Méthalandes : transformer le lisier de canard en énergie et en engrais

Aujourd’hui, s’ouvre le chantier de ce que sera la plus importante unité de méthanisation en France et qui traitera annuellement 153.000 tonnes de matières organiques naturelles et transformées en énergie.

Ce projet d’envergure Méthalandes réalisé par le Groupe Monnoyeur et Eneria, sa filiale énergie, est appelé à devenir une référence du savoir-faire, de l’utilisation de technologies inédites en France sur la méthanisation.

Les fonctionnalités de Méthalandes

• produire 1 650 m3/h de biogaz générant une production annuelle d’électricité estimée à 37 800 000 kilowatts heure. Cette production injectée sur le réseau de distribution public, issue d’un processus de méthanisation représente la consommation annuelle de plus de 30 000 personnes.

• proposer une solution, écologique, au traitement des déchets des industries agroalimentaires et pérenniser ainsi les élevages (qui pourraient manquer de terres pour l’épandage),

• contribuer à la qualité des sols et de l’eau,

• produire un engrais organique inodore se substituant aux engrais d’origine chimique. La chaleur issue des groupes électrogènes permettra desécher les digestats et de les transformer ainsi.

Eneria a fait l’acquisition à la commune d’Hagetmaud’un terrain (3,8 ha) situé en zone industrielle pour y construire le bâtiment de Méthalandes, 3 000 m² qui regrouperont trois zones distinctes :

• la réception des matières entrantes et leur préparation,
• l’unité de cogénération, séchage et transformation du digestat solide,
• un silo de stockage des engrais organiques.

Les déchargements seront effectuées dans un bâtiment fermé, mis en dépression, les émanations seront ainsi contrôlées et traitées par une colonne de lavage et par un biofiltre sans aucun dégagement vers l’extérieur. Méthalandes apportera une solution innovante aux éleveurs sur le traitement des effluents et l’élimination des nuisances olfactives pour le voisinage (plus
d’épandage de lisier).

Le chantier : priorité aux entreprises locales

Un budget de près de 5 millions € pour les entreprises régionales entre les lots VRD (voierie réseaux divers), gros œuvre, charpente et électricité. Ainsi, notamment les entreprises : Guintoli située à Serres Castet (64), Mas à Pau (64), Feugas à Saint-Sever (40) et SLTE à Serres-Gaston (40). Des entreprises extérieures interviennent essentiellement sur le process (près de 12 M €) de la méthanisation, du traitement du digestat et du traitement d’air. Au total, près de 25 personnes travailleront à plein temps sur le chantier sur quelques 200 jours, la livraison étant prévue à la fin de l’année 2014 pour une mise en service industrielle au 1er trimestre 2015.

Il est prévu de créer 16 emplois directs à plein temps dans l’exploitation et le transport, pour une dizaine d’emplois indirects.

Enfin, les retombées fiscales pour la commune a été estimée à environ 130.000 euros par an (taxes diverses).

Le rôle clé des 130 éleveurs

"J’exploite, avec mon frère, 148 ha et élève environ 45.000 canards gras par an. Méthalandes répond à une préoccupation bien concrète pour nous : le traitement et la gestion du lisier. C’est un souci économique et environnemental" témoigne Pascal Biarnès éleveur.

"En effet, notre élevage génère 2 200 m3 de lisier par an, et n’étant pas équipés pour gérer de tels volumes, nous devons faire appel à une structure spécialisée et à la Cuma* départementale pour l’enfouissement sur nos propres terres. Tout ceci selon des tarifs élevés pour nouset un calendrier bien précis qui ne dépend pas de nous… Ce projet est le bienvenu car nous pourrons récupérer le lisier quand on le voudra, selon les besoins de notre exploitation. Nous devons doubler notre unité de production dans les deux ans, et devrons alors enfouir le lisier sur des parcelles distantes de 5 km de notre siège d’exploitation ce qui entrainera des coûts d épandage très élevés. Nous ne pourrons y faire face. Méthalandes est la solution pour nous et nous permettra cet agrandissement. Nous allons gagner du temps, nous simplifier les choses et pourrons nous consacrer à la gestion de l’exploitation elle-même et à son développement. De plus, l’engrais organique que nous allons récupérer sera sans odeur et de meilleure qualité que les effluents bruts (qui contiennent trop d’eau)."

