est donc un nouveau système énergétique qu’il faut construire : un système énergétique qui ne soit plus orienté par la production mais par les usages, qui accorde une place plus large aux énergies décentralisées et renouvelables, qui promeuve une plus grande efficacité énergétique et qui réduise la précarité énergétique. »
Et bien non, car la maison au bout de 20 ans sera sinon en ruine, du moins en très mauvais état (avec beaucoup de ruines).
Le président de Gdf/Suez, Gerard Mestrallet, dans le cadre de la Global Conférence 2013 organisée par les ateliers de la terre a également déclaré le 3 juin 2013 : « L’émergence de systèmes décentralisés, avec des entités de plus petite taille, au plus près des territoires, avec le développement de l’autoproduction. C’est une véritable révolution puisqu’un certain nombre de consommateurs vont devenir des auto-producteurs !” “C’est notre conviction. Le modèle énergétique se transformera plus profondément encore, avec une production d’énergie de plus en plus décentralisée. Pour nos entreprises, c’est clair : le temps des monopoles est terminé. Nous ne reviendrons plus au modèle de utilities d’avant. C’est donc un nouveau système énergétique qu’il faut construire : un système énergétique qui ne soit plus orienté par la production mais par les usages, qui accorde une place plus large aux énergies décentralisées et renouvelables, qui promeuve une plus grande efficacité énergétique et qui réduise la précarité énergétique. »
Le président de Gdf/Suez, Gerard Mestrallet, dans le cadre de la Global Conférence 2013 organisée par les ateliers de la terre a également déclaré le 3 juin 2013 : « L’émergence de systèmes décentralisés, avec des entités de plus petite taille, au plus près des territoires, avec le développement de l’autoproduction. C’est une véritable révolution puisqu’un certain nombre de consommateurs vont devenir des auto-producteurs !” “C’est notre conviction. Le modèle énergétique se transformera plus profondément encore, avec une production d’énergie de plus en plus décentralisée. Pour nos entreprises, c’est clair : le temps des monopoles est terminé. Nous ne reviendrons plus au modèle de utilities d’avant. C’est donc un nouveau système énergétique qu’il faut construire : un système énergétique qui ne soit plus orienté par la production mais par les usages, qui accorde une place plus large aux énergies décentralisées et renouvelables, qui promeuve une plus grande efficacité énergétique et qui réduise la précarité énergétique. »
Sauf qu’aujourd’hui, il vit avec le nucléaire qu’il a tout fait pour conquérir et il aurait été bien content de prendre la place d’Henri Proglio à la tête d’EDF. C’est un pragmatique pas un dogmatique, il sait très bien ce qui rapporte et il l’exprime clairement.
Si GDFSuez ( par son président qui cumule 2 défauts majeurs dans son CV comme le signale Dan1…) renonce au nucléaire, ce sera effectivement un signe non négigeable. A ma connaissance, ce n’est pas encore le cas. Ca viendra peut-être, notamment si à court terme Electrabel se retrouvait dans l’obligation de réduire rapidement la voilure. Mais je ne pense pas que l’article de journal que vous signalez soit suffisant pour tirer ce type de conclusion aujourd’hui.
« Dans ces conditions qui financera les futures centrales nucléaires? » EDF a déjà des moyens propres très importants, mais surtout, elle peut lever des fonds assez facilement : Bon, mais faudrait pas que la souscription dure trop longtemps car EDF devrait construire trop de réacteurs.
@Dan, Il défend les intérêts de GDF/Suez. Il est payé pour cela. Certaines centrales gaz sont en train de fermer faute de rentabilité et une partie du parc nucléaire est sous sa responsabilité. Les utilities sont en difficultées financièrement, la crise et l’efficacité énergétiques ont fait diminuer la consommation et leur profit. Ils n’arrivent plus à rentabiliser leurs investissements. La question est: est-ce que GDF/Suez et EDF défendent nos intérêts à nous citoyens? Ne cherchent-il pas à défendre, prioritairement, les intérêts de leurs actionnaires?
Si EDF arrive à se faire financer par des GOGO qui ne sont pas au courant de ce qui se passe. ……… Bizarre qu’il cherche à se financer par ce biais! Je parle de vrai financement sur le marché financier, avec des gens au courant de changement de paradigme actuellement encours. C’est 400 milliards, n’est-ce pas?
« Ne cherchent-il pas à défendre, prioritairement, les intérêts de leurs actionnaires? » Dans le cas d’EDF, l’actionnaire très majoritaire est encore l’Etat, c’est à dire nous. Dans le cas de GDF-Suez c’est une société privatisée dont l’Etat n’a gardé qu’un tiers du capital.
