RTE : croissance de la consommation domestique en 2008

En 2008, la consommation intérieure française d’électricité a continué d’augmenter, nous apprend le rapport annuel de RTE

Corrigée des aléas climatiques (1), la consommation électrique est en hausse de 1,2% par rapport à 2007, pour atteindre 486,1 TWh sur les douze derniers mois  (2).

En valeur brute, la consommation intérieure d’électricité est même de 494,5 TWh, mais RTE indique que ce chiffre non corrigé intègre des conditions de température plus rigoureuses l’an dernier et l’effet « année bissextile ».

RTE : consommation intérieure 2008, corrigée des aléas climatiques et de l'année bissextile (crédit : RTE)

La croissance de la consommation électrique, en 2008, est d’abord due à la clientèle raccordée en basse tension (clientèle domestique, professionnels, services publics, éclairage public, divers tertiaire), analyse RTE. Par rapport à 2007, cette consommation domestique augmente fortement : environ +3% en valeur corrigée des aléas climatiques (contre +2,0% en 2007).

En valeur brute, cette croissance atteint même environ +6% en 2008. La hausse de la consommation domestique est accentuée par l’effet des températures de l’année 2008, où il a fait plus froid en moyenne qu’en 2007.

La consommation de la grande industrie (3) (hors secteur énergie (4)) est, elle, en recul de 2,6%. Ce recul confirme une tendance à la baisse déjà identifiée les trois années précédentes, puisque la consommation de l’ensemble des grands clients industriels raccordés directement au réseau de RTE diminuait déjà de 3,2% en 2005, de 1,0 % en 2006 et de 1,4% en 2007.

Cette tendance à la baisse est plus marquée sur les trois derniers mois de l’année 2008, précise RTE : sur 12 mois glissants, la baisse est de 0,1% à fin septembre 2008, de 1,0% à fin novembre 2008, et elle atteint fin décembre 2,6%. En valeur corrigée des aléas climatiques, la consommation des PMI/PME (5) est quasiment stable par rapport à 2007 (contre une hausse 1,7% en 2007 par rapport à 2006).

Croissance des consommations de pointe en hiver

Si aucune valeur maximale historique à la pointe n’a été atteinte au cours de l’année 2008, contrairement aux trois pics historiques dépassés successivement du 5 au 7 janvier 2009, la croissance des consommations de pointe hivernale s’est cependant poursuivie l’an dernier.

Début 2009, le maximum historique a été franchi successivement sur trois journées, les lundi 5, mardi 6, et mercredi 7 janvier, suite à une période de grand froid en France avec des températures de 5 à 9°C en dessous des normales saisonnières.

La consommation française instantanée la plus forte a été enregistrée le mercredi 7 janvier 2009, à 92 400 MW à la pointe de 19h.

RTE indique que les prévisions de Météo-France lui ont permis d’anticiper efficacement ces pointes : dès lundi 5 janvier après-midi, RTE avait sensibilisé les Français à l’intérêt de la maîtrise de la consommation de l’électricité dans ces périodes de tension entre l’offre et la demande d’électricité. Tout au long de la semaine écoulée, RTE a multiplié ses actions de sensibilisation en communiquant sur les gestes simples que chacun peut faire, particulièrement entre 17h et 20h, pour participer à la maîtrise de la consommation, et à la lutte contre le changement climatique (6).

Ces préconisations ont été utilement relayées par plusieurs associations non gouvernementales et des collectivités territoriales.

RTE note que lors de ces pointes de consommation, les échanges d’électricité entre la France et ses voisins européens ont continué d’être fluides sur les 45 interconnexions électriques de RTE.

Ainsi, la France a été à la pointe de 19 heures :

  • le lundi 5 janvier 2009 : très légèrement exportatrice (100 MW),
  • le mardi 6 janvier 2009 : légèrement importatrice (à hauteur de 1000 MW),
  • le mercredi 7 janvier 2009 : légèrement importatrice (à hauteur de 1000 MW),
  • le jeudi 8 janvier 2009 : très légèrement importatrice (300 MW).

Les chiffres mentionnés ci-dessus représentent le solde des échanges, c’est à dire la différence entre les exportations françaises et les importations.

Pour les 4 journées du lundi 5 janvier 2009 au jeudi 8 janvier 2009, au moment de la pointe de 19h, la France exportait de l’électricité vers la Grande-Bretagne, la Suisse et l’Italie ; et, en même temps, notre pays importait de l’électricité depuis la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne.

En 2008, le volume cumulé des transactions d’exportation et d’importation atteint 116,2 TWh, en hausse de 5,6 TWh (soit 5,1 %) par rapport à 2007.

Volume des échanges aux frontières

Le volume cumulé des échanges sur le marché infra-journalier a cru l’an dernier, au fur et à mesure de l’extension de ce service aux différentes interconnexions électriques.

RTE : Solde des échanges contractuels en 2008 (crédit: RTE)

Ce service poursuit son développement pour atteindre 4,2 TWh en 2008 (7), en hausse de 1,4 TWh par rapport à 2007. En 2008, le marché infra-journalier représente 3,6% des échanges contractuels aux frontières.

