La Commission de régulation de l’énergie a prévenu vendredi dernier que le développement "très dynamique de la filière photovoltaïque" allait se répercuter sur les factures d’électricité.
La CRE estime en effet à 4,3 milliards d’euros les charges prévisionnelles de service public de l’électricité (CSPE) au titre de l’année 2012, dont 52% sont imputables directement aux énergies renouvelables, soit 2,2 milliards d’euros.
Selon la CRE, les charges prévisionnelles ont un niveau supérieur de 60 % à celui des charges constatées au titre de 2010. Cette augmentation des charges reflète non seulement le développement de l’énergie solaire (qui représente 36 % des charges prévisionnelles au titre de 2012, soit 1,5 milliard d’euros), mais aussi dans une moindre mesure, celui de la filière éolienne, ainsi que la hausse des coûts de combustibles dans les zones non interconnectées.
Pour couvrir cette hausse, la CSPE nécessaire pour financer les charges prévisionnelles pour 2013 devra s’élèver à 13,7 €/MWh, contre 9 €/MWh jusqu’au 30 juin 2012, puis à 10,5 €/MWh jusqu’au 31 décembre 2012. Ce montant représente environ 11 % de la facture annuelle moyenne TTC d’un client résidentiel. La CRE estime que le défaut de compensation d’EDF pour 2012 est estimé à environ 1,3 milliard d’euros. Ce dernier devra donc être couvert par la CSPE au court des prochaines années.
Les charges de service public de l’électricité reflètent les surcoûts liés aux dispositifs de soutien aux énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, biomasse…) ; les surcoûts de production et d’achat d’électricité dans les zones non interconnectées (essentiellement les DOM-COM, la Corse et Mayotte) ; certains coûts liés à des dispositions sociales (tarif de première nécessité notamment)
Ces charges sont supportées par les fournisseurs historiques : EDF, les entreprises locales de distribution et Electricité de Mayotte.
La loi confie à la CRE le soin d’évaluer les charges prévisionnelles du service public de l’électricité pour l’année suivante (cf. art. L.121-9 et L.121-13 du Code de l’énergie). Ces charges sont égales, pour l’essentiel, aux charges prévisionnelles de service public d’électricité au titre de l’année suivante, corrigées d’une régularisation au titre de l’année précédente et d’autres ajustements sur les années antérieures.
Les charges prévisionnelles du service public de l’électricité sont financées par la contribution au service public de l’électricité (CSPE), qui est prélevée sur la quasi-totalité des consommateurs. Cette contribution est exprimée en euros par mégawatheure.
NON ! car faut changer la manière de compenser ! PAS QUE CSPE ! Faut trouver d’autres pistes pour éponger l’engagement ErDF sur des contrats garantis 20 ans, en général ! Certes le tarif d’achat des kWhs par ErDF lors du lancement initial du PV à 60 cts ou plus a été déraisonnable et une VRAIE ineptie ! Boost des projets_spéculateurs, donc engraissant les spéculateurs ! Pas de soutien et contrôle efficaces de la filière Fab_PV, cellules et panneaux en France ! Pas de contrôle mis en place aux importations pour épingler et mettre à contribution le dumping d’origine asiatique et pour éviter les abus d’appro hors France ! Contre-réaction avec moratoire et tarifs_étrangleurs ont étranglé voire TUé en parte la filière_PV France. Heureusement qqs uns ont pû survivre avec parfois du VRAI Produire en France, comme FranceWatts (Normandie), Soitec (38), Voltec (67), St Gobain Solar (Lux…+ France) etc.. Certains en sont morts: PhotoWatts et pas mal d’Artisans_PV ! Faut corriger SVP, NKM, sérieusement et efficacement avant fin janv.2011, comme promis à St Denis (974). Merci ! A+ Salutations Guydegif(91) Et :
La CSPE augmente de 50% environ. La CSPE represente 11% de la facture d’electricite. Donc la facture d’electricite augmente d’environ 5%. Dans le meme temps, l’inflation est de 3% environ. Soit une hausse en euros constants de 2%. Le titre (« explosion ») ne parait pas franchement adapte et pour le moins racoleur et injuste envers les ENR. D’autant que dans le meme temps le petrole a connu en 2011 son prix moyen le plus eleve de son histoire..
Si l’Etat faisait respecter la réglementation, en particulier s’il vérifiait l’intégration au bâti des grandes centrales solaires en toiture, le coût pour l’usager pourrait être divisé par 2. Le guvernement à fréquemment été alerté sur cette fraude. Le premier ministre nous a répondu. Le rapport Charpin (été 2010) constatait déjà une fraude de 80% sur le segment des grandes toitures. Il est donc très facile d’économiser 800 millions d’euros. En cette période pù l’on fait mine de racler les fonds de tiroirs, c’est étonnant de laisser quelques « spéculateurs » s’en tirer avec leur larcin.
Les « dispositions sociales », pour moi une des principales justifications de la CSPE, ont diminué de plus de 20% de 2010 à 2011, alors que la précarité énergétique explose! salauds de pauvres!
En effet, le titre est franchement mal trouvé…ou volontairement racoleur ! Quand on analyse l’explosion des prix des énergies fossiles, le risque financier qui plane sur la France dans l’hypothèse d’un accident nucléaire, on se dit qu’il serait temps de modifier dès maintenant le paysage énergétique. Le scénario NégaWatt nous montre la voie ; espérons que les politiques en mai 2012 en prendront le chemin…
Quand DEXIA allait mal en 2008, l’état français l’a renflué de 8 Md€. Aujourd’hui en 2011, il faut en rajouter …. 33 Md€ !!!! Quand il n’y a plus d’argent il y en a encore. Alors en quoi est-ce inquiétant ? Quand l’EPR est acheté pour 3 Md€ personne n’imagine qu’il va coûter (au moins, rien n’est définitif) 6 Md€. Quand il n’y a plus d’argent il y en a encore. Alors en quoi est-ce inquiétant ? Etc, etc, etc…. Alors la modique CSPE qui augmente de 50 % vous parlez d’une affaire. Et Enerzine qui en rajoute avec un titre racoleur digne de Gala, Voici et autre Closer !!!!! (le Fiçgaro ? vous avez bien dit le Figaro aussi ?)
Le plus génant est qu’il y a derrière ces augmentations appliiqués à tous une spéculation assurée sur 20 ans de la France des riches proriétaires des toitures du Sud et de quelques entreprises intéressées et spéculatives. C’est attristant, un investissement public portés par des apports financiers privés à gains régulés aurait été plus équitable vis à vis de la ressource libre qu’est le soleil. Peut être pour la suite?…
Pour EDF le surcoût de l’achat obligé (CSPE) est calculé par rapport à un « coût évité » qui est le « prix moyen de marché pondéré », estimé par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) à 57 €/MWh pour 2011 (bien au-dessus du prix de production interne d’EDF). Pour une ELD (« Entreprise locale de distribution » anciennement « Distributeur non nationalisé »), c’est le « tarif de cession », fixé par arrêté ministériel (~38 €/MWh à ce jour), auquel EDF est tenue de fournir de l’électricité aux ELD. Qui peut expliquer l’anomalie ? Par ailleurs quand je constate, dans un autre article sur le site Enerzine de ce jour, que EDF achète à 60 c€ le kWh, soit 600 € le MWh, à la scierie de la famille Mostachetti je me dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans les tarifs d’électricité en France….