Méthalandes : transformer le lisier de canard en énergie et en engrais

La méthanisation est un procédé biologique permettant de valoriser des matières organiques en produisant une énergie renouvelable, le biogaz, et un fertilisant, le digestat.

– Un procédé naturel faisant appel à des bactéries
– Une digestion des matières organiques en l’absence d’oxygène
– Un principe de base simple, adapté pour le traitement d’effluents de masse
– Choix du process en fonction de la biomasse (cf schéma ci-après)

Les atouts de la méthanisation pour :

>> les éleveurs :

• Suppression des odeurs à l’épandage
• Diminution du coût d’épandage
• Façon innovante de gérer les effluents d’élevage
• Hygiénisation du digestat par rapport aux effluentsbruts ; plus de 80% des germes pathogènes sont éliminés
• Optimisation du temps.

>> les industriels IAA :

• Diminution du coût de traitement des co-produits
• Valorisation énergétique des co-produits
• Amélioration du bilan carbone de l’entreprise.

>> la collectivité :

• Production d’énergie renouvelable tout en traitant des déchets organiques
• Création d’emplois non délocalisables
• Amélioration de l’autonomie énergétique de la France
• Amélioration de la balance commerciale
• Soutien au tissu économique local

Questions à Aymeric Minot, responsable développement chez ENERIA

Le projet repose sur la valorisation d’effluents d’élevage et de sousproduits issus de l’industrie agroalimentaire pour les transformer, par méthanisation, en énergie et en engrais organique. Méthalandes n’est pas encore achevé et pourtant, c’est déjà une longue histoire. Quelles ont été vos motivations pour développer un projet d’un tel investissement (25 M€) malgré les contraintes rencontrées ?

Nous voulons nous ouvrir aux métiers du futur, aux EnR, notamment au biogaz qui représente une part significative de notre chiffre d’affaires gaz et nous offre un champ de diversification. Méthalandes sera une vitrine, un centre d’excellence pour nos clients, et nous assurerons une prestation de maintenance pour une quinzaine d’années au moins. Et il est probable que les pouvoirs publics créent des dispositifs qui permettent d’aller au-delà ….

Le temps fut la principale contrainte que nous avons rencontrée, du fait notamment de la complexité du projet, technique et administrative. Autre difficulté : convaincre les banques… Méthalandes est le premier projet de cette taille ! D’où un pool bancaire d’abord circonspect, des partenaires attentistes les uns envers les autres. Mais voilà, certains ont osé… ont donné le ton.

En quelques mots, l’innovation « Méthalandes », ce serait quoi pour vous : la technologie, la taille, l’activité économique générée, etc ?

"L’innovation ici c’est bien entendu la taille et la puissance. Le concept technique également : produire un engrais sec, inodore et commercialisable, c’est une première en France ! Permettre de rentabiliser la méthanisation à une échelle industrielle (plus de 4,5 MW). Enfin, cas concret d’économie circulaire, Méthalandes s’inscrit dans un cercle vertueux pour l’environnement
en optimisant la gestion des matières fertilisantes. L’innovation se traduit aussi avec ce retour de matières organiques à la terre alors qu’aujourd’hui, dans bien des cas, l’activité humaine appauvrit les sols.
"

Vos relations avec la population locale, les élus, les éleveurs ?

"Excellentes, tant avec la population qu’avec les élus. Le maire d’Hagetmau, Serge Lansaman, a appuyé notre projet, dès le début. Il nous a orientés vers un site de qualité, en zone industrielle, qui répond aux contraintes du projet en terme d’infrastructures. Quant aux éleveurs, Méthalandes leur permet de pérenniser leur exploitation en proposant une alternative industrielle à leur besoins de stockage de lisier. Ceci est une vraie attente du monde agricole. Certains éleveurs ne pourraient pas poursuivre leur activité sans Méthalandes, les petits notamment, pour qui le stockage devient de plus en plus difficile. Méthalandes leur apporte une solution pérenne, pour 15 ans minimum."