Le solde exportateur des échanges contractuels avec l’étranger atteint 46,6 TWh en 2008, en baisse de 8,8 TWh par rapport à 2007.

Avec 6 journées d’importations nettes, contre 20 en 2007, la France reste structurellement exportatrice sur les 360 jours restants de l’année 2008 (8).

Le nombre de journées présentant au moins un point horaire avec un solde des échanges contractuels importateur est de 43, très proche du niveau atteint en 2007 (42).

Cette évolution résulte du solde des transactions contractuelles aux frontières. Selon RTE, elle illustre le bon fonctionnement des échanges, qui permet d’optimiser l’usage des différents parcs de production électrique européens.

Le maximum historique du solde (9) exportateur instantané (en puissance) a été atteint le 11 novembre 2008, avec une valeur de 13 746 MW.

Production en légère hausse, émergence de l’éolien 

La production des centrales nucléaires baisse très légèrement (–0,1%) par rapport à 2007.

La production d’origine hydraulique est en forte hausse (+7,4%) par rapport à 2007. Elle atteint son niveau le plus élevé depuis 2001.

La production issue des autres sources d’énergies renouvelables (hors hydraulique) augmente de plus de 21%. Près de 9,6 TWh d’électricité issu d’énergies renouvelables ont été produits en 2008, dont 5,6 TWh de production éolienne. Cette dernière production a fortement augmenté, d’environ 37 %, par rapport à 2007.

La production des centrales thermiques à combustible fossile est en baisse (–3,3%).

RTE : Production française d'électricité en 2008 (crédit : RTE)

Entre 2007 et 2008, la puissance installée de l’ensemble du parc de production français a augmenté de 1700 MW, essentiellement du fait de l’accroissement du parc éolien, de plus de 1000 MW, du raccordement de trois installations à combustible fossile pour une puissance d’environ 800 MW, partiellement compensées par des retraits d’exploitation.

En 5 ans, l’électricité d’origine éolienne produite en France aura été multipliée par 14. En 2008, la puissance installée du parc éolien atteint 3300 MW. Elle augmente de plus de 1000 MW, dont près de 200 MW raccordés directement au réseau de transport de RTE.

RTE : Production éolienne 2008 en France (crédit : RTE)

L’énergie maximale produite sur une journée a atteint 46 GWh le lundi 10 novembre 2008. Un maximum instantané de production éolienne a été atteint le vendredi 21 novembre 2008 à 8h20 avec une puissance de 2255 MW, ce qui correspond à un facteur de charge (énergie produite rapportée à la puissance installée) de plus de 70%.

Sur l’année 2008, le facteur de charge mensuel des installations éoliennes est resté très variable, de 10% à 37%, pour une valeur moyenne sur l’année de 23%. La grande variabilité des rendements est liée, par nature, à l’intermittence des conditions de vent.

 

Le rapport de RTE pour l’année 2008 est consultable sur son site (PDF)

 

(1) Corrigée des aléas climatiques et de l’année  bissextile 2008
(2) 1 TWh = 1 milliard de kWh.

(3) Clients raccordés au réseau de RTE.
(4) Et corrigée de l’effet année bissextile.
(5) Les PMI-PME sont raccordées aux réseaux de distribution en HTA (tension de raccordement comprise entre 1 kV et 50 kV).
(6) Disponible sur le site Internet de RTE : « La maîtrise de la consommation d’électricité ».

(7) Il s’agit de la somme des résultantes des énergies transitées en importation et exportation sur chaque transaction infra-journalière.

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Bibou64

A la maison : Avec tous les gens qui laissent tourner en H24 leurs PC (400W pour chaque unité centrale), on continue de faire grimper la facture;A quoi cela sert il ? Souvent à  rien.je connais même des gens qui ont plusieurs PC + des disques branchés en permanence. Vous savez, ces PC récupérés du bureau sur lesquels on entasse des films et de la musique….Même chose au bureau : on laisse tourner les alimentations et les écrans en veille le soir. Or, il suffirait de rajouter une prise avec un interrupteur et de couper l’inter le soir.

Bibou64

A la maison : Avec tous les gens qui laissent tourner en H24 leurs PC (400W pour chaque unité centrale), on continue de faire grimper la facture;A quoi cela sert il ? Souvent à  rien.je connais même des gens qui ont plusieurs PC + des disques branchés en permanence. Vous savez, ces PC récupérés du bureau sur lesquels on entasse des films et de la musique….Même chose au bureau : on laisse tourner les alimentations et les écrans en veille le soir. Or, il suffirait de rajouter une prise avec un interrupteur et de couper l’inter le soir.

