RTE : Dominique Maillard donne sa vision de la transition énergétique

Dominique Maillard, Président du Directoire de RTE, a donné sa vision du débat sur la transition énergétique à l’occasion d’un cycle de débat régional sur ce même thème organisé par Europanova.

Le débat sur la transition énergétique en cours, qu’il se place au niveau national, régional ou citoyen, et les contributions des acteurs qui y participent en témoignent: le système électrique en France et en Europe connait et va connaitre de profondes mutations. Quelles que soient les options qui seront retenues à l’issue de ce débat, il existe toutefois une certitude: le réseau de transport d’électricité s’adapte et devra s’adapter.

Le réseau de transport de l’électricité

Le réseau de transport de l’électricité est fait pour relier des moyens de production et des points de consommation. Pendant longtemps en Europe, comme en France, le moteur de son développement a été la progression de la demande conjuguée avec la localisation des moyens de production, souvent centralisés.

En France, ce fut le cas, par exemple, avec le nucléaire et l’hydraulique des Alpes et des Pyrénées. Son évolution a ensuite suivi les besoins de consommation des grandes métropoles. Aujourd’hui, ce sont plus particulièrement l’indispensable solidarité entre les territoires et les grands flux d’électricité d’origine renouvelable qui constituent les principaux vecteurs de l’évolution, en France et en Europe, des réseaux de transport d’électricité.

La solidarité entre les territoires, d’une part

Du côté de la production, tant à la maille française qu’européenne, certains pays disposent de ressources hydrauliques; d’autres, de plus ou moins bonnes conditions d’ensoleillement; ailleurs, les conditions météorologiques sont favorables au développement de l’énergie éolienne; enfin, les moyens de production thermique ou nucléaire ne sont pas répartis de manière homogène.

Il en est de même des caractéristiques de la consommation qui varient selon la densité de population, la démographie, le tissu industriel et le dynamisme des activités.

Le rôle de l’opérateur du réseau de transport d’électricité, qu’il s’agisse de RTE en France ou de ses homologues européens, est donc de garantir une alimentation électrique fiable et de qualité sur l’ensemble du territoire en conciliant des bilans régionaux contrastés entre production et consommation et en mutualisant des bouquets énergétiques nationaux différents.

Le développement des énergies renouvelables, d’autre part

Si chaque pays est seul maître de sa politique énergétique, le développement des énergies renouvelables est aujourd’hui au coeur de la plupart des stratégies des pays européens.

Et contrairement aux idées reçues, le développement des énergies renouvelables locales ne s’accompagne pas d’une réduction des besoins en réseau de transport d’électricité. Au contraire, il en renforce la nécessité.

Les nouveaux sites de production, éolien ou photovoltaïque, sont généralement situés dans des zones éloignées des centres de consommation. Par exemple, le transport de l’énergie éolienne produite en Mer du Nord vers les centres de consommation du sud est un enjeu majeur en Allemagne.

De surcroît, la production éolienne ou photovoltaïque est par nature variable, à l’instar du photovoltaïque qui produit généralement à pleine puissance en été entre 10h et 15h et ne contribue pas à couvrir les besoins la nuit et peu en hiver. Etendue à l’échelle européenne, la mutualisation des capacités de production permise par le réseau permet une meilleure couverture de la variabilité tant de la production que de la consommation au cours de la journée et améliore la stabilité du réseau tout en renforçant la sécurité d’approvisionnement.

Certes le recours au stockage, pour autant qu’il soit lui aussi dispersé serait de nature à mieux concilier l’intermittence de la production renouvelable et la variabilité de la consommation

Mais, à ce jour, les solutions techniques, efficaces et rentables, font défaut et le meilleur stockage est constitué aujourd’hui par les stations de pompage hydraulique (STEP) dont le développement est circonscrit aux zones de relief et dont la localisation nécessite aussi le renforcement de transport d’électricité.

