Recapitalisation en vue pour le norvégien Think

Think, le constructeur norvégien de véhicules électriques (EV) est sorti de la protection de la loi sur les faillites grâce à la validation des tribunaux d’un plan de redressement.

Malgré la mauvaise situation financière à laquelle est confrontée la société, elle continue d’être soutenue par quelques investisseurs individuels norvégiens ainsi que des capital-risqueurs spécialisés dans les "technologies vertes" basés aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Par ailleurs, de nouveaux investisseurs vont rejoindre le groupe d’actionnaires dans le cadre d’une opération d’augmentation de capital pour un montant qui s’élève à 47 millions de dollars.

A l’issue de l’opération, Ener1 deviendra le plus gros actionnaire et détiendra à ce titre environ 31% du capital de Think. Cet apport d’argent frais devrait permettre au modèle TH!NK City de sortir enfin des chaînes de production courant 2010.

En effet, TH!NK City est le premier véhicule de ce type a avoir reçu une certification CE et une validation réglementaire européenne au niveau de la sécurité.

            

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marcob12

Il est étonnant qu’une telle entreprise échappe (semble-t’il de peu) à la faillite. Un triple salut aux investisseurs locaux qui ont regardé ailleurs, au gouvernement norvégien et même à l’Europe qui ont laissé TH!NK amorcer une vrille potentiellement mortelle. Manifestement on a oublié que l’europe ne produira bientôt plus de pétrole, la dépendance suicidaire de son parc automobile aux énergies fossiles et un probable “peak oil” à quelques emcâblures. On peut se demander si les grands constructeurs automobiles européens n’avaient pas un intérêt (différent  du nôtre) à laisser un concurrent potentiel boire la tasse… On n’a pas trouvé 47 millions de $ en europe pour ce beau projet. On sent la décadence…