« Si EDF arrive à se faire financer par des GOGO qui ne sont pas au courant de ce qui se passe. ……… Bizarre qu’il cherche à se financer par ce biais! » Les gogos en question c’est le peuple et les clients d’EDF (juste quelques dizaines de millions). Accessoirement ce sont aussi des citoyens et des gens qui votent. Ces « gogos » là ont pour une bonne partie pu voir les résultats d’EDF depuis 1946 en France. Ils accordent leur confiance à cette entreprise qui a participé au développement de la France. Pour EDF, au-delà de la récolte d’argent, il s’agit d’un test de popularité. Cela ne correspond peut être pas à votre vision des choses et n’est sûrement pas conforme à votre dogme, mais vous n’êtes pas seul. Ne méprisez pas ceux qui ne s’exprime pas ou peu.
EDF (et GDF/Suez) a besoin de liquidité pour se restructurer mais pas pour financer son parc nucléaire. En tant que français, on a tous intérêt à aider EDF à passer ce cap. Je sais ce que représente EDF. J’ai quelques notions de service public.Je ne suis pas un anti-système et je ne suis absolument pas un anti-EDF. Je cherche juste à démontrer que le choix de l’EPR est une erreur. EDF a des ressources et peut franchir le cap de la transition énergétique sans le nucléaire. @ ton post m’a induit en erreur car tu expliquais que la souscrption servirait à financer le parc nucléaire EPR, mais il n’en ait rien.
Self induction : Je n’ai pas écrit que l’emprunt servirait à financer le parc EPR. Cependant, EDF est particulièrement clair sur l’objet de l’emprunt : « EDF lance un emprunt auprès des particuliers. Premier investisseur en France, numéro un mondial du nucléaire et numéro un en Europe des énergies renouvelables, EDF est le leader des énergies sans CO2. 38 millions de clients lui font confiance. En 2008, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 64 milliards d’euros dont près de la moitié dans les autres pays européens. L’entreprise a engagé depuis 2005 un programme d’investissements dans la relance du nucléaire et les énergies renouvelables, pour limiter les émissions de CO2, et dans la sécurisation des approvisionnements énergétiques. Entreprise responsable, EDF est fortement ancrée dans les territoires. Cet emprunt contribuera au financement de cette stratégie au coeur des enjeux énergétiques et environnementaux de demain. Souscrire à cet emprunt, c’est participer aux investissements du groupe EDF pour changer l’énergie ensemble. »
@Dan Je me suis mal exprimé. EDF cherche évidemment a financé sa stratégie de renouvellement de son parc nucléaire. Ce que je voulais dire c’est qu’une souscription publique seule ne pourra pas être suffisante pour mener cette stratégie. EDF va devoir chercher à se financer sur le marché. C’est là qu’il risque de rencontre quelques problèmes, surtout quand on prévoit un kWh solaire à 3,9c€/kWh dès 2018. Je pense qu’il n’y a plus de match et que la logique de marché ne peut que s’imposer. Je peux me tromper mais je pense que les stratèges d’EDF le savent aussi. Le rapprochement actuel franco-allemand sur la stratégie énergétique en est un signe évident.
« Je pense qu’il n’y a plus de match et que la logique de marché ne peut que s’imposer. Je peux me tromper mais je pense que les stratèges d’EDF le savent aussi. Le rapprochement actuel franco-allemand sur la stratégie énergétique en est un signe évident. » Je ne vais pas revenir sur le « match économique » (), où visiblement vous n’avez pas envie d’entendre ce qu’on vous dit. En revanche, il serait totalement délirant de voir autre chose qu’un blabla politicien dans l' »Airbus énergétique » (ou quelqu’autre nom que vous lui donniez). Allemands et français ont des visions énergétiques totalement différentes. Les uns veulent ENR+charbon ou gaz, les autres veulent ENR+nucléaire. Et cet nième « machin » politique semble se concentrer sur le PV, domaine dont l’industrie européenne a déjà pratiquement terminé de faire son deuil !
Comme le débat dérive vers le nucléaire francais et le financement de son renouvellement, qui est un vrai sujet, il s’agit d’être très pragmatique. De mon point de vue: – de l’éolien terrestre dès aujourd’hui et du PV dans quelques années seront très certainement compétitifs (en France) avec du « nouveau nucléaire » ( en €/MWh, toute la difficulté c’est l’estimation des coûts associés, notamment ceux de back-up). Il y a par contre très peu de chances pour qu’ils le soient un jour avec le nucléaire « historique ». – devant la nécessité de renouveler des capacités arrivées à la fin de leur vie technique ou économique, il y aura donc de la place un jour. – en attendant, vu que ça baisse, notamment le PV ( 3,9c€/kWh en 2018, ça sort d’où?), il n’y a aucune raison de se précipiter et de financer via de la CSPE au-delà d’un seuil annuel d’installation raisonnable (d’autant que certains nous disent que la PV est d’ores et déjà compétitif sans subventions en auto-consommation, donc place à l’autoconsommation…). – dans tous les cas, j’imagine mal le nucléaire historique être remplacé MW par MW par du nucléaire.Il y en a aujourd’hui plut^t trop que pas assez ( avec un coefficient d’utilisation qui a plutôt tendance à baisser, notamment et très régulièrement le WE),Ca ne pose pas de problème particulier car de toutes façons il est largement payé, mais bien entendu à l’heure de décisions de renouvellement les ajustements nécessaires devront être effectués. De même, si des exports assez massifs en volume existent aujourd’hui, il n’y aura certainement pas lieu de laisser cette situation perdurer au moment ou il faudra renouveller. Enfin, on imagine mal ( au moins vu d’aujourd’hui) comment EDF pourrait faire face financièrement. Ce qui était possible dans les années 80 ne l’est plus dans le monde financier d’aujourd’hui. Bien entendu ça conduira à faire du fossile et notamment du gaz, il n’y a pas de miracle, quand ça ne soufle pas ou peu la nuit (par exemple) faudra bien faire quelque chose!
