Un Boeing 777 effectue un vol avec un mélange : biocarburant / kérosène

Dans le cadre d’une nouvelle initiative visant à soutenir l’industrie des biocarburants aéronautiques durables aux Émirats arabes unis (EAU), Boeing, Etihad Airways, Takreer, Total et l’Institut Masdar des sciences et technologies, ont annoncé leur collaboration dans le projet "BIOJet Abu Dhabi : Flight Path to Sustainability".

Ce projet s’attachera à élaborer un environnement complet pour la gestion d’une chaîne d’approvisionnement en biocarburants aux Émirats Arabes Unis.

L’initiative se concentrera sur la recherche et le développement, ainsi que les investissements consacrés à la production de matières premières et aux moyens de raffinage aux Émirats arabes unis et à travers le monde.

Le consortium a mené des activités de recherche et développement sur des plantes tolérantes au sel qui seraient utilisées comme matière première dans les procédés de raffinage.

La compagnie Etihad Airways a effectué samedi dernier une démonstration très prometteuse de ce projet développé localement.

Un Boeing 777-300ER a effectué un vol de 45 minutes grâce, en partie, à du biocarburant aéronautique durable produit aux Émirats Arabes Unis. Ce biocarburant était partiellement issu de plantes transformées par Total et raffiné en kérosène par Takreer, filiale à part entière du groupe Abu Dhabi National Oil Co.

Un Boeing 777 effectue un vol avec un mélange : biocarburant / kérosène

"En collaboration avec nos principaux partenaires, nous nous sommes fixé pour objectif de soutenir et de faciliter la commercialisation de carburants durables pour l’aviation à Abou Dhabi, dans la région et à travers le monde", a déclaré James Hogan, PDG de la compagnie Etihad Airways. "Nous avons franchi plusieurs étapes initiales importantes dans ce processus et allons continuer à nous concentrer sur le développement de nouvelles initiatives, telles que le projet BIOjet Abu Dhabi, afin de favoriser la disponibilité de biocarburants aéronautiques durables pour Etihad Airways au cours des années à venir."

Le consortium s’attachera à cultiver 2 hectares de plantes tolérantes à l’eau de mer appelées halophytes dans un sol sablonneux de la région. Les plantes seront nourries par les eaux usées d’une ferme d’élevage de poissons et de crevettes.

"Les plantes dites halophytes se montrent encore plus prometteuses comme source de carburant renouvelable pour les avions et autres véhicules", a déclaré le directeur du Consortium, Alejandro Rios.

Ces plantes possèdent des graines qui sont à forte teneur en huile en raison notamment de leurs structures cellulaires. En effet, il faut beaucoup moins d’énergie pour convertir la plante en biocarburant à cause d’une très faible densité en lignine, un composant rigide qui lie les cellules végétales entre elles.

Le projet pilote, qui devrait commencer dès cette année et durer trois ans, permettra de vérifier s’il est possible de produire efficacement du biocarburant avec des cultures non-comestibles sur des terres arides impropres à la culture vivrière tout en utilisant de l’eau de mer usée.

Ce type de culture pourrait également contribuer à nettoyer l’eau avant qu’elle ne retourne à la mer, aidant ainsi à réduire les dommages causés aux mangroves.

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Pastilleverte

dans l’absolu, ce n’est pas le premier vol avec un mélange kéro et “bio” (???) carburant. Ce qui est nouveau c’est la recherche de, non seulement “bio” carburant, mais également à la fois “soutenable” et “renouvelable”, c’est à dire à la fois des plantes (dans ce cas), n’entrant pas en concurrence avec l’alimentaire, la plante elle même et les terres utilisées, ainsi que l’irrigation avec de l’eau “recyclée”. Si on arrive à produire un acarburant totalement compatible avec du kérosène, de manière industrielle, faible, robuste… et “économique” (produit fini = ou < à kérosène, lequel est évidemment bien plus cher que le pétrole "au baril"), le mieux, et pour un certain temps est de le mélanger avec du kéro à 50/50, réduisant de fait la conso en kéro de 50%, et les émissions de CO2 d'autant (sous réserve du calcul en ACV pour ces "bio" carburants).

jpm

Si Abu Dhabi finance des recherches pour produire un agrocarburant dans des régions incultivables, un agrocarburant qui n’entre pas en concurrence avec les cultures vivrières et ne provoque pas la déforestation, tant mieux! N’est-ce pas une opération de com vu les quantités qui seront forcément anecdotiques à l’échelle mondiale? Les émirats arrosent le désert avec de l’eau désalinisée au moyen d’une énergie issue du pétrole et tant qu’ils auront du pétrole… Ne parlons pas de carburant “vert”, il faut de l’énergie pour le fabriquer et on neconnait pas le bilan.

