Photo insolite : un moteur d’avion atypique

Dans le cadre d’un programme de propulsion des aéronefs au nucléaire, les États-Unis ont mené des recherches approfondies montrant que la fission nucléaire pourrait alimenter un avion.

La recherche impliquait une série d’expériences de transfert de la chaleur du réacteur (HTREs). Elle avait pour objet de savoir si différents types de réacteurs d’avion pouvaient être gérés par l’énergie nucléaire.

Le projet a été annulé en 1955, et le prototype d’aéronef sécurisé n’aura jamais été développé. Sur cette photo prise en 1988, on voit les 2 réacteurs HTRE transportés vers le centre d’accueil EBR-1 du laboratoire national de l’Idaho, où il réside actuellement.

| Credit – Photo – Idaho National Laboratory.

Photo insolite : un moteur d'avion atypique

 

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De passage

plutôt que d’investir 25kg d’uranium hautement enrichi (donc propres aux bombes) coûtant une fortune dans un tel moteur, qui en plus imposera une tel poids que la capacité de transport de l’avion sera réduite de moitié, il vaut mieux: * rester en réacteurs sûrs au kérosène et fabriquer ce dernier soit biologiquement * ou alors sybthétisé à partir de l’énergie électrique et H² d’un réacteurs nucléaire HTR. faut quand même arrêter ce délire. Le nuc en propulsion en vol n’a d’intérêt que pour les vols spatiaux en direction de Mars et au delà, à cause du très faible poids de “combustible” relativement aux meilleures fusées chimiques. Mais le solaire à concentration serait encore meilleur…. et là il n’y a pas de variabilité, le soleil dans l’espace brille 24h sur 24, 7/7.

Luis

~ En 1955, on nous promettait déjà que ” l’avion atomique volera dans 5 ans “. Encore un rêve atomique, comme les milliers de réacteurs nucléaires que promettait l’Agence internationale de l’énergie atomique. Prévisions de 1975 : .. 460 à 850 GW en 1985 (réalité : 246 GW) 1.300 à 1.900 GW en 1990 (réalité : 318 GW) 3.600 à 5.300 GW en 2000 (réalité : 350 GW) C’était la grande époque des délires. Maintenant, en voyant la taille de l’engin comparé aux roues du camion, ce ne doit pas être la bonne photo. Aucun avion, à ce jour, ne pourrait le rentrer en soute.

Inconnu

Les soviétiques ont même réussi à faire voler cette chose et plutôt avec succès. Seul hic dans l’histoire, c’est que pour gagner du poids ils ont plutôt allégé les dispositifs de radioprotection et l’équipe de pilotage / services a été “un petit peu irradiée”, dommage …

Eloi

Un engin d’une autre époque, bien ou mal… à mettre dans le contexte. Par ailleurs, le transport se fait depuis le mythique réacteur EBR-I, premier réacteur au monde à produire de l’électricité nucléaire en 1951 ! S’il est clair qu’aujourd’hui on ne fera pas d’avion nucléaire (difficile de protéger les passagers avec un poids décent), il est possible que ce moteur nucléaire conduise à une descendance généreuse : * couplé par exemple à un VASIMR (propulsion ionique au xénon) ou conçu pour directement chauffer de l’hydrogène, il conduit Mars à un mois de voyage, et ouvre des perspectives colossales à l’humanité et à la biosphère toute entière. * plus proche de nous, intégré dans les colossaux 1500 porte-container du monde, et qui carburent actuellement avec le plus dégeulasse des carburant, un réacteur nucléaire de propulsion pourrait améliorer notablement le bilan écologique des transports intercontinentaux. Aujourd’hui non économique à part pour des applications de niche (militaire, brise-glace) la propulsion nucléaire marine pourra peut-être trouver des applications intéressantes dans l’avenir.

Jms

Génial et il finirait peut-être leur vie comme les multiples soumarin nucléaire russe tout pourri qui répande leur radiation sans aucun contrôle dans un port perdu au milieu de nul part!

Eloi

Vous parlez de ca 😀

Babase

@ éloi bonne idée ! Combien de navire de transport coule par an ? Quel impact d’un naufrage sur une cote : une marée radioactive ? Un costa concordia, on intevient comment ? quel controle possible sur un secteur comme la marine marchande ?? déja le larguage du gasoil en mer on n’arrive pas l’empecher… Belle photo ! quel danger ? combien de bâtiments industriels sont laissés à l’abandon, puis dépollués par la collectivité ?

Eloi

Je suis content que vous en arriviez à la conclusion que, comme toutes les industries, les ENR polluent… Après que l’objectif final des ENR soit de recouvrir le territoire et les océans de machines, rend bien entendu la tâche de ne pas polluer plus ardue… Concernant les supertanker à propulsion nucléaire, comme vous y allez ! Comme pour le reste des industries, il est possible de prévoir des barrières à la dissémination des produits polluants en cas de défaillances. A ce que je sache, le costa concordia n’a pas explosé. il est donc largement possible de concevoir qu’en cas de défaillance le réacteur embarqué soit mis en sûreté (arrêt des réactions nucléaires, fail safe) et conçu pour résister aux conditions marines (on parle de plusieurs barrières en aciers inoxydables là) le temps que le bâtiment soit secouru. Cela dit, comme c’est ma première réponse à une question de votre part, si vous êtes un croyant antinucléaire et que quelle que soit mes propos, votre avis a déjà été fait depuis plusieurs décennies, je vous serais reconnaissant de me le signaler toute de suite et de me faire gagner du temps en me permettant de répondre comme ci-dessus. Dans le cas contraire, je serais heureux d’en discuter avec vous.

Pastilleverte

jancovici, écolo un peu spécial (mais réaliste) 1/ il n’y a pas d’énergie “propre” 2/à la base tout l’énergie de la Terre est “gratuite” (on a pas payé pour avoir des réserves de pétrole) léger “petit” problème : il s’agit d’aller extraire (les énergies fossiles), ou avoir un rendement continu (éolien et PV)