« surtout quand on prévoit un kWh solaire à 3,9c€/kWh dès 2018 » A ce tarif là, c’est chauffage électrique et surtout climatisation à tous les étages ! Vous n’avez pas peur que cela provoque une certaine gabegie énergétique ? Comme on dit, il faut un signal prix… compréhensible. Négawatt doit être debout sur les freins !
C’est là qu’il risque de rencontre quelques problèmes, surtout quand on prévoit un kWh solaire à 3,9c€/kWh dès 2018. Qui prévoit « un kWh solaire à 3,9c€/kWh dès 2018. »??? Avec l’ensoleillement du Nouveau Mexique ? Avec système de stokage électrique intégré ? L’ensoleillement au Nouveau Mexique tourne autour des 2400kWh/m2/an, tandis que le sud-est de la France est grosso modo autour des 1700kWh/m2/an. L’ensoleillement est donc 40% plus élevé au Nouveau Mexique qu’en PACA. On n’est pas au nouveau mexique.En France Même si nous réussissions à obtenir de tels prix , les ENR équipées d’un stockage leur permettant de rendre le même service qu’un EPR ne seraient toujours pas compétitives par rapport à celui-ci. Et de loin, car d’après un calcul de coin de table,de Bachoubouzouc, elles seraient toujours moitié plus cher. Les calculs de Sicétaitsimple pour l’éolien+STEP de EL Hierro le confirment. Ce qui est bon pour le Nouveau Mexique,le sud du Texas et l’Arizona,n’est pas valable pour la France.C’est pas du tout le même ensoleillement.Vous êtes Sunny;un enfumeur.
Si on converti 5,1c$/kWh, ce donne bien environ 3,9c€/KWh. Vous nous faite toujours une analyse en statique en étant persuader que les côuts aréteront de diminuer. Vss copains dans le rapport de la CRE, n’avait déjà aucune honte à prévoir en 2008 un côut supérieur à 20c€/Kwh en 2020. N’oubliez pas que depuis 2008, le prix des modules a déjà diminué de 75 % (voir données de BSW Solar) et malgré cette baisse continue l’industrie du PV refait de nouveaux de large bénéfices. Allez voir les rapports annuel de SunPower (du groupe total) ou de First Solar et leur valorisation en bourse qui ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année. Ce qui a de bien avec les panneaux PV c’est la reproductibilité à l’indentique à l’infini via un processus industriel. Le diminution des coûts de production est donc extrêmement sensible aux économies d’échelle. Et la on observe une mondialisation tout azimut du marché mondial avec un marché annuel attendu de 100 GW. Je crains que votre logiciel ne soit plus à jour
El Mundo a démontré dans une enquête que les compagnies électriques préparaient des textes de lois prêts à être signé par les parlementaires ce qui leur a permis de stopper les possibilités de mise en place de l’auto-production solaire pour les particuliers et les entreprises en Espagne. Anpier explique également que le coûts de l’électricité solaire PV en Espagne est dèjà deux fois moindre que celui du kWh nucléaire. La question d’investir dans des infrastructures réseau entre les deux pays commence à se poser, non? Bizarrement dans ce pays, l’auto-production solaire est considérée comme une menace par les utilities et le lobby nucléaire. (voir mon post sur la profession de foi de GDF/Suez sur l’avenir des utilities). L’article d’El Mundo est disponible sur le site via un lien.
Là, où l’on voit qu’il n’est pas forcément « écologique » de bâtir des châteaux en Espagne, et où l’on confirme que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel : – C’était une économie malsaine sous perfusion de subventions et en plus la crise de 2008 a ramené à la raison plus vite que prévu. M’enfin, le calme est revenu, presque plus personne ne me téléphone pour me vendre des panneaux photovoltaïques, après la période de chasse effrénée. C’est les centres d’appels au Maroc ou ailleurs qui vont y perdre !
On en a déjà souvent parle sur Enerzine, le solaire PV c’est local! Regardez une carte , vous verrez qu’il y a quand même un petit obstacle à franchir entre France et Espagne. Malgré tout, vos voeux vont être partiellemment exaucés puisqu’une interconnexion d’environ 2000MW devrait être mise en service courant 2015. Il aura fallu environ 20 ans pour que le projet débouche (c’est le cas de le dire car il n’a débouché que lorsqu’il est devenu souterrain).
