Pierre Abadie, maire de Sathonay-Camp, Président du SIGERLy et Vice-président du Grand Lyon, et Christophe Thévenon, Directeur général Sud-Est de Cofely Services, Groupe GDF Suez, inaugurent aujourd’hui.
La chaufferie bois du réseau urbain de la commune de Sathonay-Camp en Rhône-Alpes a été inaugurée le 30 novembre 2012, après 7 mois de travaux réalisés par le SIGERLy** et Cofely Services.
Sathonay-Camp rejoint ainsi les 350 villes françaises déjà dotées de ce mode de chauffage qui allie confort et efficacité énergétique et environnementale.
Le réseau de canalisations sous voierie alimente en chauffage et eau chaude l’ensemble du pôle de gendarmerie, ainsi que les bâtiments communaux (mairie, salle des fêtes, groupe scolaire…). A terme, la chaufferie pourra également desservir certaines résidences de bailleurs sociaux (SNI, OPAC du Rhône, Dynacité) et plusieurs copropriétés.
A l’horizon 2020, le réseau de chaleur alimentera l’ensemble de la ZAC Castellane, soit 1.500 logements et 5.000 personnes environ.
Cofely Services a installé une chaudière au bois-énergie d’une puissance totale de 3,5 MW. Cette énergie locale et renouvelable va permettre de garantir aux abonnés une facture énergétique stable dans la durée. L’émission de 14.500 tonnes de CO2 sera également économisée sur la durée du contrat (5 ans).
Atout pour la filière bois locale, la nouvelle installation utilise du bois-énergie provenant de la valorisation de sous-produits de l’industrie du bois et permet de pérenniser des emplois dans la filière régionale. Afin de garantir la qualité et la disponibilité du combustible, Cofely Services a d’ailleurs ouvert une plateforme distante de 35 km, à Saint-Maurice-de-Gourdans (01) afin de répondre aux besoins de l’agglomération lyonnaise.
La construction de la chaufferie a représenté un investissement de plus de 7 millions d’euros pour le SIGERLy, subventionné par la Région Rhône-Alpes et l’ADEME.
** Syndicat Intercommunal de Gestion des Energies de la Région Lyonnaise
on débute timidement en France avec de la biomasse. Investisement similaire à l’éolien terrestre (€2000 par kW), bilan CO² à peu près nul (les camions pourraient utiliser du bio fuel pour le transport du bois), énergie stockable et libérable à la demande, les emplois nombreux et stables, tout le pognon reste en France. « On » aurait dû commencer par cette énergie, au demeurant à peu de subsides de l’Etat (on sait pourquoi) quitte à la saturer à sa vraie place (pour sûr pas 100% de énergie française) avant de développer autre chose en complément. Néammoins le bois apporte davantage d’énergie au pays de nos jours que même l’hydraulique pourtant très devant l’éolien et autre pseudo-énergies renouvelables très folâtres… C’est le seul domaine où je reconnaît que l’Allemagne a mieux fait que nous bien qu’ayany un potentiel biomasse de moitié de la France.
« C’est le seul domaine où je reconnaît que l’Allemagne a mieux fait que nous bien qu’ayany un potentiel biomasse de moitié de la France. » Je ne pense pas que la différence entre la France et l’Allemagne soit si grande que cela à propos de biomasse : Dans ce baromètre Observ’ER avec les chiffres de 2011, on voit plutôt une presque égalité… à condition de ne pas regarder que la production d’électricité mais tout le mix énergétique. Tableau n° 1 « Production d’énergie primaire à partir de biomasse solide de l’Union européenne en 2010 et en 2011 (en Mtep) » Allemagne 1/27 = 11,69 Mtep France 2/27 = 9,223 Mtep Graph n° 2 « Production d’énergie primaire à partir de biomasse solide en tep par habitant dans les pays de l’Union européenne en 2011 » Allemagne 15/27 = 0,143 tep France 16/27 = 0,142 tep Tableau n° 3 « Consommation de chaleur issue de la biomasse solide dans les pays de l’Union européenne en 2010 et 2011 (en Mtep) » Allemagne 1/27 = 8,738 Mtep France 2/27 = 8,717 Mtep Voilà, l’Allemagne n’a pas encore fait de miracle avec la biomasse.