Le SMIRTOM de Montargis a accordé à SITA, spécialiste de la valorisation des déchets, le contrat de 20 ans pour le développement et l’exploitation de l’usine de traitement des déchets ménagers d’Amilly.
A l’issue des travaux de modernisation, l’usine valorisera les déchets en énergie thermique et accompagnera le territoire dans sa transition énergétique en devenant le premier fournisseur d’énergie verte pour chauffer l’hôpital de Montargis.
La transformation de l’usine d’Amilly, l’une des premières usines de traitement des déchets en France, en une unité de valorisation énergétique de pointe permettra de produire plus de 13.000 Mégawatt-heure (MWh) thermiques et de fournir de la chaleur à l’hôpital de Montargis. Dotée d’une chaudière verticale à vapeur saturée la nouvelle usine sera réalisée en garantissant la continuité de service, avec une capacité de traitement inchangée de près de 25.000 tonnes par an. La solution proposée garantira une disponibilité des installations de plus de 8.000 heures par an.
SITA en assurera l’exploitation avec des outils de suivi de performance modernisés (maintenance assistée par ordinateur) et de suivi de la biodiversité (Indice de Qualité Ecologique).
Acteur clé de l’économie circulaire, SITA accompagne la transition écologique des territoires en transformant les déchets ménagers et industriels en énergie verte, durable et locale, à travers notamment l’unité de Valorisation Energétique des déchets ARCANTE à Blois (41), l’une des plus performantes du parc français, le pôle de valorisation multifilières de Gueltas (56), et l’écopôle Valor Pôle au Mans (72).
En 2013, SITA a produit en France plus de 2 millions de MWh de chaleur pour chauffer l’équivalent de 368 000 habitants et plus de 1,5 million de MWh d’électricité pour éclairer l’équivalent de 620 000 habitants.
** Certifiée ISO 14001, l’unité d’Amilly exploitée par SITA emploie 14 personnes. Mis en service en 1969, ce site traite les déchets du SMIRTOM de Montargis et des collectivités en convention, soit 24 608 tonnes de déchets et 1095 tonnes de compost produit en 2013.
on appellait ça un « incinérateur », l’exemple type d’horreur écologique mais « usine de traitement des déchéts ménagers », ça c’est vert et durable…
Cet incinérateur doit détenir un record en matière de petite taille: 24000 t/an, soit 3 t/h. Il doit y avoir une bonne vingtaine d’années qu’on n’en a pas construit d’aussi petit en France. Si c’est « une unité de valorisation énergétique de pointe », c’est certainement du coût pour les contribuables qu’il s’agit, car dans les domaines du rendement énergétique ou de la qualité de traitement, plus les unités sont importantes, meilleures sont les performances ! Pauvres montargois !