Flobeb

Nous voyons dans cet exposé assez complet les limites de nos gueguerres intestines. Savoir si les pointes viennent du chauffage électriquen’a que peu de sens.Si il fait froid, nous chauffons, donc nous consommons de l’énergie. Les pointes ET les consommations sont plus fortes lorsqu’il fait froid, donc il y a un lien.Savoir si à 19h, je pousse le chauffage ou j’allume mon écrna LCd de 500W n’a pas d’intéret. Le chauffage électrique consomme donc il demande des moyens de production qui sont intermittant (pas de besoin quand il fait froid) mais fiables et disponibles.Tous les épisodes de froid sont anticycloniques, plus il fait froid, moins il y a de vent; Ils ont lieu l’hiver lorsque l’ensoleillement est faible en heure et intensité (sauf si le système est orientable).Il est indispensable de doubler chaque éolienne ou panneau solaire d’un équipement  souple et garanti en disponibilité. La combustion est encore la solution la plus faible Le solaire et l’éolien ne peuvent donc pas être LES solutions à ces pics de grand froid.La vrai réponse est dans la poursuite de la diversité, dans la maitrise des consommations pour limiter la production. Stop aux pompes à chaleur réversibles qui vont faire apparaitre les pics d’été (cf2003), au sur-équipement électroénergivore-ménager, aux éclairages surpuissants pollueurs et inutiles.Développons des systèmes intégrant des stockages d’énergies primaires ou transformées et surtout améliorons nos comportements énergétique et ceux de nos batiments car notre consommation croit plus vite que notre population.La solution est plus dans nos comportements que dans nos industriels et gouvernements.

Tartempion

C’est bien connu, l’enfer c’est les autres…………… avez-vous enquêté pour vérifier  ”   tous les gens qui laissent tourner en H24 leur PC……………..!!!!!!!!!! avez-vous vérifier si beaucoup d’unités centrales consommaient 400 W    !!!!!!!!!!!!

Tartempion

C’est bien connu, l’enfer c’est les autres…………… avez-vous enquêté pour vérifier  ”   tous les gens qui laissent tourner en H24 leur PC……………..!!!!!!!!!! avez-vous vérifier si beaucoup d’unités centrales consommaient 400 W    !!!!!!!!!!!!

renewable

A écouter tous les discours anti-éolien, il me semblait que la hausse de l’installation d’éoliennes s’accompagnait automatiquement d’une hausse du thermique..Bizarre, ils ont du oublier de prévenir RTE que la consommation de thermique n’a pas pu baisser, c’est impossible, cela remet en cause l’argument principal de nos amis anti-éoliens!Il semblerai que l’affreux lobby éolien ait raison quand il avance que dans une proportion raisonnable (proportion largement au dessus des objectifs français) l’éolien se substitue la majorité de l’année aux moyens de production thermique, ce que souligne déjà RTE chaque année depuis l’apparition de l’éolien.Bien sur, les périodes de pointe sont l’exception, et le nucléaire ne peut pas davantage répondre à ce problème que les différentes ENR, hormis notre précieux hydraulique!

Flobeb

Lloin de moi l’idée d’antieolien, juste l’objectivité. Il est aujourd’hui aussi ridicule d’être anti éolien qu’anti énergie fossile. Seule la maitrise de la consommation permetera de répondre à nos paradoxes. Je voulai juste préciser que ni la biomasse, ni l’hydraulique marin et montagnard, pas même le nucléaire ne pourront répondre aux pics de consommation certains BE nous prédisent. le tout électrique est aussi ridicule que le tout gaz.Je suis par contre enchaté de lire Renewable admettre un lien entre chauffage électrique et haute consommation d’électricité.Je préconise la responsabilisation et les transitions volontaristes face aux obscurantismes de tous bords.Que les bretons dont je suis, se débrouillent de leur électricité s’ils refusent de la produire chez eux (nous). Je suis certains que les mêmes personnes qui s’opposent à une centrale thermique seront contre les Eoliennes  à Erquy, les hydraolienne près de la plage et les panneaux solaires sur la falaise. En revanche ils appércient la pompe à chaleur réversible quand la baie vitré est ouverte l’été!!! Cette même installation électrique air-air subventionnée n’est d’ailleur plus très efficace quand il fait froid (anticyclone et pas de vent), les marées de faible coéfficient (pas de courant…)Halte au Dogme idiot, allons avec volontarisme vers le renouvelable mais arrétons de croire que nous allons sauver le monde avec quelques accessoire, la révolution est à faire dans nos usages plus que sur les moeyns de production.

Flobeb

L’intéret des énergie décrites ci dessus est incontestable et permet la diminution de la consommation d’énérgie fossile et c’est très bien.Mais celà ne peut pas répondre à 100% de la demande à courts termes

Nolmat

Allez tout simplement sur le site de l’association Négawatt avant d’aborder les Mégawatts !Suipression des gaspillages absurdes dans les collectivités, les entreprises et chez soi avant de poser une éolienne ou un panneau solaire pour produire encore un peu plus d’électricité…qui ne pourra de toute façon pas répondre à nos besoins de chaleur et de mobilité !!!à bon entendeur, salut !

Nolmat

Allez tout simplement sur le site de l’association Négawatt avant d’aborder les Mégawatts !Suipression des gaspillages absurdes dans les collectivités, les entreprises et chez soi avant de poser une éolienne ou un panneau solaire pour produire encore un peu plus d’électricité…qui ne pourra de toute façon pas répondre à nos besoins de chaleur et de mobilité !!!à bon entendeur, salut !