Pour EDF le surcoût de l’achat obligé (CSPE) est calculé par rapport à un « coût évité » qui est le « prix moyen de marché pondéré », estimé par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) à 57 €/MWh pour 2011 (bien au-dessus du prix de production interne d’EDF). Pour une ELD (« Entreprise locale de distribution » anciennement « Distributeur non nationalisé »), c’est le « tarif de cession », fixé par arrêté ministériel (~38 €/MWh à ce jour), auquel EDF est tenue de fournir de l’électricité aux ELD. Qui peut expliquer l’anomalie ? Par ailleurs quand je constate, dans un autre article sur le site Enerzine de ce jour, que EDF achète à 60 c€ le kWh, soit 600 € le MWh, à la scierie de la famille Mostachetti je me dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans les tarifs d’électricité en France….
… continuonsle… combat; Et à part ça, dans un autre post sur la « feuille de route » (énergétique) de l’Europe on nous assure des lendemaisn qui chantent, avec des hausses de prix limitées, avec un horizon 100% ENR. Pitoyable !
au sujet de la CSP, il faudrait déjà demander à EDF EN combien de MW sont sa propriété, et ensuite suprimer de l’obligation d’achat la partie Intégration au bati. l’intégration c’est du luxe pour faire joli ! ce n’est pas à imputer dans le prix de l’électricité. dans les dom tom par exemple tout est supperposé ! mais le prix d’achat la bas est justifié car les centrales EDf ne sont pas nucléaires mais au gaz!
Pour un poil de % de production, ça nous coûte déjà 11% des factures dont en gros 5-6% rien que pour ces énergies dites vertes. Pas un seul de nous ne veut laisser tomber les malheureux citoyens soulagés par la CSPE, Mais personne n’est asez stupide pour accepter que la « face cachée » de la CSPE explose légalement: Il faut casser ce sigle en deux, une partie Sociale et un autre sigle « Vert » facturé à part. A combien de dizaines de % de hausse de factures EdF faudra-t-il arriver pour ouvrir les yeux des rêveurs? Personne ne plaint les smicards qui vont devoir payer et encore payer pour 20-30ans des surfacturations indécentes qui ne favorise que les riches. J’ai la chace de pouvoir moi-aussi invertir 30 000€ dans une installation PV afin que les revenus (moralement indus mais légaux) en découlant équilibrent cette pseudo-CSPE arnaque. Mais je resterai ferme et n’investirai que dans l’isolation et PAC. Je meurs de rire de voir les pro-EnR se tortiller pour nier le problème économique qui s’abat sur les français, « quand il n’y a plus d’argent, y’en a encore », « il faut changer la compensation à EdF »: Redescendez sur Terre les rêveurs, l’avion est en flammes et il est temps de sauter en parachute
Au dela du douloureux 1,5 milliards d’€ du pv, le truc qui m’énerve le plus, c’est la péréquation tarifaire. C’est un système qui favorise le gaspillage. Si l’électricité est chère sur les îles, ils doivent en payer le prix sur leur facture. Après, rien n’empèche de les indemniser autrement pour cette injustice. La CSPE, c’est 4,5 milliards d’€ dépensés pour sortir de l’économie de marché et pousser les gens à faire des choix stupides pour la collectivité. Je ne vois pas un centime dedans qui ne soit mal utilisé.
Once again…Vos insertions coupent les commentaires.
En situation de crise il ne serait pas juste du tout que seuls les consommateurs payent ! Les quelques riches qui ont investis dans des panneaux solaires pourraient bien se permettre une légère diminution du tarif de rachat. Il y a urgence à renégotier ces contrats!
La solution est simple : -Supprimons l’obligation d’achat pour le solaire, qui n’est pas justifiée et favorisons l’autoconsommation. -Supprimons la péréquation tarifaire (il est vraiment scandaleux que les petits consommateurs en France payent pour les hotels de luxe dans les iles !) -Supprimons l’obligation d’achat pour les cogénérations (les tarifs du marché sont largement suffisants pour engraisser Dalkia et véolia !)
« -Supprimons la péréquation tarifaire (il est vraiment scandaleux que les petits consommateurs en France payent pour les hotels de luxe dans les iles !) » C’est pas plutôt les hotels de luxe de France qui financent les petits consommateurs dans les îles plutôt?
– sur « la coupe » des commentaires, désolé, elle est toujours présente… -sur l’intéret des renouvelables dans les ZNI , vous avez raison il serait dommage de payer 2 fois, le problème est que s’agissant de réseaux isolés, l’intégration de renouvelables est un peu plus compliquée pour garantir la continuité de l’approvisionnement, mais ça avance. Du solaire se substitue à coup sûr dans ces territoires à du fioul lourd, la facture est pour l’instant en augmentation ( car du MWh fioul lourd reste moins cher que du MWh solaire), mais j’imagine que les courbes ne devraient pas tarder à se croiser, et donc la facture devrait commencer une (lente) décroissance. -A ceux qui pronnent la fin de la péréquation tarifaire dans les iles, bon courage…C’est historique, ça fait partie de la « continuité territoriale », un candidat président peut perdre son siège sur une proposition comme celle-là, bref ce n’est pas demain la veille sauf à vendre les DOM et la Corse au plus offrant. Plus sérieusement, attention aussi pour la France métropolitaine. Aujourd’hui, un consommateur « citadin » avec 3 ou 6 kW paie le même prix que le même au bout de 2km de ligne au fin fond de la Creuse ( je n’ai rien contre la Creuse, c’est juste pour l’exemple), ou qu’un Breton moyen qui coute bien plus cher qu’un Francais moyen pour l’approvisionner.
… MAIS Y EN A ENCORE ! regardez le fiasco du bonus-malus écologique pour els voitures neuves : 1,5 Md€ de jetés par le fenêtre ! Comment voulez vous nous faire croire que ce gouvernement sait combien lui coûte le nucléaire… QUAND IL N Y EN A PLUS…. IL Y EN A ENCORE !!! Ne croyez pas tout ce que l’on vous raconte…
Le pV a ete promu dans le passe avec un tarif speculatif, c’est un fait que personne ne conteste. Mais un autre fait est important : ce tarif fut necessaire vu le prix des panneaux et les surcouts inutiles et ubuesque dus a l’integration et aux procedures ErDF, deliberement voulues pour asphixyer les petite entreprises. Les analystes soucieux de verites rechercheront l’information sur plusieurs points : 1/ quel est le cout de kwh PV nouveaux, vendus aux tarifs les plus recents. 2/ quel est le cout total de la part eolienne, est-elle en phase de decrue, de stabilisation ? 3/ quelle esl la part des autres EnR, notemment l’hydro qui est stabilise en puissance depuis bien longtemps ? La question 3 a deja sa reponse : l’hydro ne coute rien, la CSPE y est meme negative (EDF gagne de l’argent avec l’hydroelectricite achetee aux petits producteurs).
