Accord politique sur le gazoduc TAP (Trans-Adriatic Pipeline)

Le commissaire européen chargé de l’énergie, M. Günther Oettinger, s’est félicité mardi de la signature d’un accord politique ouvrant la voie à la construction du gazoduc transadriatique TAP (Trans-Adriatic Pipeline).

Ce gazoduc, qui doit relier l’Italie à la Grèce via l’Albanie, aura une capacité de transport de 20 milliards de mètres cubes par an (m³/an). "Il s’agit d’une nouvelle avancée importante vers notre objectif d’un approvisionnement en gaz en provenance directe de la mer Caspienne" a t-il déclaré.

L’Albanie, la Grèce et l’Italie ont conclu un accord de principe pour la construction d’un gazoduc. Cet accord permet de lancer les procédures d’autorisation et les autres procédures réglementaires et ouvre la voie à un accord intergouvernemental formel qui fixera un cadre juridique pour le gazoduc TAP.

Le gazoduc TAP partira de Komotini, en Grèce, et traversera l’Albanie pour rejoindre l’Italie, reliant ainsi entre elles les infrastructures italiennes et grecques existantes. Ce projet a été retenu au début de l’année 2012 par le consortium chargé de l’exploitation du gisement Shah Deniz, en Azerbaïdjan, en tant qu’option préférée pour l’itinéraire sud-européen de transport du gaz.

Au début de l’été 2012, le consortium Shah Deniz a par ailleurs choisi le projet Nabucco-Ouest comme solution préférée pour l’acheminement de gaz vers l’Europe centrale. Plutôt que d’opter pour une approche en une seule phase, le consortium a en effet décidé de procéder à une présélection régionale, en Europe centrale, en Europe méridionale et en Turquie.

Accord politique sur le gazoduc TAP (Trans-Adriatic Pipeline)

Quelle que soit la décision finale (un ou plusieurs gazoducs), un système ininterrompu de conduites sera construit depuis la mer Caspienne jusqu’en Europe.

Le gisement gazier de Shah Deniz est le plus grand gisement de gaz naturel d’Azerbaïdjan. La production de Shah Deniz II (deuxième phase d’exploration, qui débutera dans quelques années) atteindra 16 milliards de m³/an. En janvier 2011, le président de la Commission, José Manuel Barroso, et le commissaire Oettinger se sont rendus à Bakou et ont convenu, avec le président Ilham Aliev, que l’Azerbaïdjan sera le «contributeur essentiel» et le «facilitateur» des futures livraisons de gaz en provenance de la région de la mer Caspienne à destination de l’Europe.

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