L’électricien canadien SaskPower et l’industriel japonais Hitachi ont annoncé mercredi avoir passé un accord de partenariat pour construire une installation d’essai de capture du CO2 (IECC) à la centrale de Shand de SaskPower dans le sud-est de la province du Saskatchewan.
L’IECC permettra aux 2 structures d’évaluer pleinement les performances de leurs systèmes de capture des émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales thermiques alimentées au charbon.
SaskPower et Hitachi contribueront l’une et l’autre à hauteur de 30 millions de dollars environ dans l’IECC, SaskPower agissant en tant que propriétaire /opérateur.
La construction débutera fin 2012 ou début 2013, et la date de fin des travaux est prévue pour l’été 2014. Hitachi mettra à disposition ses équipes de mise en œuvre des processus, ainsi que l’équipement de procédé fondamental en provenance de son unité de production de Saskatoon.
La technologie aux amines propriétaire d’Hitachi sera la première technologie testée à l’IECC. Au cours du cycle de vie de l’installation, SaskPower prévoit d’évaluer plusieurs technologies de capture du CO2 existantes ou émergentes. L’IECC a été construite pour accueillir un large éventail de configurations de tests garantissant ainsi qu’elle restera viable pour de nombreuses années.
En plus de l’IECC, SaskPower sera parmi les premières installations électriques au monde à faire fonctionner une centrale à l’échelle industrielle avec un système entièrement intégré de capture et de stockage du CO2. Le projet de 1,24 milliard de dollars de reconstruction d’une unité alimentée au charbon sur la centrale électrique « Boundary Dam Power Station » et de son équipement d’un système de capture du CO2 entièrement intégré permettra de produire une électricité à "faible émission" ainsi que la capture du dioxyde de carbone pour son utilisation dans l’extraction de l’huile.
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« Cette annonce est celle d’une double victoire pour la province. La mise en service d’une installation d’essai pour ces technologies avancées signifie que le Saskatchewan restera bien un acteur mondial de premier plan s’agissant de la capture du CO2, mais c’est aussi la preuve qu’il nous est possible d’accueillir les considérables capacités manufacturières d’Hitachi, ici-même, en plein Saskatchewan », a déclaré Rob Norris, le ministre en charge de SaskPower.
« Notre collaboration avec Hitachi sur le projet de l’IECC est dans la continuité d’un partenariat de longue date qui remonte aux années 1970. Ce projet est critique parce qu’il aidera à garantir que la génération d’énergie alimentée au charbon et à faible émission de CO2 demeure une partie intégrale du système de SaskPower pour les années à venir », a commenté Robert Watson, Président et Directeur général de SaskPower.
Les réserves de charbon dans la province du Saskatchewan sont estimées à 300 ans. Ce combustible fournit actuellement plus de 50% des besoins en électricité de la province. Comme une centrale à charbon fonctionne généralement en continu tout en produisant une "électricité fiable", SaskPower entend avec ce projet répondre aux nouvelles normes réglementaires environnementaux.
SaskPower exploite 3 centrales électriques alimentées au charbon, 7 centrales hydroélectriques, 6 centrales alimentées au gaz naturel et 2 autres centrales d’énergie éolienne, pour une capacité totale de production d’électricité de 3 513 mégawatts (MW). Les accords d’achat d’énergie portent cette capacité totale de production d’énergie disponible à 4094 MW.
SaskPower entretient également plus de 152 000 kilomètres de lignes électriques, 55 postes de sectionnement à haute tension et 186 postes de distribution.
extrêmement enthousiasmant pour l’avenir, bravo le canada, le saskatchewan, saskpower et hitachi. Si on arrive à capter la pollution des usines à charbon, vu que la majeure partie de la production éléctrique au monde vient des usines à charbon, on fait un sérieux pas en avant pour régler le problème du réchauffement climatique. bravo et good luck ! le seul truc qui me chiffonne, c’est qu’on ai encore rien trouvé de mieux pour faire de l’électricité que de faire bouillir de l’eau, mais là c’est un autre problème …