Siemens : méga-commande pour sa nouvelle éolienne offshore de 6 MW

Siemens a annoncé mercredi la fourniture prochaine à l’énergéticien danois DONG Energy, 97 turbines éoliennes d’une puissance de 6 MW et d’un diamètre de rotor de 154 m à destination des parcs de Gode Wind 1 et Gode Wind 2, au large de l’île de Juist, en mer du Nord.

Les parcs éoliens de Gode Wind 1 (252 MW) et Gode Wind 2 (330 MW) qui représenteront une puissance installée totale de 582 MW seront construits à environ 45 km des côtes allemandes dans des eaux pouvant atteindre jusqu’à 34 m de profondeur. Ils permettront ainsi d’approvisionner près de 600.000 foyers allemands en électricité renouvelable.

C’est la première fois que Siemens fournira sa nouvelle turbine éolienne de 6 MW à un parc offshore en Allemagne. Les travaux de construction devraient débuter au premier semestre 2015, la mise en service étant prévue pour le deuxième semestre 2016.

"L’éolien offshore contribue de façon importante à la réussite de la transition énergétique en Allemagne", a déclaré Markus Tacke, CEO de la Division Wind Power du Secteur Energy de Siemens. "En Allemagne, dans le domaine de l’éolien, seuls les parcs offshore peuvent atteindre une puissance installée suffisante pour rivaliser avec les grandes centrales électriques. En outre, l’éolien offshore jouera à l’avenir un rôle majeur de stabilisation dans le bouquet énergétique allemand. Grâce à la régularité des vents marins, les parcs éoliens offshore produisent de l’électricité plus de 340 jours par an."

"Bien que l’éolien offshore soit une technologie relativement récente, nous enregistrons des progrès rapides. Au cours de la prochaine décennie, nous entendons réduire les coûts pour obtenir une baisse pouvant aller jusqu’à 40 %", a avancé Markus Tacke. "Pour y parvenir, nous avons besoin que le développement de l’éolien offshore en Allemagne soit encadré par des règles stables et clairement définies."

Siemens a déjà installé des turbines éoliennes dans deux parcs éoliens offshore en Allemagne et dispose de commandes pour six autres projets. Siemens fournit également des turbines éoliennes à DONG Energy pour le projet allemand de Borkum Riffgrund 1. DONG Energy est leader mondial dans le domaine du développement, de l’ingénierie, de l’approvisionnement, de la construction et de l’exploitation des parcs éoliens offshore.

A ce jour, l’ensemble des éoliennes offshore installées à travers le monde par Siemens représente une puissance totale de 3,9 GW. L’entreprise dispose d’un carnet de commandes bien rempli dans le domaine des projets offshore, avec des contrats représentant une capacité totale d’environ 5 GW.

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oeildecain

Un grand vers nos derricks à gaz de demain ……. a suivre …

Vite

Au moins avec les allemands ca ne traine pas !!! Chez nous le temps que tt le monde se regarde le nombril, la bataille est finie…

Bachoubouzouc

Est-ce que pour au moins un jour de l’année, on pourrait ne pas avoir droit à ce genre de commentaire french-basheur totalement inutile et débile ? L’éolien offshore allemand est le parfait exemple des conneries à ne pas faire, en se précipitant pour construire des champs que derrière on a le plus grand mal à raccorder : Les allemands sont très forts pour tout un tas de choses mais leur mix électrique tout entier est LA connerie à ne pas faire : Ils quittent la seule technologie à même de VRAIMENT réduire leurs émissions de CO2, le nucléaire (et encore, ils changent dessus d’avis comme de chemise), ils se lancent sans réfléchir dans des investissements ENR qui leur coûtent un pognon fou, qui ne leur produisent même pas un tiers de leur électricité, et ils se rendent seulement maintenant compte que leur truc n’est pas viable alors ils changent une nouvelle fois leur fusil d’épaule. Résultat : Ils se retrouve avec l’électricité simultanément la plus chère, la plus polluante et la moins sûre d’Europe, et à la première négociation ils deviennent littéralement le paillasson des russes à cause du gaz. Franchement, peut-on faire plus con comme démarche ???