Le futur ?

"Le succès rencontré auprès des agriculteurs (plusieurs exploitations sur liste d’attente, ndlr) confirme l’idée que nous répondons ainsi à une demande du monde agricole. Ceci nous encourage à développer d’autres projets de méthanisation qui s’inscriront également dans cette exigence industrielle tout en répondant aux besoins du territoire. Méthalandes est un véritable projet d’économie circulaire (énergie et agriculture). Ses atouts tant environnementaux qu’économiques sont multiples : excellent bilan carbone, solution efficace de gestion collective des effluents, préservation des sols, création d’emplois non délocalisables tout en tendant vers une autonomie énergétique des territoires. Le défi de la transition énergétique va nécessiter le déploiement de projets complexes. Notre savoir-faire d’industriels de l’énergie nous permet ainsi d’apporter une contribution décisive au secteur de la méthanisation. Méthalandes en est l’illustration."

*Coopérative d’utilisation du matériel agricole

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michel123

Celà dit l’intérêt est surtout dans la diminution des nuisances olfactives et dans la baisse de pollution des nappes phréatiques. Le digestat n’a plus d’odeur , est plus concentré, peut donc être stocké et utilisé aux périodes utiles pour l’agriculteur. La production énergétique est un plus qui permet de donner un équilibre financier à ce recyclage génèral.

Pastilleverte

Très bien, en espérant que des super défenseurs des animaux (canard gras = foie gras = gavage = souffrance nimal etc) ne viennent pas mettre fin à cette expérience par ailleurs très “vertueuse” (et, dans “vertueuse”, il y a”vert”, bref que du bonheur!).

climax1891

La centrale biogaz Electr’od de Plessis-Gassot a une puissance maximale de 17 MWe. Elle produit 130 000 MWh par an contre 37 800 MWh par an pour la centrale de Méthalandes

Papijo

C’est curieux: il rentre 136 000 tonnes de déchets par an et il sort 12 000 tonnes d’engrais organique. Où passe tout le reste ? Je veux bien qu’il y ait un peu d’évaporation et qu’on produise quelques tonnes de biogaz … mais il devrait rester plus de 100 000 tonnes de liquides à évacuer (des liquides puants). C’est d’autant plus inquiétant qu’en jetant un oeil sur le site “eneria-ren.com”, on ne voit aucune station d’épuration ! Une remarque: je ne suis absolument pas opposé à la méthanisation des lisiers de canard, c’est je pense le traitement le mieux adapté (après l’épandage direct, si on refuse les élevages industriels “hors-sol”). Par contre, ce n’est absolument pas un procédé de production d’électricité. On remarquera que la puissance électrique (4,5 MW) correspond à celle d’une seule (grosse) éolienne (mais avec un facteur de charge infiniment meilleur), qu’il faut diminuer de la consommation de l’usine (pas sûr que la production nette soit positive).

Georges

Le terme de biogaz devrait être banni car c’est du méthane(CH4) le même que le gaz de GDF. Il n’a rien de bio. Lorsqu’on le brûle dans un moteur on fabrique du CO2 qui crée de l’effet de serre et quand le méthaniseur perd du gaz (trés souvent)l’effet de serre est 24 fois supérieur à celui du CO2. Dire que les pollutions olfactive disparaissent est faux car elles sont remplacées par de l’azote ammoniacal qui est autrement plus grave ainsi que l’émission de particules fines. Pour ces 2 types démissions la France est toujouirs condamné à payer des amendes pour non respect de la réglementation sur la qualité de l’air. L’air de la campagne cache des toxiques que les citadins ne connaissent pas!! Ensuite sur le plan économique et financier pourquoi l’argent publique devrait servir à des entrepreneurs privés qui ne paieront pas d’impôts? Ce qui est rassurant c’est que la grande majorité des méthaniseurs sont déficitaires car mal pensé et mal géré. Cette fuite en avant des élevages industriels nous allons la payer comme pour la Bretagne et pour accélerer le processus le Ministre Le Foll favorise ce type d’élevage comme la ferme des 1000 vaches et ce sera la disparition des petits paysans. Courage le précipice n’est pas loin.Nota: le digestat transformé en engrais doit être homologué pour être utilisé. Ce n’est pas toujours le cas à cause des polluants. Nota pour Michel: L’azote qui rentre dans un méthaniseur sort intégralement et va créer des nitrates comme avant! Réviser vos leçons de chimie organique.Cordialement