En assurant l’acheminement de l’électricité des zones de production, où qu’elles soient, vers les zones de consommation, le réseau reste donc la solution la plus adaptée à l’accueil et à la valorisation des nouvelles énergies renouvelables. Ajoutons que cette mise en commun permet aussi de diminuer les investissements, qui seraient autrement nécessaires, grâce à l’optimisation des réserves de puissance ou d’effacement.

La situation particulière de la France

Au sein de ce système électrique européen, la France a une responsabilité particulière, car son réseau de transport d’électricité, au carrefour des réseaux européens, doit prendre en compte l’évolution des bouquets énergétiques voisins. L’arrêt programmé du nucléaire en Allemagne, l’essor des énergies renouvelables en Allemagne, Espagne et Italie et les spécificités du bouquet énergétique français, accentuent le besoin d’interconnexions transfrontalières.

La solidarité entre réseaux européens est plus que jamais indispensable pour à la fois répondre à une vague de froid en France, exporter vers la France et l’Europe une production excédentaire d’éolien espagnol ou encore absorber la production de photovoltaïque des toits bavarois, productions qui, même si elles sont diffuses, impactent en volume le système électrique européen.

En résumé, le réseau de transport d’électricité est donc bien un élément clé de la transition énergétique en Europe. Pour réussir ce défi, il est indispensable de garantir sur tout le continent européen la cohérence temporelle entre le développement des moyens de production, qui sont de l’ordre de quelques années pour le thermique et les ENR, et le rythme d’évolution du réseau électrique, la réalisation d’une ligne haute tension nécessitant parfois plus d’une dizaine d’années. Il faut pour cela rationaliser les procédures d’autorisation des infrastructures de transport d’électricité et faire en sorte que celles-ci soient en mesure de mettre au service de la collectivité l’énergie électrique produite dès la mise en service des sites de production d’ENR.

Le "paquet infrastructures", qui constitue une initiative commune européenne ambitieuse de renforcement des réseaux, est la preuve que l’Europe a bien compris cet enjeu dans le respect du principe de subsidiarité qui préside en matière énergétique.

Du local à l’Europe, à chaque niveau la bonne délégation de compétences énergétiques.

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dede29

Je n’ai pas appris grand chose de neuf ! Il faut développer les réseaux ,certes mais si c’est pour transporter de l’électricité de nord au sud et inversement en créant des lignes haute tension en France,je m’interroge sur le bien fondé de ces opérations ;refait-on comme pour les autoroutes ,transporter les pièces détachées du nord au sud et remonter les voitures du sud au nord ,tout cela sur des camions ?

climax1891

Il y a des centaines de millions de TEP de charbon, de gaz naturel et de biomasse qui pourraient être économisés dans le monde. La France, l’Allemagne et le Japon peuvent financer l’installation de tecnologies vertes pour ensuite récupérer une partie du charbon, du gaz naturel et la biomasse économisés pour l’utiliser dans leurs centrales. Et ainsi, augmenter la production de leurs centrales thermiques sans augmenter la consommation de charbon et de gaz naturel. Par exemple, échanger des panneaux photovoltaïques, des ampoules LED contre du charbon avec l’Espagne, l’Italie et la Grèce (qui ensemble utilisent 37 millions de TEP de charbon par an pour produire de l’électricité contre 71,5 millions pour l’Allemagne chiffres 2007). Echanger des vitrages isolants contre de la biomasse avec la Pologne et la Romanie qui utilisent 9 millions de TEP de biomasse par an pour le chauffage (chiffres 2011).

