Des chercheurs de la branche ISE de l’Institut Fraunhofer ont obtenu un taux de rendement de 23,4% pour une cellule solaire monocristalline en silicium composée d’une couche mince semi-conductrice de type-p sur un substrat semi-conducteur de type-n.
La superficie de la cellule est de 4 cm2 (2 x 2 cm).
"La plupart des cellules solaires en silicium actuellement commercialisées sont de type P" précise Dr. Martin Hermle, responsable du groupe chez Fraunhofer ISE. Aussi, les cellules solaires basées sur des substrats semi-conducteurs de type-n possèdent elles une plus grande tolérance aux impuretés. Par conséquent, il est théoriquement plus facile d’améliorer le rendement de conversion énergétique des anciennes cellules solaires.
Selon Fraunhofer ISE, les matériaux d’étanchéité tels que l’oxyde de silicium (SiO2) et le nitrure de silicium (SiN x) ne fonctionnent pas correctement sur les semiconducteurs de type-P. Par conséquent, de nombreuses cellules solaires monocristallines en silicium sont formées d’une couche semi-conductrice de type-n sur un substrat semi-conducteur de type-p, recouvert d’une couche SiO2 ou SiNx. L’ISE a utilisé de l’oxyde d’aluminium (Al2O3) comme matériau d’étanchéité sur le côté qui reçoit la lumière du soleil.
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Le taux de rendement le plus élevé pour une cellule solaire monocristalline en silicium est de 25%. Elle a été réalisée par l’équipe du professeur Martin Green, exerçant à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) en Australie. Mais, elle est réputée plus difficile à produire en masse.
Des progrès encore une fois ! Bravo de continuer l’exploration pour gains d’efficacité ! De mieux en mieux ! Keep going ! Petit clin d’oeil: le prof. Green de l’UNSW avait un nom prédestiné pour travailler pour des énergies…. vertes….Joke ! A+ Salutations Guydegif(91)
J’aimerai savoir si ce sont les intervenants de la filière PV qui ont financé ces recherches … j’en doute. En France, pendant ce temps, on continue à subventionner des installations à faible rendement (et on en prends pour 20 ans!) alors que l’on aurait pu financer la recherche pour des composants plus performants ! Eternel débat ?!
Pour que le PV soit s’impose comme une source d’énérgie , il faut baisser son coût jusqu’à otenir le prix « réseau ». Le rendement est une chose et son industrialisation en est une autre. On sait bien que sans subvention et sans le rachat par EDF à un prix élevé la fillière s’éffondrerait, donc aujourd’hui, le combat n’est pas sur le rendement mais sur le cout de production.
Le fameux prix réseau ne garantit absolument pas que le PV sera globalement compétitif par rapport aux autres filières qui empruntent le réseau. Exemple : Aujourd’hui avec EDF nous avons un prix réseau d’environ 12 centimes d’Euros le kWh livré à domicile. Pour parvenir à cela, il faut produire ce kWh à 4 centimes d’Euros, le transporter et le distribuer (RTE et ERDF) pour encore 4 centimes puis lui appliquer des charges (CSPE qui paye le PV !), l’abonnement et les taxes locales et nationales (pour les collectivités locales et l’Etat). Comment peut-on prétendre qu’une filière qui produirait à 12 centimes d’Euros le kWh et qui utiliserait malgré tout le réseau serait compétitive ? Dans ce cas, qui paierait le TURPE et donc l’entretien du réseau ? Qui paierait la CSPE ? Quel serait l’impact du manque à gagner sur les taxes ?
Qui utilise en France le PV en autoconsommation ? Il me semble que l’immense majorité des installations vendent la totalité de la production à EDF et achète donc la totalité de la consommation à… EDF. C’est évidemment « la » condition pour que l’affaire soit rentable. Cela le restera tant que le tarif d’achat sera aux alentours de 600 Euros le MWh ou 60 centimes d’Euros le kWh soit 5 fois plus que le tarif réseau et 15 fois plus que le prix de vente du kWh en sortie de centrale. Est-ce que les particuliers auront le même engouement si le prix du PV descend à 12 centimes d’Euros le kWh (parité réseau) et que les subventions suivent la même pente ? Sachant qu’ils auront toujours besoin du réseau et d’un contrat avec un fournisseur qui garantisse la continuité de la fourniture.