Econome

On nous a bercés en fin d’année avec la consommation des guirlandes de Noel, maintenant la hausse de la consommation serait due aux ordinateurs (les temps changent… et les fausses solutions aussi).Le discours doit être clair et nos actions déterminées. Après l’erreur du chauffage tout électrique (tout aussi couteux qu’énergivore), on nous parle des transports électriques, trains puis voitures … dans la logique du toujours plus de consommation électrique avec une gestion des pics de plus en plus nombreux sur le fil du rasoir.  Mais quand aurons nous le courage de dire qu’aucune énergie n’est inépuissable, quasi-gratuite et ultra-propre ? SOYONS ECONOMES AVEC UNE MEILLEURE GESTION DE TOUTES LES ENERGIES ET UNE REFLEXION SUR LEUR UTILISATION.

Etiennedorge

Année après année, c’est toujours le même refrain.Les français consomment de plus en plus d’électricité. A qui profite le crime ?Chaque foyer possède des dizaines d’appareils électroniques / électriques :- chargeurs divers (piles, batterie téléphones portables, etc.)- console de jeux, lecteur MP3 – Plusieurs ordinateurs, donc plusieurs écrans- Télé grand écran, parfois 1 télé dans chaque chambre !- Chaîne hi fi- Lave vaisselle- Lave linge- Four – Four à micro-onde- Aspirateur,- Climatisation- Chauffage électrique- Lumières allumées en permanence- etc… etc…C’est assez effrayant en fin de compte. Après il ne faut pas s’étonner de devoir construire une nouvelle centrale nucléaire… (hors remplacement du parc existant) ou de devoir prolonger la vie des anciennes de quelques années….Chaque individu doit prendre conscience du gaspillage énergétique…. c’est la seule façon de lutter efficacement ….

Ron masque

triste à dire mais hélàs, pour conscientiser les consommateurs energetiques, il faut les attaquer là où cela fait mal : le portefeuille.Doublons le prix de l’énergie, diminuons de moitié la consommation.Pour ma part, je passe l’hiver au froid, 10 degrés dans une maison, ce n’est pas la mer à boire.Comment je fais : bas de montagne, collants et gros pulls. La nuit, pas de chauffage mais un sac de couchage “-27 °c”. Je peux vous assure qu’il fait à peter de chaud là dedans.Vous voulez vos 20°c et votre petit confort en manches courtes tout l’hiver et bien travaillez comme un dingue. L’énergie doit avoir un prix sérieux sinon tout le monde s’en fout. Un gouvernement qui aurait ce courage pourrait alors avec les marges dégagées investir massivement dans les solutions d’isolation des maisons et appartements et enfin briser le cercle vicieux de la surconsommation.

@ron_masque

Bon argument.Un prix FORT fait effectivement changer les comportements.Nous avons pu le constater lorsque le prix du baril de brut a grimper jusqu’à 160 dollars.Je suis persuadé que même si le cours entretemps a drastiquement baissé : 40 $, certaine personnes ont gardé le choix d’allez acheter leur baguette de pain à pied au lieu de prendre leur voiture.

Rageous

Ceux-ci (les pics) existent toute l’année, celui dès 6 h du mat pour les cafetières électriques…le froid accentue la conso, on augmente le thermostat dès l’entrée dans l’habitat si on a eu l’idée de le baisser en sortant le matin… Si un prix fort fait changer les comportements, ce sera aussi pour les moins bien équipés et les moins aisés que cette charge alourdie sera la plus dure à vivre, je pense à ceux qui ne sont pas propriétaires de leur logement, ex. les étudiants.

Ecolo sans %

consommer moins, produire plus près. 65 % de l’énergie électrique est consommé dans le secteur Résidentiel-Tertiaire. Cela donne une indication sur l’endroit où faire des économies. En France on à pas de pétrole… merci au défenseur du tout nucléaire de ce bourrage de crane vendeur de centrales… et des problèmes corolaires. Manière de vivre, de concevoir l’habitat, les échanges… beaucoup d’enjeux. “Une bonne isolation peut diviser par 4 votre poste de chauffage tout en améliorant votre confort de vie” A méditer, non?

Mac

Conso en hause :” Merci” les (en vrac)-Box ADSL-DEcodeurs TNT-Enregistreurs DVD-Radars automatiques (avec le chauffage de la vitre…)-MAchine à laver électronique qui consomme meme à l’arretetc. la liste est longue…

andre

Une augmentation de la consommation d’électricité ne serait peut-être pas un mal si l’on constatait que parallèlement la consommation de combustible fossile, donc les émissions de CO2, avait baissé.  Au final, attendons de savoir si la consommation totale d’énergie a baissé en 2008 avant de conclure. De toute façon en France merci au nucléaire qui garanti une production de base sans CO2 !

andre

Une augmentation de la consommation d’électricité ne serait peut-être pas un mal si l’on constatait que parallèlement la consommation de combustible fossile, donc les émissions de CO2, avait baissé.  Au final, attendons de savoir si la consommation totale d’énergie a baissé en 2008 avant de conclure. De toute façon en France merci au nucléaire qui garanti une production de base sans CO2 !

