Dalkia va promouvoir des chaudières thermodynamiques alimentées au gaz

Dalkia a annoncé jeudi avoir signé un partenariat avec boostHEAT, sur le test et la commercialisation des chaudières à gaz de nouvelle génération conçues et développées par la start-up.

BoostHEAT a en effet développé un concept innovant de chaudière thermodynamique qui divise par deux la consommation de gaz et permet de franchir un cran dans l’efficacité énergétique. Dalkia s’engage à promouvoir ces nouvelles chaudières thermodynamiques, alimentées au gaz, auprès de ses clients.

Les échanges avec Dalkia, initiés en 2013, ont permis à boostHEAT d’envisager une évolution majeure de sa technologie et de la positionner non seulement sur le marché des particuliers, comme initialement prévu, mais également sur les marchés des collectivités et du tertiaire. Cette nouvelle technologie est en mesure de couvrir un domaine large de l’efficacité énergétique et à répondre aux besoins les plus divers.

Dans le cadre de ce partenariat, des tests de ce nouveau type de chaudière seront réalisés chez des clients de Dalkia durant l’hiver 2016-2017. Vendue à partir de 2017, la technologie boostHEAT, couplée aux DESC (centres de pilotage des installations chez Dalkia) permettra d’aller encore plus loin vers les progrès énergétiques et environnementaux.

Dalkia va promouvoir des chaudières thermodynamiques alimentées au gaz

"Ces nouvelles chaudières thermodynamiques sont développées sur la base d’une technologie originale et brevetée de compression thermique activant un cycle de pompe à chaleur utilisant un fluide naturel, et réduisant de 50 % leur consommation par rapport aux chaudières à condensation" a commenté Jean-Marc Joffroy, Directeur général de boostHEAT.

"Expert dans l’efficacité énergétique, notre groupe promeut l’innovation, notamment à travers des partenariats avec des PME innovantes. Avec boostHEAT, nous proposerons à nos clients une nouvelle solution qui viendra compléter nos offres pour réduire leur facture et les impacts environnementaux" a ajouté Jean-Michel Mazalérat PDG de Dalkia.

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Selon les éléments communiqués, cette technologie BoostHEAT permettra « de réduire de 50% la consommation gaz par rapport à une chaudière gaz à condensation » ou de « réduire de 50 % la consommation d’énergie primaire ». En fait, cette efficacité énergétique sera globalement équivalente à une « bonne » pompe à chaleur électrique supposée alimentée par de l’électricité considérée produite par une centrale équipée d’un groupe à cycle combiné gaz. Explications : Dans mon cas, j’assure le chauffage de ma maison datant de 1960 (à hivers rigoureux, dans l’Est de la France) depuis 2008, en totalité, par une pompe à chaleur électrique de technologie européenne, correctement sélectionnée et dimensionnée, ne nécessitant aucun appoint par chaudière ou résistance électrique. Le COP annuel mesuré par un compteur de calories sur le circuit radiateur et par un compteur électrique sur l’alimentation de la pompe à chaleur s’établit en moyenne sur 7 saisons de chauffe à 3,3 soit une consommation électrique annuelle de 6000 KWh électrique pour environ 20 000 KWh chaleur distribuée dans le circuit des radiateurs. Supposant l’électricité produite par une centrale à cycle combiné gaz, pour permettre une comparaison avec la pompe à chaleur gaz BoostHEAT présentée dans le communiqué. Le rendement net de ce cycle combiné est de 60 %. Dans ces conditions, les 20 000 KWh de chaleur dans le circuit radiateurs de ma maison qui nécessitent 6000 KWh élec en entrée de ma pompe à chaleur, nécessitent : 6000 /0,6 = 10 000 KWh de gaz à l’entrée du cycle combiné gaz. Soit une consommation d’énergie primaire représentant exactement 50 % de la chaleur mise à disposition du circuit radiateur. Idem au rendement présenté pour le système BoostHEAT. Nota : mes analyses ne prennent pas en compte les pertes des lignes et réseaux électriques entre la centrale de production électrique et la pompe à chaleur installée dans ma maison.