@Sicetaitsimple On peut la supprimer, mais il faut donner autre chose en échange, un crédit d’impot, je sais pas, mais quelquechose d’indèpendant de la consommation d’électricité. Pour la Creuse, c’est clair que ce sera plus dur. Plus géneralement, les campagnes ne payent pas les infrastructures à leur coût. A ceux qui pronent la décentralisation des moyens de production, je répond qu’il faut centraliser la population. Réduire l’étalement urbain, c’est autrement plus efficace pour limiter les emmissions de CO2 que les EnR. @Chelya Pas sur le marché de gros, qui est le seul pertinent pour les producteurs.
Votre commentaire sur le point 3 démontre votre ignorance du dossier: Dire qu’EDF « gagne de l’argent de l’hydroelectricité achetée aux petits producteurs » est une bétise, de même que dire qu’EDF perd de l’argent avec les achats de PV et d’éolien. Il y a des principes de calcul de la CSPE, ceux-ci se veulent « neutres » vis-à-vis d’EDF en considérant que cette entreprise est un acteur majeur des marchés au jour le jour de l’électricité et qu’elle doit donc être capable, soit d’utiliser pour ses besoins propres soit de revendre tout MWh qui tombe dans son escarcelle du fait des obligations d’achat au prix spot.. Et donc la compensation, généralement positive, se fait par rapport au prix de marché. Voilà, c’est la rêgle, maintenant ça ne veut pas dire qu’elle est parfaite car des productions dites fatales amènent certainement de la désoptimisation et EDF doit au bout du compte y perdre. Maintenant, 3 remarques: -si les petits producteurs hydrauliques veulent vendre leur production sur le marché ou à quelqu’un d’autre qu’EDF, ils en sont libres. – je n’ai jamais entendu M. Mestrallet ou tout autre acteur du marché réclamer sa part d’obligation d’achat et de la CSPE qui va avec, c’est un signe, non? – EDF a un arriéré de plus d’1 Mld€ de CSPE….
Au moins ceux qui dénoncent cette arnaque financière des ENR depuis tant d’années commenceront à trouver un peu de crédit au regard les prédictions qui commencent à se réaliser. Et ce n’est pas fini. Mais le coût n’est pas un problème chez EELV ou chez nos riches voisins nordiques, qui vont faire des pays d’europe du Sud ruinés leur future STEP, sans oublier les recouvrir d’éoliennes et de PV pour leur auto-suffisance. Avec la CSPE, les français vont été pris à la gorge, comme pour toutes les prochaines décisions de cette europe adémocratique. Il est tant de se débattre et de sortir de l’étau: dans 4 mois, on peut encore sortir de ce système ! Après, on ne pourra plus pleurer. Réfléchissez !!!
Pas sur le marché de gros, qui est le seul pertinent pour les producteurs. Evidemment que si que le marché de gros est régulé ! Déjà quand vous achetez sur le marché de gros ce n’est que le tiers de ce que vous payez au final : toute la partie transport et équilibre est totalement administrée, ensuite pour acheter et vendre de l’électricité il faut être habilité pour le faire avec toutes les déclarations qui s’en suivent et enfin le prix sur le marché est capé… Les deux seules fois où on a mis en place un marché de l’électricité « from the text book » uniquement basé sur les lois du marché comme le préconisait l’école de Chicago, c’était en Californie et ça a donné le scandale Enron et au Brésil et ça a privé le pays de courant pendant 4 ans parce que tout le monde a vidé les barrages hydrauliques sans faire gaffe à les laisser se remplir… Soit vous avez du centralisé régulé, soit du décentralisé marché… Mais faire du centralisé marché ça a toujours été la meilleure solution pour transformer un réseau électrique en catastrophe industrielle et sanitaire !
– je n’ai jamais entendu M. Mestrallet ou tout autre acteur du marché réclamer sa part d’obligation d’achat et de la CSPE qui va avec, c’est un signe, non? C’est totalement faux ce que vous dites : Poweo, Direct Energie et Enercoop ont tous porté plainte auprès de l’UE pour casser le monopole d’EDF sur la CSPE (tarif social pour les deux premiers et remboursement des achats de renouvelables pour le dernier). La CSPE est en pratique un mécanisme de subvention d’EDF. (ex plainte d’Enercoop : ) A noter que pour le gaz cette subvention n’existe pas puisque par exemple n’importe quel distributeur peut se faire rembourser ses achats de biogaz injecté sur le réseau (pas de monopole de Gaz de France), il n’y a donc aucune raison pour garder cet avantage financier pour EDF.
Vous êtes fort! Vous dites vous même que seul Enercoop (dont vous reconnaitrez que c’est un acteur de marché assez peu significatif) a déposeé une plainte pour les renouvelables. Les deux autres ( Poweo et Direct Energie), c’est pour le tarif social! Honnètement, si j’étais éligible au tarif social, je préférerais que ce ne soit pas Poweo ou Direct Energie qui s’occupe de mon cas!
J’ai modestement 3 questions : 1) Pourquoi ne pas avoir développé la filière biomasse en France, qui permet de créer des emplois locaux dans la filière bois, et génère 17 fois mois de CO2 que le gaz pour produire de l’électricité ? ( au niveau mondial, 8% du mix énergétique est Biomasse vs 2% pour le nucléaire, je parle mix énergétique global). 2) Pourquoi ne pas avoir développé le solaire thermique dans le Sud de la France qui est intrinsèquement 3 fois plus rentable que le solaire photovoltaïque ? Avec entre autres avantages d’éviter un raccordement au réseau pour des puissances ridicules, puisque c’est de l’autoconsommation. Cela enclenche concrètement la démarche vertueuse du producteur au consommateur. 3) Pourquoi passer sous silence l’EPR de Flamanville à 6 milliards €, dont le coût de sortie est estimé à 70 €/Mwh, soit 50% de plus que le prix de l’ARENH en 2015 de 46 €/Mwh ( prix maximum des moyens de production historique nucléaire) ? l’EPR contribue aussi à la hausse de la facture énergétique.
