La chancelière allemande Angela Merkel a jugé que la décision de sortir le pays du nucléaire était une erreur, même si la coalition qu’elle dirige a accepté de s’en tenir à ce plan.
Lors d’un discours à Wiesbaden, Merkel a critiqué le refus des sociaux-démocrates, ses partenaires dans la coalition, de revenir sur les lois qui prévoient la fermeture de toutes les centrales nucléaires allemandes à l’horizon 2020. "C’est une erreur de vouloir poursuivre le processus de fermeture de nos centrales nucléaires pour la seule raison qu’il y a eu un accord en ce sens", a-t-elle dit. "La mauvaise nouvelle est, en revanche, que les sociaux-démocrates jugent cela important." La chancelière a estimé que les conservateurs pouvaient faire pression en faveur d’une réévaluation de cette décision. "Personne ne peut nous empêcher de discuter de la question énergétique", a-t-elle dit. "Nous sommes face à des défis et devons développer des stratégies qui nous assureront notre approvisionnement en énergie au cours des années qui viennent."
Le nucléaire fournit actuellement à l’Allemagne un tiers de son énergie. L’opinion allemande est largement opposée à une extension du parc nucléaire. Le SPD et les Verts ont voté avant les élections de 2005 une série de lois organisant la sortie graduelle du nucléaire. Le SPD a présenté cette réforme comme non négociable lorsque les conservateurs ont sollicité sa participation à une grande coalition dirigée par Merkel. |
Cette information est un extrait du BE Allemagne numéro 308 du 25/10/2006 rédigé par l’Ambassade de France en Allemagne. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com |
mais on peut les enterrer… Aujourd’hui on ne peut pas en dire autant des Ă©missions des centrales Ă charbon allemandes qui sont de vraies usines Ă polluer! (les projets de capture du CO2 ne sont encore que dedoux rĂŞves pour le moment) L’Ă©olien se dĂ©veloppe peut-ĂŞtre mais Ă n’en pas douter l’arrĂŞt ne du uclĂ©aire en Allemagne est plus en faveur du charbon et au dĂ©triment de l’environnement plutĂ´t qu’en faveur du dĂ©veloppement de l’Ă©olien. Angelina, tu as mon soutien! Rouvre le dĂ©bat que diantre !
de 1950 Ă 1993 la France a jetĂ© en mer tous ses dĂ©chets radioactifs . La question n’est pas de savoir s’ils sortiront un jour de leurs conteneurs mais quand . Mais c’est une Ă©vidence le nuclĂ©aire ne pollue pas !
Ma foi, l’ocĂ©an est grand et profond… Non, je plaisante: peu probable qu’Areva ou EDF rejete des tonneaux de dĂ©chets Ă la mer aujourd’hui. Le nuclĂ©aire sagement exploitĂ© est de loin moins nuisible que les Ă©manations de CO2 qui contribuent Ă l’effet de serre. Mieux vaut ĂŞtre pragmatique que s’obstiner Ă refuser une Ă©nergie potentielle qui limiterait d’autant l’effet de serre.
Depuis la convention de Londres du 12 mai 1993 , il est interdit de jeter Ă la mer les dĂ©chets radioactifs . C’est pourquoi depuis cette Ă©poque on les stocke « provisoirement » Ă la Hague et Ă Marcoule . Mais depuis 13 ans on n’a toujours pas trouvĂ© de solution pour les stocker Ă long terme de manière fiable . Pour les stocker provisoirement Ă La Hague , on a imaginĂ© un stockage des conteneurs dans des bassins remplis d’eau . Mais pour Ă©viter que la radioactivitĂ© de l’eau ne monte trop on la renouvelle rĂ©gulièrement . C’est pourquoi au large… Lire plus »
C’est l’Ă©ternelle ritournelle:les dĂ©chets nuclĂ©aires ne sont pas gĂ©rables. Bien entendu cela est inexact. Premier point: combien de dĂ©chets nuclĂ©aire sont gĂ©nĂ©rĂ©s par la consommation en Ă©lectricitĂ© nuclĂ©aire d’une famille de quatre personnes(entièrement « électrifiĂ©e ») en 30 ans? Le volume d’une petite boite d’allumettes! Que peut-on faire des dĂ©chets les plus dangereux? Les faire consommer Ă des surgĂ©nĂ©rateurs qui en retour produiront des dĂ©chets moins dangereux et plus faciles Ă stocker. Combien de dĂ©chets industriels ( notamment mĂ©taux lourds) produits par an et par personne en France , sans contrĂ´le sĂ©rieux: environ 70 kg! ArrĂŞtons les idĂ©ologies ravageuses.
L’inconvenient des surgĂ©nĂ©rateurs c’est qu’ils produisent plus de dĂ©chets de plutonium qu’ils n’en consomment . Avec la surgĂ©nĂ©ration les dechets de plutonium ne feraient donc qu’augmenter avec le temps . La demi vie du plutonium est de 24000 ans . La radioactivitĂ© rĂ©siduelle diminerait encore de moitiĂ© au bout de 24000 ans supplĂ©mentaires donc se situerait au bout de 48000 ans au quart de ce qu’elle Ă©tait Ă l’origine . Ces donnĂ©es basiques incontournables ne sont pas une idĂ©ologie .
Claude, on est pas dispensĂ© de se renseigner un peu vant d’Ă©crire des aneries dans les blogs sur la gestion des dĂ©chets. C’est vrai qu’on a tous dix doigts et deux yeux seulement mais il vaut mieux lire avant de taper sur son clavier….
on peut se renseigner par exemple sur la convention de Londres du 12 mai 1993 qui interdit les rejets en mer et sur http://www.nea.fr/html/reports/2006/nea6179-havl.pdf qui montre bien que depuis l’interdiction du rejet en mer les Ă©tats EuropĂ©ens cherchent une solution pour s’en dĂ©barrasser sous terre . le titre est : « surete du stockage gĂ©ologique de dechets radioactifs HAVL en France » . bonne lecture . nb : HAVL = Haute Activite Vie Longue , ce sont les dechets issus des cĹ“urs des rĂ©acteurs .
pour la durĂ©e de vie des divers isotopes du plutonium le site http://www.ieer.org/ensec/no-3/no3frnch/transfor .html indique que l’isotope 239 du plutonium qui est le plus uilise (56%) a une demi vie de 24110 ans .