Jfk

Comment peut-on être aussi catégorique avec si peu de connaissances sur le sujet. La part de matière séche des effluents liquides correspond au chiffre qui est founi. Aux alentours de 10%, il est indiqué que le digestat est séché. Georges, vous n’avez vraiment rien compris, lisier ou digestat, contiennent de l’azote, celui du lisier est volatile, plus de 50% de perte si il n’est pas enfouit. Le projet semble être conçu pour limiter l’ensemble des nuisances. Lisez! Enfin, il s’agit d’un méthane d’origine renouvelable, du CO2 d’origine organique renouvelable, c’est la différence essentielle avec un gaz d’origine fossile, l’utilisation de déchets organiques industriels permet aussi de réduire l’usage d’engrais chimques… Si vous connaissiez mieux le sujet vous comprendriez les avantages de cette solution qui permet de produire de l’énergie en optimisant la gestion des effluents d’élevage…

Tech

un projet intéressant , tout de suite décrié avec des arguments à la noix!!! papy papijo qui ne comprend pas le phénomène d ‘évaporation séchage concentration !!! oui les animaux ça pisse et c’est en majorité de l’eau !!! il doit boire son pastis pur , sans eau !!! (et après il écrit son message ;o)) et justement, après traitement le “liquide” est beaucoup moins “puant” que laissé à l’air libre! et de l’électricité Renouvelable pour 30 000 personnes par an, ce n’est pas négligeable! de plus ce serait potentiellement un très bon backup pour le solaire ou l’éolien. le consensus il faut appliquer la meme recette aux lisiers de porcs et aux autre grosses productions de lisiers et autres effluents méthanisables. et si on est proche de sites de production alimentaire se sevir de la chaleur pour du séchage, de l’étuvage, de la pasteurisation, …

seb

Le risque de fuites de méthane : Oui il convient de faire le plus attention possible à réduire ces fuites, mais il ne faut pas oublier que les fosses à lisier produisent aussi du méthane, et finalement beaucoup plus que les fuites dont vous parlez. Le CO2 : Jfk vous a répondu, le CO2 d’origine renouvelable n’est pas comptabilisé car il est recapturé par le les plantes qui nouriront les canards, la boucle est bouclée. De plus si vous ne méthanisez pas ces lisiers la matière organique se dégradera quand même dégageant au passage du CO2 et du CH4… L’azote ammoniacal : Les digestats liquides contiennent de grande quantités d’amoniac, c’est vrai. Il y a un risque qu’il se volatilise lors de l’épandage et il convient de prendre les précautions nécessaires pour que ce ne soit pas le cas (épandeur à pendillards à minima, voire enfouissement direct). On parle ici de digestat séché qui présente moins ce type de risques. Cela dit il faut quand même dire que la question de la volatilisation de l’amoniac se pose vis à vis de toutes les fertilisations azotées, en particulier celles à base d’azote ammoniacal ou de lisiers… L’argent public, la fraude etc… Ben vu qu’il payent pas faudrait pas en plus qu’ils aient des pratiques vertueuses hein ? D’ailleurs je suis sûr que le plus facile pour fuire l’impôt ça doit être l’agriculture… pas de contrôle de la production, des surfaces, une économie complètement dématérialisée gérée derrière un ordinateur ! Vous êtes sûr que vous dites pas n’importe quoi là ? 1000 vaches l’agriculture industrielle etc… On peut questionner les modes de production actuels, c’est légitime et à mon sens nécessaire, mais le faire en leur interdisant de gérer convenablement leurs effluents d’élevage et de s’afranchir des vendeurs d’engrais je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de prendre le problème… D’autant que si certains souhaitent se convertir au plein air, il y a apparemment d’autres éleveurs qui attendent pour participer au projet.