« Evidemment que si que le marché de gros est régulé ! Déjà quand vous achetez sur le marché de gros ce n’est que le tiers de ce que vous payez au final » Bah oui M’sieur, le MWh il coute pas cher, il faut ensuite le transporter, le distribuer, le taxer (yC CSPE) et ça multiplie effectivement le prix par 2,3 voire plus. Maintenant, si le marché de gros est comme si vous le dites régulé, ce n’est qu’une énormité de plus à l’ensemble de vos contributions. Tout internaute un tant soit peu au courant saura trouver ( par exemple sur RTE) les variations heure par heure et jour par jour de ce prix, qui dans des cas très rares sera négatif et pourra dans certains cas monter à plusieurs centaines d’€, en étant le plus souvent entre 30 et 60€/MWh, ce qui fait déjà une variation conséquente.. Une énormité de plus à l’actif de Chelya, mais on est habitué à ce qu’il raconte absolument n’importe quoi…..et disparaisse ensuite jusqu’à l’énormité qui suit.
@ SICETAITSIMPLE Après avoir relu quelques unes de vos contributions et fait de même pour Chelya, je me pose sérieusement une question : le second semble véritablement « convaincu » par ses prises de positions alors que Vous semblez plutôt réciter une prose bien écrite par d’autres, voire par l’agence de comm’ de Dan1. De plus, coté « énormité » Vous semblez parfaitement en mesure d’utiliser ce qualificatif tant vos post suintent de complaisance. Mais c’est la règle du jeu ici, chacun a le droit de s’exprimer, voire de critiquer les propos de l’autre, mais votre dernière phrase devrait être sanctionnée par M.Modérateur car il me semble que là, votre jugement de valeur sur l’individu et non son propos, dépasse les bornes. Maintenant pour en revenir à l’objet de l’article, je suis bien sur convaincu que les ENR font et feront encore grimper la facture d’électricité… Mais à cette affirmation, deux remarques : – avec ou sans les ENR, la facture va considérablement grimper dans les années qui viennent (sauf à ce qu’un gouvernement responsable la contienne dans des proportions acceptables ; maisl il nous faudra alors changer sérieusement de couleur politique…). En effet le « camouflage » des coûts (même si ce terme déplait aux tenants de la ligne dure -les Coréens du Nord-), ne peut plus durer et forcément que les années futures lèveront le voile sur les véritables coûts. – il faut savoir ce que l’on veut : les ENR dans leur phase de développement doivent être subventionnnées sinon elles ne décolleront jamais ! Regardez le nucléaire qui est subventionné depuis 1946 et qui n’a décollé que dans les années 70/80… Mais à l’époque il n’était pas de bon ton d’avoir un avis « divergent » (Corée du Nord toujours…). Quand au nucléaire, il a « fait son temps » et ne représente pas grand chose de l’énergie mondiale ; aujourd’hui il faut savoir en sortir (ce qui est nettement plus difficile que d’y entrer d’après les récentes constatations de Greenpeace !!!) @ ROUGET Très interessante votre prose qui consiste uniquement (et comme toujours) à critiquer les ENR. Il faut dire que cela devient de plus en plus difficile pour Vous de nous faire rêver avec vos centrales atomiques… Le monde entier semble s’en désinteresser et ce ne sont pas les qq exemplaires vendus aux grandes « démocraties » émergentes qui feront passer l’energie nucléaire mondiale au delà des 2 % desquels elle ne semble désormais plus capable de sortir…
Quelques éléments de réponse: -la production d’électricité à partir de biomasse relève au départ de qu’on appelle « un marchè de niche », bien adapté aux industries qui génèrent elle-même du combustible « fatal » ( papeteries, industrie du bois,.) et qui ont des besoins de vapeur. Ex-nihilo, c’est beaucoup plus complexe et on se heurte très vite à des difficultés de plan d’approvisionnement en biomasse et de débouchés pour la vapeur cogénérée. Les différents AO « biomasse » lancés par l’état ont donné des résultats assez mitigés, beaucoup de projets pourtant élus étant ensuite abandonnés. Sur le solaire thermique, oserais-je dire que le problème est quand même que ça produit le plus au moment ou on en a le moins besoin et inversement? Sur l’EPR, tout a déjà été dit. Simplement, il faut quand même s’oter de l’idée que l’électricité restera éternellement « aussi peu » chère qu’elle ne l’est aujourd’hui. On vit en Europe et en France sur des moyens de production construits il y en en moyenne plus de 20 ans et donc pour la plupart totalement amortis. On ne peut pas comparer les 60 ou 70€/MWh de l’EPR (je vous laisse le choix du chiffre) au prix de l’ARENH. A terme, c’est une bonne nouvelle pour les renouvelables qui verront leur « compétitivité » se renforcer, même si ça ne justifie pas de se précipiter outre-mesure, car ça coute vite (cF. l’article) beaucoup d’argent (le 1,5Md pour le PV, il est enquillé pour 20 ans….).
Si le marché de gros est régulé je m’incline, mais il serait bon que vous ameniez quelques arguments nous le prouvant. Que ce soit Chelya ou un autre ne change rien et je ne vois pas pourquoi il faudrait ne pas souligner qu’une affirmation est fausse, d’autant que dans le cas présent il ne s’agit pas d’être pour ou contre, il s’agit juste de constater. Il se trouve par ailleurs que Chelya est coutumier de ce type d’interventions, c’est comme ça.
Je ne souhaite pas me justifier, juste donner un exemple. Le 4/02 de cette année ( je pense que vous n’étiez pas encore familier de ce site), Chelya écrivait à DAN1: « Ben ouais mon gars, c’est bête la vie hein, les gens sont pas motivés pour bosser gratuitement juste parce que tu leur demandes… Honnêtement à part LDK vous voyez qui en Chine dans le silicium ? REC est Norvégien, Elkem aussi, Wacker est allemand, Hemlock et MEMC sont américains, Tokuyama est japonais tout comme Mitsubishi et Sumitomo… Excusez moi mais c’est plutot vous qui devriez vous expliquer ! A l’origine c’est vous qui avez affirmé que les chinois controllait le marché du silicium solaire ! Moi je vous que c’est une bêtise par expérience, parce que contrairement à vous je connais le marché actuel de l’énergie (et pas celui des années 70…). Donc d’où vous avez pu sortir cette idée saugrenue qu’il est possible de faire du silicium compétitif sans avoir un cout de l’électricité aussi bas qu’une centrale hydraulique… J’exige que vous me donniez un document prouvant vos dire ou que vous assumiez votre ignorance totale d’un sujet à propos duquel vous vous permettez pourtant d’être très loquace.. ». (le « gras » est de moi). Tout ça a propos d’un débat sordide sur le coût du PV Norvégien ( REC), lequel REC a depuis mis à l’arrêt ses unités de production européennes.et que la plupart des fabriquants européens sont en train d’en faire de même… PS: je passe sur le tutoiement et le « Ben ouais mon gars »….restons bien sur la « connaissance du monde actuel de l’énergie ».