Je vous rappelle également ce commentaire plutôt récent ( 22/03) sur le même sujet: à sunny: sur le fond L’étude est déjà un peu vieille ( 2010), et on voit bien que certaines hypothèses sont déjà malmenées. Un seul exemple, le PV. Le PV c’est plutôt au Sud, là où il y a du soleil, ça c’est le bon sens. C’est une des hypothèses de l’étude, même si il manque des tableaux sur les puissances installées par pays ( ou alors je ne les ai pas vu). Mais c’est juste faux. Le PV, s’il devient un jour compétitif ( il le deviendra notamment dans des schémas auto-consommants, la question est de savoir quand) se répartira un peu partout en Europe et les jours d’été la péninsule ibérique aura beau avoir des GW disponibles elle ne trouvera aucun acheteur car ce sera déjà bourré de l’autre coté des pyrénées. Les 47 GW d’interconnexions n’ont juste aucun sens. Les plus forts developpements (en relatif) de PV ( non compétitif, uniquement sous conditions de tarifs d’achat ou de net metering) ces deux dernières années, c’est bien sûr en Allemagne, mais également au Danemark et au RU…Que des pays connus pour leur ensoleillement maximal. »
Remarquez, il n’y pas que vous qui faites des erreurs! Si je regarde le lien que vous nous avez fourni ( anpier), j’y lis: La fotovoltaica es capaz de generar a 50 €/Mw, mientras que la nuclear superaría los 100 €/Mw si sus empresas productoras internalizarán totalmente todos los costes. Mw au lieu de MW , mais surtout il manque juste un « h » pour parler de MWh. Très fort pour une association de professionnels qui parle de production d’électricité! PS: on ne voit d’ailleurs pas pourquoi l’anpier crie au loup, car (à ma connaissance) je n’ai jamais entendu parler de débat sur de nouvelles centrales nucléaires en Espagne… Il y a bien sûr le cas foireux du redemarrage éventuel de Garona. Personnellement j’ai quelques doutes que ça se fasse.
@sicetaitsisimple J’ai déjà discuté de ce point avec un gros développeur dont je tairais le nom. Il rejoint ton analyse sur le fait que le solaire doit avant tout passer par le local, par le développement de l’autoproduction et par la construction de boucle locale. Je pense qu’il a raison au moins dans un premier temps jusque 2030. Après je pense que si on se fixe l’objectif politique, je dit bien politique (et non pas économique) de faire comme les allemands, il faudra également compter sur le foisonnement (complémentarité solaire, éolien terrestre et éolien offshore) à l’échelle européen. Le problème est que ce genre d’investissement nécessite de très grosses études et doivent se prévoir très longtemps à l’avance, et demande aussi une volonté politique forte. Je pense que cela ne peut se décider qu’à l’échelle européenne (Conseil européen). Je suis contre que ce soit EDF qui décide de la politique énergétique de la France en fonction de ses propres intérêts (on voit comment ils réagissent face à l’auto-production). Vous pensez bien que si décide de construire dans 10 ou 15 ans une (dizaine?) d’EPR. Cette possibilité qui nous ait donné ne sera plus réalisable. Je suis confiant car je vois bien que le marché croît de moins en moins au nucléaire, les assurreurs non plus et la société civile non plus (d’où la tentative de passage en force en Espagne mais vous devez savoir qu’en France, on essaie de faire exactement la même chose.) Je suis pour le démocatie. Même si les ENR parraissent encore aujourd’hui devoir coûter plus cher, au moins dans un premier temps. Un véritable audit de la situation (neutre, cette fois) pourrait éclairer. Le projet actuel de loi sur la transition énergétique est pour moi une honte. L’esentiel du projet est de maintenir une part du nucléaire à 50 % (absolument rien de concret par ailleurs). On se demande qui l’a rédigé, la DGEC? J’invite tous les lecteurs de ce blog à lire le projet pour qu’il sache comment le lobby nucléaire s’active en coulisse. C’est mon point de vue et je respecte également le vôtre.
Me voici auréolé de la bénédiction d’un gros développeur de renouvelables inconnu! Va falloir signaler l’info à Lionel! Vous nous parlez de foisonnement. Celui-ci est déjà bien difficile à démontrer à l’échelle européenne dans le cas de l’eolien, on peut même facilement démontrer par l’exemple qu’il y a des périodes où il n’existe absolument pas. Dans le cas du PV (c’était le sujet), il n’y a aucun doute, ça ne foisonne absolument pas la plupart du temps, ça produit globalement au même moment. Vous parlez de 2030? En 2030 il y aura certainement plus de 20GW de PV en France, plus en Espagne, peut-être 60+ en Allemagne,30+ en Italie etc, etc…. Comment imaginez vous vendre les excédents à vos voisins? C’est comme les salades, les haricots ou les tomates dans les potagers: tout le monde en a « en trop » exactement au même moment.Vous allez me dire, YAKA faire des conserves….Le problème, c’est que le « bocal » d’électricité, ça coute un bras.