fredo

si je comprends bien, pour rendre service à nos voisins européens, il faut accélèrer les autorisations de construction de lignes à haute tension. euh, j’ai dû rater un voire plusieurs épisodes. 1-En quoi sommes nous obligés de rendre service à nos voisins? Qu’est ce qui les empêche de subvenir à leurs besoins? Payent-ils leur tribut? 2-Le réseau n’est pas la seule solution, et pas forcément la plus efficace, et l’approche coût / bénéfice évoquée est succinte, sans comparaison avec d’autres approches type économies d’énergie évoquée à juste titre par dede29 et climax 1891, + stockage. 3-aucune mention n’est faite de l’arrivée des réseaux intelligents, ni de nouvelles approches de type consommation boostée (de l’effacement à l’envers), ou autres pas encore débatues ni même évoquées. Si par exemple chacun des 1350 postes sources était doté de moyens de stockage… 4-Quelle cohérence à voir Mme Bellon ERDF et Mr MAillard RTE s’exprimer séparément sur des nouveaux besoins liés à ENR par nature délocalisés? N’en déplaise à Mr MAillard qui sert ici peut-être des intérêts d’autres énergies bien plus centralisées, qui n’ont aucun intérêt par ailleurs à faire des économies d’énergies. 5-Je ne comprends rien à ce débat. Il commence et se termine quand, à lieu où,avec quels jalons et intervenants, quelles modalités? C’est parti pour être la cacophonie, de là à en déduire que cela est voulu…

Nature

Un temps les pro-éoliens accusaient les défenseurs des paysages d’ignorer les nuisances visuelles des pylônes. Que pensent-ils aujourd’hui des programmes annoncés dans ce domaine?

Youp-la-boum

Monsieur Maillard pourrait-il alors expliquer pourquoi son nom est utilisé comme source de l’information selon laquelle la rénovation des réseaux électriques (pour cause d’accroissement de l’injection d’énergies renouvelables), ne va coûter qu’un seul petit milliard d’€ en France? Cette information se trouve dans le document “Etude sur la valeur et les coûts de l‘éolien sur le système électrique” rédigé par le cabinet E³cube-strategy consultants’ pour la fédératiion française de l’éolien (à partir du 10è slide pour être précis). Elle est en rupture totale avec les informations sur l’Allemagne, qui, expliquent que là-bas, le même phénomène va coûter…56 milliards d’€ (réseau haute tension, intelligent ou pas, mais pas quasi-gratuit). Alors, soit Dominique Maillard est un rigolo, soit c’est la FEE qui l’est (elle ou son consultant dont elle n’a pas réussi à relire correctement le texte). Plus que probablement, les études futuristes publiées par la FEE sont…fausses. Et donc ses considérations sur le quasi-non coût de l’éolien. (s) un travailleur de l’éolien, mais qui tient à sa crédibilité

Sicetaitsimple

“Si par exemple chacun des 1350 postes sources était doté de moyens de stockage…” En voilà une bonne idée! Alors vous en en mettez combien par poste source, de stockage? Quelle techno? Et question subsidiaire, ça coute combien?

Luis

¤ Les lecteurs assidus de RTE auront pu constater qu’en 2012, seulement 8% de l’électricité provenant des “autres énergies renouvelables” (hors hydraulique donc) a transité sur le réseau de transport (RTE). Ce qui signifie que 92% de cette électricité renouvelable est restée sur le réseau de distribution, à proximité de la production. C’était à peu près la même chose les années précédentes. Avec ou sans électricité renouvelable, les réseaux de transport et de distribution doivent évoluer et se renforcer : plus forte consommation depuis 10 ou 20 ans, croissance démographique, déplacement des populations vers les régions côtières.

Sicetaitsimple

Je n’ai pas tout à fait les mêmes chiffres que vous, mais ils sont de 2011. Mettons… Vous faites une erreur “méthodologique” en affirmant que 92% est resté sur le réseau de distribution, car les pourcentages en question s’appliquent aux “injections” sur les réseaux. Alors certes, au niveau actuel de déploiement des “autres ENR” en France , qui est relativement faible, on peut considérer que c’est en gros exact, ce qui est injecté sur un réseau de disribution “reste” sur ce réseau. Mais si vous envisagez un niveau beaucoup plus important, ce qui est injecté dans les réseaux de distribution peut à certains moments “remonter” dans le réseau de transport. Et par ailleurs si vous commencer à parler de parcs offshore, là c’est clairement et à coup sûr de l’injection sur le réseau de transport. PS qui n’a rien à voir: l’horloge d’Enerzine a l’air déréglée….