En effet le nombre en autoconsommation doit être à moins de 2% des contrats, bien que je n’ai trouvé les chiffres nul part. Mais quand mon projet se fera c’est le choix que je ferai pour des raisons suivantes : 1 : La ‘rentabilité’ est certes moins, mais ce n’est pas la motivation principale (voir mon article participatif ‘ranger vos calculettes’) 2: L’Auto consommation peut aussi encourage a consommer ‘en fonction’ de ce qu’on produit donc de ‘faire des choix’ du moments et comment on consomme. Le but étant de consommer GLOBALEMENT moins. Ceci peut être au début assez ‘contraignante’, mais avec l’experience depuis 10 ans avec notre abonnement TEMPO (avec ces 25 jours ROUGE et TRES CHERS pendant l’hiver) nous avons ‘acquit’ une ‘reflexe conditionnée’ de regarder quel va etre le tarif du lendemain (affiché à 8 heur le soir) afin de décider ce qu’on fait ou ne fait pas ‘tourner’ le lendemain. Le resultat global est une baisse de conso (en kwh et en EUROS) environs 25% ! 3: Et comme j’ai déja dit dans d’autres commentaires, si on connait le prix ‘reseau’ au compteur aujourd’hui, dans 5, 10 ou 20 ans ? Au moins avec l’autoconsommation (et le reseau quand on produit pas la nuit ect), en ‘achète d’avance’ son ‘jus’ pour prix CONNU pendant la durée de vie de son installation (20,25,30 ans ?), et comme on le produit soi-même, peut être on fera un plus ‘gaffe’ a comment et quand on consomme. Si j’installe 3kwc qui produit 3000kwh/an pendant 30 ans, j’aurai 90000 kwh pour le prix de mon ‘investissement (+/- 20,000 €) donc 0,45cts le kwh GARANTIE pour les prochains 30 ans, sans parler bien sur des ‘recettes’ du vente de surplus quand même pendant la période qui durera le contract d’achat – restons pragmatique et des credit impots etc tant que ça dure. En plus en faisant ‘gaffe’ a ce qu’on consomme, on aura PLUS à VENDRE. Pour moi le ‘calcul’ n’est pas si mauvais que ça, en contrat autoconsommation, vu sur le long terme et avec un peu de ‘pragmatisme’ avocat du diable ! trimtab
Est-ce qu’Amory Lovins est raccordé au réseau et si c’est non combien lui coûte son autonomie ?
Personne a relever mon erreur de calcul ? 90000 kwh de production estimée sur 30 ans pour 20,000 € d’investissement = 0,22 €/kwh garantie sur 30 ans ! Qui dit mieux ? trimtab
Certes le terme autoconsommation ne signifie pas déconnexion du réseau ou autonomie complète, mais cela signifie en revanche manque à gagner par rapport au tarif d’achat pratiqué. Tout ce qui est autoconsommé n’est pas vendu à plus 60 centimes d’Euros le kWh (pour les installations intégrées). Ce qui est attractif actuellement et qui est bien évidemment vendu comme tel par les commerciaux qui font du démarchage téléphonique, c’est le tarif intégré et la vente intégrale. D’autre part le tarif d’achat de l’électricité PV en France est bien aujourd’hui d’environ 60 centimes d’Euros pour l’intégré (prime) et de 35 centimes d’Euros pour le tarif de base tout ceci calculer à partir des formules d’indexation prévues aux articles 3 et 8 du décret de 2006. Un particulier qui décide d’investir 20 000 Euros dans 2000 Wc intégré le fait parce qu’on lui garantit un tarif d’achat de 60 centimes/Wh et pas parce que le tarif de base est de 30 centimes en 2006 ! Pour l’assertion : « C’est pas le tout de regarder le prix du kWh, il faut aussi regarder la consommation… Regarder les danois, le cout de l’électricité chez eux est constitué au plus de 3/4 de taxes et ça ne les empèche d’avoir un des niveaux de vie les plus élevés du monde… ». Je ne vois pas ce que vous voulez démontrer car à mon sens il n’y aucun lien direct entre le prix de l’électricité, son niveau de consommation et le niveau de vie. Sinon certain pays africains aurait un super niveau de vie. Les danois ont une électricité chère, une consommation moyenne et un bon niveau de vie et ils ne sont pas autonomes (voir les échanges d’électricité aux frontières)… et alors.