« Le projet actuel de loi sur la transition énergétique est pour moi une honte. L’esentiel du projet est de maintenir une part du nucléaire à 50 % » Le document de 88 pages que vous citez est très largement consacré à autre chose que l’électricité (qui n’est pas le centre du monde). Le mot nucléaire n’y apparaît qu’une seule fois à la page 21/88 : « Rappel de quelques objectifs : – Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50 % en 2025 » Et c’est pour rappeler qu’il faut réduire sa part ! On a déjà fait mieux comme document orienté pro-nucléaire. D’autre part, je vous rappelle qu’il ne s’agit pas de maintenir la part du nucléaire à 50% mais de la réduire de 75-80% à 50%. Enfin, le document s’appelle transition écologique et non pas énergétique, ce qui en élargit le champ. Et au sein de l’énergie, l’électricité représente moins d’un quart du problème. Sortez du débat électrocentré.
« Après je pense que si on se fixe l’objectif politique, je dit bien politique (et non pas économique) de faire comme les allemands » Et pourquoi devrait-on se fixer comme objectif politique d’imiter les Allemands ? Et un objectif politique décorrélé des réalités économiques, on sait ce que ça vaut.
#sic’était si somple Comment imaginez vous vendre les excédents à vos voisins? Comme pour la production nucléaire (qui coutera elle 110 Euros du MWh voir plus pendant 60 ans) qui n’est pas consommée pdt une large partie de la journée, on va la stocker. On va la stocker dans les STEP (plus de nucléaire pour les remplir), on va la stocker dans le réseau de gaz naturel via la méthanation et le production d’hydrogène, on va la stocker dans les batteries des véhicules électriques, on va la stocker dans les dizaine de milliers de systèmes de stockage qui se généraliseront dans les entreprises qui passeront à l’auto-production. Avec un petit peu de gaz de schistes et un peu de gaz de mine, cela peut aider un peu, si le gouvernement accepte enfin de laisser les ingénieurs travaillées pour essayer de trouver des méthodes moins polluantes d’extraction. Il existe des solutions. Des centaines d’ingénieurs travaillent la dessus en ce moment. Tous les jours ou presque Enerzine présente des résultats.
@ Dan1 Vous pensez trop sur le court terme et à la situation franco-française, avec un postulat selon lequel les coûts des ENR ne pourront plus diminuer. Cela fait 20 ans que vous dites (les pro-nucléaires) la même chose et cela fait 20 ans que leurs coûts diminuent. (la CRE et ces 400€/MWh). Je vous parle de ce que les ENR peuvent représenter en 2050 et pas en 2020. Rappellez-vous, le nucléaire, il a fallu investir pas mal d’argent et pas mal d’intelligence humaine pour que cela devienne rentable. Pour les ENR (et les systèmes associés de stockage, etc.) c’est exactement la même chose. Le nucléaire a provoqué la ruine de Charbonnage de France. J’espère que les ENR provoqueront la ruine du nucléaire. C’est très facile pour vous aujourd’hui de parler de rationalité économique avec des centrales dangereuse et à bout de souffle. On vient de voir la fermeture de deux réacteurs très économiques (sur le plan du KWh) pour raison de sécurité en Belgique. Je pense que les ENR ont démontré ces dix dernières années leur capacité en matière de réduction des coûts. Les ENR sont également synonyme d’indépendance énergétique tandis que les réserves de combustibles nucléaire s’amenuisent (70 ans dit-on?). Le point le plus important pour moi est le suivant Les ENR et les systèmes de stockage et de gestion des flux c’est du business à l’échelle mondial. Ces technologies peuvent s’amortir plus facilment que sur quelques marchés « sensibles » car qui aujourd’hui, en dehors d’EDF, veut du nucléaire? (réponse: les « fous de l’électron » essentiellement). En plus, le nucléaire est pour eux du domaine du prestige et non pas de la rationalité économique car ils ont du gaz et du pétrole. Demandez à l’opinion publique allemande, belge et espagnol si ils sont pour le nucléaire.
On avance! Ah au fait, vous me disiez ci-dessus « C’est mon point de vue et je respecte également le vôtre. ».Je tiens à préciser que c’est réciproque, et qu’il y a place pour un dialogue technique et courtois, pour des argumentations un peu etayées et sourcées, et surtout pour, c’est le but, arriver à des positions (des idées) un peu plus solides sur le raisonnablement réalisable. On oubliera bien entendu la diarrhée verbale de certain(s) hier… Puis je vous faire remarquer que tout ce dont vous parlez comme moyens de stockage, ce sont des moyens « locaux », qui vont gérer des excédents « locaux ». On ne construit pas un moyen de stockage pour résoudre le problème de ses voisins, encore plus s’ils sont relativement éloignés. Cf mon image sur les haricots ( désolé, je l’aime bien…): vous achetez des haricots espagnols au marché en plein été pour les mettre en conserve, vous? Peut-être, si vraiment ils ne sont pas chers, mais vous n’allez pas acheter des bocaux spécialement pour ça.
