S’Tile : levée de fonds sur une plateforme de financement participatif

La société S’Tile spécialisée dans la conception et la production de cellules photovoltaïques lance une levée de fonds de 750 K€ afin de financer le développement de la ligne pilote de production industrielle des cellules "i-Cell".

Cette opération est réalisée sur la plateforme de financement participatif (crowdfunding) Wiseed dédiée au financement des start-up.

La période de souscription est ouverte jusqu’au 15 juin 2015. Le montant minimum d’investissement est fixé à 100 euros. En outre, cette souscription permet la défiscalisation de 50% de l’impôt sur la fortune (ISF). Cette levée de fonds financera le développement de la ligne pilote de production industrielle de cellules photovoltaïques à haut rendement de conversion et à faible coût conçues et développées par la société S’Tile.

Spin-off du CNRS créé en 2007, S’Tile a conçu et développé un nouveau procédé innovant de fabrication de cellule photovoltaïque à haut rendement de conversion appelée i-Cell.

Ce procédé de production mis au point par la société connecte quatre cellules en série sur un même support intégré. Ce support se compose de silicium fritté réalisé à partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel est fixée une très fine feuille de silicium monocristallin divisée en sous cellules.

Ce procédé de fabrication innovant est protégé par un portefeuille de brevets, une licence exclusive du CNRS et une licence du Fraunhofer pour la fabrication des plaquettes de silicium et cellules solaires.

S’Tile : levée de fonds sur une plateforme de financement participatif

[ le premier mini-module de S’Tile comprend 4 i-Cell pour un rendement supérieur à 18,5% ]

 

>>> accès à la plateforme de financement WISEED : ici

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pierreerne

J’ai connu plusieurs chercheurs qui avaient trouvé une idée géniale et qui ont voulu se lancer dans le développement de l’idée. Je peux dire que seuls ont réussi les chercheurs qui se sont lancé dans un développement du type service. Aucun dans l’industrie. Le problème, c’est qu’il faut d’abord que l’idée soit bonne et ensuite qu’elle soit développée dans une structure adéquate et expérimentée. Dans le cas de S’TILE, d’après les renseignements que j’ai pu recueillir sur l’Internet, je ne suis pas du tout sûr que ces qualités appartiennent à la structure en question. Bien sûr, le financement par l’Etat appuyé par Ségolène Royal a fonctionné pour environ 4 millions d’euros; mais ce n’est pas suffisant. Mme Royal est la spécialiste du financement raté des startup à la mode, (voir la voiture électrique d’Heuliez). La démarche adéquate aurait été (et reste) de vendre le ou les brevets à un industriel qualifié pour le développement d’une fabrication nouvelle. La fabrication, ça ne s’improvise pas, même si c’est politiquement attractif, et même quand on est professeur d’université… Si elle n’a pas réussi, c’est déjà l’indice que les chercheurs du CNRS en question ne sont pas des businessmen rigoureux. Je ne pense pas que S’TILE sera un succès dans son état actuel, et je ne recommande pas de donner suite au crowdfunding sauf si on veut perdre de l’argent…

seb

Moi j’ai l’impression que son procédé utilisant moins de matériaux a de l’avenir. Je rejoindrais (pour une fois) Pierre Erne sur le fait que cette technologie a vocation a être vendue à un industriel, mais je ne pense pas que ce soit possible avant d’avoir démontré la possibilité de produire ces cellules simplement et d’avoir développé les outils pour y parvenir… Ce qu’ils sont en train de faire. Sinon, ça me fait un peu bizare que quelqu’n qui paye l’ISF se voit rembourser la moitié de son investissement sous la forme de rédution d’impots, et que si moi je met 100€ je paye plein pot…