Dan1

A fredo. “si je comprends bien, pour rendre service à nos voisins européens, il faut accélèrer les autorisations de construction de lignes à haute tension.” Vous venez de comprendre que plus d’EnR intermittentes et aléatoires = plus de lignes à haute tension ? Au moins Dominique Maillard est clair : “Et contrairement aux idées reçues, le développement des énergies renouvelables locales ne s’accompagne pas d’une réduction des besoins en réseau de transport d’électricité. Au contraire, il en renforce la nécessité.” Il dit comme les Allemands, il faut maintenant passer aux travaux pratiques : on les plante où les pylônes ? Mais au fait, qui a fabriqué ces fameuses idées reçues : plus d’EnR = moins de réseau ?? De toute façon, maintenant le vin est tiré…. vous aurez votre leucémie : Mais ce sera une leucémie verte !

Sicetaitsimple

Je viens de voir (ca doit être très récent) que RTE pubiait ( à nouveau) des bilans régionaux, ex: Si vous allez en page 6, vous verrez ( ce n’est pas un scoop) que certaines régions sont fortement “exportatrices”. et d’autres fortement “importatrices”. Si vous ajoutez du renouvelable sur le réseau de distribution des régions “exportatrices” , peut-être que cette electricité va “rester” sur le réseau de distribution, mais ça augmentera en conséquence les transits sur le réseau de transport. Un schéma “total Gosplan” qui ne permettrait l’implantation massive de renouvelables que dans les régions fortement importatrices serait peut-être une bonne solution, mais je n’ai pas l’impression que ce soit la tendance…..

Sicetaitsimple

Bon, vous avez vu le lien ci-dessus et la page 6. On attend celui de la Bretagne, pas encore paru visiblement, mais il va falloir certainement faire quelque chose! Bonsoir à Simone.

fredo

“Alors vous en en mettez combien par poste source, de stockage? Quelle techno? Et question subsidiaire, ça coute combien? ” On dirait un comptable d’une société en bourse qui s’inquiète pour son résultat net du trimestre en cour. Si vous êtes à EDF occupez vous du coût de Flamanville, et du coût sa ligne à haute tension dont les pylones sont en cours de pose. Fermer le ban. On dirait que vous occultez toute dimension de recherche à court, moyen et long terme; Lisez ça on en reparle Je ne souscrit pas à tout Sinon vous proposez quoi?

Sicetaitsimple

Excusez moi, je pensais que vous aviez des arguments solides pour proposer de faire du stockage dans les postes sources…Ce n’est visiblement pas le cas, j’avais juste mal compris…

Sonate

Messieurs, pensez-vous que RTE annoncerait que le développement des EnR s’accompagnera d’un moindre besoin de réseau de transport ? Ne serait-ce alors scier la branche sur laquelle ils sont assis ? Je ne doute pas de l’expertise des gens de RTE, mais le développement des EnR peut peut-être se faire suivant plusieurs schémas différents (en termes de régionalisation), dont il ne résulterait pas le même besoin de réseau de transport. N’est-il pas logique que RTE promeuve une vision dans laquelle leur réseau est essentiel ? Il faudrait des études pour y répondre.