A Sunny. Avec un petit peu de gaz de schistes et un peu de gaz de mine, cela peut aider un peu, si le gouvernement accepte enfin de laisser les ingénieurs travailler pour essayer de trouver des méthodes moins polluantes d’extraction… Alors là Sunny,il va falloir que vous sachiez convaincre tous vos petits camarades d’EELV(et les deux du gouvernement),car il ne veulent en aucun cas,même pas « un petit peu de gaz de schistes et un peu de gaz de mine » ,même pas pour réduire des parts de nucléaire,vous n’avez à mon avis aucune chance,mais bon courage quand même,mon gros pépère :o)
Quand on parle d’électricité, c’est essentiel. Je ne vois pas trop en quoi Dan1 (il répondra certainement) vous aurait insulté, sauf si vous soupconnez Dan1 de poster sous le pseudo « Bongaz », avec un « gros pépère » qui se s’imposait absolument pas. Pour quelqu’un qui fréquente réguièrement les grands développeurs d’ENR et qui conseille la Commission ( ou du moins qui réalise des études pour elle,c’est du moins ce que vous nous avez dit), vous me paraissez un peu fragile. Déjà Dimanche dernier ( j’avais aperçu votre message avant que vous ne l’effaciez). Vous n’allez quand même pas nous faire le coup d’une théorie du complot? Au fait, mon « pseudo » c’est sicetaitsimple, vous n’êtes pas obligé de le déformer. On parlait de stockage « local », repartons là-dessus…..
A sunny « @Dan 1 Ne m’insultez pas et je refuse que mes arguments soit assimilés à une position d’un parti politique. » Je ne vois pas où est l’insulte ? Mais vous allez m’éclairer. Ensuite, je n’ai rien dit de vos positions politiques que j’ignore. D’ailleurs sur le forum personne ne sais rien de personne et seul ce qui écrit compte… c’est pourquoi je reprends mot pour mot vos propos… qui n’engage que vous. Vous allez pas nous faire Caliméro.
A sunny. « C’est très facile pour vous aujourd’hui de parler de rationalité économique avec des centrales dangereuse et à bout de souffle. » Je vous signale que l’ensemble du parc français de 58 réacteurs nucléaires à déjà produit 12 000 milliards de kWh, ce qui est colossal, mais qu’il pourrait en produire encore autant sinon plus dans les 20 à 30 prochaines années. Et là je ne vous parle pas de futur EPR mais du parc 2G déjà très largement amorti.
A sunny. « Je pense que les ENR ont démontré ces dix dernières années leur capacité en matière de réduction des coûts » La démonstration est interne à la filière : par exemple, on sait construire une éolienne moins cher et plus productive. Mais globalement, pour les EnR nous ne prenons toujours pas en compte les coûts systémiques (réseau, stockage de masse à longue constante de temps) qui permettraient d’évaluer la vraie capacité à assurer la garantie du service. Le nucléaire 2G a fait la preuve de son intégration à haute dose dans le réseau d’un grand pays. Même si les 75 à 80% n’étaient pas forcément visés au début, nous savons que, techniquement, nous pouvons durablement fonctionner avec 80% de nucléaire dans le mix. Cependant, ce n’est pas forcément souhaitable. Un réquilibrage progressif peut être un objectif.
« On va la stocker dans les STEP (plus de nucléaire pour les remplir), on va la stocker dans le réseau de gaz naturel via la méthanation et le production d’hydrogène, on va la stocker dans les batteries des véhicules électriques, on va la stocker dans les dizaine de milliers de systèmes de stockage qui se généraliseront dans les entreprises qui passeront à l’auto-production. » Je me demandait la quantité que vous vouliez stocker et pendant combien de temp dans chaque élément. Même « en gros » juste pour avoir un ordre de grandeur.
« Demandez à l’opinion publique allemande, belge et espagnol si ils sont pour le nucléaire ». Très honnêtement, si la question est juste posée comme ça, même moi je réponds « non ». Si vous ne proposez pas en regard un scénario electrique ni même énergétique un peu crédible et les coûts,émissions et dépendance énergétique associés, c’est comme demander à quelqu’un s’il préfère être beau, riche et en bonne santé que moche, pauvre et malade.
Je présente mes excuses à Dan1. Je ne suis pas encore trés habitué à ces échanges sur les forums Pour ce qui est de Bongaz …….
Réponses à la con Faut demander aux Belges compte tenu de leur actualité (fermeture administrative pour des raisons de sécurité de deux réacteurs nucléaire) alors que le choix de l’exploitant aurait été de continuer d’exploite …. Après il y a le bon sens paysan « Au japon, il y a 54 réacteurs, vous en avait 58. Le prochain accident nucléaire, ce sera soit en France, soit au Japon » Phrase prononcée par Naoto Matsumura, le dernier agriculture vivant dans la zone contaminée par l’accident de Fukushima, lors de son voyage à Paris au debut du mois de mars.