Mais Monsieur Rouget, si « nous » (les contribuables français) n’avions pas financé sur le long terme une « filière non rentable » (le nucléaire en France entre 1946 et 1970/1980) nous l’aurions isolé de la concurrence et de l’investissement dans la R&D nécessaire qui ont pu (d’après les tenants du nucléaire) à long terme, dégager des solutions viables pour ne pas surcharger des Etats pris à la gorge par les dettes. Alors faudrait savoir ce que vous voulez ! Faites ce que je dis mais pas pas ce que je fais ? La main droite ignore ce que fait la main gauche ? décidemment, vous êtes difficiles à suivre « camaradescgtdunucléaire »…
Le communiqué du 26 octobre: On October 25, the REC Board decided to permanently shut down the oldest wafer plants at Herøya (500 MW capacity), the wafer multi plant in Glomfjord (275 MW capacity) as well as the solar cell plant in Narvik (180 MW capacity). A staff of approximately 700 will be affected.et celui du 29/11: C’est juste un constat, je ne m’en réjouis pas.
Excusez moi, je pensais que ça passait. Alors maintenant celui du 29/11: andvika, November 29, 2011: On the basis of further weakening of the solar market, Renewable Energy Corporation ASA (REC) has decided to initiate a process with the trade unions, with the intention to temporary halt 60 percent of the capacity of the 650 MW multicrystalline wafer facility at Herøya, Norway from December 1, 2011 through the first quarter 2012. The temporary shutdown is expected to affect approximately 200 employees.
« Ensuite vous ne pouvez pas vendre ou acheter du MWh sans payer les frais de distribution/transport qui sont intrinséque au MWh et qui sont fixés par l’administration et qui ne sont évidemment pas montré sur les graph d’EEX puisque cette partie majoritaire dans les échanges est la même pour tout le monde et n’est donc pas mis dans les contrats (par contre elle est bel et bien mis sur le chèque)… » Là , mon cher Chelya, je vous invite à ne pas confondre « fournisseur d’électricité » et « Gestionnaire de réseau de transport » ( RTE et ERDF pour faire simple en France). Celui qui vend des MWh ne paye pas de frais de transport/distribution, à l’exeption de quelques bricoles comme un droit d’injection s’il produit mais ça ne pèse pas lourd. C’est le client final qui paye transport ,distribution, taxes diverses, CSPE.. Et quand vous dites « Ca veut dire c’est que c’est un marché dont la concurrence est controlé, en l’occurence ici pour acheter ou vendre il faut dépendre d’un gestionnaire d’équilibre et il y a controle à priori (déclaration administrative sur le plan de consommation/production…) et à postériori (notamment pour éviter les manipulations de cours)… « , et bien écoutez moi ça me rassure!
j’aurais pu également vous mettre un lien vers la commission de REGULATION de l’énergie… Mais ne vous en privez pas ! Et pas sur le site de la CRE, on en connait tous l’adresse, on veut la page précise. Une des caractéristique du troll, c’est de vous obliger à faire le travail à sa place…
il n’y a pas de salaires minimums dans le solaire en Allemagne et les ouvriers de chez Bosch travaillaient jusque là 40h/semaine A mon souvenir, le temps de travail moyen dans l’industrie française est de 40h. Je me méfie un peu de sources syndicales. Un salaire de 7€ dans l’industrie du pv (le smic français est à 9€ brut), c’est sans les charges ? cela concerne qui, les femmes de ménage ? Ceci dit, cela remet un peu en question mon opinion, que les bas salaires en Allemagne concèrnent le secteur des services. Un technicien du PV pourra toujours faire ses courses chez Adli ou autres allemands inventeurs de l’hyper-discount (et là on tombe à 4€ de l’heure)!
@sicetaitsimple : Merci pour vos explications, mais pour la biomasse, vos réponses me semblent très franco-française. Je vois pas comment une Enr non rentable pourrait peser 4 fois plus que le nucléaire dans le mix énergétique mondial. Sur le solaire thermique, votre objection ne m’éclaire pas, car je faisais une comparaison par rapport au solaire PV, qui est financé par des tarifs de rachat, et donc nécessite un raccordement au réseau public extrêmement coûteux pour des petites puissances. Et votre objection s’applique aussi au solaire PV. Cdlt Charlotte
Ma réponse est (certainement) très franco-francaise, mais la question était « pourquoi ne développe-t-on pas la biomasse en France? ». Vos chiffres sur le pourcentage de biomasse dans le mix mondial sont peut-être justes, mais n’oubliez pas qu’une grande partie de la population mondiale ne fait sa cuisine et ne se chauffe qu’au bois ou équivalent.Dans ces pays et pour ces populations là, la notion de rentabilité est un peu hors de propos…. Le solaire thermique, oui certainement, là aussi dans des pays ou de l’eau chaude sanitaire « solaire » toute l’année est une bonne solution.En France, très honnêtement, ça ne saute pas au yeux,et pour du chauffage il y a juste un problème de dimensionnement .( je pense à une installation de particulier). Concernant le PV, celui-ci a de ce point de vue l’avantage de débiter sur un réseau. Même si le propriétaire est absent car en vacances ou en WE l’été, ce n’est pas perdu.Mais ça reste très cher.
Bonjour ou est passé le « tartam » qui représentait presque 50% précédemment ?
Le ENR coûtent plus chères que les énergies fossiles. Les spécialistes de l’énergie le savent et l’ont dit. Tous ceux qui s’intéressent au problème du peak oil ne seront pas étonné par cet article. On préfère écouter d’autres personnes qui n’ont pas les connaissances scientifiques nécessaires et forcément on tombe des nus quand la facture arrive. Ajoutons le fait que toute activité économique subventionnée entraine des effets pervers qui se traduit au final par un surcoût pour payer les bénéficiaires de l’effet d’aubaine engendré par la subvention.
Vos remarques sont très pertinentes, les réponses que vous obtenez proviennent du groupuscule pronuke local ce qui est désolant. 1. Sur la biomasse, le terme est trop généraliste, on ne peut pas comparer un poële à bûches et un digesteur dans une installation agricole. Enerzine traite de l’énergie de façon si générale qu’on peut facilement tomber dans le quiproquo avec d’une part les pro-nukes pro-monopoles qui ne parlent que de production nationale et vous qui parlez de projets de taille familiale générant des emplois locaux. Imaginez la tête d’un syndicaliste de l’énergie quand vous lui annoncez qu’on va créer des emplois qui ne seront ni fonctionnaires, ni syndiqué : c’est quasiment une insulte ! il n’a pas d’autre choix que de vous ridiculiser ou de de vous écarter du débat. Et nos pronukes en connaissent un rayon quand il s’agit de renoncer à une énergie rentable pour préserver leur empire. 2. Dans le sud de la France , toutes les formes de solaires sont rentables. Mais là encore, vous attaquez frontalement le dogme français qui impose de ne réfléchir qu’en données nationales. Le solaire thermique a de bons résultats, cela dit il faut noter que peu de gens s’y intéressent car il suppose des travaux de plomberie moins excitants que l’electricité, moins versatiles aussi quand, en été, l’excédent de chaleur n’est pas facilement valorisable là où la production d’électricité peut toujours servir à quelque chose. Sur le papier le thermique a un rendement fantastique mais dans les faits il souffre d’un tas de petits problèmes : la chaleur n’est pas exportable et ne peut être valorisée que sur place. Si vous avez un peu de thermique pour le rendement et 5Kw de PV , vous satisfaites tous les usages mais c’est 2 fois plus de travail à installer. 3. Sur Flamanville, vous attaquez frontalement notre groupuscule fondamentaliste nucléaire. Ils vous ont déjà classée dans la catégorie « activiste rebelle ». Vos propos seront analysés par leur comissions occultes pour déterminer le degré de risque que vous représentez. Leur job est de vendre des centrales , il ne sont pas politiciens mais plutôt marchands, c’est pourquoi ils redoubleront d’efforts pour tourner votre prose à leur avantage et à votre détriment. C’est tout ce qu’il savent faire et ils sont très présents sur le web en général. Leur ambition ? Garder leurs avantages jusqu’à la retraite ! Les coûts ? Ca fait 40 ans qu’il s’entrainent à présenter des bilans « aggressifs » , vous imaginez qu’ils savent destabiliser une personne de bonne foi … Pourtant , ce que vous dîtes est vrai et il faut que de nouvelles personnes courageuses continuent de le répéter en dépit de leurs dénégations. On compte sur vous..