Tech

cela fait au moins 4 ans que des tests sont régulièrement fait par différentes compagnies pour sustituer des bio car divers au kerosène. au moins ils préparent la transition et c’est bien!

Oublie

SUGGESTION de transport à grande vitesse (TGV) grâce au photovoltaïque Communiqué « Didier Delmotte, citoyen français, ancien président fondateur et propriétaire de la compagnie Air Littoral créée en 1972 en France, dirigeant un bureau d’études indépendant, vient de déposer un brevet en Suisse avec extension internationale et a l’honneur de vous présenter un nouvel aéronef révolutionnaire dont l’une des nombreuses applications est un dirigeable à la fois aérostat et avion nommé AEROSTAT-PLANEqui s’inscrit entièrement dans une politique de développement durable, car construit en spruce (bois aviation) et à propulsion électrique (photovoltaïque) et/ou hybride. De par sa forme profilée d’aile d’avion, son aérodynamisme est tel qu’il peut voler avec ou sans hélium en fonction de la puissance installée. Selon les modèles et les motorisations, électriques ou par turbopropulseurs, les capacités de charge sont de 100 à 300 tonnes sur 1.800 à 24.000 km à des vitesses allant de 185 à 555 km/h. L’AEROSTAT-PLANEignore le crash, il est donc de ce fait levéhicule, toutes catégories, le plus sur au monde. Didier Delmotte précise que de ce dirigeable, il a été développé une version« bombardier d’eau »pouvant larguer jusqu’à 300 tonnes de liquides, ce qui pourrait résoudre tous les problèmes d’incendie dans le monde, ainsi qu’une version « gros porteur »pouvant transporter 1.400 personnes sur 6.000 km avec un confort et une sécurité incomparables, et ce à des prix défiants toute concurrence. Le projet pourrait générer un million d’emplois sur vingt ans dans le monde. Il est précisé que le financement du projet est assuré par la Fondation Indépendante du Développement Durable Didier Delmotte (FIDD) qui recherche un partenaire industriel avionneur. Documentation technico-commerciale préliminaire succincte sur demande. 0033139977159 et 0033675575142 PROPOSAL : SUGGESTION of transport at high speed (TGV) thanks to the photovoltaic one Official statement Didier Delmotte, French citizen, former President founder and owner of the company Air Littoral created in 1972 in France, directing an independent engineering and design department, have just deposited a patent in Switzerland with international extension and have the honor to present a new revolutionary aircraft to you of which one of the many applications is an airship at the same time airship and named plane AEROSTAT-PLANEwho fits entirely in a policy of durable development, bus built in spruce (wood aviation) and with electric (photovoltaic) and/or hybrid propulsion. From its shaped shape of wing of plane, Its aérodynamisme is such as it can fly with or without helium according to the working installed capacity. According to the models and motorizations’, electric or by turbopropellers, the load capacities are 100 to 300 tons out of 1.800 to 24.000 km at speeds going from 185 to 555 km/h. L’AEROSTAT-PLANEbe unaware of the crash landing, it is thus of this fact itconvey, all categories, more safe in the world. Didier Delmotte specifies that of this airship, it was developed a version« water bomber »being able to release up to 300 tons of liquids, which could solve all the problems of fire in the world, as well as a version “ large transport aircraft »being able to transport 1.400 people out of 6.000 km with an incomparable comfort and a safety, and this at defying prices any competition. The project could generate a million employment over twenty years in the world. It is specified that the financing of the project is ensured by the Foundation Independent of the Durable Development Didier Delmotte (FIDD) which seeks an industrial partner airframe manufacturer. [size= 8pt; mso-ansi-language: EN-US;” lang=”EN-US”>