benkebab

Je rejoins beaucoup d’entre vous en montrant du doigt les appareils électriques qui se sont multipliés dans les foyers français cette année: écrans plasmas géants, cadres photos numériques, consoles nouvelle génération, cafetières high-tech, etc.Pendant que nous sommes loin de chez nous, le décodeur donne l’heure à la télé, et votre box adsl attend sagement que vous rentriez 8h plus tard en faisant chauffer ses résistances… Derrière leurs petite diode innocentes constamment allumées se cache un gaspillage bien plus important qu’il n’y parait!Pour info, “Chaque année, les appareils électroniques et l’électroménager de l’Union Européenne consomment 50 TWh en mode veille, l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité du Danemark.” (Source UE)Une réglementation européenne pour limiter la consommation en veille à 1 ou 2W d’ici 2010 est à l’étude, mais en attendant, pour lutter contre l’énergie fantôme, mettez vos appareils sur multiprise à interrupteur, débranchez, et faites passer le mot à vos amis!

Momo

N’oubliez tout de meme pas que l’electricite consommee finissant tjrs. par se transformer en chaleur , la conso des lampes halogenes comme des box ADSL ou autres PC ou autres cafetieres DIMINUE ( si bon thermostat , evidemment ! ) la conso des autres sources d’energie(s) dediees au chauffage seul …. et ne sont donc ” nuisibles ” que pendant la saison chaude , soit 3 a 6 mois en metropole ! …. Sinon , effectivement la seule solution est celle de ron-masque : vivre a 10 ° C , combien de ” vieux ”  vont passer l’arme a gauche av. cette solution ?  Va y avoir des pics de conso …. aux urgences ! Venez voir en Inde combien de morts par nuits d’hiver parce qu’ici  cette ” merveilleuse ” idee est tres largement vecue  ! Comme ces derniers jours ds. les Balkans ou en Bulgarie ! … Ben voyons , cela rapellera en ts. cas de tres tres ” bons ” souvenirs a ceux qui ont vecu la guerre !

Jp du carladez

Désolé d’intervenir sur l’éolien.L’éolien représente 1,02% de la production. Il faut bien reconnaître que pendant les pics de conso il a des chances d’être absent (éoliennes givrées en Haute Loire foudroyée et démontées à Viarouge en Aveyron et certainement peu productives ailleurs; vu le vent).Les éoliennes produisent loin des sites de consommation et participent grandement à l’augmentation des dépenses de RTE. Pensez-vous sérieusement qu’un jour elles produiront 5% de notre production? Je ne le pense pas car leur progression annuelle de 37% pour 1,6TWh ne  couvre env. Qu’ 1/10 de la progression de la consommation soit 495,4(2007) – 480,3(2008) =15,1Twh. (chiffres brut)Désolé encore d’être politiquement incorrect.

Bibou64

Bon, ok, je les laisse aussi allumés chez moi, les ordis, les freebox, on est d’accord, donc l’enfer, c’est d’abord chez moi:Pour la consommation  des PC, voici un article fait par un assembleur : c’est souvent moins de 400W.j’ai copié la conclusion : “Nous conclurons cet article par un gros regret, il s’agit de la consommation au repos des configurations desktop. En effet, si celle en charge est tout à fait compréhensible, il semble qu’il reste beaucoup à faire afin de diminuer la consommation des machines dans ce cas, sans pour autant atteindre le mode veille. Sachant qu’une bonne partie de l’utilisation d’un PC même haut de gamme n’est pas forcément très importante en terme de charge, un abaissement de la consommation semble vraiment nécessaire, que ce soit d’un point de vue écologique ou économique.”

