Vivre sans pétrole ? à ne pas manquer sur M6

Christophe Brulé, le rédacteur en chef du magazine "Capital Terre" sur M6 a informé Enerzine du bouclage "d’un documentaire consacré entre autres, aux méthodes d’extraction du pétrole de schiste, une matière première qui serait présente dans le sous-sol français au même titre que le gaz de schiste."

Son équipe a même utilisé votre webzine préféré pour établir une trame de départ : "Au début de notre enquête, nous avons été amenés à nous sourcer sur de nombreuses pistes auprès de votre publication et de quelques autres (…)" a t’il indiqué .

"Cette thématique sera dans l’actualité des prochains jours avec l’ultimatum du 13 septembre prochain donnée aux compagnies pétrolières pour savoir si elles pourront exploiter ces gisements sans recourir à la fracturation hydraulique."

Le documentaire intitulé "7 milliards sur terre, quelles solutions pour vivre sans pétrole ?" sera diffusé le 7 septembre 2011 à 20h45 dans l’émission Capital TERRE.

Synopsis : Transports, chauffage, plastiques, engrais ou médicaments, le pétrole a envahi la vie quotidienne. Et les progrès économique et technologique impliquent une inextinguible soif d’or noir qui se heurte à une triple réalité : le pétrole est de plus en plus cher, de plus en plus polluant et surtout, de plus en plus rare. Quelles sont les solutions pour vivre sans pétrole ? Quel impact la consommation effrénée de pétrole a-t-elle sur l’environnement ? Quels seront les matériaux et les techniques qui remplaceront peut-être l’or noir ? Et comment, aujourd’hui, certains pays sont-ils déjà entrés dans l’ère de l’après-pétrole ? Des plaines du grand ouest américain aux quartiers écolo du nord de l’Europe, en passant par les déserts d’Amérique du Sud, un panorama des solutions qui existent déjà pour faire face aux défis d’un monde sans pétrole

Chaîne télévision : M6
Emission : Capital TERRE
Date : 7 septembre 2011 à 20H45

         

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rouget

Ou je ne m’abuse. Et comme je suis obligé à être bavard, je dirais qu’on devrait en être au moins avertis.

Aqua

…Est-ce de l’auto-satisfaction de se voir cité par une émission de TV ou juste un petit service rémunérateur ponctuel ? Quand on s’intéresse au sujet, on a déjà toutes les infos dispo sur le net… Pas besoin d’un docu de type “l’après-pétrole pour les nuls”.