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Boostheat comparé à une”bonne” pompe à chaleur électrique : Selon les éléments communiqués, cette technologie BoostHEAT permettra ” de réduire de 50% la consommation gaz par rapport à une chaudière gaz à condensation ” ou de ” réduire de 50 % la consommation d’énergie primaire”. En fait, cette efficacité énergétique sera globalement équivalente à une “bonne” pompe à chaleur électrique supposée alimentée par de l’électricité considérée produite par une centrale équipée d’un groupe à cycle combiné gaz. Explications: Dans mon cas, j’assure le chauffage de ma maison datant de 1960(à hivers rigoureux, dans l’Est de la France) depuis 2008, en totalité par une pompe à chaleur électrique de technologie européenne, correctement sélectionnée et dimensionnée, ne nécessitant aucun appoint par chaudière ou résistance électrique. Le COP annuel mesuré par un compteur de calories sur le circuit radiateur et par un compteur électrique sur l’alimentation de la pompe à chaleur s’établit en moyenne sur 7 saisons de chauffe à 3,3 soit une consommation électrique annuelle de 6000 KWh élec pour environ 20 0000 KWh de chaleur distribuée dans le circuit des radiateurs. Supposant l’électricité produite par une centrale à cycle combiné gaz, pour permettre une comparaison avec la pompe à chaleur gaz BoostHEAT présentée dans le communiqué. Le rendement net de ce cycle combiné est de 60 %. Dans ces conditions, les 20 000 KWh de chaleur dans le circuit radiateurs de ma maison qui nécessitent 6000 KWh élec en entrée de ma pompe à chaleur, nécessitent : 6000 /0,6 = 10 000 KWh de gaz à l’entrée du cycle combiné gaz. Soit une consommation d’énergie primaire représentant exactement 50 % de la chaleur mise à disposition du circuit radiateur. Idem au rendement présenté pour le système BoostHEAT. Nota : mes analyses ne prennent pas en compte les pertes des lignes et réseaux électriques entre la centrale de production électrique et la pompe à chaleur installée dans ma maison.

wangfa

Bonjour, S’il y a bien un domaine que nous connaissons depuis longtemps, c’est bien la thermodynamique. Les cycles thermodynamiques sont bien connus et le rendement maximum d’un cycle est tout aussi connu. Je vous conseille de regarder sur internet pour comprendre car c’est très bien expliqué. Une seule question technique: Quel est le rendement de la chaudière quand la température extérieure est entre 12°C et 17°C avec une hygrométrie de 80%? Pouvons nous voir les courbes d’essais en situation? Les connaisseurs connaissent déjà les réponses. Comme le dit si justement Invité ci dessus, la pompe chaleur de Boostheat est alimentée en gaz. Cela est très bien connu. Regardons qui trempe dans le projet: Dalkia toujours en recherche de nouvelles gamelles (pardon c’est un terme technique pour désigner les chaudières) dans un marché extrêmement concurrentiel. Dalkia doit communiquer avec un marketing innovant. GDF Suez qui veut vendre son gaz mais avec des arguments d’économies sur la facture. Des pôles de compétitivités toujours en recherche de projets (mais favorisons les copains) Des écoles d’ingénieurs qui vont y trouver un peu d’argent (des ingénieurs de Boostheat ne viendraient pas de ces écoles?). Ils assurent la caution “scientifique”. L’ANR pour le financement (toujours une histoire de copains et les pôles + les écoles garantissent le sérieux du projet) Et hop, l’affaire est dans le sac! (pour rappeler une réplique célèbre de film: clic clac l’affaire est dans le sac) Pendant ce temps là, de vrai projets innovants sont torpillés ou s’en vont à l’étranger. Pauvre France technologique!

b api

Qui se rappelle que Dalkia vient du “partenariat” entre Veolia et EDF Oeuvre de Mr Proglio. Qui a fini par quitter Veolia pour diriger EDF. Et en 2014, Dalkia est devenu 100% EDF. La boucle est bouclée. Le HEC Proglio est commandeur de la légion d’honneur fin 2014… et remplacé par le Polytechnicien Jean-Bernard Lévy à la tête d’EDF. Il vient de Thales et, comme par hasard, Proglio en devient PDG. Quand on vous dit que tout va bien, dormez tranquille. EDF veille. Et Dalkia innove.

Pierrotb001

Les vrais projets innovants partent à l’étranger: lesquels?

pierrephil

Bonjour à tous, oui, même question que Pierrob001 à Wangfa (aller vers la loi ?) : quels sont les projets innovants qui partent à l’étranger dans le domain de l’énergie. J’en profite pour partager d’autres questionnements car je suis cette société Boostheat depuis quelques temps (difficile de renoncer à mes 40 ans dans les énergies hydrauliques, nucléaires …) et il me semble que les affirmations n’ont pas trop de fondements : Le mot “tremper” est étrange et présuppose beaucoup de choses. Dalkia a un accord commercial, c’est tout je crois. GrDF joue son rôle de service public en proposant un dispositif qui divise par deux la consommation de gaz et joue correctement la partie de la transition énergétique. Un minimum de recherche pointe du doigt une école d’ingénieur belge pour les deux fondateurs qui est bien bien loin des réflexes claniques X, Centrale, Mines … habituels. L’ANR a bien été obtenu … mais suite à une levée de fond de 0,5 million d’euros auprés de … 20 actionnaires belges. On a donc tout l’inverse d’un projet qui part à l’étranger. Ce sont plutôt des cerveaux qui viennent en France pour créer des centaines d’emplois. Pas le plus courant par les temps qui courent … Welcome + champagne, non ? ; )