Dan1

Pour Renewable :Vous relancez votre crédo de l’éolien qui alimente localement et n’a pas besoin du réseau de transport RTE et qui ne veut pas payer le réseau de distribution ERDF. Puis vous opposez l’éolien et le nucléaire. Le problème c’est que vous comparez un moyen qui alimente 1 % de la France avec un moyen qui fait 76 %. Rappelez-vous la fable du bœuf et de la grenouille. Maintenant examinons ce que serait la situation si les rôles étaient inversés. Nous aurions donc l’éolien qui devrait produire 418,3 TWh et le nucléaire 5,6 TWh. Commençons par le plus simple le nucléaire. On garde un seul réacteur de 900 MW et on le bride pour qu’il ne produise que 6 222 heures par an soit un facteur de charge de 71 %… c’est dans le domaine du faisable sans forcer. Pour l’éolien, imaginons un parc 75 % à terre et 25 % en mer, ayant respectivement des facteurs de charge de 25% et 34 %. Il faudrait au moins 174 GW installés (131 à terre et 44 en mer). Si ce parc obéit au doigt et à l’œil et délivre la puissance quand on lui demande, tout va bien c’est jouable. A contrario, s’il se comporte comme ce que l’on observe sur les sites qui publient les données de production, il y a quelques soucis à se faire. Je reprends l’exemple maintes fois cité de l’Allemagne dont la production est suivie par l’université de Kassel au lien suivant : Vous pouvez donc constater que du 10 au 15 janvier 2009, la puissance disponible a varié de 360 MW Le 10 janvier à midi à 9 028 MW le 12 janvier à 4h00 du matin. Tout cela pour une puissance installée de 23 312 MW. La puissance délivrée était donc 1,5 % de la puissance nominale du parc le 10 janvier à midi et de 38,7 % le 12 janvier à 4 heures du matin. C’est ce qui s’appelle effectivement une énergie fatale ! J’aimerai bien mettre en face le besoin de l’Allemagne, mais je n’ai pas les données de consommation heure par heure. Maintenant, transposons cela à notre parc éolien de 174 GW alimentant la France. Le 10 janvier à midi, nous aurions eu 2,6 MW disponibles pour 81,8 MW appelés. L’éolien aurait donc couvert 3,2 % des besoins. Le 12 janvier 2009, nous aurions eu 67,3 GW disponibles pour 70,3 GW appelés. L’éolien aurait donc couvert 95,7 % du besoin. Cela peut théoriquement fonctionner, mais le centre national de gestion doit réagir vite et fort. Là, ou cela devient plus embêtant, c’est le 22 décembre à 3 heures du matin. En Allemagne, l’éolien disposait d’une puissance de 15 150 MW soit 65 % de la puissance installée. Rapporté à notre parc de 174 GW, nous aurions disposé de 113 GW de puissance à injecter sur le réseau pour une demande de 53,6 GW. Pour ne rien perdre, il faudrait alors exporter 59,5 GW. Une autre solution serait d’installer massivement des chauffages électriques à accumulation qui accepteraient les pointes de l’éolien. Là, vous voyez, on inverse les rôles : il faut absorber les pointes de la production et non plus celles de la consommation ! Pour vous faire une petite idée de la variabilité mensuelle de l’énergie éolienne, regardez l’année 2007 au lien suivant : Vous voyez qu’en hiver, il y a aussi des creux, notamment décembre 2008. Ce qui est rassurant, c’est qu’il y a aussi des pics de production, notamment août 2008.Je cite : « quand les 15 éoliennes de haute loire sont givrées, il y en a des milliers dans toute la france qui peuvent tourner » fin de citation. Oui peut être, encore qu’en France, contrairement à l’Allemagne et autres pays nordiques, on ne diffuse pas la production en temps réel, ce qui est très dommage pour la démocratie. De toute façon, il est totalement impossible que l’excédent de l’un compense le déficit de l’autre… puisque, c’est bien connu, les électrons éoliens n’empruntent jamais le réseau de transport, ce sont des électrons casaniers, contrairement aux électrons nucléaire qui font de grands voyages !

Dan1

Pour Bibou 64 :Si vous avez un PC qui “pompe” 400 W en régime de croisière, soit vous êtes fan de micro et avez un PC hyper boosté (et encore), soit il a une grosse panne.En fixe, on doit pouvoir descendre en dessous de 100 W, même avec des PC anciens, et en portable, même avec un écran 17 pouces, on peut tourner à moins de 40 W sans économie d’énergie et moins de 30 W avec. Pour savoir, acheter un wattmètre enregistreur sur prise, il y en a qui marche correctement à 10 Euros (voir chez LIDL de temps en temps).Un portable en veille peut descendre en dessous de 2 W. 

Dan1

Il faut lire : Le 10 janvier à midi, nous aurions eu 2,6 GW disponibles pour 81,8 GW appelés.

stef

C’est marrant en ce moment le nombre de sujets où les commentaires finissent en pro ou anti nucléaire / éolien… Et c’est marrant de voir toujours les pronucléaires dire que l’éolien ne pourra jamais remplacer le nucléaire.Dan1, une fois de plus, pourquoi essayez vous d’imaginer un parc de production où l’éolien remplacerait le nucléaire ? Qui, dans les pro-éoliens, a parlé de remplacer le nucléaire par de l’éolien ??? On a la chance en France de pouvoir mettre en place toute une panoplie d’énergies renouvelables, pourquoi se priver ?Et comparer avec l’exemple allemand n’est peut être pas judicieux. Faut-il rappeler qu’ils n’ont pas 3 grands régimes de vent différents comme nous avons en France ? Cela ne met pas à l’abri d’écarts de puissance produite, bien sur, mais ça peut réduire ces écarts tout de même.Cela dit, je vous rejoins entièrement sur le fait qu’il faudrait aussi qu’en France on ait les données là dessus.