Le Tartam n’existe plus depuis la mise en place de l’ARENH ( le 01/07).
Vous avez ci-dessus (le post de Lionel-fr) les bonnes réponses à vos interrogations. Je résume: -on ne peut pas comparer un poële à bûches et un digesteur dans une installation agricole. » et « Imaginez la tête d’un syndicaliste de l’énergie quand vous lui annoncez qu’on va créer des emplois qui ne seront ni fonctionnaires, ni syndiqué ». Vous savez maintenant pourquoi la production d’électricité à partir de biomasse est relativement peu développée en France, c’est la faute des syndicats d’EDF. Voilà au moins du rationnel. -« Dans le sud de la France , toutes les formes de solaires sont rentables. » On se demande juste pourquoi les habitations au Sud de la France ne sont pas couvertes de solaire thermique et pourquoi les tarifs d’achat ( c’est le sujet) s’appliquent dans le Sud de la France. – Quant au prix du MWh EPR, je vous laisse lire, vous serez renseignée… Vous noterez dans la réponse de Lionel-fr que si vous posez une question sur la biomasse ouu le solaire, seul un « anti-nuke » à le droit de répondre, et que c’est pareil si c’est une question sur le nucléaire, là-aussi seul un anti-nuke peut répondre. Attention à vous: Si Lionel-fr commence à vous parler de batteries d’occase, ce sont ses estampes japonaises….
1 – pourquoi payer autant pour le pv ? C’est une énergie qui produit peu et aux moments qui ne nous intéressent pas ( le jour et en été ) La facture elle par contre devient exponentielle et va passer en trois ans de 9,5% à 36% de la cspe pour une production inadaptée et négligeable. C’est tout à fait inacceptable !!!! 2 – Comparativement l’éolien produit l’hiver et la nuit et voit sa part de cspe se réduire d’une année sur l’autre passant en trois ans de 13 à 11,5 % alors que la production augmente rapidement et devient réellement significative 3-Idem pour la cogénération dont la part de cspe va passer de 30 à 16 % avec une production souple et significative. Pourquoi une gouvernance énergétique aussi calamiteuse ? Les choix semblent pourtant simples , produire une énergie facile à utiliser et à un prix raisonnable . cogénération- éolien- chaufferies biomasse-géothermique en chaufferie et peut être en production électrique. installer de nouvelles turbines réversibles sur les barrages en intégrant une prime à la production de pointe pour faire face à l’intermittence. C’est pourtant pas si compliqué à faire et cela ne demande que des investissements raisonnables.
Au-delà des évolutions exprimées en pourcentage qui peuvent être discutables, vous me permettrez de contester le « production souple » de la cogénération. Sont visées dans cette rubrique les cogénérations gaz qui ont fleuri vers la fin des années 90 sous l’effet de tarifs d’achat particulièrement juteux… Celles-ci démarrent le 1er novembre de chaque année, passent à puissance maximale quelque soit le jour, l’heure, le besoin d’électricité, et restent comme ça jusqu’au 31 Mars à minuit. Le scandale va commencer à s’amenuiser du fait de la fin des contrats d’achat… Bref , rien d’une production souple et surtout des centaines de millions engloutis chaque année pour bruler du gaz indépendamment de toute préséance économique ( merit order en francais…).
J’avais déjà mentionné le lien vers le nouveau rapport de l’Office Parlementaire d’évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) : Je crois qu’il est très utile de lire ce rapport rapidement.
Voici les liens directs vers le rapport définitif et vers les annexes : Dans les annexes vous trouverez plein de choses intéressantes et notamment une intervention d’Yves Cochet qui prouve qu’il a lu le fameux rapport Charpin-Dessus-pellat de 2000 (que Rice feint d’ignorer) : Je cite (à la page 129/253) : « … D’après le rapport Charpin-Dessus-Pellat, de 2000, l’estimation de l’investissement initial, tout compris, pour ces 58 réacteurs, est de l’ordre de 450 milliards d’euros, valeur 2000. Donnez-moi autant : en 2030, je vous sortirais un coût du kilowattheure photovoltaïque ou éolien tout à fait compétitif. » Ce qu’Yves cochet ne dit pas, c’est combien il va produire d’électricité avec 450 milliards d’euros ?? en revanche avec le nucléaire on sait que c’est au moins 400 TWh/an pendant 40 ans ou plus ou encore au minimum 20 000 milliards de kWh. Et Yves Cochet de conclure : « …Bref, les comparaisons doivent être équitables, faute de quoi on triche. » M. Cochet, nous avons reçu votre message 5/5 !
Les bulles de Noel ne semblent pas encore dissipées….et M. Cochet est un peu approximatif dans ses déclarations…. Il s’agit (si c’est bien le chiffre) de 450Mds de francs, pas d’Euros.
C’est la fête, soyons fous! Alors env. 2500MW de PV qui vont produire environ 2,5TWh/an pour la modique somme de 1,5Mld€/an pendant 20 ans , soit 30Mld€, on compte à la Y. Cochet…. 60000MW de nucléaire qui produisent bon an mal an 400TWh/an pour 450Mds de francs investis ( env.70Mds€), on compte à la Y. Cochet encore… Au moins, nos parents savaient investir! Toute réponse sur le fait que les « euros 80 », un « must », ne sont pas comparables à des euros 2011 est nulle et non avenue, sauf sponsorée par Y. Cochet lui-même.