@dan1 Que pensez-vous des résultats de cette étude de PV Parity? « To summarize, the study concludes that system integration cost of PV is relatively modest, and it will increase to around €26/MWh by 2030. This information confirms the increasing PV’s attractiveness for European economy. This is the conclusion from the Imperial College’s researchers. The report also demonstrates that the applications of Demand Response (DR) or storage solutions can be effective to reduce the integration cost of PV, which could decrease by 20% thanks to DR. »
Ni sur le nucléaire belge, je pense que vous n’avez pas plus d’éléments tangibles que moi en dehors de quelques nouvelles de journaux sur l’arrêt de 2 réacteurs belges, personnellement ça ne me choque pas que devant ce qui parait être un doute technique l’exploitant décide de s’arréter même si j’imagine que ce n’est pas forcément dans son intérêt immédiat.On verra bien. Ni sur les propos de ce monsieur japonais, dont je peux parfaitement comprendre les prises de position personnelles. S’il suffisait d’avoir vécu un drame pour détenir la vérité, le monde serait certainement différent….Mr Matsumura détient sa vérité, elle est respectable.
Tant pis pour Dan1 qui completera. 26€/MWh de coût d’integration, pour 15% de l’électricité europeenne fournie par du PV, ce n’est rien? Je note que « The grid integration cost of PV is a function of PV penetration levels. It can be concluded from our studies that the higher the penetration level, the cost tends to be higher. » On remercie franchement les chercheurs de l’Imperial College,on ne s’en serait pas douté! PS: j’écrivais un peu au-dessus « de l’éolien terrestre dès aujourd’hui et du PV dans quelques années seront très certainement compétitifs (en France) avec du « nouveau nucléaire » ( en €/MWh, toute la difficulté c’est l’estimation des coûts associés, notamment ceux de back-up »). Béni par un « grand développeur » et en plus adoubé par l’Imperial College, c’est un grand Dimanche pour moi! Merci Sunny!
L’étude nous dit qu’avec 480 GW de PV nous aurions 15% de l’électricité européenne… soit. J’attire votre attention sur le fait que cette puissance installée pour une seule filière se rapproche dangereusement du maximum maximorum de puissance appelée sur l’ensemble du réseau européen géré par l’ENSTO-E. En 2012, la pointe est à 508 GW… mais en février, là où ce sera un peu juste pour le PV. En revanche au mois d’août, le maximum appelé est inférieur à 360 GW, là où le PV peut donner toute sa mesure ! Bon, il suffira de prévoir un déphasage de 6 mois, avec quelques STEP. J’attire aussi votre attention sur le fait que le parc de production électrique de l’ENTSO-E n’atteint pas encore 1 000 GW (en 2012). Là, vous le feriez bondir de 50%. J’espère que vous irez expliquer tout cela à la Commission Européenne. J’oubliais, voici le lien vers le Statistical Yearbook de l’ENTSO-E : Les courbes de charge sont à la page 37 et les capacités de production à la page 15
A sunny. « Je présente mes excuses à Dan1. Je ne suis pas encore trés habitué à ces échanges sur les forums » Excuses acceptées. C’est pas facile de suivre, mais vous verrez au bout de 4 à 5 ans, vous aurez quelques automatismes. Sicetaitsimple et moi-même (plus quelques autres) avons 6 ans chacun au compteur. Alors on en vu défiler. Finalement, les mêmes antiennes tournent en boucle, alors vous comprendrez que nous possédons presque tous les outils pour opérer un démontage rapide des arguments (quand il y en a) afin de voir le mécanisme sous-jacent et sa solidité.
A sunny. « Faut demander aux Belges compte tenu de leur actualité (fermeture administrative pour des raisons de sécurité de deux réacteurs nucléaire) » Où avez vous lu qu’il s’agit d’une fermeture administrative ?
Je vous remercie cependant pour l’étude PVparity.très interessante. Les 26€/MWh ( par MWh PV) sont, il faut bien le préciser, un surcoût estimé de réseau et de back-up, et n’incluent en aucun cas les surcoûts directement liés aux compensations type CSPE ou EEG entre un tarif d’achat et le prix de marché. Cette étude est interessante mais elle ne peut donner qu’une indication et devra être remise à jour périodiquement. Elle précise (ce qui est une évidence mais ça ne parait pas toujours évident pour tout le monde…) que tout celà est complètement spécifique au contexte du pays, à son climat, et à son mix existant. Sans vouloir remettre une couche par rapport aux propos de Dan1, les scénarios « extrèmes » de l’EPIA qui passent par une fourniture à 100% de l’électricité par du PV à certains moments et dans certains pays en été n’engagent que ceux qui projettent les slides en 2014 et qui seront bien loin en 2030.