Dan1

La réponse est simple : c’est rarement moi qui commence à opposer éolien et nucléaire. J’ai déjà dit que c’était complémentaire à concurrence de ce que chacun peut faire.  En l’occurrence, je répondais à renewable et notamment à son assertion : “De plus quel moyen de production est plus proche qu’une éolienne ne l’est du consommateur? Les centrales nucléaires du bord de Loire en région centre qui alimentent la région parisienne?” Fin de citation. Je ne suis pas viscéralement opposé à l’éolien (contrairement à certains qui sont viscéralement opposés au nucléaire). Je regarde simplement rationnellement ce que l’éolien peut apporter à la France et à l’Europe. Ne nous privons pas, faisons des EnR, mais je voudrai que quelqu’un réponde à la question que j’ai déjà posée des dizaines de fois : si l’éolien ne peut pas remplacer le nucléaire en France, par quoi compter vous le remplacer… pour ceux qui veulent le remplacer bien sûr ? Je veux bien que prendre l’exemple de l’éolien allemand ne soit pas judicieux, car ils sont mal dotés par la nature (quoique sur les bords de la mer du Nord, ça “donne” pas mal). Pour l’histoire des trois régimes de vent complémentaires, c’est très amusant, car il faut faire l’hypothèse que l’énergie éolienne voyage sur les réseaux de transport de RTE et de distribution d’ERDF et est soumis au TURPE comme le reste des électrons   . Mais là, il faut demander à renewable qui semble s’y connaître et qui affirme le contraire : l’éolien c’est de la production purement locale ! Un peu de cohérence dans les discours améliorerait la crédibilité.    Alors, comme vous le dites,  faisons oeuvre de transparence, publions en ligne les données de production heure par heure comme le font les allemands, mais aussi les espagnols au lien suivant : ’est peut être prévu… mais quand le parc de 17 ou 25 GW sera installé ?

Dan1

Pour Benkebab :Je ne sais pas à qui s’adresse votre commentaire ?Pour ma part, dans ces débats, je suis, comme toujours l’un des seuls à avoir donné des éléments factuels et chiffrés sur ma consommation d’électricité. A propos de la CSPE et du prix du kWh, j’ai exposé un certains nombres d’éléments. En 2007, j’étais à environ 3 600 kWh pour toute l’année et en 2008 à environ 3 200 kWh. Par ailleurs, je sais de façon relativement précise, ce que consomme mes appareils électriques et je possède des lampes basse consommation depuis presque une dizaine d’années.Pour ce qui concerne la consommation domestique, là encore, je suis l’un des seuls à apporter des éléments factuels et chiffrés. C’est pourquoi, je reprends l’étude REMODECE dont le lien avait été cité par l’un des commentateurs.Si vous avez des informations factuelles supplémentaires, n’hésitez pas à nous en faire part.       

Dan1

A tous :Si justement c’est intéressant de commenter.Notre ami Renewable dit “no comment” pour le débat éolien/nucléaire, et pour cause, c’est lui qui l’a lancé !Je reproduis ci-dessous son commentaire du 14-01-2009 à 14:16:23 « EtonnantA écouter tous les discours anti-éolien, il me semblait que la hausse de l’installation d’éoliennes s’accompagnait automatiquement d’une hausse du thermique..Bizarre, ils ont du oublier de prévenir RTE que la consommation de thermique n’a pas pu baisser, c’est impossible, cela remet en cause l’argument principal de nos amis anti-éoliens!Il semblerai que l’affreux lobby éolien ait raison quand il avance que dans une proportion raisonnable (proportion largement au dessus des objectifs français) l’éolien se substitue la majorité de l’année aux moyens de production thermique, ce que souligne déjà RTE chaque année depuis l’apparition de l’éolien.Bien sur, les périodes de pointe sont l’exception, et le nucléaire ne peut pas davantage répondre à ce problème que les différentes ENR, hormis notre précieux hydraulique! » fin de citation. Rendons à César…  Pour le CO2 : oui, intégrons donc dès maintenant ce coût à chaque moyen de production d’électricité en fonction de ces émissions. En Europe, ce n’est pas à nous que cela va faire mal !Quand à faire le lien entre la consommation d’électricité et son coût, je ne vois pas de corrélation directe et frappante en Europe. Pour ce qui est du chauffage électrique, on devrait d’ailleurs obtenir un effet inverse en terme d’énergie consommée, puisque le kWh électrique livré à domicile est encore plus cher que le kWh gaz, cela incite donc à l’économie. C’est d’ailleurs le principal grief fondé contre le chauffage électrique dans les logements sociaux !

enerZ

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Django

Eh  bien  li  est  surtout  à  craindre  que  les  gens  comme  renewable  veulent  imposer aux  gens   un   choix  forcé et antidémocratique   de  socièté  : Pour  une  société  de Sobriété  qu ‘il  faut  imposé  par  les  Taxes  au  bon  peuple  incapable  de  comprendrequel   est  son  intérêt  futur  , celui  de  ses  enfants  et de la planète .  Trop  occupé  qu  ‘  il  est  le  bon  peuple   à   jouir  inconsciement  et  irresponsablement  d ‘  une  électricité  trop  bon  marché .  Et  je  suppose   qu ‘  il  ne  sera pas question  de  lui demander  son  avis  par  Référendum  au  bon  peuple ,des  fois  que  son  déficit  de conscience  lui  fasse  voter  contre  les taxes  et pour  la  poursuite  du  programme  nucléaire  assortie  à une  électricité  au  tarif  EDF  actuel  .