Temb

Une grosse différence entre la France et l’Allemagne : En France presque 100% du renforcement et du raccordement réseau est pris en charge par le producteur pour l’éolien via les schémas régionaux de raccordement. 1milliards reste à la charge (pour 19GW et sur 10ans) de RTE. En Allemagne tout est à la charge des gestionnaires de réseau. 2eme grosse différence,nous avons un bon réseau de transport très déployé, les allemand ont de véritables îles (all de l’est) et des coupures (nord sud) dans leur réseau. On est face à deux choix très différents dans l’approche de la transition. En allemagne le consommateur va tout payer ou presque et très cher au vu d’un gisement éolien faible, en France tout ou presque doit être compris dans le tarif d’achat (plus faible en France qu’en Allemagne) et les producteurs doivent se débrouiller. C’est à mon sens une bonne approche que la notre, mais du coup il ne faut pas trop charger la barque anti-éolienne en voulant ajouter à son déploiement des couts qui n’existent pas.

Youp laboum

@sonate Il existe bien sûr des solutions moins coûteuses. une directive européenne (2009-72-CE) le prévoit sous forme de “closed distribution systems”(réseaux de proximité). Mais cette directive est-elle transposée français et avec quels mots ?

Youp la boum

Merci pour vos explications. Vous évoquez le transfert du surcoût du coût de transport, directement sur les postes de dépenses internes du producteur (essentiellement dans ses investissements). Mais les problèmes de congestion concerne aussi bcp (si pas plus) le réseau de distribution. En Allemagne, la DENA (ademe du coin) prévoit aussi des budgets gigantesques pour le réseau de distribution. Et là, pour ERDF, on ne peut pas dire que leurs installations soient impec, on le voit chaque année. Donc, où case-t-on l’investissement ? un siteweb de référence ?

Temb

Les surcouts réseau de distribution sont à ma connaissance faibles en Allemagne, je n’ai pas les montants mais j’avais retenu quelque chose d’assez faible. En France c’est aussi pris en charge à 100% pour l’éolien par les producteurs, par contre pour le solaire ce n’est pas encore prévu, il reste 25 à 35% pris en charge par le TURPE. Mais dans les deux cas, transport et distribution, les investissmeents liés aux ENR sont très mesurés pour l’atteinte des objectifs grenelle.

Youp la boum

Sur le surcoût de la partie “distribution” en Allemagne : une étude de la DENA estime que les travaux sur les réseaux de distribution allemands pour l’absorption de l’énergie renouvelable s’élèveront à des montants compris entre 27,5 et 42,5 milliards d’euros d’ici 2030 si rien ne change dans la stratégie et les méthodes (et auquel s’ajoute les investissements prévus dans les réseaux haute tension). voir référence DENA sur website “smartgrids-cre.fr”. Et à quoi sert alors tout ce ramdam sur les smartgrids : pas de risque de modification de la tension, pas d’adaptation au débit intermittent plus intense, no problem in Frankreich? Le coût n’est pas le raccordement, c’est la gestion de ces phénomènes sur le réseau lui-même. Son coût ? Où trouve-t-on cela ? Déjà vu : No radiations from Tchernobyl beyond the french borders…

Youp la boum

Sur le surcoût de la partie “distribution” en Allemagne : une étude de la DENA estime que les travaux sur les réseaux de distribution allemands pour l’absorption de l’énergie renouvelable s’élèveront à des montants compris entre 27,5 et 42,5 milliards d’euros d’ici 2030 si rien ne change dans la stratégie et les méthodes (et auquel s’ajoute les investissements prévus dans les réseaux haute tension). voir référence DENA sur website “smartgrids-cre.fr”.

Sicetaitsimple

Une fois que vous avez collé un texte, il faut cliquer sur “supprimer le formatage” dans la barre juste au-dessus (juste à droite du “A”

Sicetaitsimple

“Alors vous en en mettez combien par poste source, de stockage? Quelle techno? Et question subsidiaire, ça coute combien? ” Ca c’était ma question. Et votre réponse, c’est: “On dirait un comptable d’une société en bourse qui s’inquiète pour son résultat net du trimestre en cour.” Alors on va oublier la question subsidiaire ( qui est comme son nom l’indique est subsidiaire) et même la question sur le technos juste parler dimensionnement. Alors, on en met combien dans chaque poste source ( capacité et puissance)?