Non, je crois que Yves Cochet a bien lu le rapport Charpin-Dessus-Pellat et notamment le tableau de la page 56 (ou 50/274 en version PDF). Le chiffre peut aparaître juste… mais il y a entourloupe voulue ou pas. Explication : Là, où il faut être très prudent, c’est qu’il s’agit d’un coût complet après la fin du système. Or, nous n’en sommes qu’à mi-vie, nous n’avns donc pas tout engagé, il reste les coûts futurs qui sont déjà comptés dans les 450 milliards. Le rapport estime le coût complet au maximum à 2 943 milliards de francs (Francs courants 1999). Cela comprend l’investissement, le fonctionnement et le démantèlement. Donc 2 943 GF = 448,6 milliards d’euros… pour 20 238 TWh produits. Et nous n’en avons produits que un peu plus de 10 000 ! Ce que l’on peut donc reprocher à Yves Cochet c’est de parler de 450 milliards d’Euros en faisant croire qu’il s’agit de l’investissement initial déjà payé. Là, c’est un mensonge car le rapport Charpin-Dessus-Pellat explique clairement le montant de l’investissement initial qui est évalué à 470 milliards de Francs soit 71,6 milliards d’Euros. Ce dernier chiffre est maintenant parfaitement cohérent avec celui des du rapport parlementaire n° 1359 (455 milliards de Francs ou 69,4 G€). De plus, il faut être très prudent c’est quand on saute d’un document à l’autre. Par exemple, dans le rapport parlementaire N° 1359 que je cite aussi très souvent, il est mentionné un investissement de 455 milliards de Francs (69,4 milliards d’euros) pour maîtriser la totalité de la filière. Le bémol, c’est que là, il s’agit d’investissement et donc de dépenses passées et nullement de dépenses présentes et à venir comme dans le rapport Charpin. Donc ne pas confondre les milliards et bien faire correspondre la période à laquelle ils s’appliquent. Enfin, dans le nucléaire, chaque fois que l’on aligne les milliards de Francs ou d’Euros, il ne faut pas oublier d’aligner les milliards de kWh qui vont en face. Je redonne indirectement les liens vers les deux rapports :
Voici un renvoi de 2010 vers une analyse des coûts du fameux rapport coécrit par Benjamin Dessus : « Si vous êtes pressé allez directement à la page 56. les coûts sont exposés selon 6 scénarios. Si on prend, le coût global le plus élevé, on a 2 943 milliards de francs (1999) pour 45 ans de durée de vie des réacteurs et 20 238 TWh produits. En Euros cela donne 448,6 milliards d’Euros, ce qui correspond à 22,2 millions d’Euros le TWh, ou bien 22,2 Euros le MWh ou enfin 2,22 centimes d’Euros le kWh. » Voilà ce que j’ai écrit et qui montre bien qu’il s’agit d’un coût complet jusqu’à la fin de vie avec démantèlement et non du seul coût d’investissement. Faire croire que la France a déjà investi 450 milliards d’Euros dans le système actuel en se basant sur le rapport de 2000 est un mensonge. Pour s’en convaincre il suffit d’ailleurs de demander à Benjamin Dessus !
Ce n’est pas encore Pâques, mais Yves Cochet s’estime déjà digne d’un don…. et d’un magnifique don, en effet il dit : Donnez-moi autant (450 milliards d’euros) : en 2030, je vous sortirais un coût du kilowattheure photovoltaïque ou éolien tout à fait compétitif. » Sauf qu’il oublie celui qui donne ces milliards : le consommateur. Or, le nucléaire est actuellement en train de se financer à concurrence des kWh qu’il produit et qu’EDF vend : Pas de kWh = pas d’euros (pas de bras = pas de chocolat !) Et c’est là le hic car dans ce système, si on prend les euros sans fournir suffisamment de kWh, on obtient pas les euros supplémentaires pour rembourser les emprunts. Le nucléaire ne peut donc pas donner ces 450 milliards d’euros…. car le consommateur ne les lui a pas encore donné ! Or, ce qui se passe aujourd’hui avec les EnR, c’est qu’elles se financent sur le dos de la bête (le consommateur) qui en retour obtient peu de kWh. Par exemple pour le PV, c’est 1 milliard d’Euros par an pour 2 milliards de kWh. Cela n’est possible et relativement indolore qu’avec un kWh nucléaire pas cher et qui lui s’autofinance. Ce serait donc un bien mauvais calcul que d’arrêter le nucléaire qui permet indirectement le financement des EnR sans alourdir la facture des Français (réflexion pour le candidat à l’élection présidentielle).
Me voilà rassuré: je pensais que Y. cochet avait fait une erreuur en parlant de 450Mdl€ aul ieu de 470MldF,On ne parlait pas de la même chose, dieu soit loué. N’empêche que 470MldF, c’est pas cher, même si ce sont des F 1980, non? Juste pour comparer aux 1,5 Mld€ de CSPE par an pour les vaillants 2500MW solaires francais, à payer pendant 20 ans?
Dans le fameux rapport Charpin-Dessus-Pellat de juillet 2000, les montants sont exprimés en Francs constants de 1999 et non de 1980. J’ai repris le tableau de la page 56 pour le scénario S6 (durée de vie moyenne de 45 ans, retraitement total et 28 tranches MOX) et un démantèlement immédiat. Exprimé en Euros constants de 1999 (simple conversion), cela donne les montants suivants : – Investissement = 71,7 G€ – Démantèlement immédiat = 19,5 G€ – Recherche et développement = 15,2 G€ Sous-total investissement = 106,4 G€ – Exploitation = 169 G€ – Post-exploitation = 10,1 G€ – Jouvence = 19 G€ Sous total exploitation = 198,1 G€ – Amont du cycle entre 1977 et 1998 = 41,3 G€ – Amont du cycle de 1999 à 2049 = 46,8 G€ – Aval du cycle entre 1977 et 1998 = 14,2 G€ – Aval du cycle de 1999 à 2049 = 25,9 G€ – Fin de cycle B + C = 5,3 G€ – Fin de cycle combustibles irradiés = 11 G€ Sous-total cycle = 144,5 G€ TOTAL = 449 G€ Comme le remarque les rapporteurs, ce qui coûte le plus cher dans le prix du kWh sur 40 ans et plus, ce n’est pas le coût de construction de réacteurs (et des centrales ex nihilo), mais l’exploitation. Maintenant le jeu peut consister à se placer en 2011 et à évaluer ce qui a déjà été engagé et ce qui le sera dans le futur jusqu’en 2049. A mon avis la Cour des comptes s’est penchée sur cette affaire et devrait nous parler de milliards passés, présents et futurs… très bientôt
Lol, ça fait plaisir à voir. Notre gang des grille-pains toujours alerte même en pleine trève des confiseurs… Quelle santé ! En regardant la courbe de production RTE aujourd’hui 10:45h, on peut voir qu’il y a du vent (2.7Gw) et zéro charbon ! 56G de nuke et 9.8Gw d’hydro, la production de base est au taquet , le joker éolien permet donc d’éteindre les chaudières au charbon françaises à cet instant précis. En regardant bien cette courbe sur de longues périodes on voit que les deux sources auxquelles se substituent la production éolienne sont le charbon et l’hydraulique. Dans un cas on évite beaucoup de CO2 et dans l’autre on garde de l’eau dans les barrages pour plus tard.. Ceci dit pour changer un peu la ritournelle « nuke ou charbon », si chère à nos heavy-metals nationaux. Comme il n’a jamais été question de supprimer le nuke , cette vieille rengaine n’a pas vraiment de sens … En revanche, la production éolienne est déjà très efficace pour limiter les émissions de carbone et comme il ne fait aucun doute que cette production quadruple dans les 8 prochaines années , on émettra effectivement moins de carbone et on aura plus d’eau dans les barrages pour affronter les pics hivernaux , vivent les bonnes nouvelles ! J’en profite pour souhaiter une bonne année à tout le monde, des fois qu’on n’ait pas l’occasion de s’écharper d’ici là. MEILLEURS VOEUX
Merci pour ces encouragements. Pour ma part, il est envisageable que je poursuive une cinquième année sur Enerzine. Je constate de mois en mois, que de nouveaux intervenants prennent la relève et apportent beaucoup d’éléments factuels et vérifiables. La vraie démocratie est là où les citoyens s’informent en ne succombant pas aux sirènes du prêt à penser quotidien. Cela implique du recul et des efforts, cela nécessite aussi un partage des connaissances. C’est pourquoi je n’écris pas seulement pour (ou contre) les commentateurs mais aussi et surtout pour les simples lecteurs. Il faut résister à ceux qui tentent de faire croire sans démontrer et pour cela René Descartes nous a montré la voie il y a quatre siècles déjà : « Le premier étoit de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c’est-à-dire, d’éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenteroit si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute. » N’ayant pas encore suffisamment assimilé les principes de sobriété et d’efficacité énergétique, je continuerai donc à dépenser beaucoup d’énergie pour alimenter le débat sur l’énergie. Il me reste à souhaitez à Enerzine et à tous les lecteurs une très bonne années 2012. N’oubliez pas de lire le nouveau rapport parlementaire paru le 15 décembre (voir liens donnés le 27/12). A bientôt.