stef

Dan1, vous  demandez par quoi remplacer le nucléaire ? Et vous croyez sincèrement que personne ne vous a jamais répondu ? J’espère que c’est de la mauvaise foi, sinon c’est plus grave…Negawatt ça vous dit quelque chose ?Oui je sais vous allez me répondre qu’en 2030 il font beaucoup trop de TWh de gaz pour produire de l’électricité. Moi je vais vous répondre que c’est un scénario global (ne nous concentrons pas uniquement sur l’électricité) et que si l’on regarde l’ensemble des émissions de CO2, elles se dirigent bel et bien vers un facteur 4.Et pour finir vous allez me répondre que ce scénario est trop ambitieux et risque donc de ne pas être respecté.Je fais les questions réponses comme ça on gagne du temps pour tout le monde….A partir du moment où vous n’acceptez pas un scénario alternatif qui propose de sortir du nucléaire tout en arrivant au facteur 4 sous pretexte qu’il est trop ambitieux, le débat est clos pour ma part.Et revenons donc au sujet (note : j’espère bien que les lecteurs assidus de ce forum sont déjà tous équipés en lampes basses conso et autres appareils économes en énergie, et que personne ne joue au moralisateur alors qu’il consomme autant que la moyenne nationale…. si c’est pour se faire mousser en annonçant ses propres consos personnelles je ne vois pas l’intérêt.)

Django

Mais  moi  des  suggestions  j  ‘ en  ai  :  Vous   fermer  Les   DARTY  ,  CARREFOUR ,CONFORAMA   , TOUS   LES  GRANDS   DISTRIBUTEURS   ,   et  vous   verrez  que   ça va  beaucoup  moins  consommer , un  genre  de solution  pas  du  tout  démocratique  mais qui  devrait   plaire   à  renewable  .  Vous  pouvez  aussi  Surtaxer  les  produits  de  grandeconsommation  aussi  fortement  que  les  carburants  et  là  vous  aurez  de  beaux résultats  .

Artemis

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Amuse

L  ‘   ordinateur  au  charbon  de  bois   ”  bio ”   ,  n  ‘est  pas  encore  au  point  , pareil  pour  les  télés  , lives  box  et  tous   l  ‘   électroménager  , alors  se  passer de l ‘ électricité pour  l  ‘  instant  est  un petit  peu  difficile …

Jp du carladez

Stef pendant la pérode de forte consommation on avait effectivement 3 régimes de vents.Le faible (bretagne) le moins que faible (15Kmh) et le nul. Avec en prime des machines givrées pendant plusieurs semaines dans le massif central (les 25 d’Ally). A Castelnau paygarol (Aveyron) elles ont été dégivrée pendant des heures consommant au lieu de produire. Les éoliennes sont de plus en plus présentes dans les régions peu vantées abaissant ainsi le taux de charge global. A croire que le vent sème la tempête. Il est bon de dire que l’éolien ne remplacera pas le nucléaire, merci de le rappeler Stef.

christian

Benkebab, merci d’avoir répondu partiellement à la question que je posais il y a quelques jours.Même si la population augmente moins vite que la consommation quelques autres facteurs démographiques et sociaux interviennent : – vieillissement de la population- augmentation du nombre de célibataires ou personnes isolées(1 poste de TV/pers au lieu de 1 pour 4, 1 frigo/personne  etc.)- progrès de la condition féminine (premières bénéficiaires de l’électrisation qui a libéré des heures de lessives, de vaisselle, d’étendage de linge)Est-ce que quelqu’un a connaissance d’une étude à ce sujet ?D’ailleurs, après réflexion, les machines à eau (lave-vaisselle, lave-linge) ont effectivement une consommation supérieure en hiver (il y avait eu un mini-débat ici-même au sujet de leur contribution à l’excès de consommation électrique en hiver).En effet, en été l’eau admise dans un lave-truc est à environ 18°C ;  en hiver, c’est plutôt 8°C… Soit 10 °C d’écart. Quand on chauffe à 30°C pour un lavage (on est économe), cela fait 22°C d’élévation en hiver, contre 12°C en été, presque le double de consommation électrique. Bien sûr, si on est dispendieux et que l’on fait tout le temps sa lessive à 60°C, cela a moins d’importance.Etre économe implique plus de fluctuations de la consommation…PS pour Dan1: j’ai quelques questions personnelles à vous poser, et peut-être une proposition à vous faire. Pouvez-vous me contacter hors-forum ? (c’est honnête comme proposition, hein, pas de malentendu !)

lion

Moins 2,6 %  dans l’industrie. Voilà le chiffre qu’il faut retenir. Cette baisse intervient après une baisse en 2005, 2006 et 2007. A ce rythme, il ne restera plus grand chose de notre industrie. Et les activités qui partent ne reviennent jamais. L’industrie est la colonne vertébrale d’une économie et sa décroissance est un signe de paupérisation. C’est ce chiffre qui aurait dû retenir l’attention et non les 1,2 % de croissance globale. Sait-on que notre pays a gagné 400 000 habitants en 2008 soit une croissance de 0,7 % de la population.