Tech

la leçon de pessimisme habituelle d’un pronuke affiché parce que il est vrai que le professionalisme du développement de l’EPR par un industriel de renom est une parfaite réussite ( oui là on ne parle pas de millions d’euros, mais de milliards, c’est quand même la classe au dessus :o)) Vous le remarquerez beaucoup plus sur votre feuille d’impôts! la voiture d’Heuliez était techniquement au point, les backchich était peut être inférieurs à ceux de Bolloré? et être trop an avance est parfois un handicap, le nombre de prises de recharge augmentant l’intêrêt de l’électrique commence tout juste à augmenter significativement! il était clairement insuffisant à la sortie des heuliez! et quel mépris vous affichez pour les employés de cette société qui a été un fleuron de cette région pendant des dizaines d’années! on peut difficilement reprocher à Madame Royal d’avoir fait ce qu’elle pouvait à l’époque pour essayer de sauver cette industrie, elle n’avait pas le pouvoir de changer tous les éléments qui auraient permis un meilleur succès.

Seb tique

Quand j’entends parler des “investissements” de Mme Royale (fait avec l’argent des contribuables, pas le sien, pas folle le guèpe !), je commence par me méfier. C’est vrai qu’elle n’en est pas à son coup d’éssai. Rappelez vous : Eco&Mobilité, Heuliez, MIA, Oxalor, et j’en oublie certtainement. Il faut aussi se rappeler des dizaijnes de millions “prétés” pour amorcer le photovoltaique dans la région et qui au final ont bien profité aux panneaux chinois, aux monteurs polonaies ou portuguais et aux affairistes parisiens ; mais en Poitou-Charentes…. rien ! Alors donc, quand Mme Royale s’intéresse à un sujet économique, il est évident et vital qu’il faut l’ignorer et ne point y investir. Désolé pour S’tile mais vous êtes fait pour la recherche, pas pour l’industrie.

pierreerne

Madame Royal était présidente de région quand elle a gaspillé l’argent du contribuable pour entretenir un gadget : c’est une faute et il faut prendre le fait pour une faute. On ne demande pas aux politiques de faire ce qu’ils peuvent. On leur demande de réussir ce qu’ils entreprennent. Sinon, ils doivent partir… Je ne suis pas spécialement pronuke. Je pense simplement que c’est la seule technologie viable qui restera lorsqu’il n’y aura plus de carburants fossiles. Je ne serai évidemment plus de ce monde lorsque ça arrivera. En ce qui concerne l’EPR, je crois que ses ennuis actuels proviennent essentiellement du comportement d’une autre égérie du système qui n’a pas été capable à s’entendre avec son client principal EDF. Là aussi il s’agit d’une faute grossière… Celà dit, je n’ai rien contre les femmes au pouvoir : la preuve : j’ai confié l’an dernier la gestion de mon entreprise à une femme de 31 ans.

Tech

avez-vous réussi tout ce que vous avez entrepris? êtes vous vous même partis quand vous n’avez pas réussi? à la tête de quelle multinationale êtes vous? pour un gestionnaire d’entreprise je comprend qu’il valait mieux la confier à quelqu’un d’autre car comparer des millions d’euros d’investissements (qui ont quand même servis à faire vivre quelques familles d ’employés d’heuliez) à des milliards d’écart de budget , “yapasphoto!” et sans ces fameux chercheurs que vous dénigrez tant vous seriez peut être mort d’une quelconque épidémie si ils n’avaient pas été là! essayez de compter le nombre de chercheurs du CEA qu’il a fallu pour permettre le fonctionnement actuel des centrales. et c’est “l’administration” de l’époque qui a choisi cette voie d’indépendance énergétique pour ce qui est de l’administration , il y a certainement de la marge pour améliorer le “rendement” ;o) mais j’ai aussi vu un paquet de tire-au c.l” dans le privé c’est souvent dû à un manque de manager compétent!

Samivel51

…d’avoir des billes dans la technologie de “rupture” qui fera peut-etre effectivement baisser de 30% le cout du solaire.. Ca me tente bien..