Dugendre marc

GAZ DE SCHISTE : Les lois : Vote ; Réalisation ; Application ; Mais surtout leurs multiples et diverses INTERPRETATIONS. Voilà ce que je peux dire sur cette question environnementale et énergétique après y avoir travaillé quelque peu : 1 : Il faut reprendre les textes de la convention Aarhus qui n’ont pas été respectés : Cette convention concerne le droit de savoir, le droit de participer, le droit d’accès à la justice, les droits environnementaux pour le 21° siècle. Tous ces textes ont été votés en juin 2006. Ce vote a de plus été confirmé en 1992 lors du « SOMMET DE LA TERRE » ou les gouvernements ont adopté la « DECLARATION DE RIO » et dont le principe N° 10 stipule : « La meilleure façon de traiter les questions d’environnement est d’assurer la participation de tous les citoyens concernés ». Cette convention est entrée en vigueur et établie sous les auspices de la CEE-ONU. La convention Aarhus crée donc un cadre juridique unifié qui garantie un ensemble solide de droits aux citoyens d’Europe et d’Asie centrale. 2 : Il faut revoir le code minier : D’ailleurs, la proposition de loi, qui sera examinée le 6 octobre 2011 (voir explications ci-dessous) prévoit de modifier le code minier afin « d’assurer plus de transparence ». Il est vrai qu’il faut modifier l’article 68.9 du code minier. (Modification de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 art 240) en obligeant une information du public : enquêtes publiques, sauf les cas prévus par l’article 68-10). On est en train de se faire piéger : TRES IMPORTANT DANS LE CODE MINIER : Une autorisation d’expérimentation est valable 5 ans avec possibilité de proroger deux fois (soit 15 ans). Le code minier permet également de vendre les produits de l’expérimentation… Donc nous sommes dans le cadre d’une exPLOration qui devient une exPLOItation déguisée… 3 : Il faut consulter l’argumentaire B.A.P.E. (Bureau Audiences Publiques sur l’Environnement) Des experts du ministère de l’écologie du Québec ont examiné avec soin le dossier du gaz de schiste, et ont créé de nombreux textes que nous nous devons d’étudier avec précision, afin de ne pas faire les mêmes erreurs qu’au Québec. Revoir très en détail les questions DQ4 ; RDQ4 1 ; RDQ 4 2 et DQ8 ; RDQ8 1 qui sont très importantes 4 : Il faut revoir les permis accordés Je me suis également aperçu que ces divers permis accordés l’an passé et signés par Mr BORLOO (et son chef de cabinet qui est maintenant Préfet Rhône Alpes) ont été accordés sans appel d’offres, et sont donc irréguliers. Cette faille permettrait sans doute de les annuler simplement et sans dédommagement… Les Sénateurs et les députés ont-ils vu tout cela ????? A NOTER : Le sénat avait l’intention le 30.06.2011 de saisir le conseil Constitutionnel : Si le conseil avait donné son aval… la loi en cours aurait été bien sûr annulée et, on reviendrait à la précédente loi, soit : Ä Autorisation de l’exploration et exploitation du Gaz de Schiste par quelque méthode d’extraction que ce soit. Si cette saisine avait été acceptée par le Conseil Constitutionnel, nous en reviendrions au point de départ, car la loi existante serait de ce fait annulée. Cette marche arrière aurait pu s’avérer très dangereuse dans cette affaire. Une nouvelle loi plus restrictive et plus catégorique devrait se voter en remplacement de la précédente. Le fait d’avoir abandonné le 30.06.2011 cette saisine s’avère, je crois, un bon choix. TRES IMPORTANT : Veuillez noter : Il y aura toujours un moyen de contourner la loi : La fracturation hydraulique pour trouver du Gaz de Schiste devient interdite !!!!!!!!!!! Les chercheurs sont maintenant au centre du débat : Sachez qu’ils ont déposé deux brevets en mars 2011 sur les méthodes alternatives à la fracturation hydraulique, la FRACTURATION par ARC ELECTRIQUE. Une autre, brevetée et commercialisée de manière très limitée pour le moment par une entreprise canadienne, consiste à REMPLACER L’EAU par du PROPANE TOTAL informe également qu’il pourrait ainsi procéder à un simple CARROTAGE VERTICAL opération de recherche qui reste autorisée par la loi. Il y a encore une autre formule de fracturation, celle dite de FRACTURATION PNEUMATIQUE qui consiste à injecter non pas de l’eau mais de l’air comprimé dans la roche mère afin de la désintégrer. Toutes ces techniques feraient courir les mêmes dangers à l’environnement et à la santé humaine avec comme conséquence irrémédiable : La disparition des sources, des nappes phréatiques endommagées, des glissements de terrain et même comme en Angleterre récemment (juin 2011) des mini tremblements des terre. Car en fait c’est la fracturation tout court qui pose problème car elle met en contact toutes les couches géologiques qui des plus profondes jusqu’au supérieures contenant les nappes phréatiques deviennent ainsi altérées et polluées. Et puis, pourquoi, après tout ne pas envisager d’extraire d’autre énergie dans notre sol ?????????? Les Huiles lourdes, sables bitumineux : Cette roche sableuse qui est imprégnée d’un pétrole très lourd et visqueux, incapable de s’écouler dans un puits. Ces sables non accessibles pour les récupérer nécessitent une injection (vapeur d’eau) pour les faire s’écouler dans un puits. A noter : Des sollicitations de puits par des entreprises sur ce genre d’exploitation ont été sollicitées (en juin 2011) dans une commune d’ARDECHE pour des percements après les vendanges de septembre 2011. Et tout cela, n’est il pas intéressant pour nos pétroliers qui peuvent ainsi sans problème contourner la loi ????? Cependant tout n’est pas terminé législativement : Une proposition de loi, qui sera examinée le 6 octobre 2011 en séance publique vise donc à interdire purement et simplement toute exploration et exploitation d’hydrocarbures non conventionnels. Elle propose également d’abroger les permis exclusifs de recherche des huiles et gaz de schiste et prévoit de modifier le code minier (voir ce que j’ai mentionné au début) afin « d’assurer plus de transparence » La loi (n°2011-835) du 13.07.2011 a été publiée le 14.07.2011 elle s’appuie sur la Charte de l’environnement de 2004 et sur le principe d’action préventive et de correction prévu à l’article L110-1 du Code de l’environnement, pour interdire sur le territoire national ce type d’exploration et d’exploitation.

Nicias

@marc_d “Car en fait c’est la fracturation tout court qui pose problème car elle met en contact toutes les couches géologiques qui des plus profondes jusqu’au supérieures contenant les nappes phréatiques” Non, c’est le puit. Fracturation ou pas, on a un à deux km d’argile qui sépare le pétrole des nappes. Les polutions sont donc dues à des défauts de cimentage des puits dans leurs parties supérieures. Cette histoire est navrante, on aurait 90ans de consomation en gaz sous notre sol sans parler du pètrole. Largement de quoi indemniser d’éventuelles victimes et surtout de se payer des hopitaux ou des écoles.

Ecospam

Si certains n’ont toujours pas bien compris, il est “utile” de rappeler le fait suivant : il est très probable que la concentration actuelle de CO2 (393 ppm) est “déja” dans la zone dangereuse (au dela de la limite des 350 ppm considérée comme à ne pas dépasser). Par conséquent il est tout à fait inopportun de penser à mettre en exploitation de nouveaux gisements de CO2 fossiles…. Il faut maintenant diminuer les émissions au pas de course. C’est pourtant simple à comprendre… Aller lire ce lien:

Nicias

“la partie verticale du puit est on ne peut plus classique. Ce que vous évoquez, les défauts du casing vertical concernent pétroles conventionnels et schistes (pétrole et gaz). C’est donc bien la technique particulière de fracturation hydraulique des schistes qui est ici en cause” Peut être ! Mais pas pour les raisons invoquées. Il n’y a pas de “migration” si non le gaz de schiste “empoisonerai” déja notre eau du robinet. Les gaz reposent parfois sous plusieurs km d’argile. Par contre il est possible que la pression d’injection de l’eau fragilise la partie cimentée des puits ou que le grand nombre de forage favorise statistiquement les accidents. Mais c’est une idée personelle, je n’ai aucune compètence en la matière et je n’ai entendu personne en parler.