Coruscant et la Caisse des Dépôts ont annoncé la création de leur troisième partenariat pour la réalisation et l’exploitation de 8 nouvelles centrales solaires en couverture de parkings pour une puissance totale de 19 MWc.
La Caisse des Dépôts prendra une participation de 49 % du capital des sociétés portant les projets de centrales photovoltaïques. Ces dernières seront situées sur les parkings du site logistique automobile de STVA à Bassens en Aquitaine, du CEA à Grenoble et de la gare TGV de Valence en Rhône-Alpes, de l’aéroport de Perpignan en Languedoc-Roussillon et enfin de la gare TGV d’Avignon en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Ces projets, lauréats de l’appel d’offres lancé par la Commission de Régulation de l’Energie pour les installations solaires photovoltaïques d’une puissance supérieure à 250 kWc en septembre 2013, bénéficient à ce titre d’un tarif d’achat de l’électricité garanti pendant 20 ans. Ils représentent un coût total d’investissement de plus de 30 M€ dont le cofinancement bancaire sera assuré par Bpifrance.
Les centrales solaires seront construites avec des fournisseurs français, des installateurs locaux et seront équipés de matériels européens. Certaines de ces centrales solaires seront, dans le même temps, équipées de bornes de recharge pour véhicule électrique et participeront ainsi pleinement à la politique de transition énergétique du pays.
Les chantiers seront lancés à compter d’octobre 2014. Les centrales solaires fourniront plus de 22 000 MWh par an, ce qui correspond à la consommation électrique moyenne (hors chauffage) de 16 000 habitants.
Une optimisation des zones urbaines sans consommation de foncier supplémentaire et à proximité du consommateur final
Ce partenariat témoigne d’une volonté commune d’optimiser les zones urbaines en réalisant sur les parkings, des sites de production d’électricité solaire sans consommation de foncier, sans nuisance sur le paysage et installés au plus près des lieux de consommation.
« Ce nouveau partenariat portera à un total de 26 MW la puissance de projets réalisés en commun par la Caisse des Dépôts et Coruscant. Il fait suite à deux expériences réussies pour la réalisation d’une centrale de 5 MWc en couverture du parking de Renault Cléon en Seine-Maritime ainsi que d’un portefeuille de centrales solaires en ombrières de 2 MWc en Provence-Alpes-Côte d’Azur », précise Eric Lecomte, responsable du département Energie et Environnement de la direction du Développement territorial et du Réseau de la Caisse des Dépôts.
« La mobilisation et l’expertise de nos équipes respectives ont permis la signature de ce nouveau partenariat dans un calendrier court. Cette rapidité d’exécution permettra de débuter les chantiers dès octobre 2014, quelques mois après l’annonce des lauréats de l’appel d’offre par la Commission de Régulation de l’Energie », souligne Romain Prévost, directeur général de Coruscant.
** Depuis 2008, la Caisse des Dépôts intervient dans le domaine des énergies renouvelables en investissant aux côtés des opérateurs dans des projets de production d’énergie décentralisée sur les différentes filières renouvelables (éolien, photovoltaïque, biomasse, micro-hydraulique, géothermie). Fin 2013, elle dépasse avec ses réalisations les 480 MWc de puissance installée dont 210 MWc en énergie photovoltaïque.
1 Le watt-crête (Wc ou Wp, de l’anglais Watt-peak) est une unité de mesure représentant la puissance maximale d’un dispositif.
car le coût du MWh produit sur 20 ans serait de 68€, belle performance ! A développer de toute urgence sur le territoire !
Un PDG et un administrateur originaires du sérail Un partenaire financier toujours solvable Des appels d’offres octroyés par des politiques intronisés « techniciens » = le système français Comment faire rêver de jeunes diplomés venus du peuple? Une dernière remarque: cette société a autant de dettes financières que de CA Beaucoup de PME du secteur sont mortes car il manquait 20 ou 30 k€ pour un CA annuel supérieur à 1 M€ Et la France montre du doigt le système Poutine; quelle arnaque à la démocratie
Mince, pour une fois que je vous voie défendre le photovoltaïque, je me sent obligé de vous faire redecendre sur terre… Le tarif d’achat de l’électricité produite par ces parcs sera situé entre 115 et 150 € le MWh, cf les résultats publiés par la CRE suite au deuxième appel d’offre grandes puissances ( ). Celà dit ça ne consomme pas de terre agricoles et ça met nos voitures à l’ombre, pour une électricité à peu près au tarif EPR !
ce que je ne défendrai jamais, c’est la rente financière/fiscale que quelques uns ont réussi à se faire, entre tarifs d’achat, subventions ET déductions fiscales/crédit d’impôt. Que des particuliers ou des entreprise s’équipent en PV pour leur propre consommation, grand bien leur fasse, idem pour des endroits isolés ou le PV fournira une partie plus ou moins grande de l’électricité (avec batteries de stockage de préférence). Quant à entrer dans les 30% d’énergie renouvelable en 2030, pourquoi pas, tant que le parc de centrales nucléaires permet de fourni un feedback peu onéreux, les machins étant déjà construits et en partie amortis. PS : il ne vous aura pas échappé que ma première réponse était pleine d’ironie…
« pour une électricité à peu près au tarif EPR ! » Je ne vais pas discuter ce point là, mais juste souligner que produire « entre 115 et 150€/MWh » ( je vous fais confiance, j’ai souvent signalé les délibérations de la CRE sur les résultats des AO), principalement en été et en journée, ça n’a quand même pas beaucoup de valeur quand on n’a tout simplement pas besoin de cette electricité car le système electrique francais et européen est déjà largement surcapacitaire à ces moments là. Bon, les voitures sont à l’ombre, c’est un bon point, et en plus ça parait assez élégant sur la photo…
Ce système qu’on veut nous faire apparaître comme novateur existe en grande diffusion à la Réunion. Les résultats des appels d’offre pour cette île sont aux environ de 250/280 €/ MWh. Mais il est vrai qu’il s’agit d’un DOM. Donc par un miracle que je ne m’explique pas, on tomberait à moins de la moitié en métropole ? Je note aussi que le rendement des installations PV à la Réunion est supérieur à celui de la métropole (Réunion 14.4% de productibilité par rapport à la puissance crête en 2012 à comparer à 11.8 % pour la métropole entière). Donc à moins d’une diminution drastique des coûts d’investissement, je ne vois pas comment, avec une productibilité inférieure, on peut garantir des tarifs d’achat étonnament faibles. à vérifier les valeurs limites sur le site de la CRE.