Il serait plus correct de dire : La politique gouvernementale d’aide au développement des energies renouvelables fait grimper la facture d’électricité l’engouement pour ces energies, justifié pour ceux qui pensent que les ressources fossiles ne seront pas éternelles, a permit de montrer un potentiel de competitivité. La baisse faramineuse du cout du PV, bien qu’entravé par des réglementations d’intégration au bati contre-productives en France est là pour l’attester C’est bien les aides au kWh qui ont déclenché ce marché et ses ameliorations Ce marché aurait-il pu être financé autrement que directement par les consommateurs ? il l’est en partie (credit d’impot) il aurait pu l’être également par un soutien fort à l’industrie PV francaise Ce soutien via le tarif d’achat aurait surtout pu être plus judicieux et benefique en terme d’emploi et cout/service rendu
Que voulez-vous mon cher Chelya, qu’un seul être vous manque…. Comme Pamina demande des éléments de langage pour 2012, voici mon premier: ça concerne le nucléaire inflexible, vous savez, celui qui empèche le développement des renouvelables ( taper « Battle of the grids » si vous voulez en savoir plus). Eh bien je vous invite à consulter la page ECO2Mix de RTE du jour, c’est incroyable comme ces gens soit disant indépendants sont en fait à la botte, puisqu’ils annoncent une puissance nucléaire de 38181MW à 3h45,57013MW à 09h30 et encore pire 60198 à 19h00! Ils sont devenus fous, ou n’ont pas lu « Battle of the grids »! Je veux bien admettre que de votre point de vue je pollue un débat sur la biomasse ( encore que je pense avoir été très factuel), Pourquoi ne pas faire pousser du mais pour le coller illico dans un digesteur, c’est une vrai question, je ne suis pas sûr que la réponse soit à donner par les méthaniseurs…Tant qu’on vit de tarifs subventionnés (en Allemagne ou ailleurs), c’est quand même au politique d’en décider. Bonne année à vous et à tous les lecteurs et contributeurs d’Enerzine.
Bravo pour vos observations, je vois que vous êtes sur une courbe de progrès!2011 était l’année de la révélation d’une fréquence unique et relativement bien maitrisée sur la plaque européenne (malgré un frigo récalcitrant….), je vois que l’année 2012 commence par l’éblouissement soudain de la préséance économique , ou « merit order » en français moderne. Vous avez juste oublié le gaz , en plus du charbon. Il est donc effectivement interessant d’implanter en priorité de l’éolien dans les pays où la production de base est majoritairement fossile, en France ça ne fait pas de mal mais les effets sur les émisissions de CO2 sont bien entendu moindres que chez nos voisins. Bonne année à vous.
« Mouais, je sais bien que ça ne vous pose pas de problème de s’endetter auprès du Qatar pour lui achetez du gaz naturel pendant que nos paysans se suicident et que leurs déchets viennent provoquer des marées d’algues vertes, »,dites vous Me voilà un suppôt du Quatar, l’année commence bien coté hauteur des arguments. Concernant la méthanisation, il serait bon que vous ne fassiez pas prendre des vessies pour des lanternes aux lecteurs d’Enerzine en laissant croire que la méthanisation des algues vertes et des déchets organiques en général est la solution aux problèmes énergétiques, c’est un peu racoleur, même si je suis d’accord sur le fait que les algues vertes sont un vrai problème. C’est complètement faux et vous le savez très bien! Au-delà de la récupération du gaz de décharge,Si on veut faire du biogaz en quantité, il faut passer par les cultures énergétiques, ce que fait l’Allemagne (800.000ha si j’en crois Wikipédia, mais aucune garantie sur le chiffre). Bref, cultiver comme je le disais plus haut du mais pour ensuite le mettre directement dans un digesteur. On est un peu loin des algues certes mélangées à la bouse de vache…. Pour ceux qui veulent en savoir (un peu) plus et regarder les chiffres, cf.:
Il doit être en effet un peu compliqué pour vous de constater que le nucléaire francais peut passer de moins de 40000MW à près de 60000 en 6 heures,Ca ruine un certain nombre de vos arguments, si vous m’y obligez je peux faire une recherche sur le sujet. Donc vous ignorez l’info, et partez sur les prix spot. Mon cher Chelya, si vous pensez un moment qu’un opérateur comme EDF ( on parle de nucléaire marginal, donc forcément d’EDF) vend ses MWh « excédentaires » heure par heure au prix spot, c’est que vraiment vous n’y connaissez rien… Mais vous m’avez tellement de fois dit que c’était moi qui n’y connaissait rien qu’on ne sait plus qui croire… Alors, réagissez plutôt à l’information « technique ». Oui ou non le nucléaire francais est-il passé de moins de 40000MW à presque 60000 en environ 6h???????? GreenPeace ( Battle of the grids) se serait-il trompé?
Les hasards des discussions me font revenir sur ce fil, et je m’apercois que vous n’avez pas réagi à 2 questions, l’une sur la méthanisation, l’autre sur « l’inflexibilité » du nucléaire? Ca doit être un oubli?