D’après le post de Hudax, à l’origine il s’agit une d’une décision du gouvernement belge sous la pression des écologistes de vérifier la conformité des centrales. Electrabel a subi le cours des événements et dû se conformer à la législation. Vous savez, celle qui est censée nous protéger de la logique de rentabilité des utilities, en ces temps très difficile pour eux. La notion de risque quand les actionnaires vous mettes la pression est relative. On a un peu la même situation en France en ce moment. De hudax « à sunny votre information est exacte, 2 réacteurs arrêtés jusqu’au 15 juin pour permettre une nouvelle série de tests sur l’acier des cuves après l’accident de Fukushima, (11 mars 2.011) les partits écologistes ont demandé d’anticiper la fermeture des centrales les plus vieilles ; d’autres partits souhaitaient le prolongement de leur durée de vie une analyse approfondie de ces centrales fut décidée; on découvrit des milliers de micro-fissures dans l’acier (été 2012) ; elles furent arrêtées pendant +/- un an puis redémarrées en juin 2013 pendant ce temps, des échantillons d’ aciers (fournis par Krupps à l’époque) furent amenés de France et soumis à un vieillissement accéléré sous radiations intenses ; les résultants sont assez inquiétants et deux centrales arrêtées (Doel et Tihange) La qualité des aciers est sans doute mis en cause mais l’avenir des centrales est encore incertain il reste à déterminer dans quelles autres centrales françaises ce type d’acier a été utilisé »
A noter que l’étude ne prend en compte que des coûts de réseau et de back-up, pas de stockage. C’est visiblement une donnée d’entrée (compréhensible car on peut imaginer qu’un projet qui s’appelle PV Parity va pluôt chercher à prouver que l’intégration du PV se fait à coût minimal); les gens de l’Impérial College ont produit un résultat en fonction de données d’entrée imposées. Elle est valide si on admet que tout stockage se décidera en fonction de conditions de marché, sans aucune aide d’aucune sorte.Vous y croyez? Si ce n’est pas le cas, ça change tout. Avant de lire les résultats d’une étude, il faut en lire et en comprendre les hypothèses.
Selon l’AFCN, qui dit savoir de quoi il retourne, il s’agit d’un arrêt anticipé à l’initiative d’Electrabel : Pas la peine de broder, il suffisait de répondre à la question avec une source. Donc, il ne s’agit pas d’une fermeture administrative comme vous l’affirmiez.
Et si vous ne me croyez pas demandez donc à Gérard Mestrallet, ce n’est pas un pronucléaire… malgré ses diplômes de Polytechnique et de l’Ena.
Sur 6 Milliards de CSPE payés par les consommateurs individuels et les PME (les grandes entreprises « electro-intensives sont exemptées) 3 milliards payent la différence entre la rente de situation accordée aux producteurs éoliens et photovoltaïques et le prix de revient moyen des autres formes de production d’électricité. Et la tendance n’est pas près de s’arrêter. De fait, nous assistons à une nouvelle « vente des indulgences ». Si vous n’avez pas d’éolien et de panneaux solaires, l’enfer écologique vous guette !!! Mais nous, les producteurs d’énergie renouvelable, moyennant quelques espèces sonnantes et trébuchantes, nous vous éviterons la damnation du CO2, des radiations nucléaires et de la disparition des saumons. Oui, j’oubliais : l’hydraulique est une mauvaise énergie renouvelable puisqu’elle ne permet pas de toucher de juteuses subventions. On continue dans l’humour . Comme le vent ou le solaire ne fonctionnent pas tout le temps, nos amis écologistes ont trouver le moyen de stocker l’énergie avec des centaines de tonnes de batteries chimiques bien chaudes et qui ne demandent qu’à prendre feu (batteries sodium/soufre ou lithium/ion). L’écologie avec des bombes dormantes, c’est nouveau, ça vient de sortir. Par contre, il ne serait pas idiot de coupler de l’éolien avec des Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) Pour le solaire, il faut savoir que la fabrication des panneaux de silicium consomme de 4 à 6 ans de ce que le panneau est capable de produire. Donc, sur le plan écologique, pas terrible. L’Eco business fonctionne comme le charity business. Sur la base de la bonne conscience des « élites bobo-germano-pratines » les margoulins de tout poil se remplissent les poches au détriment de l’intérêt général. Peu de gens ont le courage de le dire. « Mais s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là »
Assez d’accord avec votre écrit, mais concernant l’hydraulique, on a aussi des tarifs suventionné maintenant. On peut arriver relativement facilement à 100€/Mwh si on fait des travaux. Si ça rends des petits projets tout juste viables, à ce prix j’en connais qui sont des « rois du pétrole » maintenant! Le probleme de l’hydrau, c’est surtout les pressions administratives largement injustifiées qui paralysement les petits projets. Faut miser gros à la loterie au départ. ça en dissuade beaucoup. A la limite si on nous emmerdait pas, à 50€ du Mwh, y a pas mal d’anciens moulins qui pourraient repartir et qui seraient viables en produisant surtout en hiver une énergie trés lisse qui perturbe peu le réseau.