climax1891

Les perform

Papijo

Climax, un rendement comme celui indiqué plus haut et tiré d’une brochure publicitaire n’a aucun sens. Pour afficher un “bon rendement”, on fait le calcul avec toutes les variables qui vont “dans le bon sens”, par exemple: température d’air entrant à 25°C, pompes huile / eau et ventilateurs non comptabilisés, pertes du transformateur non déduites, filtre à air “propre”, pas de silencieux, cos phi = 1, … la liste est longue ! Mais évidemment, l’écart principal provient du fait que en pratique, il est impossible de faire tourner le moteur à sa pleine puissance en permanence (soit le moteur s’adapte au débit de gaz produit, soit on met un stockage tampon sur le gaz et on fait des marche / arrêt avec le moteur ce qui occasionne d’autres pertes). Pour ce qui concerne la récupération thermique, le problème est en général qu’on n’a aucune utilisation possible pour la chaleur produite et aux températures où elle est produite, donc c’est de la chaleur perdue.

climax1891

Le moteur à gaz pourduit de l’électricité, de l’eau chaude et de la vapeur. 2/3 de la chaleur utilisée dans l’industrie est

seb

Pour une fois, je vais être d’accord avec Papijo ! Alors que j’y étais plutôt favorable tant le principe de récupérer les pertes de chaleur des centrales thermiques est séduisant, j’ai changé d’avis sur les cogénérations quand je me suis rendu compte que pour une utilisation 40 % électrique 60% chaleur une centrale à cycle combiné et des chaudières à condensation sont plus efficaces qu’une cogénération (car le rendement sur PCI d’une Cogé élec + thermique dépasse rarement 80%). En ce qui concerne plus spécifiquement la méthanisation, un autre problème se pose : Le tarif d’achat de l’électricité comporte une prime conditionnée à l’utilisation de la chaleur. Ceci amène un certain nombre d’acteurs à inventer des besoins de chaleur… Les séchoirs font à mon sens souvent partie des ces besoins inventés. On pourrait aussi parler de l’utilisation en chauffage de bâtiments d’élevage non isolés… Pourquoi dans ce projet sèche t’on l’intégralité du digestat alors qu’il parraitrait plus efficace de l’épandre en voie semi-liquide au moins sur les terres proches du méthaniseur, mais vu qu’il faut justifier de l’utilisation de beaucoup chaleur, on sèche tout, même si ça ne sert à rien ! Le meilleur exemple remonte au début de la méthanisation où la chaleur nécessaire au méthaniseur était comptabilisée, et où certains développeurs n’isolaient pas leur méthaniseur de façon à maximiser la consommation de chaleur. Donc, oui, pour ces raisons, et pour le manque d’adaptation aux besoins de la cogénération biogaz (qui n’est d’ailleur pas du tout incitée par les tarifs d’achat), je considère que l’injection constitue dans tous les cas où elle est possible techniquement une meilleure voie de valorisation que la cogénération

Papijo

Non, désolé Chelya. Les effluents d’élevage ne représentent que 25% environ de la consommation d’azote (). Voir page 12 / 28. Si on sèche les boues, c’est tout simplement pour diminuer les coûts du stockage et du transport (comme on sèche les “jus d’orange”, le lait, les oeufs … destinés aux industries alimentaires)

Tech

tiens la remarque de Papijo me fait penser à un paradoxe. pour les bébés , pas de problème pour utiliser du lait en poudre, boite en carton ou en métal tous deux recyclable ensuite pour les ados ou les adultes? lait liquide tetrapak ou plastique beaucoup plus complexe à retraiter et pétrochimie pour le plastique. et des camions qui transportent des tonnes d’eau (du lait!) en polluant et défonçant nos routes et autoroutes. packs de lait qui pèsent dans nos coffre et augmentent la consommation de carburant! à quand les lait en poudre en gros au distributeur dans des contenants réutilisables?