Temb

L’Allemagne a l’un des réseaux électriques les plus sûrs du monde mais il est vrai qu’ils partent de très loin avec des potentiels éoliens et solaire de très mauvais qualité comparés aux notres. Un exemple d’ailleurs, du Brésil, qui devrait vous intéresser : Les dernières enchères mutli-énergies du Brésil (thermiques et ENR, le nucléaire n’a pas cherché à concourir du fait de son incapacité à être compétitif sans subventions massives comme au Royaume-Uni) ont attribué 100% des 900MW à …. l’éolien! Pour un prix vendu moyen de … 40€ du MWh! La dernière enchère était déjà massivement éolienne, la suivante (en décembre de cette année est très importante et devrait là aussi se traduire par presque que de l’éolien. Et Alstom s’y taille une part très importante. Regardez un peu ce qui se passe ailleurs, “l’exemple allemand” n’est pas la panacée 🙂 Il ont offert au monde, à grand frais pour eux, l’éolien et le solaire pas cher. On peut les en remercier, sauf les producteurs nucléaires et fossiles évidement. Aujourd’hui sans le solaire ou l’éolien, on installerait encore plus de charbon partout dans le monde. Sans les 21% d’éolien en Espagne, il y aurait 20points de plus de charbon, sans les 100GW d’éolien en Europe, il y aurait 220TWh de charbon en plus en Europe, sans les 65GW d’éolien en Chine, il y aurait 150TWh de charbon en plus chez eux, etc…

Sicetaitsimple

Je vous rejoins sur le fait que dans un pays comme le Brésil: – qui a une forte croissance de la consommation d’électricité -qui a une très bonne resource éolienne – qui a une très grande majorité de production hydraulique, très complémentaire en règle générale ( sauf épisode de sécheresse prolongée) – qui a en plus des coûts de main d’oeuvre relativement faibles installer de l’éolien terrestre a certainement du sens. Ca ne me semble pas être une raison pour aller plus vite que la musique (càd le rythme de renouvellement “naturel” des capacités) en Europe. On a bien d’autres leviers d’actions ( isolation et efficacité energétique en général) à déployer en priorité si le but n’est pas “de faire du renouvelable” voire de “sortir du nucléaire”, mais d’aller vers une société “sobre” , “peu emettrice de CO2” et en même temps “soutenable” du point de vue du coût de l’accès à l’énergie.

Bachoubouzouc

En effet, votre document est très intéressant. Et il amène à se demander pourquoi diable nous subventionnons l’éolien à un prix deux fois plus élevé qu’au Brésil. Quelques explications ici, qui ne me convainquent pas complètement : Le différentiel de prix est trop élevé pour s’expliquer par seulement un potentiel plus élevé, ou une main d’oeuvre moins chère. C’est un peu trop beau pour être vrai. Par ailleurs, en ce qui concerne le nucléaire, vous pratiquez visiblement la méthode Coué, car sinon le Brésil ne se serait pas amusé à filer un milliard et quart à Areva pour terminer la centrale d’Angra3.

Sicetaitsimple

ou simplement de bon sens? Ca à l’air de beaucoup vous contrarier que je fasse remarquer: – que la même éolienne produit au moins 50% de plus ( ordre de grandeur) dans un coin un peu venté du Brésil plutôt qu’au Bade-Wurtemberg. – qu’un panneau PV produit également au moins 50% de plus dans n’importe quel coin d’Afrique du Nord plutôt qu’à Copenhague. et qu’en conséquence , vu que la production annuelle d’éoliennes et de panneau PV est finie, le bon sens voudrait qu’ils soient au moins à court terme préférentiellement installés dans les coins où il y a du vent et/ou du soleil, et encore plus dans les pays où la consommation d’électricité croit ( le carbon lock-in, ça vous dit quelqe chose?). Peut-être, vu la suite de votre message, est-ce que ça dérange vos intérêts particuliers? PS: l’usage veut que quand on inclut une source ( cf. votre schéma), on précise son origine. C’est “cahier de coloriage deuxième année de maternelle” dans le cas présent?